Solidarité forcée et chacun pour soi

À force de collectivisme et de solidarité forcée, les Français sont devenus un peuple profondément égoïste.

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Solidarité forcée et chacun pour soi

Publié le 29 décembre 2012
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À force de collectivisme et de solidarité forcée, les Français sont devenus un peuple profondément égoïste.

Par George Kaplan

haïti 2011« Pour donner 1 euro à la Croix-Rouge française, envoyez HAITI au 80 222 ; pour donner 1 euro au Secours Populaire, envoyez HAITI au 80 333 ; pour donner 1 euro au Secours Catholique, envoyez HAITI au 80 444. »

15 janvier 2010, trois jours après le séisme meurtrier qui avait ravagé Haïti, les opérateurs de téléphonie mobile français s’étaient inspirés de l’opération organisée aux États-Unis par mGive et la Croix Rouge (« Text HAITI to 90999 ») qui permettait aux américains de donner $10 avec un simple SMS. Alors que nos opérateurs nationaux lançaient leur propre collecte à raison d’un euro le SMS, mGive annonçait sur son blog avoir déjà franchi le cap des $8,5 millions de donations.

J’ai envoyé quelques SMS.

Oh, n’allez pas croire que je m’en vante. Au regard de mes revenus de l’époque, ces quelques euros ne représentaient pas grand chose. C’était une petite somme ; une goutte d’eau qui ne tarderait pas à rejoindre le fleuve des dons privés qui se déversait du monde entier sur l’île meurtrie. Si tout le monde fait comme moi, me disais-je, ce seront des millions d’euros qui viendront de France. Je n’ai aucun mérite ; j’ai fait ce qu’il fallait ; assez pour ne pas avoir honte de moi, trop peu pour en éprouver une quelconque fierté. Là n’est donc pas mon propos.

Ce qui m’a marqué ce jour-là, c’est la réaction d’une de mes voisines, nous l’appellerons Caroline, quand je lui ai fait part de l’opération. « Avec les impôts qu’on paye, me dit-elle, c’est à l’État de faire des dons. »

Les bras m’en sont tombés. Il faut que je précise ici que Caroline est réellement une femme formidable ; le cœur sur la main, toujours prête à donner un coup de main et à se plier en quatre pour distribuer du bonheur autour d’elle. Caroline, elle a une âme d’enfant ; c’est une épouse aimante, une mère extraordinaire et – ma femme en est témoin – une amie des plus fidèles. C’est vraiment quelqu’un de bien. Mais ce jour-là, à ma plus grande surprise, elle estimait que le montant des impôts qu’on lui réclamait au titre, notamment, de la solidarité la dégageait de tout devoir moral vis-à-vis des Haïtiens.

Dans les jours qui ont suivi, j’ai tendu l’oreille. Alors que la presse internationale célébrait ce gigantesque mouvement de générosité qui, de Tiger Woods (3 millions à lui seul) à Starbucks, avait permis de collecter des centaines de millions de dollars en quelques jours, il y avait, dans notre presse hexagonale et dans les commentaires que l’on pouvait lire sur internet, une sorte de mépris arrogant teinté de méfiance ; on fustigeait l’hégémonie américaine dans les opérations de secours, on suspectait les ONG de malversations, on accusait les gros donateurs de vouloir se donner bonne conscience.

En fait, on se cherchait une bonne raison pour ne surtout pas donner de sa propre poche : c’est à l’État de s’occuper de solidarité, c’est à l’État de distribuer des dons et, de préférence, en faisant payer ceux qui en ont les moyens, c’est-à-dire les autres. De fait, quelques semaines après le séisme, l’opération française avait permis de collecter un peu plus d’un million d’euros… là où celle de mGive dépassait allègrement les 37 millions de dollars : rapportés au nombre d’habitants, les dons des Américains se sont finalement révélés cinq fois et demi plus élevés que ceux des Français.

Et voilà, au-delà des grands discours et des mots ronflants, le véritable visage de ce que nous appelons solidarité. La triste vérité, c’est qu’à force de collectivisme, nous sommes devenus un peuple profondément égoïste ; un peuple qui a remplacé l’empathie, la générosité et la solidarité véritable par un simulacre sordide de justice sociale qui n’a pas d’autre objet que d’organiser le pillage de ceux qui produisent au profit de ceux qui réclament.

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  • Entièrement d’accord avec … « Caroline ».
    C’est désormais comme elle que je raisonne, mais peut être pas par égoïsme, plutôt par lucidité et par la hargne qui s’ensuit lorsqu’on comprends que les beaux sentiments sont exploités justement pour des raisons égoïstes par ceux qui nous gouvernent.

    En France la « solidarité » n’est rien d’autre qu’un moyen pour culpabiliser et manipuler ceux qui contesteraient le gaspillage manifeste de nos impôts (et les autres dérives moins honnêtes sur l’usage de l’argent du contribuable).

    Pour quelle raison ce serait mieux ailleurs ? Nous avons vu clairement avec l’affaire du « Tsunami » en Thaïlande, que nos dons servaient à gaver les banques. Il est notoire (plusieurs expériences directes autour de moi) que les grands organismes humanitaires travaillent avant tout et surtout pour eux-mêmes, affichant des frais de fonctionnement qui absorbent l’essentiel des dons.

    Alors, pourquoi croire qu’il en irait autrement avec Haïti ?

    Je fais des cadeaux à ceux qui sont autour de moi, au moins, je suis sûr que mon fric va dans les bonnes poches. Respect aussi aux petites ONG et aux gens modestes qui aident avec leurs mains sur le terrain.

    • Vous considérez donc que la croix-rouge et le secours catholique se gave avec vos dons ? Enfin vos dons… mes dons puisqu’il semble que vous ne donnez rien.
      Théorie … étrange

      • Absolument.
        Des connaissances directes qui ont travaillé dans l’une de ces structures l’ont quitté, écœurées par les pratiques qu’elles ont pu y constater.
        Pour moi ce n’est donc pas une théorie, mais un fait. Après, libre à vous de penser autrement, votre générosité vous honore.

        Personnellement je n’ai aucune honte à me comporter en égoïste. Je ne vole rien à personne et je fais ce que je veux de l’argent que je gagne honnêtement. Le reste, je m’en fou.

      • Quand la plupart des association embauche massivement des « salariés » et sachant que les plus importante d’entre elles sont financer majoritairement par l’état (national ou régional), on peut effectivement se poser des questions et parler de détournement. Si je devais faire un don ce serais pour une association non subventionné et ne recourant qu’à des bénévole.

      • Il est payé combien le patron de la croix rouge place réservée aux ex apparatchik (honorifique)
        Tous ces organismes sont parasités par hauts fonctionnaires (contrôle) qui se paient grassement sur la bête.
        Je donnerai à un organisme américain sans trop de doute sur le devenir de mon « don » car si il y a fraude il y a sanctions fortes en France les hauts fonctionnaires de la justice rechignent à « ennuyer  » leur homologues d’autres services l’esprit de corps qu’ils disent

        il y a toujours des exceptions qui confirment la règle

  • Quand en plus on sait que déplacer l’argent d’une poche à l’autre comme le fait la « solidarité » de l’état (qui se sert toujours au passage) n’améliore en rien le sort de qui que ce soit…

    A cette Caroline je répondrais que, par cette logique, ayant déjà « mes pauvres » je devrais donc me dispenser de payer taxes et impôts.

  • Je n’ai rien donné. Non que je croie que l’Etat doive donner à ma place, mais parce que le vrai don n’est pas de confier son argent à une bonne oeuvre à l’occasion d’un événement médiatique. Je suis libéral, j’ai le droit à l’égoïsme, c’est à dire celui de choisir qui je fais profiter de mes largesses, et l’obligation morale de définir pour cela mes propres critères.
    Pour Haïti, j’ai notéen 2010 dans ma mémoire de me joindre à ceux qui voudraient reconstruire quelque chose (c’est ça la solidarité, comme l’avait très bien remarqué Aurélien Biteau ici http://www.contrepoints.org/2011/10/25/52281-reflexion-sur-la-solidarite-et-la-charite) une fois les six mois d’attention des médias passés.
    Depuis, et encore ce matin avant de lire cet article, je prête et j’ai prêté des sommes conséquentes via le microcrédit à divers projets à Haïti et à des réfugiés en République Dominicaine. Ca, c’est compatible avec le serment de John Galt. Vous pouvez en faire autant :
    http://www.kiva.org/lend?sortBy=countries%5B%5D=HT
    http://www.esperanza.org

  • Quand on augmente par une fiscalité oppressive le cout de l’action, on augmente le cout de l’action gratuite, rendant les gens moins charitables.

  • J’ai discuté avec des militaires qui étaient à Haiti, visiblement les dons n’arrivent pas jusque la bas pour la plupart …

    • Merci de cette brillante confirmation.
      Les bons sentiments ne mettront jamais fin à la misère du monde.
      Ce qu’il faut c’est éduquer les gens et leur laisser assez de liberté pour qu’ils prennent leur destin en main.

      • Aah le témoignage du « terrain »…

        « j’vous jure on voit pas un € arriver jusqu’ici ! » Lol mdr..

        C’est avec le même genre d’analyses pertinentes que certains votent MLP ou FDG..

  • Sans ceux qui réclament, ceux qui produisent ne vendraient rien.

    • Si, ils vendent à d’autres qui produisent également.

    • Belle dichotomie : les producteurs, et les consommateurs. Les producteurs devraient financer la consommation des consommateurs pour écouler leurs produits, est-ce bien cela ? Mais alors, comment s’enrichissent-ils ?

  • Je vous trouve vraiment bien arrogant et injuste de nous taxer d’égoïsme. Ou alors vous faites partie de cette élite bobo qui considère qu’il est normal de nous culpabiliser dès qu’un malheur arrive quelque part et qui nous susurre que nous rachèterons notre place au paradis par quelques sous distribués aux malheureux, ou bien vous êtes comme nous et payez plus que de raison pour des soi-disant « bonnes oeuvres » dont nous ne voyons jamais la réalisation. Je pense qu’il n’est pas égoïste de vouloir dispenser son argent (surtout si l’on en a peu) à des gens qui vivent autour de nous, que nous connaissons et dont nous savons que cette obole leur sauvera la vie. Quand vous voyez tous ces tracts, affiches, pubs courriers personnels, qui nous imposent (moralement) de tendre la main vers le malheur, sur quels critères choisir votre « bonne oeuvre » ???? Quelle est la justice ou l’empathie à ce niveau ? Vaut-il mieux donner aux Aveugles, aux Lépreux, aux Biafrais, aux enfants soldats, aux africains qui ne vont pas à l’école, aux fillettes qui travaillent en Inde, etc… etc…. etc…. ????? L’Etat français est un gouffre pour les dons mais nous n’entendons que rarement quelqu’un nous expliquer le chemin de nos dons. Alors, quand vous avez du mal à joindre les deux bouts pour vos enfants et que vous voyez, écoutez et lisez les demandes continuelles provenant de tous les pays….vous vous dites que tout le malheur du monde ne peut être résolu et, en désespoir de cause, vous préférez faire ce qu’il faut près de chez vous… Au lieu de juger les gens au niveau des élites, descendez un peu dans les villes au niveau des Français (de base) ; les commerçants et artisans, les ouvriers, les employés, les cadres (au moins les cadres moyens) et vous verrez que la solidarité existe bien mais qu’elle se fait VRAIMENT par empathie, auprès des personnes qui nous entourent et que nous apprécions.
    Vous parlez de votre amie « Caroline », c’est une VRAIE Française qui en a sûrement assez de perdre une grosse partie de ses revenus pour des emplois qu’elle ignore complètement alors qu’elle a des enfants à élever, une famille à s’occuper, une vie à mener, et peut-être un avenir à construire pour elle et son mari et pour ses enfants……
    Alors merci pour votre « EGOISTE ».

  • « Mais ce jour-là, à ma plus grande surprise, elle estimait que le montant des impôts qu’on lui réclamait au titre, notamment, de la solidarité la dégageait de tout devoir moral vis-à-vis des Haïtiens. »

    Je pense qu’il y a une erreur d’analyse. Je suis pourtant d’accord que la Solidarité imposée par l’État empêche la Charité individuelle pour maintes raisons. Cependant, de ce que je comprends, cette dame ne dit pas se dégager de tout devoir moral vis-à-vis des Haïtiens; au contraire, elle dit l’avoir déjà fait ! Et ce, par le truchement de l’impôt.
    Par conséquent, elle attend de l’État qu’il utilise les sommes perçues afin de donner à Haïti, sans forcément avoir besoin de donner à nouveau.

    Dans l’idée, pour cette personne, c’est comme si elle avait souscrit à une mutuelle santé et qu’on lui disait: « M. Dupont est gravement malade, envoyez vos dons à SOU au 8 13 13 pour l’aider ». Elle ne comprend pas qu’on lui dise qu’elle doive encore donner alors que la cotisation pour la mutuelle est là pour ça.

    • Elle se dégage donc bien de tout devoir moral puisqu’elle attend de l’Etat quelque chose sur laquelle il ne s’est pas engagé contrairement à la mutuelle.

      Et quand bien même cela fait parti des missions de l’État (il y en a tellement). Si je vois un mec en train de se noyer dans une piscine, je vais lui porter secours quand bien même il s’agit de la mission du maître nageur que j’ai rémunéré avec mon ticket d’entrée. Si la personne se noie la responsabilité incombe évidemment au maître mais je me serai bien dégagé de tout devoir moral en ne faisant rien.

      • Et pourquoi faites-vous ça ? Vous dites que c’est la mission du MN, laissez-le faire, tout simplement.

      • Oh, mais si, l’État s’y est engagé, et s’en vante… Fustige les autres pays qui « donnent moins à l’aide internationale » (on ne parle bien sûr que des dons par les gouvernement, le don individuel ne comptant pas pour ces gens).
        Caroline à bien raison. On lève l’impôt au nom de la solidarité (en gros 3% du PIB couvriraient les dépenses régaliennes de l’État, les 54% suivants sont pour « la solidarité », la redistribution, etc.) Que je sache, donner aux Haïtiens (qui ne font pas grand chose pour eux même sinon tendre la sébile) peut tomber sous ces deux chapeaux de la « solidarité » et de la « redistribution ». Donc on a déjà payé pour. Et fort cher.
        Ceci dit, je sais aussi, hélas, que la « solidarité » et la « redistribution » via l’État ne sert qu’à engraisser des fonctionnaires inutiles, des politiciens véreux, et quelques paresseux bien locaux. J’ai donc aussi donné en plus, directement. Mais en râlant d’avoir à donner deux fois !

      • Au contraire, vous montrez qu’en attendant que l’État agisse, Caroline s’impatiente de voir sa contribution servir à la solidarité: son devoir moral est bel et bien présent, puisqu’elle attend que sa solidarité soit effective.

        Ensuite, votre exemple sur votre action dans le cas d’une noyade est digne d’un appareil étatique venant mettre son nez où il n’a pas de raison ! S’il y a un maître nageur, laissez-le faire son travail. Votre devoir moral n’est pas de prendre la place de professionnel. De nombreux cas ont montré que l’ingérence altruiste est plus maléfique que bénéfique. Eh oui ! Si vous vous retrouvez en imposture et que vous ne pouvez sauver la personne de la noyade (de nombreux cas en mer): le sauveteur doit sauver la première personne puis vous-même ? Et s’il ne le puisse ? A qui en incombe-t-il ?

  • Que ce soit l’impôt ou les dons, on a toujours du mal à savoir qui en bénéficie réellement. Si cette inconnue devient insupportable on peut toujours arrêter de donner s’il s’agit d’un don ou s’exiler s’il s’agit de l’impôt mais c’est au risque de se faire insulter par Philippe Torreton.

  • Rosanvallon, pourtant bien de gauche, était parvenu à cette même conclusion. L’Etat-Providence tel qu’il existait en 1982 lorsqu’il l’observait rendait les Français plus égoïstes que d’authentiques libéraux Américains. Il analysait ça différemment, par un jeu de vase communicant assez simpliste, mais finalement convaincant :
    -il y aurait une somme de « capacité sociale » dans un pays donné
    -quand l’Etat-Providence concentre ce social en son sein, la capacité de la société civile, mécaniquement, diminue
    -une générosité venue d’en haut se substitue à la générosité réelle, celle de « terrain »
    -l’égoïsme se développe, sur fond de petites incivilités, car le social est produit de manière impersonnelle, son octroi est devenu mécanique, il est devenu un dû et chacun oublie qu’en réalité tous contribuent au bien être de tous et que chacun doit donc respecter et aider son voisin. Le social est devenu impersonnel, il provient de la structure.

  • Très bon billet qui reflète exactement le sentiment que j’aie de + en + envers les Français à force de voyager et comparer avec les mentalités dans le reste du Monde…

    Le collectivisme Etatiste est en train de détruire ce pays à petit feu..

  • Je suis allé à Haïti plusieurs fois, j’y ai vu un bateau rempli de riz, donné par une OGM, française pourrir sur place, car les ouvriers du port, et surtout les douaniers exigeaient leurs ‘’ dû ‘’.

    Les gens crevaient de faim, au sens propre aux portes du port. Mes containers, eux, ont pu sortir, à la mode du cru ! mais la société pour laquelle je travaillais avait les pieds sur terre, et agissez en conséquences.

    Ayant fait ma carrière professionnelle dans tous ces pays, y compris ceux d’Afrique, je ne crois plus en rien du tout, j’en ai trop vu.

    Quand vous sortez de l’hôtel, qu’une femme famélique haïtienne, vous tend son enfant mourant, en vous suppliant en créole : ‘’ Nous vous en supplions messieurs les français ‘’ reprenaient ‘’ nous nous n’en pouvons plus de cette misère, nous mourrons tous’’ cela vous marque pour la vie entière, avec un amour immodéré, pour les indépendantistes comme Taubira !!! ainsi que chaque critique sur ‘’notre’’ colonialisme ! Je pourrais aussi vous citer en autre, cette infirmière croisée par hasard dans une salle d’embarquement d’ aéroport qui venaient passer sa retraite en France, et qui en m’expliquant toute la misère qu’elle vécue durant ses vingt ans de pratique, sans réels résultat probants, fit une crise de larmes extraordinaire, proche d’une vraie dépression nerveuse, que j’ai dû amener au service médical. Elle était à complète saturation.

    Connasses d’OGM toutes dogmatiques sans aucune exeption, je vous connais de trop, je vous ai trop croisé, au lieu de mettre du mercurochrome sur des jambes de bois, parer au plus presser et que cela, essayer de remplir les tonneaux des Danaïdes, vous réfutez d’attaquer les problèmes à la base, pour être vraiment efficaces, mais cela irait contre votre dogme gauchiste, où tout le monde il est beau, honnête, ‘’ égal ‘’, et autre fadaises in fine mortifères. Certes, à l’heure du thé dans les beaux quartiers bobos, cela fait mieux de dire ‘’ Mon fils (ma fille) aident les pauvres enfants en Afrique’’ que de dire, qu’ils aident le SDF, en bas de chez eux.

    Allez tous vous faire foutre, moi aussi je sature complètement, et je ne peux pas tout dire ! plus un kopeck pour quiconque qui n’est pas de mon quartier, que je vois, et aide vraiment.

  • Excellente conclusion. Ceci dit, Caroline ne me semble pas dans le faux : personnellement, vu la manière dont l’état me spolie, je ne peux m’empêcher de penser à répondre à tout quetteur des bonnes œuvres, d’aller voir l’URSSaf et la DGi qui me volent copieusement depuis que j’ai eu l’outrecuidance de devenir un salopard d’indépendant… « allez les voir, ce sont eux qui ont mon pognon ». Je me déteste, ce système m’a tué, CPEF.

  • 2 choses

    1) vous confondez égoisme et individualisme
    2) je préfère la justice de l’état à la charité de certains

    la charité est toujours suspecte. ce n’est pas à l’individu de choisir ses causes. certaines ne recevraient jamais rien

  • Beaarrrr aussi.
    Et quand je vois le puritanisme purulent, du tréfonds de vos âmes qui font de vous des libéraux, j’ai juste envie de gerber.
    Je suis un porc qui renifle avec son énorme groin de partout et au plus profond, oui, je suis un porc, à vos yeux de libéraux.
    Et aux miens je suis juste un ours, un grizzly, qui vient torturer le fond de nos âmes, de haut en bas, généalogique, de la pâte lourde, d’un toscan, qui résonne de paroles dites il y a 100 ans.
    Le christ, un libéral ? On a pu lire cela dans ces lignes !
    Si libéralisme dans la parole du Christ il y a eu, le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle fut bien mal comprise, et pendant longtemps !
    Et au final, quoi de moins libéral qu’un vieux ?
    Et des vieux, mes amis, ce n’est pas ce qui manque. En France, écoutez moi bien, on est meilleurs pour faire des vieux que des smart-phone.
    De l’économie, on se touche le kiki sur l’économie ici, non ? Ha mais oui, on se consterne aussi ! La doléance de la fleur de la chimère, c’est ici aussi !
    De la démocratie et de la démographie, voilà tout. Les deux trouveront toujours les pantins adéquats ! Ainsi que leurs « consternateurs » de circonstances.
    Mais en général, quand la chance est là dans ces situations, il y a du folklore, mais pas là, pas pour l’instant…
    Et ça manque le folklore, l’esthétique, c’est important l ‘esthétique. Mais la France est comme ça : austère sur la durée, et puis au d’un coup on a une ou des lumières et peu après on coupe 30 milles têtes, comme ça, pour être sûr.
    C’est une véritable responsabilité d’être français, on ne se rend pas compte. Se laisser violer avec plaisir, mais ne jamais se faire enculer et précisément entre les deux se révolter, disjoncter ! Une véritable identité que cela !
    Les anglais eux, ils ont encore leur reine, aucun allemand n’a mis les pieds chez eux en étant armé, et ils ne sont pas entré dans l’euro.
    Mais bon, revenons à nos moutons : dans ce pseudo mouvement libéral actuel, il n’y a pas de flamme, ou plutôt si, une flamme métaphysique, théologique, nihiliste, bref ce qui restera en l’état : un pet foireux en devenir, et probablement déjà foiré : il n’y a qu’à voir la tentative manquée de récupération des pigeons par les biens pensants de la ligne.
    Et alors, pourquoi ?
    Lupus, qui est le guide, parle de Nietzsche, mais tout me porte à croire qu’il n’y a rien compris. Je m’explique :
    Lupus, c’est bien Lupus comme nom, c’est bien choisi, le loup et tout, pourquoi pas, schématique, facile à se rappeler.
    Et oui, un totem, oui, il faut un totem ! Et le plus gros de tous est souhaitable. Tribal.
    Mais il faut que le totem soit porté ! Botom-up, comme tu le dis.
    Un loup ? Mais quel loup ? Mais quel ciel ? Celui que l’on s’invente tout seul ?
    C’est toi le ciel ? Ou ta doctrine peut-être ? Ou la volonté, celle de puissance plus précisément ? Mais alors, il n’y a plus de ciel !
    Si on enlève dieu et le socialisme des têtes, force est de constater qu’il n’y restera plus grand chose, ou si , mon Lupus, il restera la vie; l’inverse du nihilisme selon Nietzsche : qui est de croire ! De croire c’est ça le
    nihilisme pour Nietzsche. Par ce quand on croit, en un truc qui souvent finit en « isme », et bien on croit moins au présent, en soi, aux voies qui parlent en nous, sans être schizophrène, juste les passions.
    Et nos passions, les enfants, ont fait l’état providence, pas le contraire. Des animaux domestiques ? Mais domestiqués par qui ? Par les lions, mais il n’en reste plus, par les chameaux, mais on va même plus voir le pyramide sur leur dos, … mais ou sont les enfants ?
    C’est quoi Nietzsche ? C’est l’oubli de l’oubli comme l’a dit un nazi pénible qui n’avait pas peur d’utiliser les verbes auxiliaires.
    Nietzsche, c’est la réduction du périmètre épistémologique. Naturaliste, et même positiviste en un sens : parlons ce dont il est imaginable de prouver le contraire.
    Il a appris profondément de beaucoup de courants, et la plus part de ses messages rebondissent encore sur beaucoup de fronts demeurés obtus.
    Il y a plus de vérité dans un aphorisme de Nietzsche que dans les logorrhées, postérieures et seules prétendantes à une avancées du nazillon. Heidegger.
    Tout le reste est du disciple, Foucault, Hayek, Ayn Rand, Sartre, Poper et son ersatz de black swan.
    Rien de « d’après Nietzsche » aujourd’hui.
    Et pourtant, Nietzsche, c’est de la relativité de Einstein. Restreinte ou Générale, peu importe. La relativité, c’est du Nietzsche : pas de dieu et vous êtes comme moi; et du coup, pourquoi on est là ?
    Et en revanche il n’y a Rien, il n’y a plus rien en face de la mécanique quantique. Epicure et sa liberté des atomes ? Et donc des hommes. On remonte tout de mêle à 2000 ans.
    Et oui , mes amis, tout porte à croire, que malgré l’incrédulité de Einstein, il semblerait bien que dieu doit bien en train de jouer aux dés.
    Epicure parlait déjà d’une liberté des « atomes », il en déduisait le libre arbitre humain. L’église et les états en on fait des coupables, heuu, je m’égare.
    Bref, Epicure disait que les atomes étaient libres, en laissant donc, par la même, une liberté aux hommes, et disant que le but était le plaisir, et de manière étonnante, plaisir, qui ne signifiait pas du tout pour lui les femmes et l’alcool.
    Plaisir ? Ou volonté de puissance ?
    La volonté de puissance, c’est l’enthousiasme, la volonté de vouloir, la force de l’arbre qui pousse, la volonté de l’enfant d’apprendre, la volonté qui pousse à reprendre une clope, pas la surface qui demande d’arrêter de fumer,
    Du plaisir et de l’espoir, c’est ça aussi la volonté de puissance. Du Austin Power et son « Mojo », le Mojo, c’est ça, la volonté de puissance.
    E bon ! C’est ou le truc ? Pourquoi je fais ma diarrhée là, une maladie sans doute !
    Pas pour le manque de réflexivité, je n’en manque pas, par la « réactivité ».
    Et oui, la réactivité ! Le sophiste impose, le scientifique réagit. La réaction, quoi de plus populaire, que la réaction, quoi de plus démocratique que la science, qui est vraie pour tous ?
    La science en est là aujourd’hui, nouveau démiurge de sa race, de black swan de mes deux, qui a compris un truc : on ne peut pas connaitre ce qui est vrai : on ne peut qu’enfermer la vérité sans la connaitre; dire ce qui est faux.
    Et on adule le crétin qui a dit cela. On adule la méthode, tous, avec aussi de la méthode, et plus encore, avec des institutions.
    Mais la progression, ne vient-elle pas de l’exception, de ce qui est en dehors du modèle ?
    Les modèles; c’est Kantien le modèle, il appelait ça : le jugement synthétique à priori, comme si on pouvez connaitre quoique ce soit avant de sortir du cul sa propre mère.
    Seule la foi peut boucher l’évidence à ce point là.
    Lupus, tu parle de Marx, et tu as raison, il était brillant, et sincèrement, à l’epoque ou il a écrit ses lignes, son idée d’un partage et sa finalité ne peuvent que lui faire honneur.
    Oui mais voilà, travers fondamental, et le notre, mes amis, qui est celui de Marx,
    et aussi celui de Freud, l’échec fatal de l’incohérence performative. Une sorte de réflexivité absolue sur l’ »argumentum ad hominem ».
    Bref, vous vous placez en docteur.
    Il y a le « Je » et il y a le « eux ». Comme si la situation actuelle tombait du ciel, sans les hommes avant.
    Avec deux règles différentes, comme si « eux » ne faisaient pas partie des conclusions de la phénoménologie.
    Nietzsche n’a jamais fait cette erreur. C’est pourquoi aujourd’hui encore, on n’en comprend pas la cohérence.
    La démographie et la démocratie, voilà pourquoi o va dans le mur ! Lupus et d’autres se consternent ! Mais c’est quoi la solution ? On empêche les gens de voter (du Platon) ? On tue tous les vieux (du Hitler) ? Ou on attend que la nature se fasse ?
    Oui on va dans le mur, oui il était possible de l’anticiper depuis 40 ans et oui ça va péter dans les 5 ou 10 ans. Mais on est bien d’accord, la dernière véritable bêtise de l’humanité à durée 1800 ans.
    Là, ça va péter, c’est sûr. Mais, n’est ce pas dans le film le « le parrain » ou un gros dit : « c’est comme ça, il faut que ça pète, tout les 10 ou 20 ans, ça n’ettoie le mauvais sang et ça remet les idées en place ».
    La réflexivité, vouloir se placer en docteur, voilà la faiblesse des libéraux. Vous vous pensez docteur ! Vous vous pensez médicament, mais médicament de quoi ? De la vie ?
    Croyaient moi, et bien sûr c’est un frère qui vous parle. Le socialisme est pour moi au même niveau que le Christianisme : Je crois aux dieux grecs, je crois qu’ils y a « des dieux » : amour, haine,…, bref des passions; toutes parlent en moi, et moi, le moins que l’on puisse dire, c’est que je ne suis pas libre.
    Bref, le libéralisme est une utopie, comme le marxisme. Avec la différence suivante ;
    – le maxiste dit : tous les hommes veulent être esclave.
    – le libéral dit : tous les hommes veulent être libre.
    Il n’y a qu’à lire les deux phrases pour voir qu’aucune n’est vrai.

    • Une citation de Tocqueville correspond bien à ton dernier paragraphe Bruno :
      « Nos contemporains sont incessamment travaillés par deux passions ennemies : ils sentent le besoin d’être conduit et l’envie de rester libre. Ne pouvant détruire ni l’un ni l’autre de ces instincts contraires, ils s’efforcent de les satisfaire à la fois tous les deux. Ils imaginent un pouvoir unique, tutélaire, tout puissant mais élu par les citoyens. Ils combinent la centralisation et la souveraineté du peuple. Cela leur donne quelques relâches. »

  • A propos de solidarité forcée : amis américains Républicains tenez bon ! laissez le ‘’mur fiscal’’, ne lâchez surtout pas, vous n’avez plus que quelques heures, ne laissez surtout pas Obââââma, et ses socialisants dans leurs folies dépensières uniquement au chevet de ceux qui ne payent pas assez d’impôts, car il n’aiment pas le travail, ou sont tout simplement trop cons pour savoir en gagner mais en poussant le vice en étant jaloux haineux envers les autres, comme en France.

    Malgré ce qu’ essaye de nous faire croire toutes les gauches en pure perte, car cela défie le bon sens, les lois immuables de la nature, nous ne serons jamais égaux, il y aura toujours un premier et un dernier, des riches, des pauvres, et aucun régime depuis que le monde est monde, n’y pourra rien : il vaut mieux être en bonne santé, intelligent, beau, que …… bien que les ‘’ chanceux ’’ se sont donnés les moyens de l’être, ont en plus, malgré tout compris, que jamais les cailles rôties ne tomberont du ciel toutes seules.

    Bonne année …. libérale, pour ceux qui ont la chance de ne pas être sous le joug du communisme français.

  • « le pillage de ceux qui produisent au profit de ceux qui réclament. »

    Qui produit ?

    Qui réclame ?

    Argumentez, détaillez, chiffrez.

    C’est quoi produire ?

    C’est quoi réclamer ?

    C’est quoi un « producteur » ? Combien sont-ils ? Qu’est ce qui vous permet d’affirmer qu’il produit plus qu’ils ne réclament ?

    C’est quoi un type qui « réclame » ? Qu’est-ce qui vous fait dire qu’il réclame plus qu’il produit ?

    Votre vision dichotomique du monde rappelle celle des léninistes.

    • C’est juste une critique du principe très socialiste de redistribution des richesses et de ses effets pervers. Ici, ce qui est décrit, c’est le fait que la redistribution étatique impliquant un prélèvement notoirement élevé entraine une baisse des dons, que la solidarité imposée tue la générosité spontanée.

      Il n’y a de vision dichotomique que dans votre esprit. Tout le monde ici a compris depuis longtemps que le socialisme c’est la coercition de tous par tous.

      • Désolé, Rearden, mais les mots ont un sens.

        Kaplan évoque très précisément « le pillage de ceux qui produisent au profit de ceux qui réclament »

        Il parle de PERSONNES, pas comme vous le dites d’un  » fait que la redistribution étatique impliquant un prélèvement notoirement élevé entraine une baisse des dons ».

        Il présente une vision dichotomique de la société : la classe des producteurs versus la classe des profiteurs.

        S’il s’est mal exprimé, qu’il fasse un erratum lui-meme…

        • Quelqu’un peut très bien être à la fois producteur et profiteur, à la fois cotisant, imposé et bénéficiaire de la redistribution (de manière excédentaire ou déficitaire dans le rapport production/redistribution).

          Je pense que la dichotomie évoquée est simplement nominale , explicative, non factuelle. Il n’y a généralement pas de discours de classe dans les propos libéraux.

          • « Je pense que la dichotomie évoquée est simplement nominale , explicative, non factuelle. »

            Désolé, mais la rédaction est très, très, mais alors là très claire : Kaplan parle de personnes. Il tient un discours de classe très violent et caricatural. Il faut qu’il corrige ça.

  • Les commentaires sont fermés.

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