Nouvel an : 14 bonnes résolutions pour un libéral

14 bonnes résolutions pour promouvoir efficacement les idées libérales.

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Champagne sunset(CC BY-NC 2.0)

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Nouvel an : 14 bonnes résolutions pour un libéral

Publié le 1 janvier 2022
- A +

Par Harry Browne

1. Je m’engage à promouvoir la liberté en faisant appel à l’intérêt personnel de chacun, plutôt qu’en essayant de convaincre d’adopter ma conception du bien et du mal.

2. Je m’engage à éviter d’entrer dans des polémiques. Mon but est d’inciter certains à désirer la liberté, pas de leur prouver qu’ils ont tort.

3. Je m’engage à écouter quand des personnes me parlent de leurs désirs et de leurs besoins. Ainsi, je peux les aider à comprendre comment une société libre peut les satisfaire.

4. Je m’engage à m’identifier, lorsque cela me semble adéquat, aux objectifs sociaux que mon interlocuteur peut viser – un environnement plus propre, une aide accrue pour les pauvres, une société plus solidaire – et à essayer de lui montrer que ces causes seront bien servies dans une société libre, mais jamais par l’État.

5. Je m’engage à faire preuve de sympathie et de respect pour les croyances et les besoins qui poussent les gens à chercher l’aide de l’État. Cela ne veut pas dire que je doive approuver les subventions ou les politiques du gouvernement. Mais si je ne reconnais pas leurs besoins, je n’ai aucune chance de les aider à trouver une meilleure façon de résoudre leurs problèmes.

6. Quel que soit le sujet abordé, je m’engage à revenir toujours au point central : l’individu vivra toujours beaucoup mieux dans une société libre.

7. Je m’engage à reconnaître la chance que j’ai d’être né Français. Tout projet d’amélioration doit commencer par la reconnaissance des bonnes choses que nous avons. N’évoquer que les défauts de la France rendra mon discours ennuyeux.

8. Je m’engage à me concentrer sur tout ce qui pourrait fortement améliorer la situation de la France si elle était dotée d’un État limité et à ne pas m’étendre sur toutes les situations intolérables qui existent aujourd’hui.

9. Je m’engage à me défaire de toute haine, de tout ressentiment et de toute amertume. Ces sentiments sont une perte de temps et me distraient de l’œuvre à réaliser.

10. Je m’engage à parler, à m’habiller et à agir d’une manière respectable. Je suis peut-être le premier libéral qu’une personne va rencontrer. Il est important qu’elle ait une bonne première impression. Personne ne veut entendre le message porté par un messager déplaisant.

11. Je m’engage à me rappeler que l’opinion « stupide » d’une personne est peut-être une opinion que j’ai pu avoir moi-même par le passé. Si j’ai changé, pourquoi ne pourrais-je pas l’aider à changer ?

12. Je m’engage à ne pas élever la voix dans une discussion. Quand le ton monte, personne ne gagne, personne ne change d’avis. Nous n’avons alors aucune chance d’être suivis dans notre quête d’une société libre.

13. Je m’engage à ne pas adopter les tactiques du PS ou de l’UMP. Ils recourent à la diffamation, à l’esquive et à l’intimidation parce qu’ils n’ont pas de réels avantages à proposer aux Français. En revanche, nous proposons la liberté. Nous pouvons ainsi gagner simplement en nous concentrant sur la vie meilleure que nos solutions apporteront.

14. Je m’engage à me montrer courtois dans mes relations avec mes adversaires et à les traiter avec respect, même si la réciproque n’est pas vraie.

Article initialement publié en janvier 2013.

Feu Harry Browne a été le candidat du Parti Libertarien à la présidence des États-Unis en 1996 et en 2000.

Texte traduit et adapté pour un public français par le Parti libertarien.

Traduction : Philippe Lognoul pour le Parti Libertarien / Adaptation : Alexis Vintray. Transmis par Advocates for Self-Government (ndt : partisans de l’autogestion)

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  • J’ai du boulot. J’ai vraiment envie d’essayer.

  • Une seule résolution pour moi: Rester libre

  • trop de résolutions pour moi !

    • En ce premier jour de l’année 2013, la télé diffuse comme chaque année , le concert du nouvel an en direct de Vienne.
      Je ne sais pas quelle impression ça vous fait, mais moi je ne supporte pas ,en période de crise, de voir ce public de gens friqués, venus de loin, en habits de fêtes et qui viennent écouter de la musique de Strauss (après avoir payé certainement très cher leur ticket d’entrée) et avant d’aller s’empifrer dans les meilleurs restaurants viennois.

      • Et alors ? Jaloux ? Vous aussi vous auriez aimé vous empiffrer à Vienne en écoutant du Strauss ?

      • Est-ce que vous croyez franchement que cela changerait quelque chose si on interdisait cette évènement ? Certains connaissent moins la crise que d’autres et c’est tant mieux pour eux. De plus, leurs dépenses font vivre d’autres personnes et « stimulent la demande globale » selon le vocable socialo-keynésien.

      • Ce qui devrait vous poser un problème n’est ni le montant de la fortune des gens, ni ce qu’ils font de leur argent, mais seulement comment ils l’ont obtenu. Si leur manière de l’obtenir est légitime (sans vol ni spoliation), ce n’est que la jalousie qui vous fait émettre des critiques.

        Full disclosure : j’économie depuis quelques années maintenant (petit à petit… pas évident avec un peu plus d’un SMIC) pour pouvoir me rendre soit à cet évenement, soit au festival de Bayreuth (qui sont l’un comme l’autre une sorte d erêve de jeunesse). Maintenant, vous préfereriez probablement me voir dépossédé de mes économies ou me voir les dépenser dans des choses plus « constructives » comme des vacances à la plage, un écran de TV LCD ou un iPhone. Navré. Mais je ne pense que vous disposiez de la moindre ascendance morale pour juger comment j’ai gagné mon argent et, encore moins, comment je le dépense.

      • ils ont payé !!!!
        de plus par leurs dépenses librement consenties, ils font tourner hotels et restaurants, musiciens et places de parking.
        alors où est le problème? qui vous a forcé à regarder le concert du nouvel an? certainement pas un libéral et puis quid de votre télécommande ?^^

        • Moi aussi je déteste le concert du Nouvel An, mais pas pour les mêmes raisons. C’est tous les ans exactement le même programme et c’est absolument insupportable !
          Sinon, si ça amuse certains, mais c’est parfait. Ils donnent du boulot à d’autres en se faisant plaisir. Je ne vois pas en quoi c’est répréhensible, bien au contraire.

      • Il s’agit de Vienne en Autriche, pas de Vienne dans l’Isère !
        Normal qu’il y ait des gens ‘friqués’, ils ne se font pas tirer comme des lapins…
        « Wienerblut, Wienerblut, la la la… »
        Servus

      • vous auriez prefere les chœurs de l’armée rouge?

      • Il manque une résolution , brûler sa télé…..après la vie semble bien plus facile

  • 15 : Je m’engage à ne pas expliquer aux autres libéraux ce qu’ils doivent faire… 🙂

    • Non, mais mais on peut les conseiller. Ensuite, libre à eux de choisir ce qu’ils veulent faire de vos conseils.

    • Disons que c’est plein de bon sens comme résolutions. Il y a des méthodes plus constructives que d’autres et avoir le rôle du fanatique aigri aux yeux des autres n’est pas constructif.
      Débattre est passionnant, mais que cela finisse une joute verbale aboutit à une posture défensive ne permettant pas de convaincre.

  • Egoiste, insolvable, incapable, inculte, inapte, isolationiste, …

    Ce sont des formes de libéralisme à proscrire, car ils n’apportent pas l’enrichissement.

  • Excellent texte.
    À imprimer, à afficher au-dessus de son bureau et à méditer

  • Ce sont de très bonnes résolutions et elles devraient être entendues des dirigeants actuels, mais comme elles sont à l’opposé de leurs propres convictions, il y a peu de chances qu’ils les prennent en considération. La seule chose qui me fait tiquer c’est le dialogue « courtois » et « respectueux » : si vous avez affaire avec des gens qui ne le sont pas, ils se moqueront de votre courtoisie et de votre respect et ne changeront pas d’avis pour autant.

  • Petit soucis : les libéraux n’en font qu’à leur (forte) tête.

    et ceci « 1. Je m’engage à promouvoir la liberté en faisant appel à l’intérêt personnel de chaque personne, plutôt qu’en essayant de convaincre des personnes d’adopter ma conception du bien et du mal. » me semble extrêmement contre-productif, à la limite de l’abandon même de l’éthique libérale pour rivaliser dans le clientélisme..

    • Au contraire. Le point 1 est probablement le plus intéressant.

      Il demande de s’intéresser à ce que recherche vraiment son interlocuteur et à lui montrer que, peu importe son objectif, la liberté lui permettra de l’obtenir plus sûrement et plus « moralement » que toute autre forme de système.

      L’idée n’est pas tant de convaincre de l’intérêt de ma liberté (j’en suis déjà convaincu intimement), mais de montrer aux autres que leur propre liberté est non seulement enviable pour eux, mais aussi pour moi.

      De plus la recherche de « l’intérêt personnel » permet justement de dissiper tout le brouillard (soi-disant bonnes intentions, moralisme, culpabilité morbide, etc) qui empêche un individu de se rendre compte de ce qu’il recherche vraiment et qui l’encourage à céder à ses vices plutôt qu’à ses vertus.

      L’exemple le plus flagrant est la soi-disant « solidarité » qui n’est qu’une forme élaborée de spoliation afin de satisfaire la jalousie du plus grand nombre là où la charité, qui est une vertu, est bien plus efficace.

      • L’intérêt personnel d’un fonctionnaire disposant d’un emploi fictif ou contre-productif comme par exemple à l’ADEME, c’est de faire payer des impôts et des taxes aux contribuables qui créés des richesses pour assurer son propre traitement…
        Je vais avoir beaucoup de mal à respecter cette première résolution.
        L’intérêt personnel de pas mal de monde, c’est de profiter de l’argent des autres (du mien pour ce qui m’intéresse). Difficile de défendre cette liberté qui va clairement à l’encontre de la mienne.

        • @AlfredSG
          Bonne année !
          En ce qui concerne l’intérêt à court terme, oui, et encore. En ce qui concerne l’intérêt à moyen ou long terme, c’est clairement non : le socialisme finit toujours par ruiner tout le monde, bénéficiaires des « aides sociales », fonctionnaires, et jusqu’aux dirigeants compris. Et en attendant, même les bénéficiaires apparents sont victimes : les bénéficiaires des « aides sociales » sont tenus de rester pauvres et de renoncer à tout épanouissement dans une activité productive pour continuer à en bénéficier, et tout le monde, fonctionnaires et dirigeants compris, pâtit déjà de l’insécurité, de l’absence de justice, de la dégradation des prétendus « services publics », de la diminution du « pouvoir d’achat », de l’explosion des contraintes et des règlements.

      • le libéralisme c’est la defense du droit a la liberté économique des individus.. a partir de là leur imposer une charte est contre productif,
        Peu importe qu’ils ne soient pas d’accord avec tel ou tel point, l’important c’est qu’ils aient compris qu’ils ne peuvent attendre d’amélioration de leur vie que d’eux mêmes

        • @ claude henry de chasne
          « c’est la defense du droit a la liberté économique des individus.. a partir de là leur imposer une charte est contre productif »

          C’est bien gentil mais chaque pays possède ce genre de charte qu’on nomme globalement, la Loi! (Seule exception: être seul propriétaire reconnu de votre île déserte hors de toute frontière!)

          Non, le libéralisme c’est la liberté individuelle, c’est entendu, mais c’est aussi la responsabilité de soi-même face aux autres individu de votre pays: l’état ne manquera pas de vous le rappeler à l’occasion!

        •  » a partir de là leur imposer une charte est contre productif,  »

          Personne n’impose quoi que ce soit à personne. Encore moins une charte. Moi je lis juste une résolution personnelle d’un libéral pour la nouvelle année.

  • Sauf si son objectif est de vivre au crochets de la société ou de spolier son prochain. Et au vu du nombre de fonctionnaires dans ce pays et de personnes qui les envient, cela reste à prendre en compte. Il faut être honnête : le système actuel privilégie un grand nombre d’individus qui auraient à perdre si cela venait à disparaître. Allez expliquer à un député ou un militaire révassant dans sa caserne que leur intérêt personnel passe par le libéralisme…

    • Non je ne suis pas d’accord parce que tu pars du postulat que tous les fonctionnaires ont la même conception de leur intérêt personnel. Or ce n’est pas le cas et je sais de quoi je parle. Je suis moi-même fonctionnaire et libérale revendiquée. En l’occurrence, mon idéal, au moins professionnel, a souvent de multiples points d’accord avec certains de mes collègues, pas du tout libéraux.
      Exemple : notre intérêt individuel est de travailler le plus efficacement possible parce que nous avons horreur de perdre notre temps. Nous sommes assez nombreux à être d’accord que certains services et certaines fonctions sont surchargées, ce qui les empêche de bosser. On peut faire appel à l’intérêt individuel des fonctionnaires, et même des fonctionnaires de gauche. Il suffit de raisonner calmement. Ce n’est pas pour autant qu’on les convertit au libéralisme mais on peut les aider à penser un tout petit peu plus librement et c’est déjà pas mal. Et on peut arriver à avoir l’accord de plein de gens pour supprimer des postes de fonctionnaires ! ^^

      • Fonctionnaire libéral…Encore une fois ce n’est pas parce qu’on se dit libéral qu’on est libéral. Je suis libéral et JAMAIS je ne travaillerai pour l’état. Car si je travaille pour l’état, l’état doit me payer et pour cela il doit violer la propriété d’autrui. Donc c’est contre mes principes. Conclusion, on ne peut pas être libéral et fonctionnaire en même temps. C’est comme vouloir manger de la viande quand on est végétarien.

        -1
        • Il y a plusieurs courant dans le libéralisme des plus utopique aux plus réalistes.

          Les pays les plus libéraux de la planète s’en sortent pas mal du tout à tout point de vue (Ce sont souvent les plus démocratique). Aucun pays ayant dépassé le stade de la tribu n’a pu se passer complètement d’un état.

          Dieu sait si j’ai tapé sur nombre d’étatistes ici mais la position radicale et utopiste me semble parfaitement contreproductive dans un des pays le plus idéologiquement socialiste.

          En fait pour tout dire les sectaires de tout bord m’emmerdent royalement avec leurs drapeaux couleurs « pétante ou rien ». Dans mon pays qui est aussi un des plus libéral ce qui domine avant tout dans la population c’est la raison et le consensus, à l’exact opposé des hystéries idéologiques.

          En bref on a parfaitement le droit d’être libéral et de bosser pour l’état, si il y en avait beaucoup plus les services seraient bien plus attentionnés avec l’argent des autres.

          • Le problème avec le libéralisme réaliste comme vous dites, c’est qu’on a déjà essayé et ce fut un désastre. Limité les pouvoirs de l’état par l’état peux paraître bien mais l’histoire nous a prouvé l’inéfficacité de ce système. Le meilleur example étant les Etats-Unis avec une des constitution les plus sérieuse jamais écrite. Cela n’a pas empêché l’État fédéral americain de devenir complétement obèse.

          • AC WORKS: « Le meilleur example »

            Vous n’avez pas cherché plus loin que le bout de votre nez alors. Les USA sont justement un très mauvais exemple.

            AC WORKS: « Limité les pouvoirs de l’état par l’état peux paraître bien mais l’histoire nous a prouvé l’inéfficacité de ce système. »

            Ce n’est pas ce que j’ai dis, la limitation du pouvoir de l’état se fait par la démocratie directe ou semi-directe, seule méthode qui marche.

            Cela dis avoir des fonctionnaires conscient de leur pouvoir de
            nuisance c’est largement mieux que des crétins certains de disposer de l’argent des vilains capitalistes vendu-à-la-finance patati… patata…

          • Le problème avec la soi disant démocratie d’aujourd’hui c’est qu’un système libéral est intenable et cela dû au fait les gens agisse et vote dans leur propre intêret. Les gens ont cette croyance que c’est grâce au gouvernement que les problème seront résolu( ex: écologie, misére social, emploi ect). Et à cause de cette conception de la démocratie on en arrive à des situations ou la violence et la force deviennent légal quand elle est pratiquer par l’état.

        • Un libéral a besoin de se sentir protéger par le droit et donc par ceux qui sont affectés à le faire respecter, c’est à dire des fonctionnaires militaires, policiers et magistrats. Dans ce cas, il peut librement consentir à payer pour cette protection. Je ne sais pas si cette protection pourrait émaner d’organisations non-étatiques mais privées.

          • Et pourtant cela se passe ainsi en Nouvelle Zélande, tout en haut du classement des pays où il fait le mieux vivre…

      • @vengeusemasquée
        le probleme des fonctionnaires c’est leur statut , si leur statut changeait , on pourrait alors faire évoluer les postes , informatiser
        les fonctions, se séparer de services obsolètes etc..
        Je suis d’accord pour dire que certains voient leur travail avant leurs intérêts financiers .. mais ils ne sont pas majoritaires , dans le sens ou ils on compris que le seul effort valable était celui de réussir le concours..

  • Non, je pars du postulat que tout le monde n’a pas des objectifs louables ou un sens de l’éthique irréprochable. Que ce soient des fonctionnaires ou des personnes touchant des revenus sociaux ou même des personnes privées profitant d’un monopole abusif… tous « profitent » en partie du système en cela qu’il leur donne de l’argent sans produire de richesse à la mesure de ce qu’ils touchent. Nous ne sommes hélas pas tous des objectivistes et nous n’avons pas tous les mêmes objectifs. Le mien, par exemple, c’est de gagner suffisamment d’argent pour avoir une jolie demeure dans un pays ensoleillé, vivre sans contrainte et sans avoir de compte à rendre au Prince et mettre ma famille à l’abris du besoin et ce tout en pouvant garder la tête haute. Le libéralisme ne m’accorde pas cela, il me donne uniquement la possibilité d’y parvenir par mes propres moyens et à force de travail.

    Maintenant, les objectifs de certains se limitent à disposer du pouvoir ou de l’argent d’autrui (surtout si autrui est juif, banquier, franc-mac, catholique, blanc..) au besoin en usant de violence, que celle-ci soit étatique ou pas du reste. Ces gens n’ont aucun interêt à un système libéral, ne serait-ce que par la présence d’armes et la réduction ad epsilon de la violence légale..

    • Il n’y a aucune corrélation entre le sort particulier de chaque fonctionnaire et l’Etat en général.

      Les dépenses de l’Etat sont limitées uniquement par sa capacité à collecter des impôts et à s’endetter. Pas par les dépenses (salaires des fonctionnaires, aides, etc).

      Ce qui est bon avec le libéralisme, c’est que c’est un système cohérent. Améliorer le sort de chaque individu est toujours souhaitable.

    • Simon, vous dites :

      « les objectifs de certains se limitent à disposer du pouvoir ou de l’argent d’autrui ». « Ces gens n’ont aucun interêt à un système libéral »

      Donc la cupidité est mauvaise pour le libéralisme ?

      • deconomic: « Donc la cupidité est mauvaise pour le libéralisme ? »

        Non car dans un système marchand la cupidité s’arrête la ou commencent les intérêts des autres, personne ne paie 37 euro pour un rouleau de papier toilette et tout le monde contrôle son porte-monnaie puisqu’il paie directement le bien ou le service fourni.

        Il est mauvais par contre pour le collectivisme parce qu’entre le porte-monnaie du payeur et l’utilisation de l’argent il y a une flopée d’intermédiaires et de dispositifs administratif complexe qui ont peu de compte à rendre et sont très dur à contrôler.

        Une entreprise qui laisse tout le monde se servir déposera très vite le bilan, l’état lui peut accumuler tranquillement 1800 milliards de déficit et les rapport incendiaires de la cours des comptes sur l’utilisation de l’argent publique tombent avec régularité dans le néant total.

        • Je ne vous parlais pas, et vous ne répondez pas à ma question.

          Je parlais à Simon :

          « les objectifs de certains se limitent à disposer du pouvoir ou de l’argent d’autrui ». « Ces gens n’ont aucun interêt à un système libéral » »

          De qui parle donc Simon… Qui sont ces « certains » et ces « ces gens » ?

  • « Donc la cupidité est mauvaise pour le libéralisme ? »

    La malhonnêteté et la jalousie, oui. Tout mon propos, c’est que les individus possèdent des objectifs différents et que le libéralisme n’a pas pour vocation de permettre à des criminels dans l’âme de parvenir à leur fin mais plutôt à les en empêcher, qu’il y’a des adversaires du Bien et que nous ne devons pas sombrer dans le clientélisme. Lorsqu’une bonne partie de la société vit au crochet de l’autre, consciemment ou non, on ne peut pas lui garantir qu’elle vivra mieux par elle-même et sans user de violence. Connaissez-vous beaucoup de sociétés privées prêtes à engager des gens au taux horaire des députés pour aussi peu de présence? des assurances privées qui s’endetteraient aux mêmes niveaux que la sécurité sociale? Les exemples sont multiples, cela va de la séparation de l’Eglise et de l’Etat qui n’a pas vraiment profité à l’Eglise, à l’abolition de l’esclavage…

    Nous ne sommes pas là pour satisfaire tout le monde. Le libéralisme est AVANT TOUT une philosophie du droit et non une science économique.

  • Voeux de Nassim Nicholas Taleb (père des « black swans », qui déclare dans ses livres regretter de ne pas trouver de version originale de « La Loi » de Bastiat):

     » COURAGE & HONOR AS YOUR 2013 RESOLUTION.
    « New year resolutions » are typically modernistic self-enhancement aims such as losing weight/finding love/improving tennis/healthier habits. A loftier resolution: commit to at least one act of *ethical courage*, those acts of honor that counter harmful frauds (by individuals or groups such as media/ bankers/ politicians/ lobbyists/ pharma/ InternationalFraternityofHarmfulEmptySuitsWithNoSkinintheGame/ you choose) *and* put yourself at risk, professional, reputational, financial or physical for the sake of your opinions.
    These acts are precisely defined as going against your self interest and call a fraud a fraud for the benefit (and the safety) of the collective, or shout the truth when it has everything going against it, everything.
    In short *skin in the game* in 2013, for you and others. The more risks you take for your opinions the more honorable you will feel.
    Happy 2013 everyone! « 

  • Ce qui me gêne dans ces 14 points, c’est l’appel à ne pas attendre de réciprocité de ses contradicteurs.
    Les libéraux n’ont pas vocation à être des agneaux, ni à se faire clouer sur une croix. Bref, à être meilleurs que les autres.
    C’est exactement l’argument majeur des non-libéraux qui se donnent un droit moral supérieur sur les autres parce qu’ils se considèrent comme meilleurs, plus juste, plus solidaires, plus égalitaires, en somme mieux que les autres.

  • Gros programme. Je m’engage à ne plus essayer de convaincre un bon gros socialiste biberonné à la subvention depuis l’enfance avec des mots effrayants comme liberté. Je le sais maintenant ce mot est pour eux aussi effrayant que la mort. Peace and happy good year. Santé surtout…car ça devient dangereux d’être malade de nos jours. Sécurité aussi…car c’est pas le flic du coin qui viendra vous sauver. Enfin l’article semble obsolète quand on surfe au milieu des radars, pv et gilets jaunes furieux. 2019 ? Reste chez toi ça sera mieux que de parler liberté!

  • Le plus difficile est le point 7, surtout quand une moitié de sa famille vit sous d’autres cieux !
    Sans compter que sans le 7, les autres sont juste de sympathiques points de vue à échanger…

    • Toutefois un bel article du mois de janvier 2013. Il parait que l’histoire est un éternel recommencement!
      Néanmoins la France a évolué. En ce 31 décembre 2018, les français ont pris conscience de l’efficacité de la force de persuasion des porteurs de gilets; peut être une façon nouvelle d’exprimer des revendications en latence…
      Peut être aussi, pour certains, la surprise des révélations d’un maitre enchanteur concernant des novices preneurs d’enchantements…

  • Le point 7 est intéressant. Je pense que la France est un pays de cocagne. Nous avons des atouts formidables, des territoires variés au niveau de la richesse culturelle, des paysages, du climat, de la terre, etc.
    Jusqu’à peu, le français moyen avait plutôt un bon niveau de compétences et une cohésion culturelle avec ses compatriotes. Ce dernier point se délite particulièrement, nous vivons les uns à côté des autres mais nous ne vivons plus ensemble.
    Maintenant l’appareil étatique a pris une telle importance surtout au niveau idéologique que beaucoup d’entre-nous ne se sentent plus à l’aise dans la république et se demandent s’il est encore de leur intérêt d’en faire partie.

  • Prendre des résolutions…..est le contraire de la liberté …c’est comme suivre les dix commandements..

    • Moins 4…j’apprécie l’honneur que vous me faites .
      Moi je n’ai jamais eu de ligne de vie ou de conduite, un jour après l’autre et j’improvise selon les circonstances ce qui veut dire qu’il ne faut surtout pas faire de prédictions aucunes contraintes comme des résolutions qui correspondent a des réactions figées devant un évènement..c’est débile ,désolé de dire cela, mais parfois il faut s’assoire sur ces idées préconçues et devenir inventif ,si il faut être de gauche , soyons de gauche,si être écolo vous fait avancer dans la vie , soyez écolo…. Le bilan doit être votre solde de compte en banque, seul indice de votre liberté .

      • Oui, on parle très très souvent de liberté, à Contrepoint…assez souvent aussi des richesses (au sens où le libéralisme en serait producteur) et rarement d’argent, du fric, tout simplement. Et pourtant! Il en faut un paquet, pour se sentir un peu libre, dans ce monde! Dites qu’être libéral rend riche, et vous aurez des adeptes!

    •  » Prendre des résolutions…..est le contraire de la liberté …  »

      Ben non le droit de pouvoir prendre des résolutions c’est aussi une liberté. Et ça ne pose aucun problème du moment que l’on essaie pas d’imposer ses idées par la contrainte.

  • ÊTRE RICHE C’EST ÊTRE LIBRE

  • @simon, oui je te comprends. Il y avait un article sur la France illibérale récemment. Le fait est que ce pays ne peut et ne pourra jamais autoriser le libéralisme sur ses terres. C’est complètement impossible !
    D’ailleurs médias, politiciens, éducation passent leur temps à déconstruire l’idée même de la liberté. Il s’agit juste pour nous de répéter bêtement: je vis dans le plus beau système du monde. L’Etat est beau, l’Etat est grand. Alors à quoi bon discutailler avec les gens. Pourquoi convaincre. Acceptons le communisme ou cassons nous !

  • @theo, déjà essayé. En principe il dira que notre « système n’est pas parfait » mais que cela reste mieux qu’ailleurs ! Et si on essaye d’expliquer que la Suisse, l’Australie, etc…sont des pays libres et riches ils trouveront toujours une excuse ou une explication bidon. Puis cela se terminera par un ta gueule ou casse toi. C’est génétique. Il n’y a rien à raisonner ou expliquer. C’est une tare socialiste qui est incrustée au plus profond des gènes Français. Bonne chance pour 2019. Paix, joie, amour, richesses…mais loin des socialopes !

  • Belle panoplie de résolutions ! Si on veut convaincre et pas seulement débattre entre libéraux, je pense qu’il faut s’en inspirer. J’essaierai, même si ce ne sera pas toujours facile ! En tous cas, merci à Contrepoints pour la traduction et la remise en ligne. Bonne année 2019 à tous !

  • Et 7 ans plus tard ,….je n’ai pas changé ,ma résolution est de ne prendre aucune résolution.

  • Bravo ! Le fait que ce soit écrit en 2013 et toujours valable aujourd’huiIllustre la solidité de ce principe.

    Et j’ajoute, quitte a me répéter, de ne pas se perdre dans les discussions techniques où tout le monde peut se tromper. Voir l’exemple de la retraite par capitalisation qui contournerait les données démographiques. Heureusement la discussion progresse dans ce domaine : https://www.yvesmontenay.fr/2019/08/06/la-retraite-par-capitalisation-peut-elle-vraiment-saffranchir-de-la-demographie/

  • J’aime bien le point n°10 😀
    Je vais imprimer ce texte, et le relire de temps en temps. D’autant que cette année je suis sur une liste aux municipale, liste ‘apolitique’, avec des personnalités qui vont de ‘communiste soft’ (?) à ‘droite modérée’ (re-?). J’ai du mal déjà à faire comprendre que je ne suis pas ‘de droite’ ni ‘de gauche’. Bref, pas simple!!

  • Amen !
    Ya des trucs tout à fait vrais là-dedans.
    Bon, quand il est écrit  » à essayer de lui montrer que ces causes seront bien servies dans une société libre, mais jamais par l’État. », nous sommes bien d’accord que nous ne sommes plus dans la défense de la vérité basée sur des faits mais sur la défense d’une doctrine indépendamment des faits.

  • JC sort de ce corps !

  • Les commentaires sont fermés.

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La démocratie libérale est un régime politique jeune et fragile. Elle commence véritablement à se concrétiser à la fin du XIXe siècle, et n’existe que dans une trentaine de pays dans le monde. Le primat de l’individu constitue son principal pilier qui est d’abord politique : garantir les droits naturels de l’Homme (la vie, la propriété, la liberté, la vie privée, la religion, la sécurité…) et limiter l’action de l’État¹.

La propriété de soi d’abord, la propriété des choses par le travail ensuite, la pensée critique (libre examen), la t... Poursuivre la lecture

Peste et famine vont sévir, le délire ultralibéral anéantir les acquis sociaux, et les sauterelles ravager les cultures. C’est, à peine caricaturé, la réaction de la plus grande partie de la presse française (notamment Ouest France, FranceTVinfo, France24, LaTribune, Alternatives économiques...) à l’arrivée au pouvoir, le 10 décembre, en Argentine de Javier Milei, élu sur un programme libertarien, c’est-à-dire de réduction drastique du rôle de l’État sur les plans économique et sociétal.

Le récit dominant en France serait que l’économi... Poursuivre la lecture

Le libéralisme classique français a été porté par des auteurs presque exclusivement masculins, et qui pour certains des plus fameux (Turgot, Bastiat, Tocqueville) n’ont pas laissé de postérité : ce qui devrait engager à ne pas rechercher leur opinion sur la sexualité. C’est pourtant ce que je ferais, et la démarche n’est peut-être pas vaine.

 

Les premières conceptions religieuses

Aux premiers âges de l’histoire de l’humanité, la sexualité, incomprise, est déifiée : des autels sont dressés devant des pierres d’apparence ph... Poursuivre la lecture

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