Les eurosceptiques avaient raison

La crise de l’euro a été annoncée avant même que la monnaie unique n’entre en fonction par les économistes eurosceptiques.

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Les eurosceptiques avaient raison

Publié le 31 août 2012
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Toutes les « solutions » pour éviter que l’euro ne se disloque se sont avérées inefficaces. Comme l’avaient prévu Milton Friedman et quelques autres eurosceptiques, avant même que la monnaie unique n’existe.

Par Florin Aftalion.

La crise de l’euro a été annoncée avant même que la monnaie unique n’entre en fonction. Malheureusement, la voix des économistes qui en expliquaient les raisons était peu audible dans le brouhaha des débats politiques qui seuls intéressaient les médias. Circonstance aggravante, ces premiers eurosceptiques étaient surtout des chercheurs et des enseignants américains que leur nationalité et leur libéralisme déconsidéraient à l’avance.

Bien sûr, de nombreux acteurs de la scène publique française prirent position contre l’euro (en particulier à l’occasion du référendum de 1992). Ils ne se déterminèrent cependant pas pour des motifs économiques, mais en raison de la perte d’indépendance qu’entraînerait selon eux la disparition des monnaies nationales. Contre eux, les tenants de l’euro avançaient des arguments également politiques soulignant que la monnaie unique devait conduire à l’intégration européenne ou qu’elle allait être « plus forte que le dollar ». Dans ce contexte, l’argument économique majeur en faveur de l’instauration de l’euro – l’élimination du risque de change des industriels et des investisseurs dans leurs transactions à l’intérieur de la future zone euro – était rarement évoqué. Pourtant il s’agissait d’un argument de poids, mais pertinent seulement à condition que la zone monétaire elle-même fonctionne convenablement.

Or, c’est justement sur ce point que s’exerçait la critique des économistes sceptiques. Comme une monnaie unique signifie une politique monétaire unique, les hétérogénéités impossibles à corriger par des interventions spécifiques doivent l’être spontanément. Ceci est d’autant plus facile que les mains-d’œuvre sont mobiles, les marchés du travail déréglementés et le fédéralisme financier capable de déplacer des capitaux des zones prospères vers celles provisoirement en difficulté. Si ces exigences ne sont pas satisfaites, en cas de crise, aucune solution n’existe.

Malheureusement, dans la zone euro aucune des trois conditions n’était remplie lors de la signature du traité de Maastricht, loin s’en faut. Ce à quoi les défenseurs de l’euro répliquaient que les économies de la zone euro convergeraient rapidement sous l’effet de la monnaie unique (ce fut le contraire qui se produisit).

Jusqu’en 2009 l’euro, fortement apprécié par rapport au dollar, avait fait illusion, plusieurs pays ayant connu des taux de croissance et surtout d’inflation élevés, nettement supérieurs à ceux apparus en Allemagne. L’euphorie qui résulta de cette fausse prospérité permit à tous les gouvernements de la zone d’emprunter à des taux extraordinairement bas.

Les autorités de Bruxelles et de Frankfort ignorèrent le fait qu’avec un taux d’intérêt nominal unique des taux d’inflation divergents se traduisent localement par des taux d’intérêt réels également divergents et dans certains cas négatifs. Taux qui auraient dû être contrôlés, mais ne pouvaient l’être par une Banque centrale européenne (BCE) à la politique monétaire nécessairement unique sans précipiter dans la crise les pays les plus austères.

Dans ces conditions, la crise des subprimes aidant, les États de la zone euro empruntèrent à qui mieux-mieux. En 2010 les marchés prirent conscience que plusieurs émissions souveraines de la zone euro présentaient un fort risque de non-remboursement et exigèrent de se faire rémunérer en conséquence. Ce qui augmentait encore davantage les difficultés de pays comme la Grèce.

Une fois la crise commencée les pays financièrement les plus solides de la zone s’obstinèrent à vouloir renflouer les pays insolvables (ce qui pourtant était interdit par le traité de Maastricht), les empêchant ainsi de faire faillite dans l’immédiat.

Après plus de deux années de vaines tentatives de sauvetage de l’euro, force est de constater que les « solutions » trouvées se sont toutes avérées inefficaces alors que les endettements étatiques gonflaient et que les candidats à la réanimation financière se multiplient.

À la suite de tous ces échecs, que reste-t-il à essayer avant que la monnaie unique ne se disloque ? La mutualisation des dettes contraindrait l’Allemagne à régler indéfiniment la note des gouvernements déficitaires. Elle est donc inacceptable. En revanche, l’Allemagne se fera peut-être à l’idée (encore iconoclaste) que la BCE crée et prête autant que nécessaire aux financements ou refinancements des déficits de la zone. Conséquence inévitable : les liquidités colossales des banques commerciales induiront une hausse incontrôlable des prix. Et ainsi seraient concrétisées les prévisions d’un Milton Friedman et de quelques autres eurosceptiques pour qui la BCE finira par céder aux pressions politiques et « sauvera l’euro » par l’inflation.

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  • On continue d’associer la crise des dettes souveraines à l’euro…

    Or, des pays comme l’Allemagne ou la Finlande se portent bien : ils ont pourtant l’euro !

    Et des pays qui n’ont pas l’euro se portent aussi mal que nos pays du Sud de la ZE.

    Je vous signale quand même que l’euro est encore là et que toute la ZE l’utilise pour régler ses achats.

    Le jour où nous utiliserons des dollars, là ce sera inquiétant.

    • Mais le mieux, à mon sens, n’est ni l’euro ni le dollars.
      C’est au pire l’étalon-or, au mieux la liberté monétaire totale.
      Dans les 2 cas, BCE + banques centrales nationales –>poubelle.

    • @Xavier : c’est parce qu’il y a des dettes souveraines colossales que l’eur opose un problème. Comme on ne peut réduire les dettes souveraines tant qu’il y a l’euro, l’euro pose problème.
      sur le fait que « l’euro est encore là » il est bien évident que l’URSS était encore là en 1989 …

  • Votre article-vérité m’a fait repenser à un autre paru dans un magazine en Belgique dès 2010 à propos de KEYNES et les distorsions idéologiques que des ignares y attachent volontiers. Ainsi, j’en retrouve une trace sous :
    http://trends.levif.be/economie/opinion/chronique-tendances/keynes-l-economiste-dont-on-abuse-le-plus/opinie-1194765400473.htm

    Cependant, deux ans plus tard et sous la plume d’un journaliste de nos presses ordinaires oubliant vite les leçons de pairs plus compétents que lui-même, le matraquage des lecteurs reprend de plus belle. Ainsi peut-on lire ce 31 août 2012 dans un magazine du même groupe d’édition (partenaire de L’Express.. mais non encore accessible en ligne) :

    « Paul Krugman : L’euro était une idée romantique » …
    Interview accordée pour la sortie de son dernier « feuilleton ».
    « La solution, pour ce keynésien convaincu, passe par la fin des politiques d’austérité et le retour à une inflation modérée. »

    Comme quoi – XAVIER – plaquer les travers d’idéologie d’un contexte culturel US à la sauce obamienne vers notre continent U.E. ne servira qu’à induire en erreur pas mal de nos politiciens et de citoyens incompétents. Puis d’en accroitre le gouffre de nos déficits publics. Ignorez-vous que la culture et la dynamique économique d’un pays (US, DE, FIN, … ) n’est pas l’autre. Et que la mentalité moyenne des français et des méditerranéen ne démontre pas la force d’aptitude à CHANGER (hors bien sûr les slogans creux de Hollande et sa bande d’incompétents) ?

    Croissance par endettement public accru ?
    « L’économie pour les snuls » devrait-on plutôt titrer là !

  • ce que l’on ne peut pas nier, que l’on soit pro ou anti europeen, c’est que l’euro a fait flamber les prix, voir ce PPS pour se rememorer le temps du franc :

    http://2ccr.unblog.fr/2011/07/03/pps-le-franc-et-leuro/

    • Bien sûr que si on peut le nier, parce que c’est faux ; comme l’indique un commentaire : ce diaporama est un tissu de mensonge.
      Ce qui fait « flamber » (sic) les prix c’est la distribution du faux pouvoir d’achat que représente le déficit public, et l’euro n’a rien à voir là-dedans

  • Ça me chagrine toujours ces débats autour de l’Euro, alors que l’euro n’est pas plus en cause que l’or ou le baril de pétrole. Le problème ne réside que dans le niveau des salaires réels, trop élevés par rapport à la valeur de la production qu’ils permettent (notamment dans les pays comme la Grèce où les salaires nominaux, donc les salaires réels, ont explosé après l’introduction de l’euro), parce qu’ils ont été artificiellement boostés par l’endettement (public en général, privé dans le cas spécifique de l’Espagne). Il est bien clair que l’instrument de mesure du salaire nominal (euro, mark, franc ou drachme) n’a rien à voir dans cet histoire
    D’où un problème politique, qui est d’expliquer à la plupart des électeurs qu’ils gagnent déjà trop ; qui serait élu avec un discours pareil ?

  • Bravo ! et oui… les eurosceptiques avaient raison !

    Grrrrrrrr que c’est énervant depuis Maastricht et encore maintenant de voir que tous les partis qui tiennent le système s’entêtent dans cette voie européenne supranationale, uniforme… sur un modèle allemando-anglosaxon. L’inverse de tout ce qu’il fallait faire pour la France et l’Europe.

    Revenons à l’Europe des Etats-Nations libres, souverains, avec chacun sa monnaie, sa politique nationale… tout en favorisant les coopérations évidemment (airbus, routes, universités, santé.) Mais par pitié, qu’on arrête avec cette UE/URSS ! Les Etats-Unis d’Europe n’existeront jamais, jamais les espagnols ou français n’iront travailler en Allemagne, jamais les allemands ne paieront les retraites portugaises et j’en passe, de plus pas la même langue, pas du tout les même systèmes, cultures, cette création artificiel de « peuple européen » fait penser au « peuple soviet ».. on a vu ce que ça a donné, les gens se sont libérés pour reprendre leur nationalité. Enfin, pour prospérer chacun a besoin d’une monnaie compétitive adaptée au pays et d’un protectionnisme intelligent (la concurrence déloyale des pays étrangers tue nos entreprises ! taxons les ou négocions contre des création d’emplois sur notre sol).

    Dupont-Aignan est pour moi le meilleur eurosceptique dans le paysage politique, gaulliste social, j’espère qu’il grimpera vite au rang où il devrait être.

    Bel article, bravo.

    • @ FLO : une forme minimale et souple de cohésion nous est nécessaire !
      Vous me semblez si loin (ignorant ?) de ce que constituent les arcanes de ces institutions U.E. ! Savez-vous au moins que les bases de fonctionnement de leurs administrations furent empruntées au « modèle français », ceci dès les années ’60s ? Vous souvenez-vous encore du « règne Delors » à la tête de la Commission …au temps discutable et ambigu du « règne » Mitterrand et sa clique ? Heureux que Helmut Kohl compris le besoin de rapprochements, avant la réunification allemande qui allait suivre (et +- réussir).

      Accuser les travers U.E. (ou sous-entendre, comme vous le faites) d’imprégnations allemando-anglosaxon … c’est opposer les mythes idéologiques des premiers (nos franchillons) à un sens des réalités qui animent les seconds !
      Je me rappelle de voyages en G-B à l’époque de l’adhésion aux CE d’alors (’70s). Ah, ce que les citoyens de Sa Majesté pouvaient s’inquiéter d’une perte de leur souveraineté ! C’était avant l’ère Thatcher, alors que les Travaillistes régnaient sur un royaume en déglingue économique… que la Dame de fer changea en partie.

      Je partage l’opinion (en pleine connaissance des institutions) que les E-U d’Europe resteront un vaste leurre pour utopistes politiciens (qui ont généralement beaucoup à y gagner… avant l’intérêt de leurs populations). Ainsi en est-il de leurs rivalités PPE-PSE ou des méfaits d’activistes verdâtres de Cohn-Bendit & Co induisant une contre-productivité généralisée sur un continent !
      Pour le reste, si le monolithe institutionnel se fissure effectivement, j’espère personnellement que le CONSEIL EUROPEEN pourra exercer pleinement une coordination entre un noyau réaliste d’Etats-membres les plus sérieux respectueux de textes des Traités (remaniés).
      UK n’en sera plus d’ici 4 à 5 ans (probabilité 8 risques sur 10) ?
      La France ? mise en une quarantaine à côté des méditerranéens, jusqu’à ce qu’elle daigne se réformer (dans « X » décennies) ??
      Un noyau dur capable de remaniement institutionnels comprendra les pragmatiques que vous blâmez à tord …

  • Le dollar aussi chute. Et la Livre… et pourtant leurs instituations sont stables. Le lien n’est odnc pas établi.

    Les institutions et la politique européenne ne sont pas la source du problème, ils en seront la solution, il faut toujours un ennemi commun pour créer une union.

    Ensuite il faudra revenir sur la libéralisation des taux de changes, ca c’est le vrai problème.

    • « Revenir sur la libéralisation des taux de changes » : il y en a qui s’y sont essayé et ça les a toujours conduit à la catastrophe. Même les dirigeants communistes chinois arrive à le comprendre, sans doute trop tard. Il n’y a vraiment qu’en France qu’on entend des gars défendre des telles positions absurdes.

      • La France n’a pas le monopole de l’absurdité ni de l’arrogance apparemment.

        La Chine contrôle son taux de change pour l’adapter à sa politique économique. Et ça marche très bien pour eux, économiquement au moins.

        Les variations incessantes des taux de changes sont un fait et constitue un danger au moins aussi important que l’inflation.

        • Vous feriez mieux de vous renseigner un peu plus sur la réalité chinoise au lieu d’être bêtement péremptoire à ce sujet.

          Les variations de change ne sont évidemment pas un danger mais bien une chance, du moins tant qu’elles reflètent la réalité du marché et ne sont pas liées aux décisions délirantes des politiciens.

          • Votre énervement et vos insultes sont tristes et ridicules. Vous parlez à un blog!

            Expliquez moi comment l’inflation peut être un danger pour l’économie et pas le changement constant des taux de change? La conséquence est la même pour une entreprise, impossibilité de prévoir un prix d’achat et donc un prix de vente.

          • Mais qui affirme encore péremptoirement que l’inflation est un danger pour l’économie ? Celui qui en parle sans savoir de quoi il parle.

    • Décidément, tu te surpasses! Franchement, laisse tomber, à chaque fois que tu postes quelque chose, tu te ridiculises. Arrêtes les frais! Tu me fais penser à Maurice B. tiens…

      Et pour ta gouverne, l’euro chute, la livre chute, le dollar chute… Oh tiens, toutes des monnaies gérées par un banque centrale dont la politique a été pour le moins laxiste. Étonnant, non?

      Et si on essayait les monnaies libres à la place des monnaies étatiques?

      • +1 : monnaies privées, étalonnées ou pas, pourquoi pas fondantes pour ceux que ça amuserait, en concurrence sur un même territoire, à taux de change libre évidemment. Dans ce système monétaire, plus besoin de banque centrale : l’Etat retrouverait son unique et véritable fonction, celle d’arbitrage, à travers des chambres de compensation notamment.

      • C’est sûr que ton commentaire sur l’autre article était de grande classe! Il ne méritait même pas ma réponse.

        Pourquoi autant d’agressivité sur ce site? D’où vient cette frustration? Cela donne une merveilleuse image de ce que sont les libéraux.

        Les monnaies libres ça n’est qu’un retour à la case départ tout comme votre prétendu droit naturel. Si on vous écoute et heureusement peu de gens le font (4000 facebookiens), on retourne direct à l’époque des chasseurs cueilleurs.

        • Churchill va bientôt nous affirmer que le socialisme, la collectivisation, l’Etat tout puissant, c’est la civilisation. Toujours les mêmes arguments foireux inlassablement répétés, seuls les interlocuteurs changent. A croire qu’ils partagent le même cerveau…

          • Ce sont des arguments que tu viens de créer toi même. Tu te bats tout seul, c’est peut être plus simple comme ça? Ça te rassure?

            Mais je commence à comprendre que je ne parle qu’à des modérateurs chargés de faire monter la mayonnaise en racontant n’importe quoi et augmenter ainsi le nombre de clics et le revenu pub.

            Je ne vois pas d’autres explications à la vacuité argumentative et à l’agressivité que je retrouve systématiquement ici et juste ici.

          • Oui voilà c’est ça. Arrête d’engraisser Contrepoints, qui gagne des millions, que dis-je des milliards avec la pub, en venant lire les articles. Au moins on ne subira tes trolls à répétition. Au revoir. Enfin, à jamais.

          • Ah, j’oubliais de répondre à ta question faussement candide:

            « Pourquoi autant d’agressivité sur ce site? »

            Euh attends voir… Parce-que tu trolles à chaque fois? Ça t’est pas venu à l’idée? Sérieusement?

          • @bubulle Celui qui affirme que l’inflation est un danger pour l’économie, c’est (entre autres) Milton Friedman mais bon… je perds mon temps ici, le niveau est à 0. Il n’y a que de l’arrogance qui tente en vain de masquer l’ignorance.

      • @Mateo, tu es libre de ne pas me répondre. Voir de ne pas me lire.

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