Congrès fondateur du parti libertarien belge

Après quelques mois de gestation, il est enfin temps de porter notre nouveau parti sur les fonds baptismaux. Il est désormais important de nous constituer d’une façon efficace et rigoureuse afin de débuter sans tarder la campagne qui nous mènera aux élections de 2014.

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Congrès fondateur du parti libertarien belge

Publié le 18 octobre 2012
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Après quelques mois de gestation, il est enfin temps de porter le parti libertarien belge sur les fonds baptismaux. Il est désormais important de nous constituer d’une façon efficace et rigoureuse afin de débuter sans tarder la campagne qui nous mènera aux élections de 2014 en Belgique.

Par Patrick Smets, depuis Bruxelles, Belgique.

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Chers Amis, Chères Amies,

Après quelques mois de gestation, il est enfin temps de porter notre nouveau parti sur les fonds baptismaux. Il est désormais important de nous constituer d’une façon efficace et rigoureuse afin de débuter sans tarder la campagne qui nous mènera aux élections de 2014. Le travail ne manque pas, aussi il convient que la plus grand nombre d’entre nous puisse venir s’exprimer sur la stratégie et le programme que nous adopterons ces deux prochaines années.

À l’occasion de ce congrès, vous pourrez vous exprimer sur 3 domaines fondamentaux

– Le programme, dont les 12 propositions actuelles forment une ébauche susceptible d’amendement et d’enrichissement.

– Les statuts, dont vous trouverez une proposition sur cette page.

– La nomination du Président et des autres membres du Bureau Fédéral. Si les statuts sont approuvés dans l’état actuel, nous voterons également pour la désignation de 20 représentants au Congrès National chargé de superviser l’action du Bureau Fédéral.

Afin de garantir au maximum la légitimité au Bureau Fédéral, il est important que ce Congrès de Fondation regroupe le plus grand nombre de libertariens et sympathisants. Il est également fondamental, et nous y veillerons, que la parole y soit libre et le débat constructif. Les ajouts et amendements que vous souhaiteriez apporter au programme comme aux statuts seront présentés et discutés en séance. Le Congrès Fondateur est souverain et pourra se prononcer sur tout sujet qui lui sera présenté.

Nous comptons sur vous pour diffuser cette invitation le plus largement possible et pour assurer une présence massive à cet événement unique.

Vous trouverez les informations pratique sur la page événement du Parti Libertarien.

Vous pouvez également poser vos questions par mail à info@parti-libertarien.be

—-

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  • Surpris de trouver ceci :
    6° Défendre la neutralité du réseau et le secret de la correspondance

    Deux choses à peu près contradictoire, la première étant en soi totalement contraire au libéralisme le plus élémentaire. Pourquoi pas un « droit à l’internet » pendant qu’on y est ?

    • Ah bon? C’est ce que vous inspire l’idée que votre FAI, et in fine le gouvernement, puisse avoir une vue de tout ce que vous faites et avez fait sur internet pour ensuite décider sur quels sites votre connexion sera la plus rapide, la plus lente voire n’aura tout simplement pas lieu? Un internet cartellisé avec crony-capitalism à la clé vous semble un environnement liberhallal dans lequel évoluer?

      • Le FAI est un fournisseur de service. Le service proposé est régi par un contrat. Ce contrat peut inclure ou non des closes relatives à l’optimisation du traffic. Le fait d’imposer au fournisseur de ce service la façon dont il doit optimiser le traffic est une immixtion patente de l’État dans le fonctionnement d’une société privée. Comme je le disais, vous semblez partisan d’un « droit à l’internet » (avec les sites que je veux à la vitesse que je veux). C’est une idée de gauchiste. Montez votre propre FAI.

        Vous mélangez par ailleurs plusieurs question en essayant d’inclure dans le problème le droit de regard de l’État sur les historiques de connexion. Ce sont des problèmes entièrement distincts.

        La net neutrality est la meilleure chose que vous puissiez encourager pour soutenir un internet cartellisé. C’est ce qu’on bien compris les libertariens américains qui s’opposent régulièrement à ces mesures.

        http://techcrunch.com/2012/07/06/ron-pauls-anti-net-neutrality-internet-freedom-campaign-distorts-liberty/

        • Remarque intéressante. On en parlera sûrement lors du congrès.

        • Pardon pour les fotes.

        • Pour ma part, je suis pour le secret de la correspondance et contre toute ingérence de l’état dans le contrat entre l’utilisateur et le FAI. Si le FAI veut vendre un internet dégradé (avec surplus pour Youtube), c’est lui que ça regarde… Et c’est lui qui fera faillite s’il ne trouve pas de clients.

      • Un FAI dans une économie concurrentielle fait l’offre qu’il estime la meilleure pour lui et ses clients afin d’allouer au mieux les ressources limitées.
        Mais au final, ce sera le consommateur qui tranchera.

        Le problème, c’est que l’état cherche à instaurer par voie légale une telle offre et ça, c’est du croony socialism.

  • lorsque je lis votre : [ Le Congrès Fondateur est souverain et pourra se prononcer sur tout sujet qui lui sera présenté. ],
    pour moi qui suis libéral (FR) peu libertarien, ça me fait d’emblée songer à quelques signes d’une « directivité ». Signes absolument antagonistes avec l’esprit que vous prônez ! Et de vos douze « propositions », j’en identifie plusieurs recoupant celles (en BE) de :
    Partis tels « Pirates » , « PTB » , « Ecolos » , « PP » , (et zozos divers)

    Au sein des « 12 PPPPPPPPPPPP » on peut déceler plein de contradictions !
    Finalement, où vous positionnez-vous ? Une percée foudroyante du « serpent » ne vaut que si votre positionnement est clair, moins « éthéré »

    • Donc, le droit de parler de tout est signe de directivité !? Je sens que la conversation ne va pas être simple… Pour le reste, j’y répondrai avec plaisir si vous voulez bien être plus précis.

      • Trouver un « programme commun  » entre véritables libertariens va entraîner quelques discussions disons … animées, surtout si vous laissez entraîner sur des questions secondaires ( qu’il sera temps d’affronter quand l’Etat aura disparu ).
        Mais ne vous préoccupez surtout pas des couinements des « libéraux peu libertariens » et autres étatistes…

      • Fin des ’90s, un ami belge me raconta le déroulement-type d’un congrès « Ecolo » de là-bas. Congrès au terme duquel – en une joyeuse arborescence d’idées de plus en plus farfelues – ils finirent par devoir « démocratiquement » enregistrer 1.800 propositions dérivées.
        Liberté d’imagination oblige. Sinon, pourquoi vivrait-on sous l’étiquette libertarien (ou du chacun pour soi) ?

        L’esprit libertarien restant de mise, les participants au vôtre vont se régaler… Sans compter que pour être valable, toute idée doit connaitre une faisabilité (peu vérifiable dans l’immédiateté d’une vaste assemblée).
        Les 12 vôtres faisant songer à un opportunisme narquois, sinon à des airs de joyeux fanfarons, le seul résultat tiendra dans du papier noirci et spots narcissiques sur médias. Ciao !

        • Ciao ! C’était une discussion très intéressante. Je suis tellement heureux que vous m’ayez fait part de votre point de vue.

  • Deux critiques sur le programme :
    1. Une fois affirmées correctement les libertés individuelles , la défense du secret de la correspondance est redondant — et pour la neutralité du net , cf. h16 ;
    2. Le point 7 semble impliquer une attaque de la propriété intellectuelle — svp lisez le livre de Spooner sur le sujet!
    Quant au « partage » de la culture, je ne vois ce que cela peut vouloir dire, mais cela a un petit côté socialo.
    Pour tout le reste : bravo bravo bravo !

    • Spooner est tres interessant sur de nombreux points, mais, en ce qui concerne la propriete intellectuelle, je pense que Spooner s’est trompe.

      La defense de la propriete intellectuelle ne nous a apporter que des administrations gallopantes, et une corporation d’ayants-droits meprisants autant que liberticides.

      Les nouveaux moyens de communications imposent de revoir les anciens modeles economiques. Certainement pas de les brider pour que quelques-uns soient exemptes de s’adapter a la nouvelle situation.

  • Il y en a vraiment qui devrait aller manger des pruneaux. C’est quand même pas possible d’être à ce point constipé.

    Que ce parti ai tous les symptômes d’une naissance politique, idée ci et là devant être polie, etc., mais évidemment bon sang… Puisqu’il vient de naitre! Quant à la contradiction tout idéologie à des contradictions pour la bonne et simple raison que ceux qui les rédigent, des êtres humains, comme vous, en sont farcis.

    J’ai lu, il y a quand même une colonne vertébrale et c’est une bonne chose. Le reste viendra avec l’âge.

    Maintenant si vous pouviez arrêter de vous tripoter en public et simplement profiter de la bonne nouvelle vous feriez pas mal de lecteurs heureux.

  • « 12° Organiser un référendum sur l’annulation de la dette publique belge »

    Humm annuler la dette, pas très libéral. (Respect des contrats toussa..)
    Par contre négocier une sortie de dette oui 🙂

    • La question mérite effectivement d’être posée mais elle est difficile !

      D’un coté, les libertariens pensent que les individus ne sont pas responsables des dettes qu’ils n’ont pas contractées, donc l’annuler paraît logique.

      De l’autre, ça fait un peu… socialiste. Et la conséquence probable pourrait être une déresponsabilisation accrue de l’Etat dans la gestion de ses finances (si les dettes s’envolent, pourquoi se retenir ?)

      Gros dilemme…

  • Bonjour,
    J’ai 18 ans et je vous remercie de déboucher l’horizon politique. Mon premier vote fédéral sera sans nul doute pour vous. J’ai déjà voté auparavant, le 14 octobre dernier, un terrible dilemme : à quelle baronnie locale se prostituer ? Les socialistes de gauche ? De droite ? Les décomplexés ? Les allumés ? Ralentir l’agonie du pays ou la précipiter ?
    J’ai tout de même quelques réticences :
    Premièrement, je partage les objections générales sur la neutralité du net ; l’Etat n’a pas à intervenir dans les contrats privés (sauf en cas de fraude). Si un serveur limite son contenu à des fins purement commerciales, la concurrence y répondra (peut-être pas immédiatement) en proposant de meilleurs services. C’est là que résident le pragmatisme et la moralité du capitalisme.
    Deuxièmement, j’attends d’un Parti Libertarien qu’il ne se cantonne pas dans un réformisme libéral timide et tatillon. Je ne demande pas la révolution (sinon à quoi bon la démocratie), mais certains de vos statuts proposés, notamment celui ayant trait au respect de la « constitution » et de la famille royale, arrondissent un peu trop les angles à mon goût. Un libéralisme intégral ne fait pas de compromis avec une constitution qui institue des privilèges, bien que fort restreints (il ne faut évidemment pas caricaturer), à certains individus. Si le droit naturel est universel, c’est qu’il est le même pour tous, point ! C’est le fondement de notre éthique…
    Mis à part cela, je vous souhaite un grand succès. Je fonde tous mes espoirs citoyens sur vous. Ne succombez pas à l’attrait du consensus, et puisez votre force dans votre radicalité (je n’ai pas dit « pureté idéologique », hein).
    Je dis tout cela maintenant parce que je ne participerai pas au congrès. Si mes parents, que je respecte par-dessus tout, savaient mes convictions, j’irais illico presto chez un psy. « Laissez les individus atteindre et assumer leurs objectifs personnels, sans régulation et sans allocation ? Quelle idée saugrenue… »
    Je finirai sur deux petits conseils (prenez-les pour ce qu’ils sont, je ne vais pas donner de cours aux grands) :
    Si vous voulez toucher les étudiants, n’organisez pas vos activités pendant les weekends (on est chez Papa et Maman, souvent en province), les vendredis (on retourne chez Papa et Maman), les festivités familiales (par exemple la fête des morts), les examens etc. C’est prosaïque mais c’est comme ça.
    Puis, c’est purement subjectif et ça vaut ce que ça vaut, ce serpent est vraiment agressif. Nous tenons tous à ce symbole qui est un peu notre bannière, notre point de ralliement etc. Mais ça ne marche que dans notre « réseau ». Si on veut faire du libertarianisme un mouvement populaire, on va devoir travailler positivement l’inconscient collectif. Et une petite bestiole odieuse, je ne pense pas que ce soit bon pour la com’.
    Bonne chance,
    Un militant potentiel.

  • bon courage et longue vie au PLB

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