Les mythes de notre époque

Il y a tant de choses que nous pensons savoir, et qui sont fausses. Et beaucoup bénéficient à la croissance de l’État.

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Les mythes de notre époque

Publié le 16 août 2012
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Il y a tant de choses que nous pensons savoir, et qui sont fausses. Et beaucoup bénéficient à la croissance de l’État.

Par John Stossel, depuis les États-Unis.

Fabriquée en Chine, la tenue olympique BCBG des États-Unis, imaginée par Ralph Lauren, a fait couler beaucoup d’encre.

Les Jeux Olympiques se sont passés sans heurts, à part, scandale, que l’équipe américaine était vêtue à la cérémonie d’ouverture d’habits fabriqués en Chine.

« Je suis tellement en colère », a dit le chef de la majorité au Sénat, Harry Reid (élu du Nevada sous l’étiquette démocrate). « Prenez tous ces uniformes, faites-en un grand tas et brûlez-les… Nous avons des gens dans l’industrie textile qui ont désespérément besoin d’emplois. ».

Ici, Reid fait la démonstration de son ignorance économique. Il semble logique que des Américains y perdent si les vêtements des Américains sont fabriqués à l’étranger. Mais c’est absurde. Tout d’abord, ce n’est pas surprenant que ces uniformes soient réalisés en Chine. Comme la plupart des vêtements. C’est bien ainsi. C’est moins cher. Et l’argent ainsi économisé passe dans d’autres choses, comme dans les machines que les usines chinoises achètent et dans les camions qui livrent les uniformes olympiques.

Daniel Ikenson, du Cato Institute, ajoute : « Ici, nous concevons les vêtements. Nous y apposons nos marques. Nous les vendons en détail… Les athlètes chinois sont arrivés à Londres dans des avions fabriqués aux États-Unis, se sont entraînés sur des équipements imaginés et conçus aux États-Unis, portent des chaussures imaginées et conçues aux États-Unis, ont perfectionné leurs talents avec une technologie créée aux États-Unis ». C’est ça, le libre échange. L’échange nous rend plus riches.

Si fabriquer ces vêtements aux États-Unis avait employé des Américains, le coût supplémentaire aurait contraint le Comité Olympique à dépenser moins dans d’autres produits, dont beaucoup viennent d’Amérique.

Perdre des emplois consistant à couper du tissu, coudre et travailler sur un métier à tisser est un signe de progrès, parce que travailler en usine est déplaisant. Il est bon pour la plupart des Américains que les emplois d’ouvriers en usine soient remplacés par des emplois d’ingénieurs et de concepteurs. Art Carden, un économiste de la Brock School of Business de l’Université de Stanford, explique que « on pourrait dire que les uniformes américains n’ont pas été fabriqués en Chine, mais ont poussé dans les champs de soja de l’Iowa. Nous exportons du soja vers la Chine. Parce que nous sommes incroyablement productifs sur le marché du soja, nous pouvons obtenir plus d’uniformes moins chers, et les Chinois plus de soja pour moins cher… Tout le monde y gagne. ».

Contrairement à ce que croient les protectionnistes comme le sénateur Reid, si nous faisions tout fabriquer en Amérique, nous serions plus pauvres.

Il y a tant de choses que nous pensons savoir, et qui sont fausses.

On nous dit que la « surpopulation » est la raison de la pauvreté de certains pays. Mais ça aussi, c’est absurde.

« Le problème n’est pas qu’il y a trop de gens, nous dit Carden. Le problème est que la plupart d’entre eux n’ont pas de marchés libres ».

En effet. A la place, ils ont de mauvais gouvernements, des kleptocraties qui volent les ressources de leur peuple.

Les données le prouvent. La pauvreté au Nigéria et au Pakistan est souvent attribuée à la « surpopulation ». Le Nigéria a 180 habitants par kilomètre carré ! Le Pakistan en a 248 ! Et alors ? Les Pays-Bas, riches, ont 496 habitants par kilomètre carré. Hong Kong, 6452. Et Singapour, 7211. Ce sont parmi les pays les plus riches du monde. Leurs environnements sont plutôt préservés. Là où se trouvent le règne du droit et la liberté économique, plus de gens implique plus d’inventions, des idées qui s’enrichissent mutuellement, ce qui crée des vies meilleures.

Un autre mythe est que nous allons manquer de carburant. En 1977, le président Jimmy Carter avait déclaré que le gaz et le pétrole seraient épuisés dans la prochaine décennie. D’autres ont prévu la même chose pour 2000, ou 2010.

Ça n’est pas arrivé parce que, au fur et à mesure que le pétrole et le gaz voient leur prix grimper, les gens cherchent à leur trouver des substituts. Quand ils sont libres d’en tirer du profit, ils inventent de nouvelles façons de creuser plus profondément, de récupérer davantage de pétrole dans un même puits, etc. L’Amérique a maintenant beaucoup plus de réserves de pétrole et de gaz qu’elle n’en avait du temps où Carter était président.

Il y a tant de mythes. J’ai écrit mon dernier livre quand j’ai compris que le mythe le plus dangereux était que la solution à nos problèmes viendrait sans doute de l’État. C’est intuitif de penser que les gens brillants présents à Washington en savent plus que nous. Et qu’ils devraient donc organiser nos vies. Mais c’est le contraire qui est vrai.

Les gens, rendus libres de poursuivre leurs propres intérêts, ont plus de chance de résoudre leurs problèmes. L’État y échoue, mais les individus y réussissent. Les individus créeront de la prospérité si les politiciens et les bureaucrates s’écartent du chemin.

Il est temps d’y voir clair dans l’escroquerie de l’État tentaculaire.

—-
Paru sur Reason.com sous le titre Myths We Live By le 01.08.2012.
Traduction : Benjamin Guyot pour Contrepoints

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  • Sans parler de bien d’autres mythes tout aussi terribles:
    – le réchauffement climatique anthropique
    – la monnaie étatisée meilleure que le système libre
    – les usa sont ultra-libéraux
    – la chine ayant réussit à s’enrichir grâce au socialisme/communisme

    et j’en passe et des meilleures

  • « Perdre des emplois consistant à couper du tissu, coudre et travailler sur un métier à tisser est un signe de progrès, parce que travailler en usine est déplaisant. Il est bon pour la plupart des Américains que les emplois d’ouvriers en usine soient remplacés par des emplois d’ingénieurs et de concepteurs.  »
    – SAUF QUE 1000 ouvriers seront remplacés par quoi…. aller disons 200 concepteurs/ingénieurs et je suis généreux. Ce qui fait qu’il reste 800 personnes sur le carreaux.
    Un métier manuel de par sa nature nécessite bien plus de personnes qu’un métier intellectuel.

    • « – SAUF QUE 1000 ouvriers seront remplacés par quoi…. aller disons 200 concepteurs/ingénieurs et je suis généreux. Ce qui fait qu’il reste 800 personnes sur le carreaux. »
      Sauf que vous oubliez :
      – le gain de pouvoir d’achat des consommateurs
      – que l’argent ainsi économisé ne s’évapore pas, mais est réinjecté dans l’économie
      cf Bastiat, Ce qu’on voit et ce qu’on ne voit pas :
      http://bastiat.org/fr/cqovecqonvp.html

    • Mais un métier de concepteur rend possible bien plus d’emplois qu’un métier manuel. Si on avait pas détruit la totalités des emplois de fabricants de calèches, on aurait pas de fabricants d’automobiles, aujourd’hui, pas plus que la multitude de garagistes, de mécaniciens, de fabricants et vendeurs d’accessoires, d’assureurs…

      Ça ne fait pas 800 personnes sur le carreau, ça laisse 800 personnes libres pour faire autre chose, souvent mieux payé (quoiqu’en France…), parce qu’il y’a eu création de richesses.

      Votre vision est court-termiste à un point terrifiant.

      • « Sauf que vous oubliez :
        – le gain de pouvoir d’achat des consommateurs
        – que l’argent ainsi économisé ne s’évapore pas, mais est réinjecté dans l’économie
        cf Bastiat, Ce qu’on voit et ce qu’on ne voit pas :
        http://bastiat.org/fr/cqovecqonvp.html »
        – Dans une économie ouverte, elle s’en va ailleurs. Alors réinjecté dans l’économie mondiale, surement, dans l’économie locale, rarement.
        De plus il ne prend pas en compte l’accaparement des richesses (par pur désir et pas par besoin ou par spéculation de revenus futurs).

        « Mais un métier de concepteur rend possible bien plus d’emplois qu’un métier manuel.  »
        – Rien ne dit que les emplois créé le seront au niveau local.

        « Votre vision est court-termiste à un point terrifiant. »
        – Croire que la votre est meilleur serait stupide.
        Comparer les vêtements qui sont utilisés depuis toujours, qui devront probablement être produit à nouveaux et des calèches qui ne seront peu/pas/plus utilisé, me parait limité.

        • A partir du moment ou vous êtes contre la division du travail et le libre échange, on ne tombera pas d’accord, de toute façon.

        • Riku : au sujet des « vêtements qui sont utilisés depuis toujours », je ne crois pas que beaucoup d’ouvriers fabriquent de chlamydes ou de hauberts de nos jours. En revanche, des maillots de bain en élasthanne, des bas en nylon ou des bandes Velcro, on n’en faisait pas il y a un siècle. La comparaison avec les voitures a donc un sens.

          • Ca n’empèche pas que la production des voitures comme des vêtements en élasthanne ou n’importe quel matière révolutionnaire n’apportera qu’à son concepteur et aux intermédiaire à la rigueur.
            Toute les activités de production ne seront pas fait sur place.

            De toute manière, l’évolution technologie fera qu’il y aura de plus en plus de chômage gràce aux gains de productivité acquis. Bien ou pas, on s’en fou.

            « A partir du moment ou vous êtes contre la division du travail et le libre échange, on ne tombera pas d’accord, de toute façon. »
            – Je suis pour la division du travail et le libre échange mais il faut qu’il soit fait de manière égal.
            Un exemple, la Chine oblige à la création de Joint-venture toutes les entreprises qui voudraient faire du commerce sur son territoire (enfin jdis toutes mais j’englobe), c’est ça le libre échange?

          • Riku : « De toute manière, l’évolution technologie fera qu’il y aura de plus en plus de chômage gràce aux gains de productivité acquis. ».
            Permettez-moi de vous objecter que plusieurs millénaires de progrès technologique prouvent le contraire. Si vous aviez raison, les pays développés auraient un taux de chômage dépassant les 90 %. C’est très loin d’être le cas ; et le chômage s’explique de bien d’autres manières.

            « Je suis pour la division du travail et le libre échange mais il faut qu’il soit fait de manière égal. »
            Que la Chine ne respecte pas le libre-échange et fasse des bêtises qui lui coûteront cher, c’est un fait, mais un fait qui regarde avant tout les Chinois. Qu’un pays restreigne les libertés sur son territoire n’est en aucun cas un argument pour faire de même, sauf pour les pantins qui n’en voient pas les conséquences.

            Enfin, la production de voitures ou de vêtements nouveaux profite certes à leurs producteurs, mais avant tout à tous les consommateurs, c’est à dire à peu près à tout le monde.

        • Encore une réponse. Riku, si les ressources locales sont réallouées à un niveau global (ce qui mériterait d’être chiffré), il en va de même avec tous les endroits. Or, on peut tenir le même raisonnement avec chaque endroit. Comme les ressources ne disparaissent pas dans la nature, en fait, chaque endroit peut bénéficier des ressources qu’un autre endroit perd, et la somme de tous les emplois ne diminue pas.

          Enfin, ça c’est si l’on laisse les gens trouver du travail et gagner leur vie honnêtement, bien sûr. Ils pourront trouver du travail, parce que la demande est virtuellement illimitée (ce qui est mentionné dans cet article, d’ailleurs).

        • Prouvez-le !
          Prouvez que les pertes des suppressions d’emplois sont supérieurs aux gains de la diminution des prix.
          Prouvez-nous que le protectionnisme est la solution aux problèmes.
          Vous ne le pouvez pas. Ces arguments sont seulement basés sur une intuition et la prétention de comprendre la mécanique complexe des échanges.

          La baisse des couts de production engendrée par le libre-échange fait que les incitations à créer des emplois sont plus grandes.

          Ce qui est marrant, c’est que les partisans de l’interventionnisme exigent de ceux qui ne le sont pas de prouver en quoi la non intervention est bonne alors que c’est à eux de prouver que leur action est bénéfique.

          De tous temps, on a entendu ces arguments protectionnistes, qui, finalement sont comparables aux affirmations que les pauvres sont toujours plus pauvres, comme on l’entend depuis 200 ans chez les marxistes.

          • Ce qui me pousse a comparer les marxistes et socialistes francais aux evangelistes americains:
            « prouvez que dieu n’existe pas » devient « Prouvez que l’Etat est mauvais ».
            « Si vous ne croyez pas en Dieu vous ne croyez en rien » devient « Si vous ne croyez pas en l’Etat, vous ne croyez ps en la societe »
            « Prouvez qu’on peut etre mral sans dieu » devient « Prouvez que l’on peut etre prospere sans interventionnisme »

            L’anti epistemologie qui fait hurler quand on parle de sujets meprises en France (la religion) devient une regle et un bon raisonnement quand il s’agit de justifier le dieu Etat.

            RIku est un exemple de ce genre de fanatiques, adeptes des demonstrations par l’ignorance, des raisonnements circulaires, et autres sophismes.

            Riku, votre mauvaise foi permanente mais surtout votre constante justification de la violence et du chantage d’Etat me font vomir. C’est avec des gens comme vous qu’on fabrique des « Robespierre ». C’est avec des raisonnements comme les votres que Polpot a pu massacrer un quart de la population d’un pays. Vos propos sont ceux d’un genocideur.

          • @Mitch Et c’est pareil pour le débat sur le réchauffement climatique. Pour les réchauffistes, c’est aux sceptiques de prouver que ce qu’induisent les réchauffistes est faux.

            Et si on demande des preuves, ils se réfugient toujours derrière les accusations de conspirationnisme et leurs fameux 97.2% des scientifiques qui en sont convaincus, chiffre qui provient de l’enquête de Doran-Zimmerman, dont la méthodologie n’est rien d’autre qu’une fraude.

            Il n’est plus question de débat rationnel, mais de foi.

        • « – Dans une économie ouverte, elle s’en va ailleurs. Alors réinjecté dans l’économie mondiale, surement, dans l’économie locale, rarement. »
          Elle peut effectivement aller partiellement ailleurs. Et?
          De plus, le même effet appliqué à l’étranger bénéficie aussi aux français.

    • Si ce que vous dites était vrai, Il y aurait 99% de chomage en occident après 200 ans de gain de productivité incroyable. En 1800 90% de la population était des paysans, aujourd’hui c’est 3%, ou sont il passés???

      • Où sont ils ?
        Mort dans des guerres ? partis peupler et construire les USA (entre autre) ?
        Du moins c’est comme ca que le problème du chômage a été « résolut » au début de ce siècle suite a la révolution industrielle…
        Et après les guerres, il a fallu reconstruire…

        Pour le reste, vous auriez raison si on était dans un mode infini, aux ressources infinies. Ca ne fait que très peu de temps que l’on sait qu’on est limité a notre petite planète…
        Vous auriez également raison si quelques règles étaient respectés… paradis fiscaux, travail dans certains pays a bas cout dans des conditions digne de l’esclavage, etc etc…
        Le libéralisme ne peut fonctionner qu’avec quelques règles de base, sinon c’est la jungle et la loi du plus fort…

        • « paradis fiscaux »

          S’ils ne respectent pas les règles, pourquoi personne n’a envie d’aller planquer ses sous à Cuba, au Venezuela ou en Corée du Nord ? C’est pas de chance, les paradis fiscaux respectent plus qu’ailleurs les règles : celles du Droit. Vous noterez au passage que ce ne sont pas des dictatures ni des républiques bananières.

        • Mort dans des guerres? on est loin du compte…
          parti peupler les USA : la France n’a que très peut contribué à immigration aux USA
          Les guerres on été un désastre pour la France et loin de « résoudre » de quelconque problème elles l’ont appauvri considérablement.
          Les ressources sont effectivement infinis, l’esprit humain est en effet capable de créer une infinité d’idées et d’innovations pour toujours trouver de nouvelles solutions aux problèmes qu’il rencontre.
          Quand aux règles, effectivement elles ne sont pas respectés, particulièrement dans les pays dits développé qui ne respecte ni la liberté ni le droit de propriétés, qui opprime leur peuple à coups d’impôts inique et de réglementation liberticide. ça c’est la véritable cause de notre déconfiture, c’est pire que la jungle car dans la jungle vous pouvez toujours vous en sortir (éventuellement par chance) mais dans nos système il est impossible d’échapper aux dictât étatique.
          Nous sommes sur une trajectoire qui nous mène directement à une version encore plus ignoble que1984 de orwell dans laquelle les gens seront étroitement contrôler et discipliné depuis la naissance…pour leur bien évidemment…

    • « Ce qui fait qu’il reste 800 personnes sur le carreaux. »

      Il y a plein de métiers qui n’existaient pas il y a siècle et qui seront remplacés par de nouveaux. Et rien n’empêche personne de créer son propre emploi, enfin, partout sauf en France, à Cuba et en Corée du Nord.

  • Etant moi-même économiste et dirigeant, armé d’une incontestable expérience d’entreprises internationales, je constate que votre raisonnement est schématique, plein de raccourcis jusqu’à l’absurde.

    Oui les mythes pullulent, dans TOUTES les populations et sur nombre d’aspects des schémas et mécanismes en société.

    Oui je suis un tenant de l’ouverture au commerce international et m’oppose régulièrement aux ignares bloquant des mécanismes OMC et aux tenants du repli sur soi (où excellent nos français et toutes les gauches étroites européennes).

    Non, tout ne relève pas de la logique « l’argent non dépensé ira à d’autres activités » (substituer du travail productif à du camionnage local, supposé plus contributeur à la balance commerciale globale ?). Faut être un funambule de l’économie et médiatique pour s’en tenir à ce simplisme. Ce genre de propos ne sait distinguer de nuance entre regards/bilans de nos macro ET micro économiques (apprenez à étudier des rapports intéressants sur ce dilemme !).

    Ayant pas mal travaillé en matière d’industries manufacturières entre l’Europe et les USA, force m’est de constater les gaffes managériales commises par un simplisme mental des USA : celui des dirigeants de corporations ; celui des politiciens tenaillés entre des lobbies conflictuels.
    Kyrielle de raisonnements à court terme ayant fait plonger leurs segments d’industries dans la dèche, au lieu d’y préserver un équilibre d’espace / skills / temps. Les raisons en sont multiples : surtout comptables, plutôt que stratégiques.

    Paradoxalement, ce sont des Business Schools US qui nous alertent sur les bonnes idées et foisonnent d’excellents observateurs. Or un défaut majeur anime maints CEO et leurs Boards : ils raisonnent à contre-temps ! Ils ignorent les effets d’inerties et vievnt en mode réactif. Puis leurs prises de décisions abruptes se prennent suite à l’absence d’anticipation sur les problèmes posés et crises.
    Depuis les ’60s puis les ’80s, HBR et autres publications n’ont cessé d’émettre des signaux intéressants. Idem chez les publications des CFO et ceux des H.R. ou d’I.T. Management : prenez garde aux pertes de vos SKILLS. Constats qui conduisirent à des avancées très pertinentes … récupérées sous l’ère démocrate ’90s des Clinton-Gore, en forme de Livre Blanc (qu’imita maladroitement un Delors et sa clique de bureaucrates U.E.) : Learning Organizations + Lifelong Learning ! Chacun de vous en a-t-il conscience, ou expérience vécue ?

    Bon, les choses sont bien pires encore parmi les gestionnaires politiciens et d’administrations bureaucratiques, mais reste ici le simplisme d’un show-man. Anticipation et globalisation vont de pair, mais sur une vision stratégique, à 360° et PAS d’articles en raccourcis …

    • Ce secteur aurait pu survivre, soit. Il est mort, et alors ? Que proposez-vous qui ne soit pas liberticide ? C’est ainsi que j’ai lu l’article.

    • C’est justement parce que notre système est incroyablement complexe qu’il est illusoire de croire qu’il est possible de le « gérer » (comme nos hommes politiques essai de nous le faire gober). Reste que même au sein d’un système complexe on peut trouver des facteurs déterminant susceptible de l’influer. Ce sont ces facteurs qui ont été découvert par Mises et consort et qui sont défendus par les libéraux, libertariens. Ceux ci ne prétendent pas intervenir dans les détails de l’économie ou du social, ils en sont incapables et ont l’honnêteté de le reconnaître. mieux, ils disent que c’est inutile et la plupart du temps contre productif et souvent destructeur. La solution se trouve donc dans la simplicité. La ou nos société nous inonde de réglementations ubuesques sensées résoudre tout nos problèmes, équilibré tous les soit disant déséquilibres, égalisé toutes les inégalités, prévoir tous les évolutions Les libertariens disent : pour améliorer les choses il suffit de faire en sorte que chacun respecte quelques réglés simples et compréhensible par tous :
      – La liberté d’agir selon sont gré à condition de ne contraindre personne d’autre à agir contre son propre gré
      – respect du droit de propriété : chacun doit pouvoir disposer des biens légitimement acquis comme il l’entend. personne ne doit pouvoir le déposséder par la force de ces biens (pas d’impôts obligatoire par exemple)
      – responsabilité : toute personne est responsables de ses actes et doit en supporter les conséquences.

      Voilà, il est inutile de vouloir contrôle chaque détails du monde ou de l’humanité et venir explique que les choses sont « plus complexe que ça… » n’apportera jamais aucune solutions aux innombrables problèmes qui sont et seront toujours le lot de l’humanité. ce qu’il nous faut c’est des règles simples qui permettrons aux individus d’exprimer toutes leur capacités et d’en faire profiter les autres. cet article va dans ce sens, c’est donc un bon article.

      • L’auteur me parait exprimer une vérité forte: l’étatisme est l’expression politique et sociale de la peur. Les étatistes rêve de contrôler la réalité car celle-ci les effraie plus ou moins consciemment. Ceux sont ces petits enfants à qui une mère psychologiquement abusive dit « le monde n’est que danger et souffrance, ne quitte jamais mes jupes ou tu endureras les pires tourments! ». C’est la raison pour laquelle les étatistes vivent dans un monde où les mythes cataclysmiques menace tout, partout et à chaque instant, et justifie qu’on leur donne tous pouvoirs pour (se) nous protéger. Nous protéger de quoi? de la catastrophe que ne manquerait pas de susciter les folles velléités exploratoire que ne manquerait pas d’entreprendre ceux qui ose penser leur liberté comme pouvant être un élément positif.

  • Le jour où Harry Reid dira quelque chose d’intelligent, prevenez-moi SVP, ce type est une plaie pour la politique US

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