Daillon, tuerie médiatique

Après la fusillade meurtrière de mercredi soir, la presse suisses tire des conclusions hâtives.

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Daillon, tuerie médiatique

Publié le 4 janvier 2013
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Après la fusillade meurtrière de mercredi soir, la presse suisse tire des conclusions hâtives.

Par Stéphane Montabert, depuis Renens, Suisse.

Daillon, petit village valaisan des hauts de Conthey, est devenu une célébrité depuis qu’un de ses habitants a ouvert le feu sur des passants par la fenêtre de son logement, avant de continuer de plus belle dans la rue jusqu’à ce que la police mette un terme à ses errements d’une balle dans le thorax.

Le bilan est lourd. Trois femmes sont décédées et deux hommes sont à l’hôpital, dont l’un pourrait être l’oncle du tireur, 63 ans, à « couteaux tirés » avec lui selon un quotidien.

J’ai songé un instant donner en titre « Enfin une tuerie en Suisse ! » ou quelque chose du même genre – un intitulé de fort mauvais goût j’admets, mais qui aurait eu le mérite de rendre l’impression exacte suscitée par les médias traitant l’affaire, sans aucune pudeur pour les victimes ou leurs familles.

Le meurtrier et certains de ceux qu’il a croisés sont encore à l’hôpital, une foule de détails restent à éclaircir, mais pour le quatrième pouvoir l’affaire est entendue : c’est la faute des armes, ce sont les armes qu’il faut interdire.

Sur Le Matin et la RTS, on se livre à une rétrospective des fusillades en Suisse. Le premier se complaît aussi dans un exercice de nombrilisme à travers l’impact médiatique de l’événement auprès des confrères européens (savoureux quant on sait que ceux-là s’abreuvent auprès des premiers.) Mais la charge décisive est lancée à travers l’interview de Heiner Studer, membre du comité militant pour la protection des armes, martelée tant sur 24heures que Le Matin ou la Tribune de Genève : les armes doivent appartenir à l’État !

Ce drame illustre bien selon lui à quel point l’initiative «Pour la protection face à la violence des armes», rejetée par le peuple en février 2011, était importante. Les armes devraient être contrôlées par l’État dans une vraie démocratie (sic), et non laissées aux mains de privés. Hélas, la volonté fédérale d’établir des lois plus restrictives en la matière fait défaut, déplore Heiner Studer.

Peuple suisse imbécile, indigne d’une « vraie démocratie », coupable d’avoir refusé la voie de la sagesse ! Personne pour expliquer à ce monsieur que les armes ne sont pas rendues à la population lorsque le régime n’est plus une « vraie démocratie » ? Cette partie du raisonnement lui échappe.

Le rapport avec Daillon reste ténu, et de plus, pas forcément dans le sens que souhaiteraient les fervents partisans du contrôle des armes.

L’auteur présumé de la tuerie serait un Suisse de 33 ans prénommé Cédric, habitant depuis des années dans la maison laissée par ses parents lors de leur séparation. Il aurait bu de l’alcool en début de soirée. Il se serait servi d’au moins deux armes pour commettre son forfait, un mousqueton de l’armée suisse plus en dotation depuis un demi-siècle et un fusil à grenaille destiné au mieux à la chasse, vraisemblablement acquises hors du circuit officiel.

Non seulement cet aspect des choses défausse immédiatement tout argument en faveur d’un contrôle légal plus important des armes, puisque par définition les hors-la-loi et autres adeptes du marché noir y sont peu sensibles, mais toute la vie de Cédric résonne comme une leçon sur l’incapacité crasse de l’État, de son administration et de ses innombrables services sociaux à assurer convenablement les tâches qu’ils se sont arrogées.

L’homme souffrait d’antécédents psychiatriques suffisamment lourds pour une hospitalisation en 2005, lors de laquelle les armes en sa possession furent retirées et détruites, sans qu’on s’inquiète plus que cela semble-t-il de l’intérêt d’un cas psychiatrique pour les armes à feu. Il était connu de la police pour consommation de marijuana, sans qu’on s’en inquiète davantage non plus – vice auquel il parvenait à se livrer malgré sa mise sous tutelle, laquelle fut également assez souple pour lui permettre d’acquérir armes et munitions…

Il est trop tôt pour pointer une cause unique ; on pourrait citer l’absence de recoupement, le laxisme des services sociaux, la trop grande souplesse d’un tuteur, le manque de suivi d’un cas inquiétant par les psychiatres, et bien d’autres symptômes d’une bureaucratie inefficace et irresponsable. Mais la plupart de ces pistes pointent en direction de l’État et de ses services.

Dès lors, on comprend mieux l’écran de fumée déployé par la classe politique et ses relais dans les médias. Mieux vaut en effet s’attaquer à l’armée ou au droit des honnêtes gens à porter des armes pour se défendre, même si cela n’a rien à voir avec notre affaire, que de rendre un verdict peu tendre sur l’administration.

Rappelons-nous également que si un contrôle des armes plus poussé devrait voir le jour, cette même administration serait alors en charge de l’appliquer, avec tout son talent et toute sa compétence.


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  • Hier soir sur France Info, à propos de cette affaire, le journaliste a fini son information par un grave « … la Suisse, pays où les armes ne sont pas rendues à la fin du service militaire et gardées librement par les citoyens. », histoire de bien faire comprendre aux auditeurs que le problème vient des armes en libre circulation. Déplorable.

  • Qui est le plus dangereux :
    – Un Suisse souffrant « d’antécédents psychiatriques suffisamment lourds pour une hospitalisation en 2005 »

    OU

    – Un Suisse souffrant « d’antécédents psychiatriques suffisamment lourds pour une hospitalisation en 2005 » et armé ?

    • Le second, mais en quoi cette question à un rapport avec l’article ?

      • Je vais t’expliquer, Fergunil :

        Plus il est dur de posséder des armes et d’en porter, moins il y a d’armes en circulation, et plus celui qui en détient illégalement doit faire attention pour ne pas se faire choper.

        Essaie en France de te ballader avec une arme à la ceinture dans un centre commercial. 9 chances sur 10 qu’une ou plusieurs personnes te signaleront au vigile ou au flic de service.

        • Je suis tireur fou. Il évident que dans un pays où les armes sont interdites, je vais me balader avec un pistolet à la ceinture. Non. Il reste quand même assez facile de dissimuler une arme dans une veste.

          Je suis tireur fou et je vais dans un centre commercial où je vois que la moitié des personnes ont un pistolet à la ceinture parce que la détention et le port d’armes sont autorisés. Je me dis « merde, je vais m’en prendre une aussi ».

          Je suis tireur fou et je vais dans un centre commercial où je sais que je suis la seule personne qui a une arme, parce que même le vigile de service n’est pas habilité à en avoir une. Je me fais grassement plaisir.

          • Tu as fait semblant de ne pas comprendre mon propos. Pas grave.
            Un fou avec des armes chez lui en France court bien davantage de risque d’attirer l’attention sur ladite détention d’armes qu’un fou avec des armes chez lui aux US. Une arme est un objet bizarre en France.

            Rappelez moi le taux de blessés et tués par arme à feu et par habitant en France ?

          • @deconomicon : Mais pourquoi un fou avec des armes chez lui irait le crier sur tous les toits ? « Venez voir ma belle collection d’armes ! » Il n’y a aucune chance que ce fou attire l’attention.

            Et vous voulez prouver quoi avec le taux de tués par arme à feu par habitant en France ?
            Le nombre d’incidents rien que sur l’année 2012 n’est-il pas suffisant pour démontrer que si quelqu’un veut utiliser une arme à feu en France, il le fera envers et contre toutes les lois ?
            Comment expliquer les tueries de Chevaline, de la discothèque de Lille, de Toulouse, de l’affaire Merah et sa tuerie dans une école primaire, des règlements de compte à Marseille, en Corse, à Bobigny ? Et j’en oublie des tas d’autres. Tout ça, rien qu’en 2012 !

            Donc non, il n’est pas impossible pour qui veut de se procurer une arme en France, de manière illégale. Les seules personnes qui ne sont pas armées sont les honnêtes gens, et ce seront toujours eux les premières victimes.

        • Mentalité d’esclave, que celle qui consiste à demander une autorisation pour un droit.
          Le droit de pouvoir me défendre, implique le droit de posséder une arme.
          L’Etat nous désarme et prétends assumer notre sécurité.
          Comme d’habitude l’Etat se défausse de toutes responsabilités, en effet si vous êtes agressé, vous ne pouvez pas porter plainte contre l’état, au prétexte qu’il n’aurait pas rempli ses obligations.

          Un homme libre rend d’abord compte à sa conscience.
          Liberté et responsabilité : Un homme libre doit assumer sa sécurité, ne serait-ce que par ses responsabilités vis-à-vis de sa famille. Imaginez que lors d’une banale agression dans la rue ou dans le métro, il prenne un mauvais coup et finisse tétraplégique ; quel malheur pour toute la famille.
          Un homme libre qui possède une arme, ne porte tort à personne.

    • C’est sympa les couteau de cuisine. Vous savez, ceux pour couper le pain avec la lame de 20cm et pointu.
      C’est précis un couteau, pas besoin de viser, pas d’erreur possible (pour peu qu’on ne coupe pas dans les cuisses). C’est furtif un couteau (plus qu’une chevrotine du siècle dernier), c’est plus létal. Oh, on perd l’avantage de la portée, mais qu’à cela ne tienne, on gagne l’effet de surprise, bien plus utile et mortel que la portée (ridicule) d’un fusil de chasse (obsolète).
      Vite, interdisons les couteaux 🙂

      • Les chinois en savent quelque chôse, du pouvoir léthal d’un simple couteau de cuisine.

      • Je m’appelle Cédric et je suis Suisse.

        Qu’est ce qui est le plus facile pour viser des passants depuis ma fenêtre :

        – Une batterie de couteaux de cuisine (suisses) ? Suffit de bien viser et d’être très fort.

        – Deux fusils qui se trouvent être chez moi. Suffit de bien viser.

      • « Vite, interdisons les couteaux »

        Déjà fait, mon cher, et depuis fort longtemps en France. Sont considérées comme armes de 6e catégorie (port interdit sur la voie publique), les objets à lame, perforante et/ou tranchante.

        Vous avez le droit d’en avoir chez vous, mais les porter ou les transporter est une autre affaire.

      • Mais il faudra aussi penser à interdire les fourchettes, les sécateurs, les marteaux, les tronçonneuses, les arcs et flèches, les perceuses, les perforateurs, les fourches à fumier. Et peut-être même les voitures, tiens, des fois que certains les utiliseraient pour rouler sur le voisin. Vite, vite, que de lois à créer!

        • Mais toutes ces lois existent déjà. Pratiquement tout objet peut etre considéré comme « arme par destination » dans la loi française.

          Arcs et flèches, c’est déjà le cas. Tronçonneuse : peut être considéré comme arme par destination. La fourchette, ça passe à la rigueur, et encore…

          Quand aux bagnoles, le permis de conduire est beaucoup plus restrictif que le permis de port d’arme dans certains etats US.

    • Qu’est ce aui est le plus dangereux?

      Un tireur fou qui se sait erte le seul a posseder une arme achetee au marche noir?

      Un tireur fou qui sait que de nombreuses personnes sont susceptibles de repondre a ses coups de feu?

      Quelle situation est preferable:

      Faire face a un tireur fou qui a des armes illegales en etant desarme sois meme

      Faire face a un tireur fou en pouvant repliquer?

      Bref, une fois de plus quand on simplifie la ou c’est complexe, quand on prend le probleme uniquement partiellement, alors on fait des faux raisonnements.

      • Qu’est ce qui est le plus dangereux :

        – Un tireur fou qui sait qu’il est le seul à posséder une arme au marché noir ?
        – 30 tireurs fous qui ont acheté leurs armes le plus légalement du monde grace à des lois permissives ?

        • Je vote pour le tireur fou qui est le seul à posséder une arme.

          Votre deuxième choix ne met pas en évidence que les 30 tireurs fous savent que n’importe qui d’autre qu’eux a acheté une arme le plus légalement du monde grâce aux lois permissives, et auront potentiellement une chance de s’en prendre une en retour s’ils tentent quoi que ce soit.

          Un tireur fou en Suisse fait 3 morts. Les autres sont armés et peuvent l’arrêter.
          Un tireur fou en Norvège fait 80 morts. Les autres sont tous désarmés, étant honnêtes et respectant les lois du pays.

        • Les 30 tireurs fous vont surtout se neutraliser les uns les autres s’entretuer et surtout faire peser une saine crainte de l’autre qui les encouragera a ne pas declencher les hostilites. A moins que vous soyez pueril au point de penser que tous les fous agissent ensemble contre les « gentils ». Par ailleurs, pourquoi le nombre de « fous » augmenterait il avec le nombre d’armes en circulation. Votre argument repose sur des presupposes completement fallatieux. Par ailleurs, se procurer une arme est toujours possible meme quand c’est prohibe. Votre « argument » supposerait que la prohibition des armes qui n’a jamais fonctionne nulle part dans le monde se mette soudain a etre respectee, ce qui est une fois de plus naif et pueril. Comme le reste de votre raisonnement.

          • « pourquoi le nombre de « fous » augmenterait il avec le nombre d’armes en circulation »

            Le nombre de fous n’augmenterait probablement pas (quoique…), mais leur probabilité d’être armé, elle, oui.

          • @deconomicon : Un fou, s’il veut passer à l’action, arme ou pas, il le fera. Avoir une arme ne changera strictement rien. Les autres ne pourront juste pas se défendre.

      • Va falloir réviser vos fondements de polémologie. La course aux armements, ce n’est pas uniquement entre superpuissances.

    • qu’est qui est le plus dangereux ?
      Un Breivik illégalement armé d’un flingue face à une centaine de socialistes armés d’un état censé les protéger

      OU

      Un Breivik légalement armé d’un flingue face à une centaine de socialistes dont quelques uns légalement armés d’un flingue eux aussi

      ?

      Sans conteste : la centaine de socialistes armés d’un état. Parce qu’ils agressent méchamment 5 millions de paisibles citoyens qui ne leur on rien fait, pour se défendre sans succès contre un Breivik.

      • Qu’est ce qui est le plus dangereux :

        Un breivik (sans casier, sans antécédents) armé illégalement,

        ou 50 Breiviks (sans casier, sans antécédents) armés légalement pour se défendre contre les méchants sociodémocrates armés légalement ?

    • va demander à Freysinger c’est aussi un cas psychiatrique armé vivant dans le valais

  • C’est comme produire de la viande et n’autoriser que la consommation de poisson. On a toujours eu l’arme de service à la maison. On a des règles strictes à respecter. Mon grand-père, mon père, moi, avons appris que ce n’est pas l’arme qui tue mais la personne qui la tient. Si une personne veut tuer, ses deux mains suffisent à le faire. On coupe les mains aux gens ?

    Sérieusement, on s’écarte du vrai problème. Des gens qui « pètent un câble » il y en a toujours eu. Très souvent on occulte derrière un problème psychologique soi-disant personnel des problèmes de société bien plus graves. On assiste impuissants à la dégradation de notre société, à l’impunité de grosses puissances financières, à l’incompétence de nos gouvernants à œuvrer pour le bien être de la société sans passer par interdictions et répressions. Les seules valeurs sont la puissance, l’argent, le bénéfice et la croissance économique. On oublie qu’une société est faite pour les gens (pour tous), au lieu de ça on encourage la réussite et on élimine les plus faibles. La démocratie n’est que la démonstration du pouvoir du plus fort si elle ne peut tenir compte des minorités.

    Si de plus en plus de personnes se révoltent ou « pètent un câble », ce n’est pas l’outil (arme à feu, couteau de cuisine, etc) le responsable mais l’incompétence de personnes que nous payons pour gérer la société et la rendre agréable pour chacun.

    • Qu’est ce qui fait le plus peur ?
      1) un imbécile avec un fusil qui te pointe
      2) un imbécile avec un doigt qui te pointe

  • ‘Peuple suisse imbécile, indigne d’une « vraie démocratie », coupable d’avoir refusé la voie de la sagesse ! Personne pour expliquer à ce monsieur que les armes ne sont pas rendues à la population lorsque le régime n’est plus une « vraie démocratie » ? Cette partie du raisonnement lui échappe.’
    surtout pour voter l’extrème droite de l’UDC pour défendre le tribunal fédéral ou il y a même des attaques armées… renens-lausanne c’est du pareil au même … des UDC de trop !

    • Le plus drôle c’est que l’un de ses comparses serait plutôt pour une réglementation plus stricte.. pas très cohérent ce parti!

  • Decomic casse toi au Etat Unis vivre dans un pays de « liberté »….
    Trou du cul va.. Ya que les incultes comme toi qui gobe la merde ainsi…genre « la seule qui peut arrêter un méchant avec un pistolet c’est un gentil avec un pistolet…. » bravo blaireau… argument populiste pro arme sorti tout droit des lobbys.. Casse toi on ne retiens pas des merdeux d’extrême droite qui se font un avis de la vie à travers la haine et le mépris…Tu dois les vénérer les affiches-scandales contre les étrangers de l’UDC.. Du populisme pour du laitier humain..très bien! BLAIREAU !!

  • modération : insultes

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