Vous avez dit égalité ? (4) Le cas de l’école

L’existence d’une corrélation entre le milieu socioculturel et la réussite scolaire n’est pas en soi le signe que l’école est inefficace ou injuste.

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Vous avez dit égalité ? (4) Le cas de l’école

Publié le 9 novembre 2012
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L’existence d’une corrélation entre le milieu socioculturel et la réussite scolaire n’est pas en soi le signe que l’école est inefficace ou injuste.

Par Stanislas Kowalski.

En matière d’éducation, je devrais dire en matière d’école, on se plaint d’un tas d’inégalités. Les débats sont particulièrement embrouillés.

Il y a de tout : de l’égalité réelle, de l’égalité des chances, de la discrimination positive et j’en passe.

Le système des ZEP est-il conforme au principe d’égalité ? Les devoirs à la maison sont-ils, comme le dit la FCPE, inégalitaires ?

Pour y répondre, il faudrait rappeler à quoi sert l’école.

Pour ceux qui suivent les débats, on voit tout de suite apparaître une difficulté.

Il y a une forte tendance à politiser l’école, et à lui demander de corriger les inégalités sociales. C’est très clair chez des pédagogues comme Meirieu ou Frackowiak. Et même leurs adversaires (les « républicains », comme Brighelli) se laissent parfois entraîner sur ce terrain, quand ils regardent les statistiques socioculturelles et concluent que l’école ne remplit pas sa mission, alors que par ailleurs ils admettent une certaine forme d’élitisme, oscillant entre deux visions très différentes de l’égalité. Il est dommage qu’on arrive à donner mauvaise conscience à un tas de professeurs intelligents et de bonne volonté.

On nous dit qu’il y a reproduction sociale. La belle affaire !

C’est l’absence de reproduction qui serait étonnante. Ça laisserait entendre que la position sociale serait purement aléatoire, et ne devrait rien, ni à des prédispositions génétiques ni à l’éducation familiale. Il est logique que les qualités qui permettent de s’élever socialement permettent aussi de préparer efficacement ses enfants à tenir un rôle dans la société.

Et à l’inverse, les défaillances qui vous font descendre ont aussi des effets sur l’éducation des enfants.

Nul besoin de faire intervenir le favoritisme ou des solidarités de classe pour expliquer ce phénomène. Ce n’est pas du népotisme que de bien élever ses enfants. Ce serait du népotisme, si les enfants bénéficiaient d’une position élevée sans en avoir les capacités. Ça existe parfois, mais il n’est de bonne relation qui ne se quitte. Quelle que soit son origine, on abandonne très vite celui qui ne sait pas tenir son rang, surtout dans un système concurrentiel comme le nôtre.

Les réflexes de classe sont beaucoup moins importants que ne veut nous le faire croire l’analyse marxiste. L’existence d’une corrélation entre le milieu socioculturel et la réussite scolaire n’est pas en soi le signe que l’école est inefficace ou injuste. Elle indique simplement que l’éducation familiale peut obtenir des résultats tangibles.

À moins de penser que l’école doive contrôler totalement l’éducation des enfants, on ne peut qu’accepter l’existence de cette corrélation.

 

Mais qu’est-ce que vous voulez ?

Interdire les devoirs à la maison sous prétexte d’égalité, comme le réclame la FCPE, est à la fois un contresens sur l’égalité, et une monumentale erreur stratégique.

Car, à moins d’interdire à tous les parents d’élever leurs enfants, vous n’empêcherez pas les personnes instruites de compléter le travail de l’école. Les seuls enfants qui ne travailleront pas à la maison seront les plus pauvres.

J’ajouterai encore une chose sur la reproduction sociale, sans parler de rang. Il est naturel que les enfants suivent le modèle de leurs parents, et qu’ils s’orientent d’après leur profession. Faudrait-il que les enfants pauvres en arrivent à mépriser leurs parents pour correspondre à l’idée que quelques fonctionnaires se font de leur bonheur ? N’est-il pas envisageable de penser que les enfants puissent imiter leurs parents, pour la simple et bonne raison qu’ils y trouvent leur compte, et que le parcours de ceux-ci, si modeste soit-il, leur offre des chances raisonnables de bonheur ?

Soyons clairs, ce projet d’aplanir les différences sociales, au mépris des réalités les plus élémentaires, est un projet totalitaire. Il comporte en lui-même une énorme violence. Il nous fait perdre des libertés essentielles, crée de nombreuses souffrances, et n’aboutit même pas à l’égalité recherchée.

Maintenant, nous ne devons pas perdre de vue l’exigence de justice, mais nous ne savons pas encore en quoi consiste cette dernière à l’école.

Alors quel est l’objectif de la scolarité ?

On peut discuter sur la limite entre l’instruction et l’éducation. Ou dire que l’une ne va pas sans l’autre.

Partons des acteurs et voyons quelles sont les motivations.

Pour les familles et les élèves, c’est avant tout l’apprentissage et la préparation à la vie adulte, notamment à la vie professionnelle.

Pour l’État, qui impose l’obligation scolaire, il peut y avoir d’autres objectifs, dont certains plus ou moins avouables. Mais on peut s’en tenir à quelques éléments de base, à savoir faire en sorte que les élèves participent honnêtement à la vie de la cité. Traiter les élèves à égalité consiste alors assez simplement à ne tenir compte que de l’efficacité de leurs apprentissages et de leur comportement social. Les autres distinctions ne sauraient entrer en ligne de compte.

Il n’est ni souhaitable ni possible que tout le monde ait les mêmes résultats.

On ne peut même pas assurer que tous les jeunes obtiennent une qualification, car il faudrait mentir pour y parvenir, et les diplômes ainsi obtenus perdraient toute valeur. Faire entrer des lycéens à Sciences Po, sous prétexte qu’ils viennent d’une ZEP est une erreur funeste. Il y aura toujours un soupçon qui pèsera sur leur mérite.

D’ailleurs le dispositif ZEP est en lui-même une erreur. Sous prétexte de donner davantage aux jeunes défavorisés, on les a enfermés dans des ghettos. Sans doute pas par cynisme, juste par idiotie. Les Américains rêvent d’une société color-blind, mais avec l’affirmative action, ils entretiennent les distinctions qu’ils voudraient faire disparaître. En favorisant des minorités pour corriger la société, il y a un fort risque de créer des frustrations chez d’autres personnes, peut-être plus méritantes.

Quelle administration aura assez de discernement et de souplesse pour s’arrêter avant de recréer les inégalités dans l’autre sens ?

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  • Si je suis d’accord sur le principe que chercher à limiter la reproduction des inégalités sociales n’est pas en soi un objectif libéral, il faut tout de même admettre que les dynamiques de ces reproductions en France ne sont pas davantage libérales pour autant.

    Avoir un système d’études universitaires financé par tous les contribuables mais qui profite surtout aux gosses de classe moyenne qui auraient les moyens de payer leur part (je le sais, j’en fait partie), c’est moyennement liberhallal.
    Avoir un système de grandes écoles, classes prépa etc qui, bien qu’également financé par le contribuable, coûte bien plus cher (per capita) que les facs et qui permet aux fils de profs et aux fils de CSP+ de se hisser socialement à peu de frais… ce n’est pas du tout liberhallal.

    • En réalité le système classe prépa est moins cher per capita que la fac, si on regarde les diplômés. Cela dit il est bien clair que ça n’excuse pas de le faire payer par le contribuable.

    • Une éducation libérale doit fonctionner selon les principes du marché, seul principe à garantir à la fois le progrès et la baisse des prix.

      Le prix des études peut être acquitté par les étudiants eux-mêmes en fonction de leur analyse économique: C’est un investissement.
      L’État peut envisager de subventionner des prêts pour ce faire.

      Il peut aussi être acquitté par des acteurs économiques (industries ayant besoin de compétences) ou administratifs, à charge pour eux de sélectionner convenablement les candidats – on retombe sur le principe de la classe préparatoire.

      Une éducation supérieure libérale serait donc en symbiose avec l’économie.
      Accessoirement, les étudiants ne seraient plus nécessairement des jeunes n’ayant pas encore travaillé.

      L’État pourrait exercer une politique éducative en instaurant des examens à l’échelle nationale pour encourager l’acquisition de savoirs d’ordre culturel – et qu’on ne me dise pas que l’école publique le fait mieux: Elle est l’instrument de déculturation inouïe, d’une rupture de transmission jamais vue !

      • « L’État peut envisager de subventionner des prêts pour ce faire. » : NON

        L’état n’a pas à s’occuper d’éducation point barre

        • L’etat qui prete pour les etudes superieures, cela me semble etre un equivalant acceptable du cheque education mais pour le superieur.
          Au final, les etudes sont financees par la personne qui en profite.

    • ça tombe bien, c’est justement les classes moyennes qui finance (entre autre » le système éducatif soit directement (impôts) soit indirectement de part les impôts sur les sociétés dans lesquelles les classe moyennes participes largement à la création de richesses. Non le seul problème c’est que les classes moyennes sont escroqué dans l’histoire, elle payent très cher (oui c’est masqué, mais c’est très cher) pour un système médiocre au mieux, sur lequel elle n’ont aucune prise et qui les méprise (tient ça rime…)

  • Vous me semblez méconnaître la critique bourdieusienne. Ce qui est reproché à l’institution scolaire, ce n’est pas tant que reproduire les inégalités sociales – vous avez raison, l’inverse serait étonnant -, mais de les légitimer.
    Et il n’y a pas corrélation, il y a causalité.

    • J’avoue mal connaître Bourdieu. Je connais mieux ce qu’on en fait dans les réformes scolaires – la vulgate si vous voulez. Mais le problème, de toute façon, n’est pas l’existence d’inégalités sociales, il y en aura toujours, mais justement de savoir si elles sont légitimes. Le système scolaire au mérite, où il fallait gagner le droit d’aller dans la classe supérieure, passer des diplômes difficiles etc. légitime bien mieux les inégalités qu’un système où l’on fait croire que la réussite est un droit. Quant à savoir lequel en produit le plus…

      • Le système scolaire au mérite

        question : comment définissez-vous le mérite?
        question 2 : méritons-nous notre mérite?

        • Et quel système utilisé? le tirage au sors? les diplômes gratuit pour tout le monde (c’est en cours avec le bac obtenu par 98% des postulants)? Il n’est pas dégradant de constaté qu’une personne est plus doué qu’une autre dans tel ou tel domaine, il n’est pas inique de reconnaître l’apport de tel ou tel à la société. le mérite c’est juste un principe qui dit que l’on reçoit en fonction de ce que l’on apporte. Et ceux qui reçoivent beaucoup (dans un système ou les individus sont libres) ne peuvent être que « méritant » . Prétendre le contraire supposerais que les individus sont irrémédiablement stupide auquel cas toutes réflexions serait de toute manière inutile puisque incompréhensible pour cette immense masse d’abrutis…

    • Ce reproche est déjà un grand pas sur la route vers le totalitarisme.
      Il vaut mieux lire Hayek que Bourdieu.

      Les inégalités sociales ne doivent jamais être un enjeu politique: Les mesurer pourquoi pas, agir dessus politiquement, par la coercition d’État, c’est traiter le peuple comme du bétail (carte scolaire etc.)

      Ces politiques sont toujours empruntes de mégalomanie, de haine de classe, de mépris pour l’autonomie et la responsabilité des individus et des corps intermédiaires – bref, totalitaire dans leur essence.

      Elles se définissent toujours depuis des bureaux, dans l’abstraction de la nature humaine, et aboutissent invariablement à l’inverse de leur objectif, non sans avoir dépensé à tour de bras et avoir ruiné des acquis de civilisations, souvent sans retour.

      Les socialistes s’obstinent à subventionner ce qu’ils veulent faire disparaître, avec pour résultat systématique l’exact opposé.
      Ils sont fous au sens d’Einstein: Refaire la même chose en espérant un résultat différent.

      Cessons de faire de la reproduction sociale un enjeu politique, et elle régressera.

      • @Fucius
        « Cessons de faire de la reproduction sociale un enjeu politique, et elle régressera »

        Par quel miracle ?

        • Par la liberté, c’est le plus puissant moteur d’égalité car contrairement à ce que l’on croit les « puissants » ne cherche jamais la liberté pour les individus bien au contraire. Ils perçoivent clairement que dans une société d’individu vraiment libre, leur puissance serais sans cesse remise en question car il devrait tout les jours faire face à des concurrents nombreux et déterminés. C’est ainsi que nos « puissants » actuelle (lagardère & co) n’ont réussi à ériger et conserver leurs « acquis » que grâce à la complicité de l’état (copinage, législations favorable, contrats publique et j’en passe). plus les individus sont libre dans un pays, plus le brassage des élites est grand et plus les riches peuvent s’appauvrir et les pauvre s’enrichir rapidement. Bien sur nos « élites » économiques et étatiques nous matraque le contraire à longueur de journée et ce depuis l’age tendre. c’est évidemment révélateur de leur hantise.

        • De fait, il faut bien admettre que, même du temps de la vieille École républicaine de Ferry, pourtant bien moins concernée par la lutte contre l’inégalité socio-scolaire que le système actuel, les performances dans ce domaine étaient meilleures…

        • @citoyen
          « par quel miracle? »
          http://www.learnliberty.org/content/are-poor-getting-poorer

          par le miracle de la mobilité sociale

      • De grâce, épargnez-nous vos analyses sur le totalitarisme, puisque
        1) Vous n’avez certainement pas lu Arendt.
        2) Cette catégorie a depuis longtemps perdu toute portée heuristique.
        3) Vous l’utilisez comme un repoussoir, au même titre que communiste ou fasciste.
        En ce sens, vous me semblez proche d’un Staline se plaisant à déclarer : « Quand les obstructionnistes deviennent trop irritants, appelez-les fascistes, nazis ou antisémites. Cette association, si elle est répétée suffisamment souvent, deviendra un fait dans l’opinion publique ».

        Donnez-moi un exemple historique où les inégalités sociales se sont réduites d’elles-mêmes. A mon sens, elles se creusent plus qu’elle ne s’atténuent.

    • En fait l’Edna favorise les inégalités sociales. En servant le même gruau éducatif à tout le monde, seuls ceux disposant de parents suffisamment éclairés, riches, instruits, motivés…on véritablement les moyens de s’extirper de la gangue de l’Edna et d’obtenir une éducation de haut niveau (cours particuliers, enseignements par les parents, exemplarité, recours aux écoles privés….).

  • <>

    Celui de la liberté… Vous avez toujours pas ouvert un bouquin libéral vous 🙂

    <>

    Par l’atteinte de compétences… au hasard. C’est un peu le but de l’école non !!?

    Aujourd’hui l’école a complètement perdu son but premier : enseigner. Le formatage est de mise : tout le monde doit sortir égaux de l’école. Incompréhension totale de la nature de l’homme et oubli de la finalité de l’école.

    Ca fait plaisir de voir que je ne suis pas le seul enseignant à se plaindre du système actuel.

    Tout comme « médecine et liberté » on devrait créer « école et liberté ».

    • Sur le libéralisme appliquée à l’école, je vous conseille le remarquable article de manières de voir sur les Etats-Unis. Les charters school ne sont pas vraiment la panacée.

      • les charters school ne sont que des écoles privés financer par l’état donc c’est seulement un tout petit peut mieux que les écoles d’état (mais c’est toujours ça de pris…)

        • eh bien, non, c’est un tout petit peu pire.
          mais forcément, quand on ne prend pas la peine de se renseigner et qu’on reste dans son carcan idéologique, on ne peut pas s’en rendre compte. c’est pourtant l’ancienne secrétaire d’Etat à l’éducation de G. Bush – celle qui avait mis en place les charter schools – qui concédait qu’il s’agissait d’un erreur.

          • Et bien j’ai lu l’article de « manières de voir », il est plutôt exempt de données, je me suis donc penché sur la source de l’article et là, c’est une autre histoire.
            A la lecture des chiffres il me parait évident que les charter school sont bénéfiques et non « un tout petit peu pire » que le système public.
            Si on recoupe ça avec d’autres études, notamment de la « fondation pour l’école » il semble effectivement que ces écoles s’en sortent mieux.

            Je voudrais bien savoir ce qui vous fait affirmer le contraire.

          • C’est légèrement hors sujet, mais on peut comprendre que l’ancienne secrétaire de G.Buisson affirme s’être trompé sur les charter school au vu de la puissance des syndicats d’enseignant, qui perdent un immense pouvoir suite à ces réformes.

          • On veut parler de chiffres et pouf plus personne. CQFD

  • Il y a des libéraux qui proposent un système avec une distribution systématique de chèques éducation pour payer les écoles (qui seraient toutes privées évidement).
    Celles-ci se ferairaient ainsi une saine concurrence pour attirer les élèves quels que soient les moyens de leurs parents.

    Le but étant que les jeunes ayants les meilleures aptitudes réussissent pour le plus grand bien de tous.

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Les auteurs : Nathalie Sayac est Professeure des universités en didactique des mathématiques, directrice de l’Inspe de Normandie Rouen-Le Havre, Université de Rouen Normandie. Eric Mounier est Maitre de Conférences en didactique des mathématiques, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC).

 

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