Arnaud Montebourg, le ministre inutile ?

Arnaud Montebourg, qui critiquait les relations entre pouvoir politique et médias est en couple avec une journaliste. Mais c’est loin d’être le plus gros problème auquel est confronté ce ministre inutile, voire néfaste.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0
montebourg montabour s'en va en guerre

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Arnaud Montebourg, le ministre inutile ?

Publié le 12 juillet 2012
- A +

Arnaud Montebourg, qui critiquait les relations entre pouvoir politique et médias est en couple avec une journaliste. Mais c’est loin d’être le plus gros problème auquel est confronté ce ministre inutile, voire néfaste.

Par le Parisien Libéral.

Pauvre Arnaud Montebourg… On peut dire que l’ex-premier secrétaire du Parti Socialiste, alias Flanby moi-président-de-la-République, lui a donné une sorte de cadeau empoisonné en lui confiant le Ministère du Redressement Productif (et non pas de l’érection fructueuse, n’est-ce pas h16 !).

Notez, il n’y a pas que les super giga ultra libéraux fous qui se demandent ce que Montebourg est allé faire dans ce pédalo cette galère. Il y a aussi David Desgrouilles, blogueur chez Causeur et Marianne. Il y a aussi, très certainement, Audrey Pulvar, qui a troqué la fierté d’être la compagne d’un Ministre contre ses positions féministes et anti-connivence (voir le blog de Jean Quattremer). Il faut dire que Montebourg avait scié par avance la branche sur laquelle il aurait pu rester tranquillement assis.

Maintenant, Montebourg est ministre. Il promet, à défaut de démondialiser la France (et ce alors que 25% du PIB français est lié à l’international), un plan de reconquête industrielle, dixit l’Usine Nouvelle.

Nicolas Doze, le journaliste de BFM, pose de bonnes questions :

  • l’État (c’est-à-dire VOTRE argent, chers lecteurs) va t-il racheter toutes les entreprises en difficulté ?
  • l’État va t-il acheter les voitures made in France que les Français n’achètent plus (faute d’envie ou faute d’argent) ?

En fait, les socialistes vivent dans un mythe : celui de la supposée supériorité de l’État et du public par rapport aux entrepreneurs, quand il s’agit de faire fonctionner l’économie. Les socialistes et les étatistes en général ne croient pas en l’ordre spontané, et ils pensent, même quand les recettes keynésiennes ont prouvé leur inefficacité (lire Croissance et Gouvernements : la grande illusion, sur le blog de Georges Ugeux).

Que chacun comprenne : il n’y a pas de meilleur moyen que l’entrepreneur pour créer des richesses. Si les États pouvaient se substituer au marché, alors, l’URSS, qui avait totalement éliminé le marché, et détenait tous les moyens physiques de gérer l’économie, aurait été un succès. Pour que chacun soit convaincu, il n’y a qu’à comparer la RFA et la RDA en 1989. Parties du même point de départ, ces deux pays ont, d’un coté, été un échec total, de l’autre, le pays de la Golf GTI, de la colle Uhu et du freinage ABS. Plus frappant encore, la Silicon Valley.
En France, nous avons des écoles d’ingénieurs de top niveau, des chercheurs techniquement très fort et des financiers bien armés. Mais le plateau de Saclay n’est pas la Silicon Valley. Pourquoi ? Parce que l’innovation ne surgit jamais là où on l’attend. Le succès du Sentier n’avait rien de planifié, pas plus que celui d’autres beaux succès Made in France, y compris au sein du CAC 40 (Cap Gemini, Essilor…).

Arnaud Montebourg et sa bande ont beau être très intelligents, ils ne pourront pas remplacer les ingénieurs de Peugeot qui ont créé la 205 des années 80, les marketeurs de Bouygues Telecom qui ont lancé le concept de forfait dans les années 90, les geeks d’Iliad qui ont lancé le concept de box avec Free dans les années 2000, et les milliers d’inventeurs qui créent, échouent, recommencent quelque part chez eux dans leur petit coin de France.

Les libéraux ne prétendent pas mieux savoir que les socialistes de gauche ou de droite ce qui est mieux pour les autres et pour le pays, ils disent qu’étant donné qu’il est impossible de savoir où émergera le prochain Steve Jobs, alors le rôle de l’État devrait se limiter à la création d’un environnement favorable à l’entrepreneuriat.

Enfin, les libéraux notent que si les consommateurs, partout dans le monde, préfèrent rouler en Audi plutôt qu’en Renault, alors des plans de soutien à l’industrie automobile française sont inutiles. Laissons jouer les préférences du consommateur et la libre concurrence, et que le meilleur gagne !

Voir les commentaires (12)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (12)

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don
Anne Hidalgo gauche française
0
Sauvegarder cet article

Par Olivier Maurice.

Y a-t-il encore une gauche en France ? On peut se poser la question : les derniers sondages indiquent que la somme des intentions de vote en faveur de candidats de gauche déclarés est à peine créditée d’un quart au premier tour de la prochaine élection présidentielle.

Alors bien sûr, un sondage à plusieurs mois de l’échéance électorale ne présume en rien de la réalité des opinions ou des décisions de votes qui seront finalement prises, mais le symbole est d’importance.

Où est passée la gauche triompha... Poursuivre la lecture

Par Alain Goetzmann.

Ces dernières semaines une vidéo d’Arnaud Montebourg, interviewé par Xerfi Canal, fait le buzz sur les réseaux sociaux. Ex-ministre de l’Économie, du redressement productif et du numérique, auparavant avocat et leader politique régional, il avait déjà surpris lorsqu’évincé du gouvernement, il décidait de suivre l’Advanced Management Program de l’INSEAD, dont l’objectif affiché est de transformer les cadres supérieurs en dirigeants d’exception.

Dans cette vidéo, il livre une sorte de rapport d’étonnement sur ... Poursuivre la lecture

Par Vladimir Vodarevski

Le keynésianisme a quelque chose de basique.

Il suffit d'injecter de l'argent dans l'économie pour que la croissance reparte. Ainsi, on se demande pourquoi les États n'usent pas de cette méthode pour relancer la croissance aujourd'hui. C'est ainsi que le socialiste Arnaud Montebourg et le banquier Matthieu Pigasse avaient écrit une tribune dans le Journal du Dimanche en faveur d'une injection d'argent dans l'économie.

Problème : c'est déjà ce que fait le gouvernement, avec ses déficits abyssaux, le... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles