La menace communiste est toujours là, toujours aussi dangereuse

L’hypothèse de ministres communistes n’est pas exclue. Ce ne serait pas la première fois. Le déserteur Thorez y figura. Le seul « progrès », bien mince, est que, depuis la chute du mur, la direction centrale n’existe plus. L’idéologie demeure néanmoins présente plus que jamais malgré son lourd passé de ruines et de massacres.

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La menace communiste est toujours là, toujours aussi dangereuse

Publié le 26 avril 2012
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L’hypothèse de ministres communistes n’est pas exclue. Ce ne serait pas la première fois. Le déserteur Thorez y figura. Le seul « progrès », bien mince, est que, depuis la chute du mur, la direction centrale n’existe plus. L’idéologie demeure néanmoins présente plus que jamais malgré son lourd passé de ruines et de massacres.

Par Michel de Poncins.

L’irruption de Jean-Luc Mélenchon, fort de ses talents et de la richesse que lui donne son statut de député européen, se produit sur fond de drapeaux rouges et de poings levés. Il ne se présente pas directement comme une émanation du PCF ; il est clair, toutefois, qu’il n’est qu’un faux nez. Son programme officiel est un méli-mélo surprenant où la chasse aux riches se trouve en filigrane à toutes les lignes. Le PCF espère bien, suite à son élan, en profiter lors des législatives.

Le résultat final de l’élection présidentielle est inconnu à la date où ces lignes sont écrites. L’hypothèse de ministres communistes dans un gouvernement français n’est pas exclue. Ce ne serait, certes, pas la première fois. Le déserteur Thorez y figura. Sous Mitterrand aussi il y en eût. Le seul « progrès », bien mince, est que, depuis la chute du mur, la direction centrale n’existe plus. L’idéologie demeure néanmoins présente plus que jamais malgré son lourd passé de ruines et de massacres.

Le communisme, en effet, n’est mort qu’en apparence. La Corée du Nord et Cuba sont des sanctuaires. Dans les pays prétendument libérés de l’Europe de l’Est les peuples abasourdis voient leurs anciens bourreaux se prétendre repentis et se saisir par la force des biens de l’État. En Chine, le parti a eu l’adresse de libérer l’économie pour donner du pain et des jeux aux victimes de l’horreur. Cela n’empêche pas le parti de régner d’une main de fer, bien que peu visible, sur toute la société. Dans pratiquement tous les pays, l’idéologie meurtrière imprègne de larges couches des médias et de l’opinion.

Un peu d’histoire

Le communisme s’est manifesté d’abord en Russie où d’une étrange façon il avait trouvé un terrain d’élection avant de s’étendre comme une marée noire dans le monde entier. Il a tué par la faim des millions de gens en Ukraine ou par les armes ailleurs. Au Cambodge, avec Pol Pot et ses complices, une immense partie de la population fut décimée dans d’atroces souffrances. Il a tué aussi par procuration en donnant la main au nazisme, sorte de frère jumeau lui ressemblant de bizarre façon. De ces deux mains entrelacées est née la deuxième guerre mondiale et sa quantité incalculable de victimes. En Asie, il avait réussi à prendre le pouvoir dans l’immense Chine sous la tutelle impitoyable de Mao responsable de la mort de plus de 70 millions de Chinois. Menteur, criminel, obsédé sexuel, tel était celui que Giscard a salué comme un phare de l’humanité.

Les communistes étaient une fraction importante des hommes de gauche d’avant 1939, qui, en France, ont laissé grandir le nazisme alors qu’ils avaient tous les moyens d’arrêter son ascension. Ces politiques sont, à ce titre, largement responsables de la deuxième guerre mondiale et de tous les massacres dont elle fut l’occasion. Ils ont aidé la victoire du nazisme : désarmement de la France par les 40 heures, grèves, propagande anti-française et multiples sabotages. Après avoir déclaré une guerre qu’ils n’ont pas livrée jusqu’à la trouver « drôle » ; ils l’ont enfin livrée pour la perdre honteusement.

La nature du communisme

Bien entendu, dans l’espace réduit de ce billet commentant les faits les plus récents et les plus étonnants, il est difficile de résumer ce que des livres multiples ont analysé.

Dans l’analyse, il est tentant de se limiter à l’aspect économique, à savoir le partage de l’argent : il faudrait prendre aux riches pour donner aux pauvres. L’échec est connu et traduit l’impossibilité de l’objectif ; l’argent volé disparaît purement et simplement ; si des bribes subsistent, rien n’arrive aux pauvres. La conséquence est la ruine pour tous, excepté pour les membres du parti.

Dans des pays affamés par le communisme, les magasins spéciaux permettent aux chefs de faire bombance. C’est l’aspect mafieux. Quand, après la chute apparente du communisme, les chefs ont continué le pillage d’une autre façon, le système mafieux a continué.

Dépassons l’aspect économique. La vraie nature du communisme est de vouloir créer un homme nouveau en violentant la nature humaine ; cet accouchement au forceps conduit nécessairement au totalitarisme avec ses conséquences comme le mensonge. Soljénitsyne avait bien remarqué que le mensonge était l’un des piliers du goulag contre lequel il s’est tant battu.

Deux faits montrent la nature réelle du communisme.

Le petit Marcel Van est un des plus grands Vietnamiens de tous les temps. Quand les Viets prirent le pouvoir dans le nord, il était rédemptoriste à Saigon. Il se porta volontaire pour aller à Hanoï afin de « montrer que la vérité pouvait être honorée en terre communiste ». En peu de mois, le pouvoir communiste le rattrapa et le fit mourir. Sa cause de béatification est introduite.

Autres temps : Lors de l’ascension des nazis, le père des deux frères Ratzinger s’était aperçu de la haine de ces nazis pour le catholicisme ; l’observation était juste : dès qu’il eût la totalité du pouvoir, le nazisme engagea la persécution contre l’Église et ce fut la première persécution qu’il déclencha ; les frères Ratzinger la subirent dans le séminaire où ils étudiaient. Les deux grands totalitarismes du XX° siècle se retrouvent ainsi.

Le plus surprenant est la complicité entre certaines entreprises et les pouvoirs communistes ; nombre de grandes firmes ont financé la fête du journal l’Humanité et des milliardaires ont subventionné directement le parti communiste. Cette complicité explique en partie le silence de plomb qui a régné longtemps sur les crimes communistes comme, par exemple, le massacre de Katyn. En Chine, des hommes d’affaires se précipitent pour adhérer au parti communiste. Lénine s’y connaissait en hommes et avait remarqué que les capitalistes vendraient eux-mêmes la corde qui les pendrait.

Moins étonnant mais tout aussi significatif se trouve la complicité de la presse. Le gauchisme des grands médias explique bien des désinformations. La prétendue éducation prétendue nationale a parachevé le travail : depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, elle est totalement soumise à des idéologues communistes qui l’ont d’ailleurs transformée en un champ de ruines. L’infiltration des esprits fut largement facilité par le KGB devenu FSB. Le seul vrai succès du communisme fut cette infiltration mondiale.

Pour un Nuremberg du communisme

Le mardi 16 octobre 2001, il s’est passé un événement de première grandeur pour la France et peut-être bien au-delà. Ce fut sur Arte qui par son statut franco-allemand a parfois de la liberté de parole. Une émission était consacrée au communisme et au goulag. On vit des images horribles des camps de concentration soviétiques. Voici quelques échantillons des commentaires de la chaine : « Le communisme et le nazisme sont une seule et même chose », « Il y a eu génocide au goulag car les communistes voulaient volontairement tuer une partie de la population », « Le goulag est un crime contre l’humanité », « Il n’y a aucune différence entre le stalinisme, le léninisme et le communisme », « Les camps de concentration et donc le crime contre l’humanité sont contenus dans la philosophie communiste ». La conclusion était que la résurgence et la survie du communisme venaient de ce qu’il n’y avait pas eu de Nuremberg du communisme.

En attendant cet événement très éventuel, le droit et même le devoir de chacun est de dénoncer sans cesse cette idéologie meurtrière.

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  • Le libéralisme est une idéologie tout aussi dangereuse, qu’il convient de combattre également. Souvenez-vous du 11 septembre 1973, au nom de l’anticommunisme, la CIA exécutait Salvador Allende, pour placer au pouvoir Augusto Pinochet, dont le programme économique n’était autre que celui de l’école de Chicago, Milton Friedman en tête. Et que penser des tortionnaire français de la guerre d’Algérie envoyés par le gouvernement Français en Amérique du Sud pour aider la junte à torturer et à réprimer la population? Peu de gens en parlent, probablement parce que des gens qui étaient impliqués dans ces faits sont encore dans les sphères du pouvoir de nos jours…

    • Oh noooooooon, pas encore un troll à deux balles avec sa piteuse excuse de culture sur ces sujets rebattus !
      https://www.contrepoints.org/2011/09/11/798-la-voie-chilienne-vers-le-socialisme

    • Rien de mieux pour ne pas parler de ses crimes, que de parler de ceux supposés des autres… Comme si Guy Georges à son procès essayait de minimiser ses assassinats en évoquant Patrick Dils.

    • Juste pour vous dire que les libéraux ne cautionnent jamais la mise en place de dictature. Votre exemple sur les usa (loin d’être libérals) en sont la preuve flagrante d’un Etat qui outrepasse ses devoirs régliens.

    • A maxledaron :

      Avant même du discuter du fond, avez vous au minimum vérifié vos sources ?

      Ce ne sont pas des faits que vous exposez, mais les affirmations irrationnelles et fausses de Naomi Klein, qui, je me demande encore pourquoi considère Mr Friedman comme un grand satan voulant le mal de toute l’humanité.

      Comme j’ai lu quelques ouvrage de Mr Friedman, je n’arrive pas à retrouver où donc elle a bien pu piocher toute cette haine irrationnelle.

      Sinon, comme d’habitude avec les socialistes, ils répondent aux faits et aux démonstrations logiques par des insultes et des déformations, c’est tout bonnement lamentable …

    • Quand on parlait des mensonges proférés par les communistes, avec facebook_maxledaron (nom à coucher dehors) on en a une bonne illustration.
      Et les tortionnaires d’Algerie seraient des libertariens? Pas tout compris.

    • http://fr.wikipedia.org/wiki/Homme_de_paille_(rh%C3%A9torique)

      Associer le libéralisme aux actions de l’État est comme associé l’amour de la bourgeoisie au communisme. Le libéralisme vise à réduire au maximum ou à éliminer l’État, pas à la rendre fort.

      Rien de plus facile qu’un bon sophisme homme de paille. Le lien avec Milton Friedman en est également un bon…

  • Juste un petit point historique: le « déserteur » Thorez entre au gouvernement le 13 novembre 45 comme ministre du « déserteur » De Gaulle

    • Bon choix de pseudo…
      Puisqu’on en est à parler de points historiques, notons aussi que Thorez a fui la France en guerre contre l’Allemagne pour rejoindre Moscou, à l’époque alliée de fait avec ladite Allemagne, tandis que De Gaulle, après avoir décidé de quitter le territoire français car le gouvernement avait baissé les bras, se réfugia dans la Londres combattante pour poursuivre la lutte.
      L’un fuit le combat, l’autre refuse la défaite.
      Ayant écrit cela, je me demande tout de même pourquoi je me suis donné la peine, vu qu’il paraît impossible de ne pas savoir ça…

  • INCROYABLE !

    Cette IGNOBLE incompétence, absurdité, incohérences … tellement de conneries dans ce texte de Michel de Poncins.

    Permettez-moi la question : est-ce une abominable idiotie ? Ou simplement que l’on vous paye pour raconter toutes ces conneries ?

    Alors je vais argumenter ces propos :

    « La chasse aux riches se trouve en filigrane à toutes les lignes » mais avez-vous lu ne serait-ce qu’un seul écrit sur l’idée du communisme ?
    L’inégalité absurde d’avoir des « riches » (à savoir que ceux qui sont combattu sont les ultra-riche : possèdes des millions d’euro ou plus divisés dans plusieurs banques partout dans le monde, mais sont aussi en possession de biens, dont la valeurs surpasse parfois 1000 année de travail au smic français = 1000 x 10900€ = 10 900 000€, comprenons bien qu’avec mes 4K€ de gains mensuel, je ne me combat pas moi même) représentant 5 % d’un pays et possédant 95 % des richesses est proscrit dans le communisme. Donc oui, de part cette idéologie, nous combattons les « riches ».
    Mais combattre ne veux pas dire que nous allons les massacrer ! Combattre « l’assistanat » (comme le dit Sarko) ne veux pas dire qu’il va tous les fusiller ou les mettre dans des goulags … c’est puérile et très idiot de penser ça.

    Donc combattre les riches, c’est tous simplement organiser un partage de manière à ce que le plus possible de personnes n’ai plus à se préoccuper d’une mort de faim, d’une mort de froid, ou d’un défaut de santé qui pourrait très facilement être guérie grâce aux avancés médicales françaises.

    Je passe à une autre bêtise (et il y en a tellement M. De Pôncins)

    « Le communisme s’est manifesté d’abord en Russie où d’une étrange façon » et « nazisme, sorte de frère jumeau lui ressemblant de bizarre façon »

    L’idiotie est là, cachée par ces termes de « bizarre » ou « étrange ».
    Trouver étrange qu’un mouvement désire une vie meilleure, de travail, de partage, de soin et d’éducation.
    Trouver bizarre que plusieurs millions de personnes sont allé voter Mélenchon après avoir été convaincus par des militants acharnés à se documenter, à apprendre, à lire, à parfaire leur connaissance politique, historique, géopolitique, économique même.
    Oui vous pouvez trouver étrange que des personnes veulent une vie meilleure, se battent pour montrer que quand ils trouvent enfin le temps de s’intéresser à ce qui leur est, tant bien que mal, caché, et bien il se révolte.
    Ils se révoltent de savoir qu’une entreprise demande 15 M€ pour survivre et que le patron se paye une villa à Londres de plus de 80 M€, et puis une autre à son fils de plus de 100M€ (famille Mittal qui voulait fermer cette usine de plusieurs centaine d’ouvriers).

    Ils se révoltent en apprenant que le frère de leur chère président, Guillaume Sarkozy, détient une des plus grosse entreprise d’assurance social (les plus grand voleur des temps moderne, combattant ensemble, main dans la main, avec les banquiers), MALAKOFF MEDERIC, et se frotte les mains après avoir enlacé son frère Nicolas, et l’avoir remercié pour ce prolongement du temps de travail avant la retraite.

    J’en passe et des meilleurs…

    Et vous parlez de bizarrerie en faisant cet infâme rapprochement entre le nazisme et le communisme.

    Je veux bien admettre que vous n’ayez rien lu, mais n’avez vous pas non plus votre brevet des collèges ?
    C’est au collège qu’il est étudié la seconde guerre mondiale ainsi que la shoah.
    C’est au collège que vous auriez dû apprendre que des dizaines de milliers de communistes à travers toute l’Europe, ont été déportés.
    C’est aussi au collège que vous auriez dû apprendre que sans l’URSS (je condamne les goulags, les massacres et autres faits historiques condamnable par la pensée humaniste), la haine du nazisme aurait sans doute gangrené une plus grande partie du monde, et qui sait, serions-nous vivant ? Nous les bruns aux yeux marron ?
    C’est au collège aussi que vous auriez dû entendre parler de cette force résistante et disciplinée communiste.

    Mais quelle incompétence, quelle audace vous avez de vous afficher de cette manière.

    Vous parlez de « livres multiples [qui] ont analysé » l’histoire du communisme.
    Citez-en quelques une et leur auteurs.
    Allez, 2 seulement que je m’instruise de votre incompétence.

    Encore une autre absurdité mais alors qui atteint des sommets : « il faudrait prendre aux riches pour donner aux pauvres. L’échec est connu et traduit l’impossibilité de l’objectif ; l’argent volé disparaît purement et simplement »
    Les « pauvres », on passe notre temps à leur donner de l’argent, et cette argent disparaitrait … mais c’est connus M. De Pôncins, les pauvres sont des magiciens.

    Mais j’ai une autre théorie. Les « pauvres » acquièrent une somme d’argent. Cette sommes est divisé entre
    – la nourriture qu’ils achètent et font renflouer les poches des industries alimentaire,
    – leurs frais de déplacement qui iront dans les poches des firmes pétrolières ou des réseaux de transport,
    – les études qu’ils payent à leurs enfants,
    – leur loyer qui leur permet d’avoir un toit,
    Et bien d’autre choses qui font que OUI, M De Pôncins, les « pauvres » ne gardent pas l’argent qu’ils gagnent en travaillant, ils le dépensent et font marcher l’économie.
    Ils n’agissent pas comme ces « riches » qui ne font que déposer leurs sommes colossaux dans des banques et vivent sur le dos des financiers qui s’arrachent leurs cheveux à faire fructifier cet argent.

    M De Pôncins, je m’arrête là mais il y a tellement à dire de votre texte.
    Je vais simplement apprécier une chose de tout ceci.

    Vous vous battez pour une cause que vous pensez noble et j’apprécie cela.
    Mais alors commencez par lire ce livre de Ionesco, Rhinoceros, avant de vous lancez corps et âmes vers un cette acharnement du capitalisme néolibérale de créer de la haine parmi les peuples du monde entier.

    A bon entendeur, je vous demande à tous :
    Instruisez-vous et lisez de tout. Aucun écrit qui aura été lu avant vous, n’est à proscrire.

    Mon premier texte de ce genre, je le signerai par le surnom que l’on me donne depuis des dizaines d’années, et que vous devriez retrouver maintenant, M. De Pôncins, assez souvent :

    Le Kurde.

    • «C’est aussi au collège que vous auriez dû apprendre que sans l’URSS (je condamne les goulags, les massacres et autres faits historiques condamnable par la pensée humaniste), la haine du nazisme aurait sans doute gangrené une plus grande partie du monde, et qui sait, serions-nous vivant ? Nous les bruns aux yeux marron ?»

      Et que fait-on alors du Pacte germano-soviétique M. le Kurde ?
      http://fr.wikipedia.org/wiki/Pacte_germano-soviétique

      Pourriez-vous me citer un véritable paradis socialiste ? Tous les pays qui ont appliqué les recettes communistes ont été des tyrannies ! A Berlin un mur a été construit pour que les citoyens cessent de quitter le pays.

      Ceux qui rêvent encore du communisme sont soit des anciens aparatchiks, soit des gens qui n’ont jamais connu ce système liberticide.

      @M. de Poncins
      Pourriez-vous svp donner le titre exact de l’émission d’Arte, j’aimerai bien pouvoir la chercher sur leur site et la regarder. Merci d’avance.

    • « les « pauvres » ne gardent pas l’argent qu’ils gagnent en travaillant, ils le dépensent et font marcher l’économie. »

      Personne ne garde d’argent. Ce serait stupide de le garder sous un matelas, alors qu’on peut le placer à la banque, qui elle-même le prête à d’autres travailleurs ou à des entrepreneurs qui font marcher l’économie. Faut sortir des fois le kurde, même quand on est chômeur, ça fait du bien.

    • @Testorius le Kurde.
      Pour les deux livres je vous conseille « la route de la servitude » et les pamphlets de Fredereic Bastiat. Le discours de la servitude volontaire de La Boetie est sympa aussi.

      Vos connaissances historiques sont effectivement dignes du niveau du college, c’est a dire au ras des paquerettes. Par exemple vous semblez donner aux nazis le monopole de l’antisemitisme alors que les juifs ont aussi ete persecutes en URSS.
      Par ailleurs, votre idee de l’URSS triomphante sur la nazisme est presque rigolotte… Vous parlez de la meme URSS qui a refuse d’attaquer le Japon (allie de l’allemagne)? Vous parlez de la meme URSS qui a torture et viole en masses les femmes des pays traverses (bien plus que la Wehrmacht)? un des piliers de la propagande russe encourageait meme le viol des femmes allemandesa mts a peine couverts. Ecoutez Ilya Ehrenbourg: « Tue, tue les allemands jusque dans le ventre de leur mère, réduit la fierté de la femme allemande ».

      Quant a votre theorie sur le « partge » elle est fausse. Il ne s’agit pas de partge parce que c’est obligatoir. Il s’agit d’extorsion. Apres vous pouvez juger que l’extorsion a aboutit a un resultat equitable, mais ca n’engage que vous.

      Honnetemement je prefere vous le dire: Vos references culturelles comme le rhinoceros de Ionesco etc… c’est du deja vu. C’est PAS convainquant et c’est de tout facon pas demonstratif.

      Quel incitation a la haine? Les liberaux sont pour le libre echange, les cocos arretent pas de murer leurs frontieres! Vous critiquez la capitalisme mais en quoi le principe de dire que chacun peut disposer de ce qu’il produit seul ou echange de maniere consentie est il outrageux intellectuellement? En quoi le respect de la propriete privee des biens de production est il outrage?

      Non serieusement vous n’etes pas credible. Je m’avance un peu mais je pense serieusement que vous mentez sur votre age votre remuneration et votre « culture ». Vous n’etes pas franchement tres cultive. VOus en restez a la surface des choses, aux theses officielles approuvees par le comite, a des points de vue tronques pour ne pas voir ce qui vous gene etc… Erreur et mauvaise foi sont les deux termes qui caracterisent le mieux votre post.

      • La route de la servitude étudie plus le chemin insidieux par lequel, petit à petit, on abandonne ses libertés pour devenir l’esclave du socialisme que les méfaits du communisme lui-même. La servitude volontaire explique le pourquoi. Quant à Bastiat, il ne pouvait, pas plus que la Boétie, parler du communisme, vu qu’il n’existait pas à leur époque. Il en avait prévu les dérives possibles, certes, mais ne pouvait l’analyser de facto.
        En revanche, le « Passé d’une illusion », de François Furet, ancien communiste, est excellent. Le « livre noir du communisme », bien sûr, est incontournable, tout comme « l’Archipel du goulag » de Soljenitsyne. « Retour d’URSS », d’André Gide, ancien compagnon de route, est édifiant, surtout la seconde édition. Le roman « Vie et destin » de Vassili Grossman se déroule en URSS. Il fut interdit, et le KGB tenta de le détruire car, au-delà du roman, le contexte historique et social, trop proche de la réalité, montrait de façon trop prégnante la réalité communiste.
        Ça fait 5 livres, presque 4000 pages. Pas d’édition kurde à ma connaissance. Ça sort un peu du programme du brevet des Collèges, cela dit…

  • c est incroyable que ce texte declenche des reactions haineuses alors qu il se contente de decrire des FAITS HISTORIQUES, bravo mr de PONCINS c est juste le communisme mene au goulag et reclamons un NUREMBERG pour les crimes communistes

  • Oui, surtout que la droite-extrême droite, pour flatter l’électorat pauvre, parle aussi de dumping social et de conflit capital-travail.

    Vous allez avoir du boulot.

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François Kersaudy est un auteur, historien reconnu, spécialiste de la Deuxième Guerre mondiale et de l’histoire diplomatique. Auteur de De Gaulle et Churchill (Perrin, 2002), De Gaulle et Roosevelt (Perrin, 2004), il a aussi écrit une biographie de Churchill pour Tallandier, et une autre consacrée à Lord Mountbatten pour Payot. Il est aussi l’auteur d’ouvrages consacrés à l’Allemagne nazie.

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