Bataille ultime : écolos contre écolos

Le peak oil ne vient pas, et le réchauffement non plus. Les écolos vont-ils se battre comme des chiffonniers ?

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Bataille ultime : écolos contre écolos

Publié le 11 juillet 2012
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L’affaire écologique se corse : un groupe d’écologistes va maintenant rentrer en guerre contre un autre. La bataille s’annonce déjà homérique, et ce d’autant plus que les arguments des uns et des autres sont basés sur des prédicats faux. Pour une fois, l’observateur raisonnable pourra se contenter de regarder ces deux groupes se chamailler, et, comme les ondes à contre-phase, s’annuler réciproquement.

Ces deux groupes d’écologistes de combat étaient faits pour se rencontrer, et, un jour ou l’autre, pour se cogner dessus. Il ne pouvait en aller autrement.

D’un côté, nous avons ces réchauffistes qui sont absolument persuadés que la Terre se réchauffe sans cesse, que c’est de la faute aux gaz à effets de serre, que dans ces gaz, le CO2 y est majoritaire et qu’il est pour la plus grande partie produit par l’activité humaine. Pour ces individus, les êtres humains polluent tant qu’ils poussent la Terre dans ses derniers retranchements.

Evidemment, l’analyse des faits leur est pénible. D’une part, la Terre ne se réchauffe pas sans cesse. Au contraire : elle aurait une furieuse tendance à se refroidir. Déjà que le réchauffement est en réalité dû au soleil, le refroidissement (encore assez hypothétique) n’est pas plus dû aux gaz à effet de serre et en tout cas, pas au CO2 qui ne représente au mieux qu’un petit pourcentage de ceux-ci (le premier gaz à effet de serre étant la vapeur d’eau, suivi du méthane). Enfin, dans cette petite proportion de CO2, seule une faible part, là encore minoritaire, est liée à l’activité humaine. Bref : tout faux.

De l’autre côté, nous avons ces tristes malthusiens qui sont absolument persuadés que nous allons non pas périr grillés sous un soleil de plomb, mais de faim dans un monde où les ressources naturelles auront été définitivement épuisées dans leur totalité. Ainsi, pour eux, la quantité d’une ressource étant par nature limitée (jusque là, c’est exact), et l’humanité faisant tout pour l’acquérir dans sa totalité (là, c’est moins vrai), et ce, à n’importe quel prix (et là, c’est carrément faux), il est fatal qu’à un moment où un autre, la ressource s’épuise et l’humanité se retrouve à faire face à une douloureuse réduction de ses possibilités. Actuellement, la ressource la plus importante est le pétrole ; il semble donc naturel que le moment où la production de pétrole aura atteint son point maximum (peak oil) est un moment crucial qui marquera le début de la descente aux enfers de toute la société de consommation (capitaliste, néolibérale et — évidemment — méchante).

Si ces deux factions sont bien différentes dans leur analyse de la catastrophe écologique qui va nous tomber sur le coin de la figure, elles n’en recommandent pas moins dans un même élan que les agitations catastrophiques de l’humanité cessent. L’un et l’autre groupe d’individus réclament plus ou moins férocement la mise en place d’un gouvernement mondial, ou celle d’une taxe, ou d’un truc ou d’un machin qui contraigne tout le monde, de façon douce (ils ne sont pas totalitaires) mais inévitable et impitoyable à réduire nettement ses velléités de consommation : finies les voitures, terminés les playstations et les téléphones portables, les ordinateurs gourmands, obligeons-nous à manger local (même si c’est mauvais pour Gaïa). Et le débat est largement ouvert sur les grosses centrales nucléaires, même si elles n’utilisent pas de pétrole et ne produisent pas de CO2, zut alors.

Mais ces deux groupes ont un gros problème : si le peak oil arrive, il semble évident qu’on en cramera forcément de moins en moins. Pour le premier groupe (les réchauffistes), l’arrivée du peak oil est donc une bénédiction. Pour le second groupe, évidemment, c’est une catastrophe qu’il faut combattre, ce qui agace prodigieusement l’autre groupe.

À ces tensions latentes, il faut, subitement, ajouter les récentes déclarations de deux papes de l’environnementalisme fashion avec des morceaux d’alarmisme dedans. Et là, les tensions se transformeront en guerre ouverte.

On apprend ainsi que James Lovelock, l’auteur même de L’hypothèse Gaïa, celui-là même qui déclarait qu’avant la fin de ce siècle, des milliards d’humains mourront et que quelques rescapés vivront dans l’Arctique, où le climat sera encore tolérable, ce Lovelock-là n’a rien trouvé de mieux à faire qu’à quitter le navire réchauffiste :

« Le problème est que nous ne savons pas ce que le climat fait. On pensait le savoir il y a 20 ans. Le monde ne s’est pratiquement pas réchauffé depuis le début du millénaire. Douze ans, c’est un temps raisonnable, la température est restée presque constante, alors qu’elle aurait dû grimper. (…) Le soi-disant développement durable (…) est une idiotie. Nous nous sommes précipités vers l’énergie renouvelable sans y avoir réfléchi. »

Oui, c’est bel et bien une attaque en règle contre certaines dérives évidentes de la cause réchauffiste, avec tout ce qu’elles comportent d’alarmisme idiot et de collectivisation galopante de la société à des fins dictatoriales. Évidemment, Lovelock, du temps où il allait bien dans le sens des écologistes de combat, était volontiers relayé par une presse touchante de soin pour le vieil homme. Avec ce revirement, c’est moins câlin, d’un coup.

Foucart et Huet, triples & volaillesOn attendra donc sagement que Stéphane (du Monde) ou Sylvestre (de Libération), de la maison Foucart & Huet, spécialistes Tripes & Volaille, produisent avec le talent qu’on leur connaît l’un de ces articles dont ils ont le secret pour bien mettre au courant tous leurs lecteurs des revirements de leur pape, tout comme on s’attend de leur part à une honnêteté d’airain lorsqu’il s’agira de retransmettre fidèlement la déconfiture des modèles climatiques, des résultats pas du tout pro-réchauffistes, etc.

À côté des déclarations plus très Gaïa-compatible de Lovelock, on trouve celles, carrément irritantes, de George Monbiot. Et lui, quand il s’exprime sur le peak-oil, n’y va pas par quatre chemins : « nous nous sommes trompés. » En fait, il note plusieurs éléments qui ne vont pas vraiment dans le sens des peakiolistes.

Ainsi, en 2004, le financier T. Boone Pickens prédit que « plus jamais nous ne pomperons plus de 82 millions de barils » par jour de pétrole. Mais zut, en mai 2012, nous en sommes à 91 millions. En 2005, le banquier Matthew Simmons expliquait que « l’Arabie Saoudite ne peut pas accroître sa production de pétrole ». Bon. Depuis lors, la production a augmenté de 9 millions de barils à 10, et l’Arabie aurait encore 1,5 millions de capacité supplémentaire disponible. Zut de zut. Les récentes exploitations du gaz et du pétrole de schiste aux États-Unis ont permis de faire passer la production de 100.000 barils par jour en 2005 à plus d’un demi-million en janvier de cette année. Flûte et zut.

rapport maugeriMonbiot va même jusqu’à citer le rapport de Leonardo Maugeri, publié par la Harvard Kennedy School, qui explique qu’un nouvel âge d’or du pétrole vient de commencer : après l’analyse de projets pétroliers dans 23 pays différents, il suggère que la production va augmenter de 17 millions de barils par jour (pour s’établir à 110 millions) d’ici à 2020. Zut de zut de saperlipopette : le pic pétrolier n’est toujours pas là !

Ici, peu importe finalement que Maugeri ait raison ou tort, puisque pour le coup, Monbiot a compris quelque chose que beaucoup de peakoilistes n’ont pas encore compris : le problème du maximum de production n’existe qu’à prix fixe ; comme il le résume fort bien, les contraintes sur la production pétrolière de ces 10 dernières années ont plus à voir avec des problèmes économiques que des problèmes géologiques. Les investissements nécessaires pour trouver tant de pétrole dépendent en effet d’un prix du baril durablement au-dessus de 70$ (le brent est actuellement à 95$).

Évidemment, Monbiot ne peut pas renier complètement sa religion environnementaliste. Après tout, elle l’a nourrit pendant tant d’années ! Il en conclut donc que nous avons, finalement, largement assez de pétrole pour tous mourir dans un enfer surchauffé.

Il reste maintenant à organiser une rencontre Monbiot / Lovelock. Gageons que le combat, par presse interposée, des deux camps écolos promet d’être animé.

Mais plus sérieusement, on comprend que, petit à petit et au fur et à mesure que la crise économique, parfaitement palpable, est ressentie par tous, les vieilles lunes collectivistes et écologistes s’évanouissent. Le peak oil n’aura pas lieu. Le réchauffement n’existe plus. Il ne reste que les gémissements craintifs d’êtres apeurés à l’idée que l’État, en faillite totale, ne puisse plus subvenir à leurs moindres besoins, à leurs moindres lubies, à leurs demandes incessantes de réguler le reste du monde qui ne pense pas comme eux.

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  • Concernant le peak oil, il faut voir de quoi on parle. Les producteurs peuvent augmenter leur rythme de production, mais pour autant ils ne peuvent pas augmenter le stock en compensation, malgré les explorations et l’augmentation du prix. C’est bien là qu’est le phénomène du peak oil.
    Voir cet article http://petrole.blog.lemonde.fr/2012/07/09/nier-limminence-du-pic-petrolier-est-une-erreur-tragique-dit-lancien-expert-petrolier-de-laie/

    • Les quantités et les prix s’autorégulent. Est-ce si difficile à comprendre ? Il y aura toujours du pétrole, que nous ne consommerons plus le jour venu.

      • Et puis ce n’est pas le sujet de l’article qui est de mettre côte à côte les discours de Lovelock et ceux de Monbiot.

        • C’est que vous parlez d’augmentation de la production, comme si elle était absolue et illimitée. Or on peut toujours augmenter le débit d’une citerne, par contre elle sera vide bien plus vite.

          Et mon propos aussi était de clarifier ce qui s’appelle le peak oil, puisqu’il semble avoir plusieurs acceptions.

      • « Il ne reste que les gémissements craintifs d’êtres apeurés à l’idée que l’Etat, en faillite totale, ne puisse plus subvenir à leurs moindres besoins, à leurs moindres lubies, à leurs demandes incessantes de réguler le reste du monde qui ne pense pas comme eux. »

        Aucun lien logique avec le reste de l’article, un vomi balancé pour le plaisir sur l’effigie en carton de l’écologiste « type » que vous avez bricolé dans votre coin.

        • Que vous ne voyiez pas le lien est normal. Vous n’êtes pas équipé pour.

          • Et donc, on est censé dire amen, louer les crachats de Saint H16, et chercher avec toute notre énergie une vérité révélée dans leurs circonvolutions ?

            Merci, sans façon.

    • Allez, puisqu’on vous dit que même le chef, Monbiot, du Guardian, reconnait cette erreur. http://www.guardian.co.uk/commentisfree/2012/jul/02/peak-oil-we-we-wrong%20Monbiot Il faut savoir concéder quand une bataille est perdue, après ça devient juste triste de s’accrocher à un corps sans vie.

  • Quand on pense aux fortunes que NKM a dépensé pour son programme de lutte contre le réchauffement climatique.
    C’est une honte!

    Je propose pour tous les hommes politiques une Caution Patriotique. Un peu comme un entrepreneur qui doit être avant tout patriotique mais avec son pognon.
    Ils mettent en caution leurs biens propres ( on ferait une règle entre leur patrimoine et leur budget) et si ils ont fait des dépenses inutiles, on leur retire le % correspondant à leur patrimoine.

    • Sinon, quand il y a sabotage actif du pays, à quel stade la notion pure et simple de trahison rentre-t-elle en ligne de compte ?

  • Pour produire du petrole de schiste, si je ne me trompe pas, il faut bruler l’equivalent de 2 barils de petrole, en terme de cout ernergetique, pour en produire un. Si ca, c’est la fameuse avancee technologique qui permet de reculer le peak oil … je dis non merci. Le peak oil n’arrivera pas un jour precis, tout le monde le sait bien, les prix monteront sans cesse, jusqu’a ce qu’une autre energie competitive en terme d’argent prenne le relais. Mais pitie, dans votre misericordieux blame contre les ecologistes, ne sortez pas l’idee que l’humanite vas de l’avant quand on sait que les voitures des chinois sont des gros hammer qui pompent 10 litres/100 , que la consommation energetique par rapport au nombre d’habitant ne fait qu’accroitre , que le nombre d’humain aussi.

    • « Pour produire du petrole de schiste, si je ne me trompe pas, il faut bruler l’equivalent de 2 barils de petrole, en terme de cout ernergetique, pour en produire un. … »

      Vous vous trompez.

    • « Pour produire du petrole de schiste, si je ne me trompe pas, il faut bruler l’equivalent de 2 barils de petrole, en terme de cout ernergetique, pour en produire un. »
      Non, c’est le sable bitumeux ou l’on extrait le pétrole gros malin, et c’est le gaz de schiste et non le pétrole de schiste..

      « les voitures des chinois sont des gros hammer qui pompent 10 litres/100 »
      Un hammer en anglais est un marteau!!!
      Un hummer pompe 20l/100 et non 10!!!

      La Chine refuse la reprise de Hummer, GM enterre son 4X4 bling-bling.
      http://chine.aujourdhuilemonde.com/la-chine-refuse-la-reprise-de-hummer-gm-enterre-son-4×4-bling-bling
      Bref,il y a 1,3 milliard de chinois et pas un seul hummer en chine.

      En fait monsieur je sais tout mais qui sais rien à tout faux

  • On peut être un triste malthusien et ne pas recommander la mise en place d’un gouvernement mondial ou d’une taxe ou d’une autre débilité du genre.
    Il suffit de faire en sorte que la régulation naturelle s’opère : famine, épidémies, catastrophes etc : on laisse faire au lieu de s’agiter contre.

    Par ailleurs, considérer qu’une ressource exploitée par de plus en plus d’individus s’épuise plus rapidement ne me parait pas absurde

    • Voilà. Laissez faire. Et dites le à vos copains.

      • Exactement. Laissez faire.
        Et ne chouinez pas s’il n’y a aucune famine, épidémie, catastrophe. Merci.

        • T’es pas sport : au contraire, c’est encore mieux s’il se fait du mauvais sang, sans raison, jusqu’à la fin de ses jours.

          Sur un tout autre sujet, une autre bataille entre écolos qui tarde à venir, c’est entre les pro-éolien d’un côté, et les sincères défenseurs de l’environnement, de l’autre.

    • « Par ailleurs, considérer qu’une ressource exploitée par de plus en plus d’individus s’épuise plus rapidement ne me parait pas absurde »
      ———————-
      Ce qui est absurde, c’est de considérer les individus uniquement comme des bouches et non comme des bras, comme des consommateurs et non comme des producteurs. Absurde et maintes fois prouvé faux mais tellement typique de la vision étatiste et misanthropique des gauchistes.

      • Ravi d’apprendre que je suis un gauchiste étatiste
        Jusqu’à preuve du contraire, les ressources naturelles sont extraites par l’homme et non produites.

        Si cette vision consommateur / producteur marche super bien pour les rizières, je suis pas sur que ça soit aussi efficace pour l’acier ou le nickel.

        « Ce qui est absurde, c’est de considérer les individus uniquement comme des bouches et non comme des bras, comme des consommateurs et non comme des producteurs. »

        Super tu es physiocrate finalement, on va pouvoir s’entendre…

  • Oui, il est méchant avec les écolos, h16, faut dire, il est libéral, et donc, par définition très méchant, avec une rangée de dents ici et une là aussi.

    Ah zut, Nick De Cusa, bubulle et moi aussi on est des méchants ! Décidément, avec de gens comme nous, cette planète va à vau-l’eau, ma pauv’ dame !

    Excellent article, comme tous les jours, h16, je ne le répéterai jamais assez.

  • Un écolo au p’tit dèj, ça fait pas de mal, mais deux d’un coup. Nous frôlons l’indigestion 🙂

  • étonnante toute cette bile lancée sur les écologistes.qu’ont ils encore fait les pauvres!s’inquiéter de la survie de l’humanité est un crime odieux!oui « les marchés » n’y peuvent rien,le pétrole s’épuise et nous n’avons pas anticipé.

    • « s’inquiéter de la survie de l’humanité est un crime odieux »

      Foutaise !

      Ou sont les villages d’écolos qui vivent comme les Amish sans une goutte de pétrole ou un bol en plastique ? Nul part !

      Ils sont tous a gémir, mettent quelques panneaux, quelques ampoules et foncent en vacance sur la côte ou en avion avec les économies réalisée.

      L’écolo moyen c’est un type influençable, qui n’a pas beaucoup de culture ni de réflexion sur les données du problèmes et qui s’achète surtout une bonne conscience avec du militantisme complètement décalé des réalités.

    • « s’inquiéter de la survie de l’humanité est un crime odieux »
      Pour les écolo oui!!

      L’humanité disparaîtra, bon débarras: Yves Paccalet

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