Le traitement anti-social du chômage en France

Changer le traitement du chômage aidera à le résorber, mais sera insuffisant sans encouragements à la création d’emplois.

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Flexibilité ou chômage ?

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Le traitement anti-social du chômage en France

Publié le 29 janvier 2013
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Changer le traitement du chômage aidera à le résorber, mais sera insuffisant sans encouragements à la création d’emplois.

Par Jacques Garello.
Un article de l’Aleps.

Flexibilité ou chômage ?

Le rapport de la Cour des Comptes publié mardi fait grand bruit. Il impute le niveau du chômage en France à l’importance des aides financières apportées aux chômeurs. De plus, et c’était la mission de la Cour de le souligner, ces aides grèvent lourdement les finances publiques, l’assurance chômage dispensée par l’UNEDIC aura coûté 50 milliards d’euros en 2012. Là encore la hausse des cotisations ou la diminution des prestations est à prévoir.

Le rapport pourrait mener le gouvernement – s’il en a le courage – à rompre avec la politique du traitement social du chômage, inventée jadis par Pierre Mauroy.

Ce serait sans doute un progrès important. Serait-il décisif pour autant ? Je ne le pense pas, car il y a une autre composante du chômage : en France la création d’emplois ne cesse de diminuer. En d’autres termes, nous avons d’un côté une demande d’emplois pléthorique à cause des illusoires protections dont on entoure le chômeur, et d’un autre côté une offre d’emplois insuffisante à cause des illusoires protections dont on entoure le salarié employé. C’est sur l’offre d’emplois comme sur la demande d’emplois qu’il faudrait agir pour diminuer le chômage, à peu près deux fois plus élevé chez nous qu’en Allemagne, Autriche, Hollande, Suisse ou Norvège.

Mais revenons à la demande.

Le « traitement social » consiste à garantir au chômeur un niveau de revenu doublement suffisant : suffisant pour assurer une vie décente à sa famille, suffisant pour lui donner le temps de trouver un emploi à sa convenance et assortir cette recherche d’une formation qui lui permette d’accroître ses chances de se réinsérer. L’impact économique que l’on espère est le maintien de la consommation à un niveau élevé, garantissant un maintien de l’emploi global.

En effet, on considère la demande globale – suivant la pseudo-théorie keynésienne – comme le moteur de la croissance, donc de l’emploi. Des chômeurs sans ressources seraient cause de diminution des carnets de commandes et des ventes, et condamneraient au licenciement des milliers de salariés.

Les gouvernements français successifs n’ont pas lésiné sur les moyens. Les indemnités de chômage sont parmi les plus élevées en Europe (en moyenne 67% du salaire précédent), et surtout les plus durables (2 ans dans la plupart des cas, 3 ans pour les plus de 50 ans). Les conditions requises pour y avoir droit et les conserver sont les plus larges possibles : seulement 4 mois d’activité au cours des 28 derniers mois, contre 1 an au cours des 2 dernières années en Allemagne. De ce point de vue, on a effectivement fait du « social ». Mais du même coup on a peu stimulé les chômeurs à reprendre un emploi dans les meilleurs délais, et le chômage de longue durée est aussi parmi les plus élevés d’Europe. La longue durée est un poison pour certains qui s’installent dans la précarité et l’oisiveté, et une aubaine pour d’autres qui arrondissent leurs ressources avec du travail au noir. L’assistanat débouche sur l’irresponsabilité et parfois sur la corruption.

L’invention des « emplois aidés », autre pièce maîtresse du traitement social, n’a rien arrangé. Il peut intéresser quelques entreprises ou associations, mais il est précaire et ne débouche que très rarement sur une embauche. D’autre part, un emploi aidé dissuade l’entrepreneur de créer un véritable emploi. De même l’invention des « emplois d’avenir » par le gouvernement actuel revient à gonfler à grand coup de subventions les effectifs d’associations, organisations et administrations diverses dont l’utilité économique est loin d’être prouvée, et qui grèvera davantage encore les finances publiques.

J’en viens ainsi à l’offre d’emplois. La courbe du chômage est en phase inverse de celle des créations d’emplois. La création d’emplois est liée à la création de richesses par les entreprises. Encore faut-il que les entrepreneurs soient incités à créer. Et la France n’est pas une terre fertile où poussent la créativité et la compétitivité, la preuve en est des délocalisations de firmes et de l’exil des jeunes, dont la motivation n’est pas seulement ou pas principalement fiscale.

Pas d’incitation financière à créer des emplois, à cause des impôts dont le taux et la progressivité sont autant de pénalités de la réussite, mais aussi des charges sociales dont le poids est dû à un système de « protection sociale » appelé Sécurité Sociale, inefficace, ruineuse et ruinée. Pas d’incitation juridique non plus, à cause du droit du travail qui freine l’embauche en imposant des contrats et des conditions de travail paralysants. L’introduction d’une certaine flexibilité, et l’apparition des « accords de compétitivité entreprises » sont des avancées dans le bon sens, mais timides pour l’instant. Enfin pas d’incitation psychologique, car les entrepreneurs sont désignés à la vindicte populaire comme les responsables de la crise et des licenciements, et le profit est tenu pour une spoliation.

Les libéraux n’ont cessé de décliner et de répéter les mesures de nature à éliminer le chômage : baisse de la fiscalité et surtout de sa progressivité, exonération fiscale de l’épargne et privatisation totale de sa gestion, libre discussion de contrats de travail individuels, réforme de la protection sociale. Il faut libérer les entrepreneurs des chaînes fiscales, financières, règlementaires, syndicales, qui les enserrent. Ces mesures sont connues, et ont prouvé leur efficacité partout et toujours. Voilà pourquoi je soutiens depuis des années que le taux de chômage français est un « scandale public » : un refus par les gouvernants, pour des raisons politiques, d’appliquer ces réformes. Les gouvernants veulent compenser leurs erreurs en proposant un « traitement social », ils ne font qu’aggraver le mal. Seule la liberté économique est porteuse de progrès social.


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  • Ce que vous dites est évident. Tous mes amis, la plupart des patrons de PME pensent de même. Les plus jeunes et les plus entreprenants (comprenez les plus susceptibles de créer des emplois) songent à s’exiler. C’est la conséquence de la démocratie: déjà Platon et Aristote soulignaient que la masse est inapte à comprendre les affaires publiques et que le soeur jumelle de la démocratie est la démagogie.
    J’en conclus qu’il faudra toucher le fond, que le pays soit sérieusement ruiné pour que cela change. Mais ce n’est pas d’un Sarkozy, ni même d’un de Gaulle dont la France a besoin, c’est d’un homme à poigne qui aura le courage d’abroger le statut des fonctionnaires de 1948, d’en licencier un bon million, d’abroger le Code du Travail pour le remplacer par 3 pages claires qu’on ne modifiera plus, etc.
    Où est cet homme? Pas dans l’UMPS, ni au FN non plus. Notre seul espoir est que, comme souvent dans notre histoire, les grands bouleversments feront naître cet homme-là. Souhaitons que ce ne soit pas un autre démagoge à la Hitler ou à la Staline.

    • @Gerldam

      Tout à fait d’accord !!!

      C’est vrai qu’on ne voit pas aujourd’hui quel homme (ou femme !) pourrait prendre le chantier en mains…

    • Gerldam: « C’est la conséquence de la démocratie »

      Dans la mesure ou la France n’est PAS une démocratie je ne vois pas très bien le rapport.
      http://fr.wikipedia.org/wiki/Indice_de_d%C3%A9mocratie#Classement_2010.5B2.5D

      Du coté des vraies démocratie ça va pas trop mal merci pour elles:
      Suisse : 3% de chômage (Jeune 3%)
      Norvège: 3%

      Etc…

      • Vous parler de quelle démocratie, populaire d’aujourd’hui (socialo-communiste) ou libérale, car ce n’est pas la même. La démocratie est l’opposé de la dictature, et le libéralisme est l’opposé de l’absolutisme !. Lire le livre de JF REVEL, l’absolutisme inefficace qu’est la cinquième république.

    • Gerldam: « Notre seul espoir est que, comme souvent dans notre histoire, les grands bouleversments feront naître cet homme-là. »

      Vous avez tué votre papa le Roi et la Fée maman c’est un mythe, va falloir vous débrouiller comme des grands maintenant.

      Si les Français commençaient par se persuader qu’on peut vivre sans quelqu’un qui leur tient la main et avaient conscience de ne pas être dans une démocratie ils pourraient réclamer au moins la démocratie semi-directe.

      Et là, ce serait festival pour la république des privilèges, la Suisse par exemple a aboli le status de fonctionnaire et refusé 6 semaines de vacances. En démocratie les gens se rendent compte que ce sont eux qui vont payer la démagogie d’où les votes responsable.

      Mais ça, ce n’est ni pour demain, ni après demain, les élites ont réussi le tour de force de faire croire au peuple français qu’il était trop bête pour voter sur de vraies décisions.

      • Alors il suffit qu’un article prône l’ultra libéralisme en mêlant 4 arguments pour voir déferler une vague de commentaire qui dévoile la proximité entre le néocapitalisme et le sinisme de ces partisans.

        La hausse du chômage serait « la conséquence de la démocratie » pour toi mon cher GERLDAM ? Alors très bien, que la famille la plus fortunée de France prenne les rênes, elle aura forcement en tête l’intéret public !

        Vous partez du postulat que les millions de chômeurs français sont des fainéants avides d’oisiveté.

        Pensez-vous que ces millions de chômeurs se dorent la pilule sur leurs terrasses de 120m² du littoral de la côte d’azur en regardant la TV sur leurs iPad payés par les ASSEDIC ?

        Et puis enlevons 1 millions de fonctionnaires ! Bien sur, on s’en fou ! Quand demain tu devras employer des illettrés en mauvaises santé pour faire fonctionner ta PME ou celle de tes copains, on en reparle.

        Par pitié, essayez de nuancer vos propos et tentez de comprendre que le monde ne peux pas être coupé en 2 : les gens comme vous vs les autres.

        Je suis resté poli mais ça a été très difficile.

        • « article prône l’ultra libéralisme  » : ici, personne ne sait ce qu’est l’ultralibéralisme ou le « néocapitalisme ». Dans ces conditions, il est difficile d’en être partisan. Avez-vous des définitions pour nous éclairer ?

          « que la famille la plus fortunée de France prenne les rênes » : une vraie démocratie ne fait voter que ceux qui sont concernés par le vote. En l’occurrence, seuls ceux qui financent l’Etat devraient avoir le droit de voter ses recettes et, bien sûr, ses dépenses.

          « chômeurs français sont des fainéants avides d’oisiveté ». Il n’y a qu’un postulat : si on subventionne l’oisiveté, elle croît indéfiniment.

          « des illettrés en mauvaises santé » : ohhh, les piètres arguments ! Donc, selon vous, si l’Etat ne contrôle pas les écoles, il n’y a plus que des illettrés. Il ne vous est apparemment pas monté au cerveau que les écoles produisent déjà des millions d’illettrés alors qu’elles sont totalement contrôlées par l’Etat. Remarque identique à propos de la santé : grâce à notre remarquable monopole étatique et au non moins remarquable numerus clausus, il n’y a aucune pénurie, aucune file d’attente, aucun désert médical, aucune maladie nosocomiale, aucune pathologie iatrogène, aucune maltraitance des patients, aucune perte de chance conduisant au décès des malades, aucune dépense inutile pour alimenter une bureaucratie tentaculaire…

          Allez, même si c’est difficile, on va rester poli…

        • Guy: « Et puis enlevons 1 millions de fonctionnaires ! Bien sur, on s’en fou ! »

          Des pays font bien mieux sans être en faillite et avec la moitié de fonctionnaires.

          Maintenant si t’aime payer des services qui fonctionnent mal le double du prix continue à militer pour la sauvegarde d’une France qui n’a pas signé un seul budget positif depuis 38 ans, qui est 167eme pays du monde pour les impôts tout en se classant très moyennement au PISA et médiocrement pour le chômage (entre autre).

          Guy c’est le rêve de tous les escrocs, tu lui vend n’importe quel merde hyper cher, il en redemande avec le sourire et les défends en plus. Il faut juste un autocollant « gentil état » dessus.

          • Bonjour à tous,

            Comme souvent qd je lis un article, je m’intéresse l’auteur. Soyons d’accord sur un point, les mots ne tombent pas du ciel.

            M. Jacques Garello, président de l’ALEPS, défend dans cette article (et à travers l’association qu’il préside) l’économie libérale.

            Partant du postulat que la société n’est plus celle des années 60, mais qu’elle est passé depuis les années 80 sur un modèle « néo-liberale » dans une société mondialisée, je me permets de penser que les promoteurs du libéralisme d’aujourd’hui nous oblige à encore changer de préfixe… du néo à l’ultra.

            Je conçoit bien que le prefixe « ULTRA » est assez connoté, faisant écho dans vos esprits à des termes tels que « violence » ou « excessif ».

            Puis comme celui qui sème le vent récolte la tempête, je remercie LIBREXAVIER de me rappeler que les adages ne sont pas que là pour être cités en me désignant de CRETIN (ULTRA).

            IImryn et Cavaignac, vous avez bien raison de dire que le fonctionnement des piliers de la république (sécurité-santé-éducation) sont largement critiquables et doivent être impérativement améliorer.

            Les dysfonctionnements existent et sont néfastes autant pour les utilisateurs que pour les fonctionnaires.

            On ne va pas rappeler ici les conditions (et le temps) de travail des infirmières, des enseignants et le leurs classes surchargées ou des policiers et leur nouveau statut « d’emmerdeur public » (je parle ici des quotas imposé de contraventions).

            Donc ok pour le constat. Passons aux solutions…

            Libéralisons tout ! et plus vite que ça ! Santé, éducation, sécurité intérieure… et l’armée tient !

            Instaurons la logique commerciale dans tous ces domaines ! La solution est tellement facile : « Seule la liberté économique est porteuse de progrès social ». -> Libéraliser les services de la nation améliorera la condition humaine.

            FAUX.

            J’oppose au progès social comme résultante du libéralisme, qu’il est LA condition au progrès du pays, progrès économique compris.

            Finançons convenablement les services publiques et les secteurs d’avenirs pour que la pays puisse fonctionner dans ce 21ème siècle dont les problèmatiques ne sont plus celles d’hier!

            Alors non, je ne porte pas l’autocollant « NAIF : l’état est là pour toi », mais vous semblez porter le stickers « JE GOBE TOUT: le libéralisme économique m’apportera la liberté ».

            Je finirais sur la « définition » que donne CAVAIGNAC de la démocratie. Un étudiant ne peut donc pas voter ? Un retraité non plus ? et un SMICARD ?

            Au vue de la définition que tu donnes de ce que doit être une démocratie, ne te fais pas de souci. Dans le régime actuel, tes intérêts sont bien gardés.

          • Guy: « Donc ok pour le constat. Passons aux solutions…  »

            C’est sympa d’employer de grands mots « néo » « ultra » mais concrètement ça ne veut rien dire.

            Concrètement: démocratie semi-directe, cessation des subventions aux médias, avec ça juste pour démarrer tu places (a très long terme) la France au niveau des meilleurs pays qui font 3% de chômage avec beaucoup moins d’impôts, des services plus efficaces dans un contexte de budget équilibré. Des pays dont on ne parle jamais dans les médias.

            Ils sont là, en haut: (un mix des deux)
            http://fr.wikipedia.org/wiki/Indice_de_d%C3%A9mocratie#Classement_2010.5B2.5D
            http://www.heritage.org/index/

            Il n’y a pas de solution dans le contexte oligarchique actuel parce que la soupe est trop bonne et que les payeurs n’ont aucun réel pouvoir de décision (sauf à manger aussi la soupe, donc ils passent dans les rangs des profiteurs) ni aucun pouvoir pour changer les choses.

            Ce sera donc une longue décente entre interventionnisme de plus en plus critique pour tenter de corriger les problèmes qu’ils ont eux-même créé et faillite sur le long terme par manque d’argent-des-autres. (Les impôts étant déjà au taquet, courbe de laffer)

            Comment ça va rebondir quand la faillite sera là est une autre question, mais je dirais: très mal vu le contexte idéologique de la France. On s’achemine vers un état faible (en faillite systémique) avec une société de corruption, copinage et fraude généralisée. La Grèce en très gros.

        • Quiconque se plaint en utilisant le terme « ULTRA – LIBÉRALISME » s’auto-désigne comme « ULTRA-CRETIN ».

          Pourriez-vous donnez quelques exemples ultra-libéralisme ?

          • Nous sociétés n’ont jamais autant crée et accumulé de richesse. Sauf qu’en effet, l’état, et nous avec, sommes endettés jusqu’à l’os.

            Alors que ce passe t’il ?

            Nos dépenses n’ont pas augmenté ces dernières décennies, elles représentent toujours la même part de la richesse générée.

            Par contre, les recettes, elles, ont fortement diminuées. Le fameux libéralisme, ni néo, ni ultra, ni mega, ni giga. Appelons-le le gentil libéralisme qui libère les peuples de la menace socialiste.

            Privatisation, diminution des charges, exonération, paradis fiscaux…

            Je vous laisse deviner qui en a bénéficié. Pas les travailleurs, ni les patrons de TPE ou PME. Parce que, au passage amis entrepreneurs, il a bon dos le terme « patron », mais il est aussi insignifiant que le terme « employé ».

            Alors qui profite de ce libéralisme libérateur ? Arrêtons d’être CRETIN.

            http://w41k.info/75781 : « Les 1% qui dirigent l’économie »

            Le modèle libéral atteint ces limites. Et certaines sont criantes : crise économique, crise sociale, inégalités à l’échelle nationale comme internationale qui s’accroissent, crise environnementale (p-e la pire).

            Nous sommes dans une véritable impasse qui nous oblige à penser hors cadre.

            Puis je vois pas en quoi les 900 millions d’aides directes et indirectes aux médias vont redresser le pays, ni le passage à une démocratie semi-directe. A si, je vois. Ca s’appelle une politique de dépolitisation du peuple, histoire de faire les petites magouilles tranquillou.

          • Guy, tu es fou. A lier.
            En France « ces dernière décennies » les dépenses ont explosés. les recettes collectives aussi. Et les intrusions du pouvoir qui sont financées par ces dépenses avec. On en est se demander s’il ne faut pas interdire les feux de cheminées, sans que ça émeuvent personne…
            Venir gloser sur le libéralisme en France dans ces conditions c’est juste de la débilité, du crétinisme.
            la crise ? quelle crise ? Pas dans le monde, en tout cas. Jamais le monde ne s’est porté mieux. Il y a toujours moins de pauvres, moins de mal nourris, moins de mal logés, moins de malades dans le monde, alors que la population mondiale continue à augmenter. « La crise » est une exclusivité des socialistes et des pastèques occidentaux.

        • C’était prôné par Jean Choussat, homme de gauche, directeur du budget, dans son rapport demandé par Lionel Jospin, « brèves réflexions sur l’emploi public » il disait au mois 500000 postes de fonctionnaires à supprimer (150 milliards de francs) en public et en privé il disait 1 million, en 1997 !!!

    • oh nous avons affaire à qqun d’intelligent.

      qu’attendez -vous du haut de votre intelligence pour nous donner des conseils?

      effrayant de voir le mépris envers la démocratie

  • Flexibilité ou chômage ?

    Le rapport de la Cour des Comptes publié mardi fait grand bruit. Il impute le niveau du chômage en France à l’importance des aides financières apportées aux chômeurs. De plus, et c’était la mission de la Cour de le souligner, ces aides grèvent lourdement les finances publiques, l’assurance chômage dispensée par l’UNEDIC aura coûté 50 milliards

    c’est faux. vous mentez

    c’est du n’importe quoi

    moi j’attendais du nairu, du ws ps, du cjhômage d’équilibre

    vous connaissez???

    • @fronty

      « c’est faux. vous mentez ».
      Qu’est-ce qui est faux ? Que l’UNEDIC claque 50 milliards par ans ? C’est écrit mot pour mot sur le site de la cour de comptes, même pas besoin de lire le rapport :

      « ce rapport traite des politiques qui visent à faire mieux fonctionner le marché du travail : indemnisation du chômage, aides à l’insertion ou à la réinsertion et formation professionnelle des chômeurs. L’ensemble de ces politiques représente plus de 50 milliards d’euros de dépenses par an. »

      Allez leur expliquer qu’ils se foutent le doigt dans l’oeil alors.

      Et si vous cherchez une apologie du NAIRU sur un site libéral, là oui c’est du n’importe quoi… ce genre de corrélation statistique ne fait pas école ici, à juste titre d’ailleurs. Ce n’est pas la baisse du taux de chômage sous le NAIRU qui crée l’inflation, c’est la création monétaire ex nihilo par les banques centrales.

  • Le chomeur a pris un risque, celui de travailler, le fonctionnaire n’en a pas pris, il fonctionne.

    De la à dire que celui qui fonctionne avec les impôts des travailleurs est pus digne qu’un travailleur au chomage, c’est quand même un peu fort en chocolat.

    Donc on peut aussi se demander ce qui différencie le chomeur du fonctionnaire. Ils n’ont pas produit un bien de consommation, n’ont pas crée d’emploi et n’ont pas crée de valeur. Bref c’est du pareil au même.

    • J’ai transfèré ton commentaire à ma soeur infirmière 😉

      Elle l’a lu à sa pause, entre 23h et 4h du mat avant-hier.

      Elle-même l’a fait lire à sa meilleure-amie, assistante-sociale.

      Elle lui a répondu qu’elle était contente de ne pas créer de « biens de consommation » mais qu’elle avait permis à bcp de personne « d’aller mieux » et de trouver un emploi.

      Pour elle, c’est « créer de la valeur ».

      • « J’ai transfèré ton commentaire à ma soeur infirmière 😉
        Elle l’a lu à sa pause, entre 23h et 4h du mat avant-hier. »

        Le fond de commerce émotionnel c’est tout ce que vous avez.
        Tout les dictateurs du monde on tenu à poser avec des enfants ou des bébés parce que ce fond de commerce émotionnel permet de faire passer les pires âneries voir les pire saloperies.

        Sur le fait que dans certains pays les infirmières gagnent plus dans de meilleurs conditions sans que le pays ou la SS soit en faillite, pas un mot.

        Par exemple les infirmiers frontalier en Rhone-Alpe viennent tous travailler en suisse, pays libéral sans status de fonctionnaire, on y gagne dans les 3000 euro par mois.
        http://www.actusoins.com/10438/suisse-leldorado-francais-pour-les-infirmieres.html

        Parlez en à votre sœur et n’oubliez pas la petite photo du bébé phoque ouin ouin.

        • Moins que de jouer sur l’émotionnel, j’essaye de montrer, avec humour, que fonctionnaire ne rime pas nécessairement avec paresse et inutilité.

          De plus, user du pathos n’est pas l’apanage des dictateurs.
          http://www.youtube.com/watch?v=ezncNBBDCXQ (Nicolas Sarkozy, dans Face à la Une). A moins que vous considériez votre messie comme un dictateur.

          Ce type d’argument à ses limites, j’en conviens. La preuve par l’exemple ne fait pas le poids face aux statistiques.

          Je voulais simplement montrer que « CREER DE LA VALEUR » ne revenait pas à « PRODUIRE DES BIENS DE CONSOMMATION ». J’espère que tlm sera en accords sur ce point.

          Pour information, en France aussi les infirmières peuvent avoir le statut de « travailleur du privée ».

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