Pourquoi Nicolas Sarkozy peut encore gagner le 6 mai

Malgré les sondages de l’entre-deux-tours, l’auteur de ce billet iconoclaste est convaincu que Nicolas Sarkozy sera le vainqueur de l’élection présidentielle le 6 mai prochain. Trois arguments sont avancés

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Pourquoi Nicolas Sarkozy peut encore gagner le 6 mai

Publié le 3 mai 2012
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Malgré les sondages de l’entre-deux-tours, l’auteur de ce billet iconoclaste est convaincu que Nicolas Sarkozy sera le vainqueur de l’élection présidentielle le 6 mai prochain. Trois arguments sont avancés.

Par Jean-Baptiste Noé.

Le 6 mai à 20 heures le président élu sera Nicolas Sarkozy. Cette affirmation peut sembler curieuse au vu des sondages qui annoncent tous une large victoire du socialiste, elle est au contraire fort logique au vue de l’histoire politique française. Trois éléments nous permettent de penser que le président actuel sera réélu.

1/ L’accroissement du clivage politique

Contrairement à d’autres élections présidentielles celle de 2012 a la particularité de montrer un fort clivage politique, sans doute le plus fort depuis la présidentielle de 1965. En 1969, le terne Alain Poher se dessinait en gris face à Georges Pompidou. En 1981, François Mitterrand, dans son for intérieur, était sans doute plus à droite que Valéry Giscard d’Estaing. En 1995 et 2002, les différences étaient minimes entre Lionel Jospin et Jacques Chirac. Des différences réelles dans le discours mais non pas dans les idées.

En 2012, au contraire, un vrai choix de civilisation s’offre aux Français. Entre un candidat favorable à l’euthanasie des malades et au droit de vote des étrangers et un autre qui s’y refuse, la différence est patente. Entre un candidat qui promet le recrutement de fonctionnaires et l’augmentation des impôts, et un autre qui souhaite réduire les fonctionnaires et diminuer les taxes, le clivage est net. Entre un candidat qui reçoit le soutien des mosquées en France et des prédicateurs islamistes et un autre qui exalte les racines chrétiennes de la France, le fossé est profond. Clivage très net marqué ce 1er mai où la gauche a défilé à Paris derrière le drapeau rouge, quand la réunion du Trocadéro a réuni des centaines de drapeaux tricolores. Plus que jamais la France est divisée en deux camps, or ces camps ne sont pas égaux. Au premier tour la gauche, au sens large, a rassemblé 43,8% des suffrages. C’est un des scores les plus faibles de son histoire. Quant à la droite elle a rassemblé 56% des suffrages.

Quand la gauche a remporté une élection présidentielle (1981 et 1988) elle a rassemblé, au minimum, 49% des suffrages au premier tour. Son score de 2012 est bien en-deçà du chiffre nécessaire à sa victoire. Comment cette gauche pourrait-elle gagner 10 points en quinze jours, et en même temps la droite en perde 10 ? Cela ne s’est jamais vu. Certes le report des voix n’est pas automatique mais c’est ici qu’intervient le très fort clivage. Avec deux candidats similaires le report des voix est perméable. Avec des clivages politiques aussi nets la logique des blocs est plus active. Il y aura probablement une érosion de Nicolas Sarkozy, mais elle ne sera pas de 10 points.

À moins d’un retournement historique majeur, c’est-à-dire que se passe en 2012 un fait qui ne s’est jamais passé auparavant, la victoire de Nicolas Sarkozy est presque acquise. Or depuis 1965, nous avons eu huit élections présidentielles, ce qui assure la fiabilité des comparaisons et des analyses.

2/ La défaite de la haine

Cette élection est marquée par la haine. Jamais aucun candidat n’aura été autant attaqué, insulté, caricaturé par les médias. Que les journaux soient largement de gauche c’est un fait, et c’est leur droit. Mais l’honnêteté intellectuelle leur commande de l’analyse dans leur jugement. Or d’analyse et de jugement ils n’ont plus. Ils ont fait campagne pour le socialisme de façon méthodique, et cela depuis plusieurs années. Or nous constatons, depuis une quinzaine d’année, une très nette fracture ente les élites et le peuple. Ce qui signifie qu’une prise de position en faveur de François Hollande est à même d’assurer la victoire de Nicolas Sarkozy. Rappelons que ce sont ces mêmes médias qui avaient soutenu John Kerry en 2004, présentant Georges Bush comme un danger pour la démocratie. C’est pourtant Bush qui fut élu. En 2005, ils ont insulté à longueur d’éditoriaux les Français souhaitant voter non à la constitution européenne, expliquant que s’il y avait un bulletin oui et un bulletin non, seul le oui était valable. Ce fut pourtant le non qui l’emporta.

Plus loin dans notre histoire, la gauche et les médias firent campagne, en 1962, contre l’élection du président de la République au suffrage universel. Face à ce « cartel des non », de Gaulle était donné perdant. Le oui l’emporta avec 62% des suffrages. En mai 1968, la gauche était ultra dominante. Elle perdit pourtant lourdement les élections législatives provoquées par la dissolution de l’Assemblée Nationale : les gaullistes et leurs alliés remportèrent 82% des sièges. Si l’on remonte encore plus loin dans le temps, la première élection présidentielle, celle de 1848, a vu la victoire de Louis Napoléon Bonaparte dès le premier tour, avec 74,2% des suffrages. Personne n’imaginait une telle victoire, les élites s’étant tournées vers d’autres candidats, largement battus.

La haine ne l’a donc jamais emporté dans une élection, et les élites radicalisées ont toujours perdu face au peuple. Or nous sommes cette année dans la même configuration. Radicalisation outrancière des élites, attaques haineuses contre le candidat Sarkozy, qui conserve néanmoins l’estime voire l’adhésion du peuple. Dans cette configuration, c’est toujours le candidat du peuple qui l’a emporté face au candidat des élites. Nicolas Sarkozy est donc bien placé pour gagner. Une victoire de François Hollande serait du jamais vu et, encore une fois, rien ne laisse prévoir cette victoire.

3/ La victoire de l’adhésion

L’élection présidentielle est l’élection d’un homme. Si la gauche, mouvement de partis politiques, est à l’aise avec la IIIe et la IVe République, elle est en revanche gênée par la Ve.

Élection d’un homme. Ce qui signifie que pour l’emporter il faut qu’il y ait une adhésion aux valeurs et au projet portés par un homme. Adhésion autour de De Gaulle en 1965 comme de Mitterrand ou de Chirac en 1981 et 1995. Or il n’y a aucune adhésion autour de François Hollande. Hormis quelques socialistes névrotiques et des ennemis farouches de Sarkozy, son projet n’attire pas. Le ridicule et la fadeur de son slogan en sont l’illustration claire.

En revanche Nicolas Sarkozy suscite une réelle adhésion, aussi bien à sa personne qu’à son programme. Cette adhésion suscite forcément, en retour, de la haine et de la détestation chez ses opposants. Deux chiffres sont à cet égard éloquents. Dans les émissions télévisées, il fait toujours plus d’audience que François Hollande. Dans les meetings, il en va de même. Alors que Hollande a réuni 67 000 personnes à Vincennes, Sarkozy en a rassemblé 119 000 à la Concorde. Ces chiffres proviennent du ministère de l’Intérieur, et il est très facile de comptabiliser le nombre de personnes fixes présents sur une place que l’on connaît. Le 1er mai, Sarkozy a attiré environ 200 000 personnes au Trocadéro, quand Hollande fut contraint de faire un meeting en province, à Nevers, devant quelques dizaines de milliers de militants. Cette dynamique se retrouvera forcément dans les urnes. Là aussi, au regard des élections antérieures, c’est toujours celui qui réunit le plus de monde aux meetings et autour de la télévision qui gagne les élections. Pourquoi en serait-il autrement en 2012 ?

Alors, si l’histoire et la raison accordent la victoire à Nicolas Sarkozy, pourquoi les sondages donnent-ils François Hollande vainqueur ? Les sondages ont tous surestimé le vote Hollande et minimisé le vote Sarkozy. En moyenne, au premier tour, Hollande devait faire 30%, Sarkozy 25%, Mélenchon 17% et Le Pen 14%. Le résultat fut 28,6%, 27,2%, 17,9% et 11,1% pour Mélenchon. Si les sondages commettent au deuxième tour la même erreur qu’au premier, Sarkozy fera entre 50,2 et 50,6% des voix.

Les sondages sont commandés par les médias, eux-mêmes partisans de François Hollande. En surestimant Hollande et en l’annonçant vainqueur, ils espèrent peut être démoraliser l’adversaire et inciter les indécis à voter pour le candidat annoncé comme vainqueur. Les sondages ne cherchent donc pas à prévoir le vote mais à l’influencer. Ils manient ici la guerre psychologique qui cherche à gagner la bataille avant que celle-ci n’ait eu lieu.

Le ralliement des cadres du FN, actuels ou anciens, comme Bruno Gollnisch ou Jacques Bompard, à la candidature de Nicolas Sarkozy, l’appel plus ou moins direct des médias proches de ce parti à faire barrage à François Hollande augure d’un bien meilleur report de voix que les sondages ne veulent le voir.

Nicolas Sarkozy gagnera donc le 6 mai, parce qu’il réunit autour de lui toutes les conditions de victoire qui ont été nécessaires par le passé : majorité de ses idées, déroute des médias haineux, rassembleur populaire. Au regard de l’histoire et des élections antérieures, si les choses se passent comme elles se sont toujours passées, sa victoire sera nette. Sa défaite signifierait une rupture historique majeure avec tout ce qui s’est toujours produit. Or rien ne permet de penser qu’une telle rupture aura lieu. Sa victoire sera peut être une surprise pour le commentateur, elle ne le sera pas pour l’historien.

Addendum, jeudi 3 mai 2012, 18:20

Suite à quelques remarques ironiques ou sarcastiques sur les précédentes lignes de la part de lecteurs intrigués, je rajoute les propos suivants :

Qu’est-ce qui pourrait faire perdre Nicolas Sarkozy ? Si François Hollande est finalement vainqueur le 6 mai, comme je ne le pense pas, qu’est-ce qui pourrait expliquer sa victoire ? En effet, au regard des huit élections présidentielles passées, Nicolas Sarkozy concentre tous les avantages pour gagner, et même plus qu’en 2007 où les centristes auraient pu l’emporter, avec Bayrou ou Royal. Deux faits pourraient expliquer sa défaite.

1/ La victoire de la haine

Jusqu’à présent la haine a toujours perdu. Mais le président étant pilonné depuis si longtemps, par des médias si hargneux que cela pourrait laisser des traces dans l’opinion et provoquer un rejet chez des électeurs pourtant enclins à le soutenir. À cet égard son équipe de campagne aurait dû lancer une contre-attaque beaucoup plus tôt, c’est-à-dire en 2010.

2/ La persuasion de la défaite

L’autre élément qui peut expliquer une défaite est l’intériorisation, chez les électeurs de Sarkozy, de la défaite. Les mauvais sondages successifs faisant croire à la victoire de Hollande, les électeurs de Sarkozy pourraient se démobiliser, ayant été intoxiqués par ces sondages. Nous avons montré plus haut que ces mauvais chiffres émanent d’une guerre psychologique bien menée, qui va de pair d’ailleurs avec la haine des médias.

Victoire de la haine et victoire de la guerre psychologique, la victoire de François Hollande pourrait ainsi être celle de la pure tradition de la praxis marxiste contre la vision gaullienne de la politique. Ces élections du XXIe siècle pourraient alors avoir un curieux goût de XXe siècle.

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  • belle ébauche, et reste persuadé que tout est jouable , malgrer que je souhaite ardement la victoire de Francois Hollande, comme cela, la France connaitra un declin social, economique, & politique plus rapide qu’avec Nicolas Sarkozy, se qui dans une 10aines d’année fera apparaitre un vrai candidat portant les vrai valeurs economiques libérals

    • Tu rêves. Ce scénario n’est pas garanti du tout. Au contraire, le programme extrêmement conservateur de Hollande cherche à figer le pays définitivement dans sa sclérose. Les exemples sont extrêmement nombreux. Accroître le rôle des syndicats veut dire que l’on ne pourra définitivement plus rien changer aux droits acquis. Le vote des étrangers est destiné à pérenniser définitivement les baronnies socialistes. L’augmentation des impôts et confiscations diverses feront fuir définitivement les personnes brillantes qui ne font pas partie des élites et des bons réseaux. La continuation de l’accroissement du nombre de fonctionnaire centraux+territoriaux+autre revient à solidifier la base électorale clientéliste des socialistes déjà très importante. Les FSI sont des formes de nationalisation rampante qui permettront un contrôle progressif des entreprises privés et surtout du choix de leurs dirigeants. La continuation du projet éducatif actuel sans rien y changer va aussi dans ce sens.

      Quand le trou devient trop profond, on ne peut en sortir que si du secours vient de l’extérieur. Il est encore possible de se hisser dehors. Je ne pense pas que cela sera possible après un quinquennat de Flamby.

      • sauf que les étrangers voteront Morsay en 2017, pas PS ou UMP.

      • A noter que la politique économique préconisée par Hollande est identique à celle mené par la Japon depuis 20 ans, appelé d’habitude les décennies perdus. Taux d’intérêt artificiellement bas, épargne national détournée vers la dette d’Etat, secteur bancaire aux ordres, investissement massif dans des infra-structure somptueuses mais inutiles. On voit donc bien que cela ne mène nullement vers une catastrophe mais vers une continuation du déclin actuel en pente douce sans espoir de sortie …

  • Une analyse parfaite de la situation

  • analyse intéressante, qui néanmoins repose sur une prémisse fausse :
    le clivage fort.
    Or le clivage n’est fort que
    * dans l’électorat acquis à la cause de l’un ou de l’autre
    * sur des points mineurs pour l’électorat flottant
    Pour le FN Hollande et Sarkozy sont aussi nul l’un que l’autre sur ce qui leur importe ; Sarko est un traitre qui ne mérite pas d’être soutenu parce qu’il ne fera pas mieux que Hollande, et en fait Hollande ne fera pas pire que Sarkozy ; l’important ce sera d’avoir des députés, et pour ça, Hollande est mieux (avec une proportionnelle assez forte).
    Pour le centre même chose, quoique l’importance soit mises sur d’autres sujets

  • « Quant à la droite elle a rassemblé 56% des suffrages. »

    Comment arrivez-vous à ce chiffre? Je vois vraiment pas, à part en comptant le vote Bayrou comme vote de droite, ce qui n’est pas le cas, ou en s’imaginant que la grande majorité des votes Le Pen se reportera sur Sarko, ce qui n’est pas le cas non plus (je suis près à parier que moins de la moitié des votants du FN se reporteront sur Sarko, entre ceux qui voteront pour Flanby et ceux qui s’abstiendront ou voteront blanc/nul).

    « Sarkozy, qui conserve néanmoins l’estime voire l’adhésion du peuple »

    C’est une forme d’humour dont la subtilité m’échappe.

    « En revanche Nicolas Sarkozy suscite une réelle adhésion, aussi bien à sa personne qu’à son programme.  »

    Humour, humour, quand tu nous tient… Sans même parler du peuple de gauche, et à part quelques groupies de l’UMP, les gens de droite sont très largement déçus par le bilan de Sarko. La seule « adhésion » qu’il connaîtra sera celle celle du vote barrage à Flanby.

    Enfin, je trouve personnellement que le « clivage » n’est pas très important, entre le socialisme de droite et le socialisme de gauche…

    • Pour répondre à l’auteur je ne vois pas de clivage hormis dans l’électorat. Sarko ne propose pas de baisse des taxes.
      Leur programme en matière d’économie et de social est tellement proche que la plupart du temps pendant le débat Sarko répondait aux promesses de Hollande en disant qu’il l’avat déjà fait lui.

    • Parfaitement résumé, tout comme Adrien et Fred2vienne.
      En lisant le rapide descriptif sous la photo de l’auteur de cet article (docteur en histoire-éco…), je pensais trouver un texte bien écrit, intelligent, réfléchi et qui présenterait une vraie argumentation construite.
      Au lieu de cela, l’auteur de ce torchon ne fait que résumer en une page tous les poncifs caricaturaux brandis par la droite au cours de cette campagne.
      Que quelqu’un qui est censé avoir appris à structurer sa pensée de façon logique et objective (du moins c’est l’idée que je me fais d’un docteur en histoire économique) en arrive à ce niveau de médiocrité, cela montre bien que la politique est, pour certains, plus affaire de passion que de raison.
      Dommage.

  • L’auteur se raccroche aux basses branches quand même,en revanche je suis d’accord les sondages et les reports des voix ne jouent pas nécessairement en défaveur de Sarkozy.

  • ? quelques points très étranges:

    – pas de clivage politique en 81? avec le programme commun PS-PC? (même si Mitterrand n’a de socialiste que le nom, c’est quand même pour ça que les électeurs ont voté, d’ailleurs l’application en 81-82 a provoqué des secousses)

    – Sarkozy souhaite diminuer les taxes? première nouvelle, ce n’est en tout cas pas ce qu’il a fait pendant 5 ans

    – gauche faible et droite forte: sauf que c’est l’extrême droite qui est forte, et celle-ci a capté une partie des voix de l’extrême gauche, qui repartiront sur le candidat de la gauche: 20% des frontistes du 1er tour vont voter Hollande, donc vos chiffres masquent une réalité qui n’est pas la même (en plus vous comptez Bayrou dans la droite alors que ses électeurs se partagent en deux). Rajoutez 4,5 de Bayrou à la gauche et 3,5 de Le Pen, ça fait 51 pour la gauche et 48,8 pour la droite

    – Sarko, candidat du peuple? j’ai des doutes

    – votre moyenne des sondages de premier tour me semble assez fausse; d’après h16, Hollande était donné à 27,9 et fait 28,6, et Sarkozy à 26,3 (+0,9) mais c’est vrai que la gauche a été globalement surestimée de 2,4% et la droite sous-estimée de 3,1% (la différence c’est Bayrou – dont les électeurs semblent bien au milieu – et Cheminade), si on se base sur 2,5 points à corriger, en partant de 53-47 ça fait 50,5-49,5 donc ça reste jouable, mais ce n’est largement pas gagné

    j’ai l’impression que vous cherchez surtout à vous persuadez que tout n’est pas perdu pour Sarkozy (ce qui est sans doute vrai, mais je pense que les probabilités de défaite du président sortant sont malgré tout plus élevées que celles de victoire)

    • EN 1981, VGE n’avait pas du tout le soutient qu’a Sarkozy; pas la même ferveur, pas les mêmes convictions des supporters. C’était plutôt « Non … pas Mitterrand !! « , VGE était trop rigide, trop bourgeois… trop loin du peuple.
      Rien à voir avec Sarko quoique vous puissiez penser. ON verra Dimanche !!!

  • « 200 000 personnes au Trocadéro »

    la place du trocadéro est estimé à 22 000 m², donc Sarko fait rentrer 9.1 personnes au m²
    alors qu’il est admis par le ministère de l’intérieur qu’un rassemblement classique ne comprend que 2 à 3 personnes au m².

    cela résume votre article, sans parler du soutient des mosqués à FH et des islamistes, ragots démentis et argumentés.

    Sans parler non plus de Sarko, candidats du peuple, lui qui fait bloquer les lieux avant déplacement présidentiels. et n’y rencontre que les militants UMP.

    enfin bref, vous répondrez que c’est des fadaises donc je ne me casse pas plus la tête à argumenter.
    Quand on est à ce point aveuglé par une idéologie.

    Moi je résume cela à un seul et unique fait qu’on n’a vu chez aucun « VRAI » homme d’état français, c’est le respect d’autrui, et « CASSE TOI, PAUV’ CON » ce n’est pas digne du Représentant de la France.

    Donc bye-bye Sarko.

    • Pour le vote musulman, certains sondages contenait des catégories catholiques et non-catholiques (sic). Cette dernière catégorie a fortement voté pour Hollande sachant qu’elle doit contenir facilement plus de la moitié de musulman …

    • bsr monsieur si vous etes bien francais alors ne dites pas bye bye sarko nest ce pas ? sinon jugez mr sarkosy uniquement sur cette phrase c est juste dommage mais sachez une chose et retenez la bien jusqu a 20 H DIMANCHE soir sera bel et bien nicolas sarkosy qui apparaitra et tant mieux pour vous et votre avenir sans ironie aucune cordialement

    • Effectivement en matière de respect « moi je …  » est surement plus correct … Mr Modeste nous en a saoulé plus de 10 fois et il est même pas encore élu. On sait pourquoi il veut être chef au moins…Ben « moi je » ne pense pas que ça suffise ….

  • Je te conseille d’objectiver ta conviction en pariant sur Sarko. Il est à 14 contre un, tu vas faire fortune… ou pas.

    http://www.oddschecker.com/specials/politics-and-election/french-election/next-president

  • Je partage tout à fait votre analyse, à savoir que les médias donnent les pourcentages que les gens veulent bien entendre.
    Tout n’est pas perdu.
    Il y a encore des français qui croient aux valeurs françaises.
    Cordialement

  • Pour ma part, je pense que dans les sondages, le vote blanc est très fortement exagéré. Dans l’isoloir, les français sont beaucoup plus nombreux à choisir. Sinon, de toute façon, ils ne se déplacent pas et cela rentre dans les 20% d’abstention déjà présent au premier tour.

  • Si aux USA les clivages sont précisément quantifiables, il n’en va pas de même en France. Les électeurs dans ce pays sont versatiles ne semblent pas faire la différence entre une tranche de jambon et du Bayonne….
    Peut-être que la différence entre les deux candidats sera resserrée au point de croire dans les deux camps à une victoire intacte et légitime mais je ne crois pas que Sarkozy sera vainqueur et ce pour une seule raison = les français ont vu un président hyper actif brassant des G8, G12, G20, G30 et des centaines de milliards d’euros pendant que les PME pleuraient pour obtenir des financements que beaucoup n’auront pas eu. Alors devant une accélération de tout et dans tous les sens et sans avoir d’explication = tout augmente.
    Face à un contexte économique qui les dépasse, les français aspirent à un certain calme dans les décisions du gouvernement , une posture raisonnée du président qui ne comportera pas comme un excité de tous les instants, sans doute du respect vis à vis des concitoyens ( plus de karcher ni de « pauv’con » etc…..

  • Pas de souci, Hollande ou sarko c’est bonnet blanc ou blanc bonnet . Leur marge de manoeuvre est de toute façon étroite est la real politique prendra le dessus très rapidement. Inutile donc de se prendre la tête et espérons dimanche que le temps sera ensoleillé.

    • d’accord sur le blanc bonnet.par contre je vois que tu as bien absorbé le bourrage de crane médiatique sur le coté »pas de marge de manoeuvre »

    • Exactement. Sur le fond les deux font la paire.
      Ce qui les distingue c’est le maquillage « degôche » de FH avec ses réformes sociétales qui ne coûtent pas un kopec (vote des étrangers etc…) et surtout le gouffre qui les sépare en terme de personnalité et de type psychologique, ce dont je me fous complètement.
      Mais pour l’essentiel on a affaire à deux arrivistes étatistes/dirigistes/socialistes de la même eau (croupie).
      Bon, je vais voir la météo pour dimanche…

      • Il ne promet pas que des réformes sociétales sans impact. Il a aussi promis un renforcement des pouvoirs conservateurs du pays (syndicats, fonctionnaires, éducation nationale, …) noyautés par les fameuses élites. Tous les contre-pouvoirs restants seront attaqués, en particulier le monde de l’entreprise par captation et contrôle des financement dont elle a besoin. Si vous croyez que quand l’Etat financera directement les entreprises il se gardera de choisir leurs dirigeants et leurs retour d’ascenseur, vous vous faites des illusions …

    • Les 75% d’impots de flamby ? c’est rien? vous êtes libérale, ou juste un bobo anticonformiste ?
      NS 2012

  • Je ne suis pas d’accord avec le Fait que Nicolas Sarkozy suscite l’adhésion. Bien au contraire. Nous sommes très nombreux à avoir fait un vote d’adhésion en 2007 et à être profondément déçu aujourd’hui. J’irai voter Sarko pour faire barrage à Hollande qui, je le pense, est un vrai danger pour ce pays. Mais par contre ça me fait royalement chier !

    • troll umpiste baveux!

      • On est pas au goulag ici … pour ce genre de remarque merci de vous rendre chez les 99,9999% d’autre journaux de langue française (Rue89, Medipart, L’humanité, libération, le nouvel observateur, le nouvel collaborateur L’etoile rouge de moscou, Goulag Matin,bobo info, Gaucho news etc…)

  • a lire interessant,

  • « Entre un candidat qui reçoit le soutien des mosquées en France et des prédicateurs islamistes et un autre qui exalte les racines chrétiennes de la France, le fossé est profond. »

    Ça pue le sarkozysme primaire . . . .
    La haine c’est Sarkozy qui la crée en brisant le protocole présidentiel habituel.

  • Bayrou, en votant officiellement Hollande, ne va t-il pas pousser les centristes historiques vers Sarkozy et le faire gagner?
    Quand, on voit, le score minable qu’il a réalisé dans son département d’origine (3ème avec un peu plus de 15%), on peut se demander s’il ne va pas disparaître de la vie politique.
    Serge Galam, en utilisant la théorie mathématique du chaos, annonce 50,2 ; Bertrand Lemenicier, s’appuyant sur l’analyse spatiale de la distribution des votes prévoit 50,4 pour Sarkozy ; et enfin, Electionscope, prévoit 50,2.
    => http://bit.ly/IkWG7f
    => http://bit.ly/Iwu2VP
    => http://bit.ly/IOtxUe

    • Ce n’est pas compliqué. Vu les scores dans sa circonscription, si Bayrou veut être réélu député, il a besoin des voix de la gauche … Un désistement de la droite en sa faveur comme la dernière fois demandé directement par Sarkozy ne lui permettra pas d’être élu. CQFD. Son vote personnel est à interpréter au sens de son intérêt personnel, c’est tout !

    • D’après la théorie mathématique du rapport de densité entre mes testicules, Jean Pierre Lechar-Latan trouve 51,67 pour Hollande.

  • oui sarkozy peut encore gagner ; entre les électeurs de bayrou , de le pen et les abstentionnistes dont une partie peut aller voter au 2em tour , cela fait un potentiel de plusieurs millions de voix pour l’un ou l’autre des candidats ;rien n’est donc joué et je crains même que sarkozy ne soit réelu ;

  • Je découvre ce blog en même temps que cette analyse.
    Je suis stupéfait de voir avec quel talent vous essayez de mener une démonstration étayée, presque scientifique alors que des oublis sérieux en font une analyse partisane.
    Il est vrai que l’adhésion réelle au programme de FH est faible, des sondages l’ont montré, mais n’oubliez pas que l’adhésion au programme de NS est tout aussi faible. Il est plutôt choisi par des gens qui ne veulent pas du PS que par des électeurs convaincus.

    Par ailleurs, vous faites complètement l’impasse sur un élément essentiel : l’antisakozysme. Il est très fort dans la population. Je l’ai personnellement constaté à plusieurs reprises en distribuant des tracts…

    Mon avis est le suivant : le 6 mai, FH aura le score le plus élevé et sera élu. Mais on ne pourra pas vraiment dire qu’il a gagné.
    Ce que les électeurs veulent, c’est que NS perde. Et il perdra.

    Une bonne part des électeurs des extrêmes (extrême droite, extrême gauche, extrême centre) ne veulent pas de FH, mais ne veulent surtout pas de NS, et iront voter pour cela.
    Écoutez JLM, NA, ou même FB… Ils représentent quelques millions d’électeurs qui pensent cela.
    Au passage, vous comparez les scores gauche/droite en comptant le score de FB à droite, alors que son électorat n’est plus à droite depuis déjà plusieurs années (pas seulement depuis hier).

    Vous avez raison en disant que cette campagne est marquée par la haine. Mais vous êtes aveuglés par vos propres idées et ne voyez pas que la haine est autant présente chez les militants PS que chez ceux de l’UMP. Les discours de 2 principaux candidats ont été des discours durs, de lutte, d’affrontement, attisant les « passions négatives » des 2 côtés de la ligne imaginaire…

    Je vous conseille de préparer de nouveaux arguments pour dimanche soir, plus réfléchis.
    La persuasion de la défaite est un argument recevable, mais qui à mon avis ne sera pas la raison principale, tout simplement parce que son pendant existe aussi. Beaucoup des gens de droite que je connais s’attendent à la défaite, mais iront voter quoi qu’il arrive, avec l’énergie de désespoir, en rêvant d’un miracle. Et je connais des électeurs qui souhaitent la défaite de NS et qui n’iront pas voter, parce qu’ils considèrent celle-ci acquise.

    Un dernier conseil : pour une analyse la plus juste possible, il faut savoir se remettre en cause : « qu’ai-je mal fait ? mal compris ?mal vu ? » Dans le cas d’une élection, il faut de la même façon s’interroger sur les erreurs possible du candidat. Il en a fait, il n’y a aucun doute là-dessus. Ne rejetez pas l’échec sur « les autres »…

  • Il est vrai que cette haine des journalistes est frustrante pour les votants et donne encore plus envie de voter pour Nicolas Sarkozy. Mais surtout, ceux que les sondages connaissent mal, ce sont les électeurs du front national, pour ma part j’en connais quelques uns et ils préfereraient se couper les deux mains plutôt que de voter socialiste, ils vont aller en masse faire barrage à Hollande, c’est sûr !

  • Tous ceux qui sont persuadés de la victoire de Sarkozy peuvent gagner beaucoup d’argent avec un simple click sur internet.
    Les bookmakers anglais ont une cote à 6 pour NS contre 1,15 pour FH.
    Vous qui êtres si certain de vos analyses au point de vouloir en convaincre les autres, vous avez la possibilité de devenir très riches. Et si beaucoup suivent votre exemple alors la cote s’inversera. Allez un peu de cohérence et de courage…

  • Analyse historique intéressante, bien documentée et somptueuse SI elle s’avère vraie. Malheureusement, je pense qu’elle est fausse en s’appuyant fortement sur le soit-disant clivage.

    NON, il n’y a pas de clivage, Sarko, avec ses ministres de « l’ouverture », son grenelle de l’environnement, ses nouvelles taxes hebdomadaires et sa relance keynésienne qui a fait exploser le budget de l’Etat et la dette, c’est du socialisme de droite. Et ce n’est certainement pas ses appels du pied de dernière minute aux « valeurs de droite » qui vont faire oublier sa trahison.

  • Sarkosy « conserve l’estime voir l’adhésion du peuple » ??? vous avez fumé, bu !
    Une chose est sur, à la lecture de votre article partisan, vous votez Sarkosy. Je suis toujours étonné que des gens comme vous qui ont fait des études supérieures ait si peu de raison critique. Si vous n’avez pas fait d’études, cela serait compréhensible mais là, vous n’avez aucune excuses. Vous êtes « docteur en histoire économique », comme Madoff était expert en placement financier. Pis, vous êtes un fanatique comme tant d’autres qui nie la réalité et travesti les faits : « il n’y a aucune adhésion autour de François Hollande. Hormis quelques socialistes névrotiques et des ennemis farouches de Sarkozy, son projet n’attire pas. Le ridicule et la fadeur de son slogan en sont l’illustration claire. »
    Je plains vos élèves et étudiants d’avoir comme professeur un DOCTEUR EN CONNERIE.
    Bien à vous,
    Lhérétique

    • Vous deviez être de ceux qui en primaire roupillaient près du poêle a charbon et ayant eu un accès difficile au secondaire le supérieur vous a donc échappé , je dirais mieux vous a été épargné . La torture devenant insupportable .
      Votre manque de discernement sent la froide vengeance

  • La fin de campagne de M. Sarkosy a ressemblé a ce que l’on voit devant le mur des lamentations de jérusalem. Tous étaient contre lui, toute les gauches bien sûr, le centre humaniste, les intellectuels, les enseignants et les médias de tous poils, sauf bien entendu le Figaro.. J’ai déjà suivi huit campagnes présidentielles et je n’ai jamais assisté à ce spectacle pitoyable d’un Président en exercice se plaignant sans cesse du sort qu’il lui a été réservé. Il a seulement oublié le vieil adage : qui sème le vent récolte la tempête.

  • Merci de nous soutenir le moral sur l’élection possible de Nicolas Sarkosy. Vivement dimanche soir.

  • Je me demande si – à force de creuser et ressasser- on ne voit pas la situation trop tordue alors qu’elle pourrait être plus simple. Je vais dire pour le choix de 6 mai.

    Nouveau sur ce site et dilettante. Devenu Français il y a 30 ans, en étant très fier, j’ai toujours voté ici, car avant, on était obligé (mais réussi à ne pas m’y plié) de voter pour un seul candidat. Oui, je viens d’un pays communiste de l’Est. Mais j’ai passé le cap d’être primairement à droite et j’adhère dans le principe à l’idée libérale. Je consulte votre site de plus en plus. Je suis d’accord aussi avec l’analyse de l’auteur de cet article et j’espère qu’elle s’avèrera juste. C’est vrai que le déchaînement médiatique contre Sarkozy a lieu, je suis horrifié ce que l’on c’était permis contre sa personne et comme est traité le président en fonction. C’est une arme que la gauche sait manier depuis toujours et exerce ainsi une influence au reste de la population.

    Je suis tout de même un peu perplexe par les appels à l’abstention ( sauf pour le 1° tour) et surtout choqué par quelques tendances -heureusement pas si nombreuses- de voter le pire ou jubiler sur la victoire de Hollande. Car c’est le pire, assurément. D’accord, Sarkozy n’a pas fait tout ce qu’il avait promis, mais les choses ont bougé (service minimum lors des grèves, la reforme des retraites, suppression TP…on ose dire beaucoup plus de choses qui étaient tabou et ça fait espérer ….). Par contre, il est absolument sûr que Hollande ne ferait pas davantage (et certainement avancer sur le rapport Perruchot) ; ce qu’il suffit déjà pour la catastrophe.

    La France est un pays magnifique, riche au niveau historique, artistique, géographique, culinaire, le pays le plus visité du monde, a une position stratégique dans l’Europe, des gens intelligents, créatifs….ne laissons pas la faire reculer, ce serait un gâchis, on se moquerait de nous sur le plan international et ça aura des conséquences économiques néfastes.
    Hollande ne gouvernerait pas à la façon aussi visible comme Sarkozy, c’est sûr. Pour ceux qui hésitent : imaginez-vous qu’il devrait s’appuyer sur Mélanchon, Moskovici, Valls, Royale, Aubry…on va laisser faire et jouer le jeu de la gauche, comme F. Bayrou ? Alors que l’on sait que le résultat sera serré et on en as pour 5 années ?

    En choisissant le moins anti-libéral, ça n’empêche pas de travailler, se préparer et être plus fort pour l’avenir, à moins que je n’aie rien compris et ces personnes pensent que l’on va se faire vrament mieux entendre dans un collapse complet ? J’ai des doutes que ça grandira la cause et la conscience de chacun. « La Grève » c’est magnifique, mais ça reste toujours utopique, non ?

  • Tres bonne analyse, d’une infinie justesse vous êtes dorénavant le phare de ma nuit politique !

    Plus sérieusement, votre crédibilité en prend un coup certain…

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