Rythmes scolaires : les profs dans la rue

Les enseignants des écoles maternelles et élémentaires ont décidé de défiler dans la capitale pour protester contre le retour de la semaine de 4,5 jours.

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Rythmes scolaires : les profs dans la rue

Publié le 22 janvier 2013
- A +

Vincent Peillon présentera demain en conseil des ministres son projet pour l’éducation. Une journée de grève nationale est prévue, mais Paris prend les devants : les enseignants des écoles maternelles et élémentaires ont décidé de défiler dans la capitale pour protester contre le retour de la semaine de 4,5 jours.

Un article de SOS Éducation.

Le ministre de l’Éducation nationale, Vincent Peillon a bien du mal à faire passer la réforme des rythmes scolaires. Tous les acteurs de l’éducation étaient pourtant d’accord, lors de la concertation, pour fustiger des journées de classe trop longues et une semaine trop courte.

Pourtant, ce consensus n’a pas empêché le Conseil supérieur de l’éducation de rejeter massivement le 8 janvier dernier, le décret sur les rythmes scolaires. Ce projet propose de ramener la semaine des écoliers à 4,5 jours par semaine. Le texte n’a recueilli que 5 votes favorables. En revanche, il a obtenu 30 abstentions et 14 voix défavorables.

Le Snuipp-FSU, principal syndicat du primaire, parle d’un projet « incomplet, bricolé et insatisfaisant ». Le secrétaire général du SE-Unsa demande, lui, une revalorisation financière des enseignants…

Au ministère de l’Éducation nationale, en revanche, on se refuse à y voir un échec des négociations :

« Il y a des gens qui ont refusé de voter soit pour des considérations qui nous incitaient à aller plus loin, soit qui demandaient davantage d’informations, soit qui voulaient des choses différentes, ce qui nous laisse penser qu’on n’est pas très loin d’un point d’équilibre qui a vocation a être trouvé dans les jours qui viennent ».

Le CSE, dont l’avis n’est que consultatif, réunissait notamment syndicats d’enseignants, fédérations de parents d’élève et collectivités locales. Même là où un accord des acteurs de l’éducation semblait possible, tout est bloqué. Et cela grâce aux syndicats, véritables dinosaures de l’Éducation nationale. Aujourd’hui, le mouvement de grève devrait être très suivi et le service minimum d’accueil des élèves n’est prévu que dans 66 des 662 écoles parisiennes.

Mais quand mettront-ils enfin l’intérêt de l’enfant avant tout le reste ?


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  • Il serait plus sain que l’organisation du temps de travail soit décidée localement (au niveau de l’école) plutôt qu’à Paris.

    • Exactement. La décision devrait être prise par le directeur de l’école en concertation avec les parents les profs et les élèves. Car il me semble que ce sont les mieux placés pour se rendre compte de la réalité de la fatigue des enfants de leur capacité d’attention en classe

  • le vrai intérêt de l’enfant, c’est d’avoir des parents qui s’occupent de lui plutôt que de le lever à 6h30 5j/7 + le coller à l’école toute la journée + le laisser à la garderie jusque 19h00 avant la relève par la nounou + réduire ses vacances etc tout ça parce que les 2 parents bossent.
    la semaine de 4.5jours dans ces conditions je vois mal comment elle sert mieux les intérêts de l’enfant que la semaine de 4 jours.
    ce qui est sûr en revanche, c’est que les activités périscolaires (conservatoire, sport, etc) vont devoir être compressées sur le WE et le mercredi après midi,.. ça va être intensif !

    • L’intérêt des enfants c’est que leurs parents soient chômeurs et puissent s’occuper d’eux tout le temps?

      • je n’ai évidemment pas dit ça.
        On présente cette réforme comme allant dans l’intérêt de l’enfant, alors qu’en réalité elle sert plus les couples dont les 2 parents travaillent parfois fort tard (j’en connais un paquet qui rentrent à 21h00 tous les jours) et qui ne veulent pas sacrifier leur carrière. à tort ou à raison, je ne porte pas de jugement. Il faut juste avoir l’honnêteté de dire les choses comme elles sont plutôt que de se cacher derrière un faux nez.

        • Oui enfin le but de la réforme c’est de maintenir la natalité et aussi pour les CSP+ dont les enfants seront en meilleure condition économique que les enfants de chomeurs. En plus les parents pourront rester au bureau et donc augmenter la productivité (le gouvernement est vraiment à fond dessus, non?)
          Il est logique que l’école puisse servir au bien des enfants mais aussi à l’organisation de la société, en partie dictée par les enfants.

          Le problème que ça peut amener c’est de mettre les cours le mercredi matin ce qui alourdirait grandement la charge. (Quand je suis arrivé au lycée et que je devais travailler le mercredi matin (j’avais déjà cours le samedi matin) j’ai été au début choqué de ne pas trouver un vrai jour pour me reposer au milieu de la semaine). Pas de vraie pause au milieu de la semaine pour les enfants je pense que c’est aussi nocif que des journées trop longues.

          Mais les cours le samedi ça n’arrange pas forcément les parents qui ont souvent cette journée libre.

          Donc l’équation est plus ou moins insoluble ce qui permettra – oh joie! – à chaque nouveau ministre de l’éducation de faire sa réforme particulière.

          • « le but de la réforme c’est de maintenir la natalité »
            Au secours !…

            « Il est logique que l’école puisse servir à l’organisation de la société »
            Au secours !…

            Tout est dit dans ces deux phrases. On fixe à l’école des objectifs qui ne sont pas de son ressort.

          • Désolé c’est pas le but principal mais le fait que les enfants soient éduqués et gardés est un facteur qui peut permettre de se décider ou non d’avoir un enfant.
            Prenons l’exemple de l’Allemagne qui je pense a des problèmes à cause du faible nombre de créche et du peu d’école maternelles.

            L’école en tous les cas si on la veut publique ne joue pas que dans le terrain de l’éducation mais aussi dans celui de clé de voute de la société et de son organisation.
            Penser, sous prétexte qu’on est libéral, que ça ne joue pas c’est se mettre des oeilleres.

            • Le but de l’école, c’est d’être une garderie ?! Génial !

              Et si elle veut être la clé de voute de la société, que l’école commence déjà par transmettre correctement les bases de l’instruction.
              Il est tout de même comique de se voir accuser d’avoir des œillères quand politiques et syndicalistes, de leur côté, se contrefoutent du principal problème de l’école, à régler en urgence : la montée de l’illettrisme.

          • Elle peut être les deux en fait. Si on garde des enfants tous les jours quelque part, autant les occuper à quelque chose pourquoi pas apprendre à lire et écrire?

          • « L’école en tous les cas si on la veut publique »

            Nous, on ne le veut pas.

            Que le financement soit public, OK (chèque éducation), mais stop à l’éducation étatique, et vive la liberté scolaire (liberté pour les chefs d’établissement de choisir leurs profs et leurs salaires, liberté pour les profs de choisir leurs méthodes, liberté pour les parents de choisir leur école)!
            Marre du collectivisme dans l’éducation (et le reste), marre du « one size fit all », marre des privations de liberté!

    • Entièrement d’accord avec Retro.

      D’ailleurs, les profs devraient être contents, eux qui ont tellement espéré l’arrivée de la gauche au pouvoir…

  • « Mais quand mettront-ils enfin l’intérêt de l’enfant avant tout le reste ? »

    Il n’y a aucun intérêt à mettre l’intérêt de l’enfant avant toute chose : les politiques se masturbent dans leur pouvoir et il fera bien beau le jour où ils laisseront une partie de ce graal à d’autres acteurs plus nombreux, plus importants, plus légitimes mais hélas moins sophistes ou pipoteurs.

    Pourtant bon, la semaine de 4,5 jours c’est plutôt une bonne idée. Si Peillon pouvait s’arrêter là…

    • Entendu ce matin sur Europe 1 (ici, à partir de 6’15 : http://www.europe1.fr/MediaCenter/Emissions/Journal/Sons/Journal-de-08h00-du-22-01-13-1388075/) un échange entre un gréviste et Peillon.
      Le ministre au détour d’une phrase dit deux choses qui révèlent le fond de sa pensée.
      Le bien-être de l’enfant, il s’en tape :
      – « les 4 jours, c’est une réforme de droite » (i.e. : caca, faut annuler)
      – « Le temps de scolarisation est le plus bas d’Europe …/… Le reste du temps, il est pas scolaire, il est pas public, il est privé »
      Du temps « privé » ! Quelle horreur ! A bannir de toute urgence, faut accentuer le bourrage de crâne public…

      Je sais, c’est de mauvaise foi, mais c’est pas moi qui ai commencé…

  • Les enseignants ont précédemment obtenues des semaines de 4 jours soit un temps partiel à 80% sans réduction de salaire. C’est donc l’équivalent d’une augmentation de 10%. Il est logique qu’ils défendent cet avantage, que celui-ci soit indu ou non … Découvrir que les gens s’accrochent à leurs acquis montre bine que nos gouvernants sont des bisounours. Il aurait fallut en premier lieu ne pas lâcher de telles avantages !

    • Deres se trompe ou ment : Seuls certains enfants ont vu leur temps de travail diminuer. Les enseignants n’ont pas obtenu (sans « es ») la semaine de 4 jours.
      Les 3h effectuées le samedi matin par eux ont été réparties sur les 4 autres jours (activités de soutien scolaire pour les élèves en difficultés entre autres) Donc pas de temps partiel offert ni d’augmentation pour les enseignants les moins bien payés d’Europe !

      • S’ils veulent plus d’argent qu’ils militent pour une éducation privée libéralisée et non étatique.

        • Impossible : il leur faudra enfin travailler pour justifier leur salaire. En attendant, c’est plus de moyens gratuits puisés dans vos poches et les miennes qu’ils veulent.

  • La réforme de Peillon c’est de la merde en barre. Les instituteurs ont peut-être des torts aussi mais arrêter les cours à 15h pour que des animateurs payés par les mairies prennent le relais, c’est vraiment une grosse connerie.
    Encore une usine à gaz qui n’a pour buts que de transférer les coûts d’encadrement des enfants aux mairies et de garder les enfants plus longtemps pour leur faire un bon bourrage de crâne. Car n’imaginez pas qu’on va mieux apprendre aux élèves à lire, écrire et compter. Cela n’est pas dans le programme. Ce qui est dans le programme c’est « d’arracher les élèves aux déterminsmes sociaux, familiaux, religieux » selon les mots de Peillon : en clair leur bourrer le mou le plus possible et le plus jeune possible. Le prêchi prêche socialo en perfusion.

  • Des milliers d’années de systèmes d’instruction qui ont fait leur preuve et que voit-on en France ? Des gens qui se tapent encore la nouille sur les rythmes scolaires.

  • Je propose de ne mentionner que la moindre réforme qui ne mettrait pas la France en ébulition, on gagnerait beaucoup de surface rédactionnelle 🙂

  • Je suis prof dans le 93, la réforme si elle s’applique le sera comme ceci concernant ma ville (pour l’instant) :
    – une pause de 3h le midi et la fin de journée à 16h30
    – une matinée le mercredi matin

    Bilan : une journée aussi chargée et une demie journée en plus.

    Quid des nouveaux animateurs qui devront être recrutés, des activités prévues. Les animateurs qui sont pour beaucoup des jeunes du coin n’ont pas souvent une attitude adéquate (euphémisme).

    Encore une usine à gaz.

  • Mais expliquez nous où est l’intérêt de l’enfant? Si c’est de rester le plus d’heures possibles à l’école ou dans les locaux de l’école alors oui c’est bien.
    Mais je ne pense pas que le bien être des enfant se passe uniquement à l’école; les enfants ont le droit de vivre autre chose; sans cela ouvrons des internats, pourquoi pas? ils rentreraient chez eux le week end.
    Le mieux, je pense, c’est ce qui est expérimenté par claire leconte et qui donne de bons résultats.
    Ecole 4h le matin 5 à 6 jours par semaine, un après midi de 2H de classe et le reste soit les parents les reprennent et peuvent faire des choses avec les enfants (ce n’est pas à 16h30 que l’on va au musée) soit ils sont pris en charge avec de vrais projets (aller à la piscine, voir des matches de sport, aller dans des musées..) mais là non plus on ne fait pas un projet en 45mn.
    Soit on réforme vraiment avec une vraie logique d’amélioration de la qualité de vie de l’enfant avec 4 (plutôt 5) matinées pleines de classe, et des après midi libérés.
    cA c’est de la refondation; ça ne choque personne de voir des enfants de 4 ans qui commencent leur journée à 7h30 (garderie) et finissent à 18h30 (garderie)?
    C’est ce que vous voulez pour vos enfants? Ou alors vous vous dites (je l’ai entendu): « après tout , ils n’en mourront pas ».
    J’attends avec impatience qu’on m’explique ce que des pauses méridiennes de 2h45 dans le froid de la cour de récréation (où loger les 120 enfants de l’école?) vont apporter aux enfants.
    J’attends vos analyses qui ne manqueront pas d’être éclairées et qui me feront changer d’avis.

    • Une vraie refondation de l’école ne consiste pas à améliorer la qualité de vie des marmots, mais à faire en sorte qu’ils en sortent instruits. La mission du Ministre de l’EN, s’il voulait vraiment « refonder l’école », serait de mettre en place les mesures pour réduire le taux d’illettrisme anormalement développé pour un pays développé comme la France, et non de s’occuper de l’emploi du temps des instits et des bambins.

  • Bon, allons-y.
    1) Je suis rassuré, on parle de réforme, les profs font grève. Tout rentre dans la norme.
    2) Quand j’étais à l’école :
    + Les instits surveillaient les élèves entre 12 et 14h + cantine et ils n’en sont pas morts.
    + Les instits gardaient les enfants après la classe, à 17h et plus dans une sorte d’étude. Ils n’en sont pas morts, les élèves non plus.
    + Il y avait école le Samedi (vous vous rendez compte, pas de WE….)

    Une grosse différence, les instits faisaient leur boulot avec un niveau Bac. Aujourd’hui bac+ 5 et un gros poil dans la main.

    Vous allez me dire, encore un gros discours démagogique d’un ancien combattant retraité gâteux. Soit, c’est possible, mais je vois une bande de gugusses qui proclame urbi et orbi (c’est pour faire vieux con) le respect de leur droit et qui met ses devoirs à poubelle, quand aux élèves………

    • Malheureusement, j’ai constaté exactement la même chose que vous. J’abonde.

    • @tany
       » Une grosse différence, les instits faisaient leur boulot avec un niveau Bac. Aujourd’hui bac+ 5 et un gros poil dans la main. »

      Voilà vous avez tout compris ! ! !
      Un job tenu par quelqu’un de sur-qualifié, sera generalement mal fait.
      C’est pour cela que dans le secteur privé, les conventions de branche empêchent les employeurs de recruter quelqu’un qui est sur-qualifié ou sur-diplômé, à la place d’un postulant qui a le juste profil .
      Les liberaux sont generalement hostiles à cela (cf les articles sur Contrepoints de B. Crêteur qui ferait un bien piètre DRH), mais c’est simplement du bon sens.
      On voit bien que dans le secteur public,en recrutement par concours, les sur-diplomés sont souvent admis, mais leur façon de travailler est catastrophique (exemples : un facteur qui a BAC +3 ou un bibliothecaire à BAC+5 pour ranger des livres sur des rayonnages).

      • « Les liberaux sont generalement hostiles à cela »
        A quoi sont-ils hostiles les libéraux ? Je n’ai pas compris…

        Quant à la surqualification, on peut également la constater dans le secteur privé : tel ingénieur qui occupe un poste de technicien ou tel guichetier de banque qui a aujourd’hui un bac+2 alors qu’il y a une vingtaine d’année un CAP suffisait, par exemple…
        Le problème de la surqualification n’est pas une tare de la fonction publique, mais une tare de la société française qui connait depuis plus de 30 ans un chômage structurel et une réduction du niveau des diplômes, consécutive à la massification des études…

        • @ Raphaël Marfaux:
          « A quoi sont-ils hostiles les libéraux ? Je n’ai pas compris… »

          Ils sont hostiles à l’inclusion dans les conventions collectives ou de branches professionnelles, de critères de recrutement selon le niveau d’études.
          Critères qui éliminent (dans beaucoup de secteurs) l’embauche de candidats sur-diplômés pour certains postes. Même quand il y a un besoin fort, les employeurs éliminent les candidats qui ne correspondent pas, en raison d’un diplôme trop élevé.
          Tandis que la fonction publique les autorisent à passer des concours en principe réservés à des candidats de bien moindre niveau.

    • @tany
      +1 il est toujours bon de le rappeler !

  • Je suis resté jusque 18h30 petit a l’école mais j’en garde un très bon souvenir !

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