Rouvrons le débat sur le gaz de schiste !

Le gaz de schiste pose le problème des ressources énergétiques dont l’exploitation chez nous est suspendue aux décisions arbitraires de l’Etat.

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Rouvrons le débat sur le gaz de schiste !

Publié le 7 décembre 2012
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Le gaz de schiste pose le problème des ressources énergétiques dont l’exploitation chez nous est suspendue aux décisions arbitraires de l’État.

Par Jean-Yves Naudet.

Article publié en collaboration avec l’Aleps.

Plateforme de forage horizontal dans les Appalaches aux Etats-Unis

Gaz de schiste, « La France est bénie des dieux ».

La formule est de Michel Rocard, dans un entretien accordé au journal Le Monde, et elle brise ainsi un tabou. Le rapport Gallois, pourtant dans l’ensemble politiquement correct, avait aussi plaidé « pour que la recherche sur les techniques d’exploitation des gaz de schiste soit poursuivie ». Le gouvernement s’est empressé de refermer la porte, même si le président de la République, écartant radicalement la fracturation hydraulique, a ré-entrouvert la porte « au cas où des techniques nouvelles… ».

Tout cela pose le problème des ressources énergétiques dont l’exploitation chez nous est suspendue aux décisions arbitraires de l’État.

 

La politisation du marché pétrolier par l’OPEP

Personne ne peut nier l’importance des questions énergétiques.

Le basculement du bois au charbon, puis du charbon au pétrole, puis du pétrole au nucléaire, par exemple, a profondément marqué l’histoire économique. Les chocs pétroliers sont là pour nous rappeler l’importance de la question, et les drames de sa politisation. Les questions énergétiques ont en effet été perturbées par les décisions étatiques et par les positions idéologiques.

Le cas du pétrole est significatif : un cartel de pays producteurs (l’OPEP), s’étant constitué dans les années 1960 et représentant alors l’immense majorité des exportations pétrolières, a pu, à l’occasion d’évènements militaires au Proche-Orient, manipuler artificiellement les cours, multipliant les prix par quatre (en 1973) puis par douze (en 1979). Mais le marché a finalement repris ses droits : la hausse des cours a encouragé la recherche pétrolière et a ouvert l’ère du pétrole off shore, ainsi que les sources alternatives d’énergie, réduisant ainsi la part du pétrole OPEP dans les approvisionnements énergétiques : d’où la baisse des cours. Retournement insupportable pour l’OPEP, qui n’a eu de cesse depuis que de manipuler les cours par la politique des quotas, restreignant artificiellement sa production. Mais le marché de l’énergie et la conjoncture économique auront payé un lourd tribut à la politisation.

 

La politisation de l’énergie en France

La politisation de l’énergie s’amplifie encore si on passe au cadre national.

Car le prix de l’énergie, déjà faussé par l’OPEP, va exploser sous le poids de la fiscalité. Les États s’en donnent à cœur joie, à cause de l’inélasticité de la demande d’énergie par rapport à son prix. Ainsi, par exemple, l’automobile est-elle devenue l’une des vaches à lait des États. Certains d’entre eux vont même jusqu’à fixer les prix : le candidat Hollande avait promis un blocage des prix, le président Hollande a ensuite pris quelques mesurettes fiscales pour les faire baisser. Finalement il n’y a plus aucun lien avec la réalité : on ne connaît que des faux prix.

En France, cette politique des faux prix est systématique dans l’énergie : le Conseil d’État a dû annuler les mesures gouvernementales manipulant trop ostensiblement les prix du gaz ou de l’électricité. Dans le domaine de la distribution de l’énergie, les anciens monopoles publics font tout pour conserver leur situation dominante.

Quant aux énergies nouvelles, hier le nucléaire, puis aujourd’hui l’éolien, elles sont du domaine réservé de l’État, qui définit les priorités, décide de développer ceci ou cela, sans aucun souci de la réalité des marchés.

 

Les États-Unis, premiers producteurs de pétrole

Ce sont encore des décisions étatiques tout aussi arbitraires qui bloquent le développement d’autres sources énergétiques.

Cela concerne en particulier l’exploitation des gaz de schiste, voire même – comme en France – leur simple exploration. L’interdiction est une décision purement politique, découlant de préjugés peu scientifiques ou de la volonté de ménager les alliés écologistes.

Écoutons en réponse Michel Rocard, qui n’est pourtant pas réputé pour son ultra-libéralisme :

« On a un réflexe fantasmé un peu du même type que face aux OGM. Quand on sait que le gaz de Lacq était extrait par fracturation hydraulique sans dégâts sur place, on s’interroge. Or la France est bénie des dieux. Pour l’Europe, elle serait au gaz de schiste ce que le Qatar est au pétrole. Peut-on s’en priver ? Je ne le crois pas ».

Au moment où la France ferme la porte à ces formes d’énergie, on apprend qu’aux États-Unis, où la recherche et l’exploitation sont libres, la production de pétrole non conventionnel et de gaz non conventionnel aussi se développe à très grande vitesse. Selon le rapport annuel de l’Agence internationale pour l’énergie, la production américaine pourrait dépasser celle de l’Arabie saoudite en 2017 et les États-Unis seraient exportateurs nets de pétrole vers 2030 ! Voilà de quoi dynamiser la croissance américaine. Ici comme ailleurs, la liberté fait la différence.

 

Le sous-sol français est nationalisé

En France, on préfère les préjugés idéologiques et les décisions arbitraires.

De façon générale l’énergie, comme naguère le transport, est affaire d’État : pas de discussion, on gouverne par décret. C’est ainsi que la réduction de la part du nucléaire récemment planifiée ne résulte pas de données économiques, mais de marchandages entre les socialistes et les Verts.

S’agissant du gaz de schiste, les choses sont encore plus nettes, puisqu’en vertu des lois de Napoléon, le sol est susceptible d’appropriation privée (une chance !) mais le sous-sol est propriété de l’État ! Ce sont donc les autorités publiques qui détiennent tous les pouvoirs.

La nationalisation renforce ainsi la politisation, et on peut faire confiance à la classe politique pour penser, dire et décider n’importe quoi. Ainsi la brave NKM a-t-elle décidé Nicolas Sarkozy (dont elle sera la directrice de campagne, avec le succès que l’on sait) à retirer les autorisations d’exploration qui avaient été accordées à Total (qui s’est empressé d’aller creuser le sous-sol canadien). Ainsi un élu vert a-t-il affirmé sur BFM qu’il était inutile de développer les gaz de schiste, puisque dans 80 ans les réserves seraient épuisées !

 

Créativité et liberté

Tous ces gardiens du temple écologique ont une vision pessimiste de l’être humain, pilleur de la nature et privé de toute capacité de s’adapter. L’humanité en panne d’énergie, et par sa faute : c’était déjà le discours du club de Rome dans les années 1950, prévoyant qu’il n’y aurait plus une goutte de pétrole en l’an 2000. Nous sommes en 2012 et il en reste encore pour pas mal d’années ! Ces malthusiens ignorent la créativité de l’Homme : les ressources dites naturelles n’existent que parce l’Homme les a découvertes, avec ses ressources intellectuelles.

Mais les Hommes ne peuvent exploiter leurs ressources intellectuelles que dans un contexte de liberté. Il faut d’abord la liberté des prix. Seul le prix de marché – et non les gouvernements – peut indiquer les raretés présentes et anticiper les raretés futures. Il faut ensuite la liberté de recherche et la liberté d’exploitation. Car à quoi sert l’information fournie par le prix si l’offre ne peut s’adapter ?

Nul ne sait aujourd’hui si le gaz de schiste sera une solution durable. On sait à l’inverse que c’est une solution pour l’immédiat, et vraisemblablement pour ce siècle. Peut-être d’autres sources ou d’autres formes d’énergie apparaîtront-elles plus tard. Le relais éventuel sera pris quand le marché mondial de l’énergie donnera l’alerte, et stimulera l’apparition d’autres solutions. On peut faire confiance à la créativité humaine. Les hommes politiques prétendent à l’inverse être les seuls en qui les peuples doivent faire confiance. Ils se croient infaillibles, mais pour l’instant ils nous conduisent à la catastrophe, dans le domaine de l’énergie comme dans les autres.

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  • Le gaz dit de schiste est du méthane, c’est à dire le même gaz que celui distribué aujourdh’hui partout. Il offre la caractéristique de se consommer avec un bon rendement énergétique. Les équipements satndards sont appropriés à son utilisation.
    Ne pas explorer est un non sens.  » La France est bénie des Dieux  » dit Michel ROCARD, lequel, protestant, ne croit pas aux miracles mais au génie de l’Homme.

  • Le basculement du bois au charbon et du charbon à pétrole…
    Il s’agit plus de progression que de basculement s’agissant des combustibles.
    La machine à charbon était une machine à charbon et vapeur dont la locomotive ancienne est une image typique.
    La machine à pétrole est le moteur à combustion interne, essence ou diesel, pour faire simple, le premier TGV était diesel.
    Technologiquement nous sommes toujours dans le domaine de la roue.
    Roue dans la machine vapeur-charbon, roue dans le moteur à combustion interne, roue dans les centrales électriques quelque soit le combustible de base, charbon, fuel, gaz, nucléaire
    Dans les cas, en partant du réseau électrique nous avons : un alternateur (machine tournante fabriquant du courant électrique), en amont, la turbine entrainée par la vapeur sous pression. Roues, donc, dans les deux cas. Seuls les processus de fabrication de la vapeur changent en fonction des combustibles.
    Nous sommes donc toujours dans le domaine de la roue et de la vapeur.
    Une locomotive à vapeur des années 1950 avait un rendement énergétique de l’ordre de 3% (trois pour cent). La locomotive électrique actuelle a un rendement de l’ordre de 20% (vingt pour cent).
    Pour être relativement médiocre ce rendement électrique est tout de même 6 à 7 fois supérieur au -rendement charbon-vapeur. Pour mémoire, le rendement moyen du moteur de voiture est d’environ 25% à 30%. Pas plus !
    Ne pas aller explorer les gaz de schiste est tout simplement criminel.

    • Hippolyte Canasson : « La locomotive électrique actuelle a un rendement de l’ordre de 20% (vingt pour cent).
      Pour être relativement médiocre ce rendement électrique est tout de même 6 à 7 fois supérieur au -rendement charbon-vapeur. Pour mémoire, le rendement moyen du moteur de voiture est d’environ 25% à 30%. Pas plus ! »
      ——————————-
      Vos chiffres ne sont pas tous exacts. Le rendement d’un moteur électrique, c’est presque 100% (même un énorme moteur électrique ne chauffe pas) donc idem pour une locomotive électrique.
      Une voiture électrique, en tenant compte de la perte lors d’une charge-décharge de batterie a un rendement largement au dessus de 80%.
      Un moteur thermique de voiture a un rendement d’environ 25% mais celui d’un gros moteur diesel de navire ou de générateur électrique dépasse facilement 50%.

      • Le rendement du moteur électrique est presque de 100%, je suis d’accord, c’est le rendement à pleine charge, dans les conditions idéales. Par rendement j’entends, ici, par facilité rendement global, rendement X cos phi. Mais le rendement énergétique de la « locomotive » électrique est bien de l’ordre de 20 %, rendement pris depuis la production, transport, transformations, etc..

        • Hippolyte Canasson : « Par rendement j’entends, ici, par facilité rendement global, rendement X cos phi. »
          ———————-
          Mais qu’est ce que c’est que ce charabia ??? Le Cos phi n’a rien à faire dans un rendement de moteur de voiture (tension continue) ou de gros moteurs ( qui sont ***obligés*** d’avoir un correcteur de facteur de puissance pour obtenir un cos(phi) proche de 1). D’ailleurs, une grande partie des systèmes d’électrification des locomotives se fait par courant continu (tout le Sud de la France est sous 1,5 kV DC, toute l’alimentation des RER et métros, toute l’Espagne…), donc cos(phi) ne joue en rien sur le rendement ici, encore heureux !
          Et un moteur électrique a un rendement de quasiment 100% à n’importe quel régime, contrairement à un moteur thermique.

          ———————————–
          Hippolyte Canasson : « Mais le rendement énergétique de la « locomotive » électrique est bien de l’ordre de 20 %, rendement pris depuis la production, transport, transformations, etc.. »
          ———————————–
          N’importe quoi ! Même quand il s’agit de rendements « wells to wheels », on ne descend jamais à un rendement de 20% avec une locomotive électrique. Mais on ne parle jamais de ce rendement pour une propulsion électrique vu que l’électricité peut provenir du nucléaire ou de l’hydraulique où la notion de wells to wheels n’a aucun sens. De même, quand on parle de rendement de moteurs thermiques, on ne compte pas l’énergie dépensée pour l’extraction du pétrole, son transport, son raffinage et sa distribution. Votre chiffre de 20% de rendement pour le moteur de locomotive est faux (vous ne trouverez aucune source crédible pour l’étayer), ce n’est pas en sortant des arguments du chapeau que vous allez le rendre vrai.
          Quand c’est faux, c’est FAUX, point barre.

      • €miniTAX, Je parle, bien sur, des rendements « d’exploitations », des rendements d’utilisation, pas des rendements maxi instantanés qui ne correspondent à rien de précis dans la réalité factuelle.

      • Mais si l’on tiens compte de la transformation pétrole -> électricité puis le transport électrique, le rendement devrait tout de même baisser pas mal. Je crois que c’est en ce sens qu’il faut comprendre les chiffres d’Hippolyte.

        • Totallystone.
          Les rendements s’entendent d’un bout à l’autre de la chaine, de la production à l’utilisation finale. Prendre un segment particulier n’a pas de sens. Le seul indicateur global est finalement le prix, le vrai prix, expurgé des taxes et des subventions, qui polluent l’information.

      • @miniTAX,
        Prendre le rendement de la voiture électrique isolément est une hérésie !
        Il faut, bien entendu, intégrer les rendements amonts, de production, transport-distribution, transformations. Une fois intégrés ceux-ci, le rendement énergétique d’une voiture électrique est inférieur à celui d’une voiture thermique.

        • Hippolyte Canasson : « Prendre le rendement de la voiture électrique isolément est une hérésie ! »
          ———————–
          Bah non, ce n’est pas une hérésie, c’est ce qu’on fait tout le temps, justement parce qu’il est impossible d’intégrer les « rendements amonts » de la multiplicité des sources d’électricité comme le nucléaire, l’hydroélectricité, l’éolien, le PV, les incinérateurs avec récupération d’énergie, la biomasse…
          Ce n’est pas parce que vous sortez de votre chapeau des critères définis sur l’inspiration du moment que ça a pour autant un sens.

          • @mimTAX Le rendement moyen de l’électricité est connu.
            Rien ne sort de mon chapeau.
            transport environ 5%
            Transformations environ 3%
            Production, environ 35 %.
            ce qui donne 0,95 X 0,93 X 0,65 = 0.32. = 32 % variable selon les sources de producutions sollicitées

  • Les ressources du sous-sol ont été artificiellement décrétées propriété de l’Etat. Dont acte.

    Cette situation hautement anormale établie au mépris du droit de propriété présente toutefois un atout intéressant. L’exploitation du gaz de schiste en métropole et du pétrole offshore au large de la Guyane (ou ailleurs) offre en effet la possibilité, la chance historique, de sortir de l’actuel régime des retraites par répartition sans douleur, presque insensiblement, « à la Norvégienne », et surtout à un horizon de temps relativement proche, de l’ordre de la décennie.

    Ainsi, les marges issues des nouvelles ressources gazières et pétrolières seraient consacrées à solder pratiquement « gratuitement » l’ancien régime des retraites par répartition, jusqu’à sa disparition complète faute de combattant, tandis que les jeunes générations, n’ayant plus la charge directe de la survie des anciens, pourraient épargner librement et volontairement dans des institutions de retraites par capitalisation, ouvertes et concurrentielles, dès le premier euro cotisé.

    Le gaz et le pétrole au secours des anciens et favorable à l’emploi des jeunes : voilà un argument politique fort pour faire progresser le dossier.

    • « Ainsi, les marges issues des nouvelles ressources gazières et pétrolières seraient consacrées à solder pratiquement « gratuitement » l’ancien régime des retraites par répartition »
      ————————————————
      NON, ça ne suffit pas, de très loin, question d’ordres de grandeur.
      Et ce même sans compter la charge de la dette, l’autre « cadeau » aux générations futures.

      • @miniTAX,
        les générations futures, qui seront à la retraite dans 20 ans, votent aussi depuis 20 ans !

      • Que les gaz de schiste et autres pétrole offshore ne suffisent pas, c’est bien possible. Mais s’y mettre c’est entrer dans le cercle vertueux.

      • C’est Bubulle qui a raison.
        La dette retraite représente, selon l’estimation du rapport Pebereau, quelques milliers de milliards d’euros.
        En face, il pourrait y avoir (conditionnel) quelques milliers de milliards de m3 de gaz, dont chacun vaut actuellement « plusieurs » euros (prix de vente final public entre 5 et 10 euros au m3)
        Le gaz de schiste est donc tout à fait dans comparable, en ordre de grandeur, à cette dette, sur le papier et si il est effectivement présent bien sûr.

        Cela dit je ne crois pas une seconde que cette manne serait utilisée de façon aussi bonne et logique que le rêve Bubulle. Elle servirait évidemment à acheter encore plus de voix pour encore plus de socialisme, pour encore plus de ruine une fois la manne épuisée.

        • @p
          Il y a aussi le renversement de tendance, l’optimisme possiblement de retour, un produit local, le gaz en concurrence avec un produit d’importation, la dynamisation de région, avec son cortège amenées économiques, des emplois, bref, que du bon

    • € bubulle,
      oui, d’accord, mais avant de savoir à quoi on va dépenser l’argent, commençons pas le gagner.
      Une fois les ressources extraites, la façon de les redistribuer viendra, c’est pas la matière qui manque.

  • C’est intéressant. Le bon sens exige, il me semble, que pour dépassionner le débat, il faille commencer par évaluer de manière un peu plus précise les ressources potentielles du sous-sol français. Les techniques d’écho-résonance peuvent y contribuer.
    Je suis néanmoins en désaccord sur un point : le gaz de schiste n’est pas « une solution pour l’immédiat ». C’est, si on décide dans l’immédiat de commencer l’exploration au mieux une solution pour dans 10 ans. C’est donc une erreur de croire que les gaz de schiste vont donner les moyens à l’économie française de recouvrer rapidement une compétitivité qu’elle n’a plu. Au mieux, ils lui permettront de renaître. Mais d’ici là, elle va continuer de dépérir.
    Le mode d’emploi des gaz de schiste, c’est ici : http://impolitique.com/2012/11/22/le-gaz-de-schiste-pour-les-nuls/

    • L’enjeu c’est : les politicien auront-ils, ou pas, les moyens de se lancer dans une politique à la Chavez, en achetant plus de voix pour plus de socialisme avec la rente gazière d’état ?
      Par pure stupidité ils ont eux-même décidés que non. Tant mieux. En l’état actuel du système politique français ce serait un désastre.

    • @impolitique
      pas une solution pour l’immédiat, mais l’avenir commence demain.
      Dès l’annonce de la libéralisation de l’exploration des gaz de schistes français, les actions de VALLOUREC seront à la hausse et les investissements industriels regardés positivements.

  • après le pétrole et le gaz, le génie humain pourra toujours se rabattre sur l’Hippolyte Canasson, quelle santé!

  • « Le gaz de chistr » de Gilles de Janzé, un tout petit livre pour tout comprendre. « Un pur délice » (Libération). « Petit par la taille, grand par l’humour » (France-Culture).
    Préface de … Jules Vernes

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