La Suisse ne doit pas céder aux rêves impérialistes français

Paris a décidé unilatéralement et sans avertissement de ne plus appliquer la convention de double-imposition de 1966 en faveur des bénéficiaires du forfait fiscal.

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La Suisse ne doit pas céder aux rêves impérialistes français

Publié le 12 janvier 2013
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Paris a décidé unilatéralement et sans avertissement de ne plus appliquer la convention de double-imposition de 1966 en faveur des bénéficiaires du forfait fiscal.

Par jeunes libéraux-radicaux suisses.

Malgré la visite de notre ministre des Finances à Paris en décembre, le gouvernement français, en renonçant unilatéralement et sans avertissement à l’application de la convention de double imposition aux bénéficiaires d’un forfait fiscal, montre une fois de plus ses visées impérialistes que les jeunes libéraux-radicaux dénoncent. La Suisse doit rappeler à la France sa souveraineté et refuser de devenir un satellite du nouvel État socialiste au centre de l’Union européenne. Les méthodes françaises ne sont pas dignes du concert des nations.

Malgré les promesses et les espoirs d’Eveline Widmer-Schlumpf, il apparaît que le gouvernement socialiste français n’est prêt à aucune concession dans sa tentative de faire appliquer de force ses visions collectivistes à ses voisins. Paris a ainsi décidé unilatéralement et sans avertissement de ne plus appliquer la convention de double-imposition de 1966 en faveur des bénéficiaires du forfait fiscal.

Après l’utilisation de données bancaires volées, le chantage dans le cadre de négociations sur la fiscalité des successions, c’est maintenant l’adage « pacta sunt servanda » qui est mis à mal par notre voisin qui s’apparente de plus en plus à un État belliqueux, prêt à tout pour se remplir les poches.

Contrairement à ce que semble penser le gouvernement français, la Confédération helvétique n’est plus la République helvétique et a perdu son statut de protectorat français. Notre souveraineté fiscale n’est pas négociable et, comme le veut l’adage, les contrats doivent être respectés.

Dans un objectif manifeste d’imposer ses vues à la Suisse, le gouvernement français se montre ainsi prêt à violer ouvertement ses engagements, au nom d’une morale pour le moins douteuse d’un pays qui est incapable de gérer correctement ses finances publiques depuis plus de trois décennies.

Dans ces conditions, les jeunes libéraux-radicaux invitent la Confédération à geler immédiatement toute négociation fiscale avec la France ainsi que toute démarche d’assistance administrative et judiciaire en la matière. La Confédération doit étudier aussi la possibilité de conserver l’ensemble de l’imposition des frontaliers français. L’angélisme et la naïveté de notre ministre des Finances montre enfin son incapacité à gérer un dossier qui doit lui être retiré au plus vite.


Sur le web.

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  • Ce n’est pas le dossier qui doit lui être retiré, mais le poste de cf. Depuis le début, cette dame a montré que la seule chose qui l’intéressait était sa carrière personnelle, et vu que pour sa carrière elle dépend des voix socialistes, c’est assez évident qu’elle continuera d’appliquer une politique de gauche, voir d’extrême-gauche.

  • Pourvu que l’administration fiscale suisse coupe une bonne fois pour toutes la communication avec son homologue française.

  • Il faudra bien un jour que les Suisses lâchent des noms et des sommes, pas celles de personnes lambda mais des politiques si prompts à venir leur donner des leçons. M’est avis que beaucoup de politiques seraient dans l’embarras.
    Mais la Suisse n’y est pas encore. Il faudra qu’ils se fassent violence et menacer de le faire. Et si les comptes sont ailleurs, faire de même, dénoncer dans les grandes pages des journaux. Oeil pour oeil…
    Je suis à 100% pour un secret bancaire total mais quand on vous attaque, il faut riposter!!

  • Par principe, la Suisse ne doit pas se laisser dicter sa loi par un autre pays. Qui plus est quand ce pays va dans la mauvaise direction. Ceci étant dit, ce n’est pas si simple car la France a un pouvoir de nuisance. Il faut donc que la Suisse compose avec cela.

  • MESSAGE DE LA MODÉRATION
    La polémique et la critique des idées libérales par les non libéraux sont les bienvenues sur Contrepoints dans la mesure où elles sont conçues dans une volonté de débattre sur le fond en avançant des arguments.
    Les stratégies de flood ou les insultes gratuites sont en revanche interdites. Message modéré pour cette raison
    FIN DU MESSAGE DE LA MODÉRATION

    • Ah ah ah ! Le libéralisme, c’est ça : La censure. Donc le libéralisme, c’est bien une forme de fascisme !

      • Non, le libéralisme c’est entre autres le respect de la propriété d’autrui. Vous êtes ici sur une propriété privée en tant qu’invité (comme c’est le cas dans un bar par exemple), et quand on veut que le bar soit bien tenu, on vide les gens qui font des esclandres.

        On peut critiquer le libéralisme intelligemment, mais l’insulte ou le flood n’en font pas partie. A la limite, vous pouvez faire ça sur d’autres sites, ou même vous créer un blog, tiens. Quant à assimiler le libéralisme au fascisme, merci de m’avoir fait rire.

  • Peut on dénoncer le taux d’imposition français et le parasitisme des paradis fiscaux ?
    (même si la Suisse n’est pas Jersey)

  • « le libéralisme, c’est bien une forme de fascisme  »

    Hitler était socialiste, évidement, et sans trop avoir étudier le facisme, il ne m’a pas l’air ultra libéral ! 😉

    Donc merci de ne pas tous mélanger.

  • Les commentaires sont fermés.

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