La jalousie envers les riches

Les doctrines collectivistes reposent sur la jalousie sociale, ce qui les conduit de façon nihiliste à préférer la pauvreté pour tous à une richesse inégalement partagée

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La jalousie envers les riches

Publié le 6 avril 2012
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Les doctrines collectivistes reposent sur la jalousie sociale, ce qui les conduit de façon nihiliste à préférer la pauvreté pour tous à une richesse inégalement partagée.

Un article de Wikibéral.

« L’envie est naturelle à l’homme ; cependant elle est un vice et un malheur tout à la fois (…). Nulle haine n’est aussi implacable que l’envie  ; aussi, nous ne devrions point incessamment et assidûment l’exciter ; au contraire, nous ferions mieux de renoncer à ce plaisir, comme à beaucoup d’autres, vu ses dangereuses conséquences. »
Arthur Schopenhauer, Aphorismes sur la sagesse dans la vie.

 

La richesse est l’abondance de biens ou de revenus. En économie politique, elle désigne l’ensemble des biens dont l’usage ou la propriété fournit une satisfaction.

Les libertariens distinguent la richesse légitime, acquise par le travail et l’épargne, transmise par l’héritage, de la richesse illégitime, qui provient du vol étatique sous toutes ses formes (impôts, privilèges, subventions…), ainsi que du vol de droit commun.

Le véritable riche n’est pas membre de la nomenklatura étatique et ne bénéficie pas du pillage fiscal (il en est la principale victime, au nom de la démagogie politique). Sa richesse (hormis dans le cas très particulier de la thésaurisation) profite à l’ensemble de la société, soit qu’il la dépense, soit qu’il l’investisse (le riche est contraint d’investir son superflu dans des opérations profitables pour éviter qu’il se déprécie). Comme le dit Frédéric Bastiat, justifiant la moralité de la richesse : « le profit de l’un est le profit de l’autre ». On pourrait nommer cela le « paradoxe du riche » : le riche, s’il veut le rester, est obligé de mettre son argent dans le circuit économique, par la dépense ou l’épargne, au bénéfice du reste de la société. Quand on le contraint par la force à le faire (impôt), cela diminue d’autant le volume de cet argent « utile », détourné par la pègre étatique.

Le collectivisme affirme souvent, fidèle à sa conception erronée et démagogique de l’égalité, que « les riches s’enrichissent sur le dos des pauvres ». C’est prétendre de façon malthusienne et manichéenne que l’économie ne peut jamais créer de valeur et que l’échange est un jeu à somme nulle, ce qui justifie le vol étatique et la redistribution forcée des revenus, sous prétexte que les pauvres deviendraient toujours plus pauvres. L’évolution du capitalisme montre que l’enrichissement est toujours partagé, et que le pauvre d’une société capitaliste est nettement plus riche que le pauvre d’une société socialiste.

Jalousie, quand tu nous tiens…

La jalousie est un sentiment profondément ancré en l’homme. Le jeu de l’ultimatum [1], bien connu en sociologie, montre que la plupart des gens préfèrent renoncer à un gain plutôt que d’accepter que leurs semblables gagnent davantage qu’eux, ce qu’ils jugent « injuste ». En dernier ressort, les doctrines collectivistes reposent sur la jalousie sociale, ce qui les conduit de façon nihiliste à préférer la pauvreté pour tous à une richesse inégalement partagée.

Ceux qui sont révoltés par la richesse de certains (sentiment humainement compréhensible) devraient se poser la seule question qui compte : quelle est l’origine de cette richesse ? Provient-elle de la coercition / de la violence, ou de l’échange libre ? En laissant de côté tout sentiment de jalousie et d’envie, suis-je personnellement lésé par cette richesse ?

Le libéralisme est bien une idéologie pour les riches (comme l’affirment certains), oui, mais aussi pour les moins riches, et pour les pauvres : sa préoccupation n’est pas d’entériner les différences sociales, mais de garantir le droit légitime de chacun en empêchant la loi du plus fort d’instaurer des privilèges. Derrière chaque fortune mal acquise on trouvera toujours un homme de l’État : « si les riches ne sont pas puissants, ni les puissants riches, ça ne dure généralement pas très longtemps » (François Guillaumat). Alors que le collectivisme garantit la même pauvreté à tous – sauf à la nomenklatura étatique – seul le libéralisme permet aux pauvres de devenir riches :

Les riches, les propriétaires d’établissements déjà en activité, n’ont pas d’intérêt de classe spécial dans le maintien de la libre concurrence. Ils sont contre la confiscation et l’expropriation de leurs fortunes, mais leurs situations acquises les inclinent plutôt en faveur de mesures empêchant des nouveaux venus de mettre en jeu leur position. Les gens qui combattent pour la libre entreprise et la libre concurrence ne défendent pas les intérêts de ceux qui sont riches aujourd’hui. Ils réclament les mains libres pour les inconnus qui seront les entrepreneurs de demain et dont l’esprit inventif rendra la vie des générations à venir plus agréable. Ils veulent que la voie reste ouverte à de nouvelles améliorations économiques. Ce sont les avocats du progrès économique.
— Ludwig von Mises, L’Action humaine

Le fossé entre riches et pauvres s’élargit

Si tant est que cette affirmation soit exacte, on oublie aussi de préciser que la condition des pauvres s’améliore, ce qui est le fait le plus important. En-dehors du cas particulier de la thésaurisation, il est impossible que la richesse augmente de façon globale sans que tous en profitent directement ou indirectement. Le fossé entre riches et pauvres s’élargit en valeur absolue (car les « riches » d’aujourd’hui sont plus riches que ceux d’il y a un siècle), mais au contraire se rétrécit en valeur relative (les bas salaires ou les salaires moyens sont bien moins éloignés des hauts revenus qu’autrefois).

Comme Margaret Thatcher l’expliquait, le souhait des progressistes de « réduire le fossé entre pauvres et riches » signifie qu’ils sont d’accord pour que les « pauvres » soient encore plus pauvres pourvu que les « riches » soient moins riches. Pour eux, il est implicite que les riches ne sont pas riches par leur propre mérite, mais parce qu’ils volent les pauvres (d’où ce fossé qui s’accroîtrait entre eux). Il leur est indifférent que le sort des pauvres s’améliore dans une société libérale, ce qui importe pour eux est que les riches ne soient pas « trop riches » : ce n’est donc pas autre chose qu’une expression de l’éternelle jalousie sociale.

Par ailleurs, la dichotomie riche/pauvre n’a fondamentalement pas de sens : on est toujours le « riche » ou le « pauvre » de quelqu’un. À partir de quel moment est-on riche ou pauvre ? Une telle dichotomie n’a d’intérêt que pour les collectivistes qui veulent instaurer à tout prix l’égalitarisme en excitant la jalousie sociale, en faisant croire que rendre les riches moins riches rendra les pauvres moins pauvres.

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Sur le web

Note :

  1. Dans le jeu de l’ultimatum, on donne une certaine somme à un cobaye. Celui-ci doit en remettre une partie à un partenaire (qu’il ne connaît pas), en décidant du montant du partage (1 %, 10 %, 40 %, 50 %, 90 %, etc.). Si le partenaire accepte le partage (par exemple 40 %-60 %), alors chacun reçoit la somme dans les proportions proposées par le cobaye. Si le partenaire refuse le partage, alors, selon la règle du jeu prédéfinie et acceptée à l’avance, personne ne reçoit rien. On constate que le partenaire refuse des partages qu’il juge à son désavantage (ce qui est irrationnel, puisqu’il y perd), le but étant de « punir » l’offreur de son manque d’altruisme. Le seuil de refus est variable selon les cultures et les pays. Des expériences semblables faites sur des singes n’ont permis de démontrer aucun sentiment de jalousie chez eux.
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  • très bon texte, merci beaucoup !!

    2 commentaires cependant :

    1 – Le libéralisme n’est pas une idéologie, mais une philosophie, la différence ?

    Une philosophie raisonne sur l’être humain tel qu’il existe, une idéologie raisonne sur un être humain fantasmé, utopique (dans le cas du communisme, un être humain altruiste sans individualité propre).

    2 – même s’il est démotnré (et ce n’est pas le cas) que les écarts pécuniaires entre riches et pauvres s’agrandissent, cela ne veut pas dire que les inégalités augmentent.

    En effet, il n’y a pas( et de loin !!) que les inégalités (= différences) pécuniaires.

    Dans une société capitaliste libérale, il y a moins d’inégalités dans l’accès à la santé, à la liberté, aux vacances, à la culture, l’espérance de vie, etc etc … que dans n’importe quelle société collectivistes, et ce sont ces inégalités là qu’il faut regarder, bien plus que les pécuniaires.

    • Pourriez vous justifier votre point 2 ?

      • @Inso :

        – comparez l’espérance de vie des sociétés collectivisées par rapport aux sociétés libérales,

        – comparez la production culturelle et intellectuelle (nobel, littérature, découvertes médicales, scientifiques, etc etc etc ),

        – comparez l’accès aux besoins « de base » (ex : dans les sociétés libérales, l’immense majorité des pauvres a un téléphone portable, une voiture, etc etc)

        – comparez l’accès aux soins (tout le monde a accès à des soins de très hautes qualités dans les sociétés libérales),

        – comparez le droit de vote, la liberté, la possibilité de se déplacer sans contrainte dans le pays et dans le monde,

        etc etc etc …

        Est-ce assez justifié ?

        • Voici un beau tissu d’âneries! D’abord, l’OCDE , institut bolchévique comme vous le savez, montre que le niveau d’espérance de vie en allemagne de l’est communiste, est supérieur à aujourd’hui, puis que les plus pauvre ont perdu 4 ans de vie en 10 ans de libéralisme. Pour le point suivant, votre culture mérite amplement de se développer. Je ne m’étend donc pas la-dessus, rappelant juste que Einstein était communiste et que l’urss a été la 1er nation a envoyer qq’un dans l’espace. Quid du téléphone, de la bagnole, dans une société où un autre modèle que celui de la dépense est de mise? Le pbl des soins rejoint le 1er pt de mon objection.
          Vous parlez de liberté, mais que faites-vous, de votre liberté?

          • à K7 :

            aaaaaaaaahh, un communiste qui s’exprime, et qui s’informe à la seule source qui vaille, et qui dit la vérité, comme la pravda, cad l’humanité.
            je reprends donc l’artcicle que vous citez, mais que vous manipulez, comme d’habitude pour un communiste.

            L’espérance de vie a progressé partout en Allemagne depuis 10 ans, mais elle aurait diminué pour les plus pauvres. Or, ce que l’article ne dit pas, c’est que ces plus pauvres sont essentiellement des immigrés, venant d’autres pays (turquie par ex) et n’ayant donc pas eu le suivi médical nécessaire … il faut bien comprendre les chiffres ….

            Tiens, ma culture mérite de se développer ? quel est donc la production intellectuelle du bloc communsite (à part l’archipel du goulag, mais peut-on l’attribuer au communisme…) ?

            argument classique du communiste : l’insulte …

            Eisntein communiste ? vous n’avez pas assez de culture pour dire cela, il était pacifiste et sioniste, et était comme tout le monde en 1950 socialiste, mais voyez déjà Staline (et le communisme) en dictateur …

            Et Einstein n’est pas un produit intellectuel du communisme que je sache ??

            Tiens, c’est vrai que les lada (technologie fiat des années 60, renseignez vous) et les trabant sotn les meilleures voitures du monde.

            Et les américains les premiers et les seuls sur la Lune …

            votre dernier argument est le meilleur : « dans un autre modèle que celui de la société de consommation » : cad que le modèle que vous revendiquez, c’est le modèle de la misère pour tous ?

            C’est le socialisme.

            Ma liberté, je l’utilise pour réfléchir et voir, vous, vous l’utilisez seulement pour insulter et dénigrer

            comme tout bon communiste ….

          • je reviens sur votre argument masue (qui n’en est pas un) :

            « les pauvres ont perdu 4 ans de vie en 10 ans de libéralisme »

            En dehors du fait que votre source (l’humanité) ne compare pas les pauvres d’il y a 10 ans et les pauvres ‘aujourd’hui, mais la totalité des allemands de l’est avec les pauvres d’aujourd’hui, ce qui biaise les statistiques (car les pauvres ont un comportement à risque plus important : alcoolisme et tabagisme), vous citez l’argument phare des communistes : en 10 ans, le libéralisme a mal fait les choses.

            3 points :

            – le libéralisme ne prétend pas à la perfection, à l’utopie comme le communisme,
            – le libéralisme ne peut défaire en 10 ans les stigmates de 50 ans de communisme,
            – même en 10 ans, avec du libéralisme, on voit bien que la situation s’améliore ….

          • « l’urss a été la 1er nation a envoyer qq’un dans l’espace »

            Dans le même temps, les Soviétique crevaient de faim.

        • héhéhé, vous les libéraux, on ne peut pas dire que vous ayez le monopole du bon sens. Ou plutot, vouloir avoir raison vous amène à vous faire dire n’importe quoi!
          1/ ce que l’article ne dit pas… vous le faite dire à l’article. Bien. Mais juste un peu de … culture et de … bon sens, vous amènerez à conclure autre chose que ce que vous insinuez. Comme l’Allemagne de l’Est était murée durant le communisme, l’immigration s’est faites en Allemagne de l’Ouest. Or, nous parlons bien de l’Allemagne de l’Est, qui, insistons bien la dessus, n’a pas connu d’immigration. D’où d’ailleurs le rejet massif de populations étrangères dans les lands est-allemands par les autochtones après la chute du mur, qui a vu des parti d’extrême droite fleurir un peu partout sur ces sols là.
          Si l’espérance de vie a baissé pour les plus pauvres – qui sont aussi des immigrés et c’est la-dessus que je vous suit – c’est bien en Allemagne de l’Ouest que ce fait se vérifie.
          Pour le reste, je ne relève pas. Car que répondre à quelqu’un qui pense :  » vous ne voulez pas du libéralisme, DONC, vous voulez la misère pour tous »? Réthorique binaire façon G.W Bush en guise d’argument. Vous utilisez peut-être votre liberté pour réfléchir, mais vous en faites un bien mauvais usage. Bien à vous

          • et le fait de ne pas posséder de liberté (l’allemange était murée, vous le dites bien) ce n’est pas de l’inégalité ?
            cf mon poste ci dessus pour le reste de l’argumentation.
            L’espérance de vie n’a pas baissé poru les plus pauvres, l’article en compare pas les mêmes populations….

            Einstein est donc le produit d’un état communiste ? les lada était des fiat rebadgés et les trabant des voitures pourries ? les américains les premiers et les seuls sur la lune ? je reprend la mêem argumentation que vous, pourquoi elle ne va pas dans ce sens ???

            Qu’estce que j’affirme qui est faux dans tout cela ??? vous ne relevez pas ??

            Quels sont les pays qui n’accpetent pas le libéralsime et le capitalisme qui ensont pas miséreux ? avez vous un seul exemple ?

            Ce n’est pas de la réthorique, c’est de l’observation …

            savez vous ce que c’est que le constructivisme ? c’est croire que la réalité peut se tordre à ce que nosu voulons l’imaginer …

            et cela se fracasse tjrs sur la réalité …

            quel est donc l’usage que vous faites de votre liberté ? part défendre le totalitarisme ?

            encore une fois, votre seul argument devant les faits que j’énonce et qui sont irréfutables (je prends tous les lecteurs à témoin) c’est :

            l’insulte et « je ne relève pas » et  » je ne veut pas discuter »…

          • dernier point : vous vous contredisez vous même :

            l’allemagne de l’est n’a pas connu d’uimmigration il y a 10 ans

            mais depuis, elle en a connu, donc la statistique est d’autant plus biaisée, pas les mêmes populations

            que répondez vous à cela ?

            à mais c’est vrai, vous ne relevez pas …

      • Merci pour ce très bon article.

        Cependant il y est dit à 2 reprises que la thésaurisation ne profite pas à la société, ce qui me semble faux. D’après le lien sur wikiberal:

        « L’augmentation de la demande de monnaie augmente la valeur de la monnaie par rapport aux autres marchandises (c’est à dire que les prix baissent). L’unité monétaire rend alors un service plus important, car elle possède un pouvoir d’achat plus important, permettant ainsi aux individus qui conservent leur proportion d’encaisse inchangée de consommer plus et d’investir. »

        Et au niveau de l’individu, quelqu’un qui produit et échange sa production contre de la monnaie (qui n’est qu’un intermédiaire) sans jamais utiliser cette monnaie à son tour est un individu qui produit sans consommer, concrètement il donne à la société sans prendre en retour. A l’opposé de l’ image du vieux Picsou égoïste, ce serait plutôt une image d’altruiste que nous devrions avoir…

        • Tout dépend de ce que l’on entend par « thésaurisation ».

          S’il s’agit de mettre des liasses de billets ou des pièces d’or au fond de sa cave et de les y oublier, effectivement, la thésaurisation ne profite à personne et surtout pas à celui qui enfouit son argent. Ici, thésauriser revient à « détruire » la monnaie sans qu’il y ait contrepartie d’échange de biens et de services tangibles.

          Ce sont les flux d’échanges économiques qui créent la richesse, pas les stocks. Si thésauriser signifie investir directement dans l’économie ou simplement épargner son argent dans une banque, qui va pouvoir l’utiliser pour irriguer l’économie, alors cet argent est tout à fait utile, indispensable même. Au total, donner sans prendre en retour, produire sans consommer, provoque des conséquences négatives, puisque cela assèche partiellement le circuit économique. Dans une économie libre et d’échanges volontaires, les échanges des uns font les échanges des autres, la richesse des uns fait la richesse des autres.

          • « Ce sont les flux d’échanges économiques qui créent la richesse, pas les stocks. »

            Ni des flux ni des stocks ne créent quoi que ce soit.

            Seul l’effort individuel crée quelque chose.

            Les flux d’échanges ne font qu’échanger et ne créent absolument rien.

          • Ah, revoilà le stakhanoviste qui creuse des trous un jour, les rebouche le lendemain et proclame ensuite que ses efforts ont créé de la richesse…

          • « Le fait que les prix baissent décourage les investissements. »

            N’importe quoi. Si c’était le cas, il n’y aurait plus de firmes automobiles ou de fabricants d’ordinateurs.

        • exactement!

          Thésauriser n’a jamais détruit de monnaie, au contraire, cela augmente le pouvoir d’achat de chaque unité de monnaie. Le niveau général des prix sera diminué, donc dire que la thésaurisation ne profite pas à l’ensemble de la société, c’est vraiment fort de café…

          Les individus orientent toujours leurs moyens vers leurs fins les plus élevées, et s’il y a « thésaurisation » et non épargne ou consommation, c’est juste que c’est ce qui est préféré dans leur système de valeur.

          Le concept de monnnaie « en circulation », ou « hors du circuit économique » est fallacieux : la monnaie appartient toujours à quelqu’un, et l’économie n’a rien d’un circuit.

          • « Le niveau général des prix sera diminué ». C’est vrai à terme, au bout de quelques années, mais jamais immédiatement.

            Dans l’intervalle, la baisse de la quantité de monnaie disponible provoque l’attrition des flux des échanges, sans raison économique valable. C’est pourquoi une émission monétaire régulière, correspondant à la valeur des richesses produites agrémentée de quelques % d’inflation est bonne, en ce qu’elle annule les effets négatifs des comportements de thésaurisation, et garantit la disponibilité de la monnaie pour ceux qui en ont besoin, au moment où ils en ont besoin. Pour ces raisons, les monnaies fiduciaires sont infiniment préférables aux monnaies physiques.

            Au-delà, il y a la question du monopole de la création et de la destruction monétaire par les banques centrales. Mais c’est un autre problème.

            « l’économie n’a rien d’un circuit »… Je me permets de vous le dire, le plus aimablement possible : évitez d’affirmer des trucs de ce genre qui affaiblissent singulièrement votre propos ! En quelque sorte, vous soutenez que le film n’existe pas, tout en observant une des 24 images par seconde de ce même film…

          • « Thésauriser n’a jamais détruit de monnaie, au contraire, cela augmente le pouvoir d’achat de chaque unité de monnaie. »

            Soit. A supposer une production constante, ni en augmentation ni en diminution c’est une assertion acceptable, et uniquement dans ce cas qui ne correspond pas à la réalité expérimentale.

            Prenons ce cas de réflexion simple et étudions la suite.

            « Le niveau général des prix sera diminué »

            Soit.

            « donc dire que la thésaurisation ne profite pas à l’ensemble de la société, c’est vraiment fort de café… »

            Le fait que les prix baissent décourage les investissements. Sachant qu’on vendra à moindre coût et d’une baisse incertaine et probablement forte demain, on préférera s’abstenir d’acheter des matières premières pour produire, on attendra que les prix des matières premières atteignent un plancher.

            La réflexion unilatérale qui consiste en ne regarder qu’un aspect de l’homme que ce soit sa seule dimension de vendeur, sa seule dimension d’acheteur, ou sa seule dimension de producteur, sans la mettre en rapport avec les autres est inadéquate pour analyser correctement les phénomènes économiques.

            Tout ceci est extrêmement faible intellectuellement.

    • Je vous répond rapidement, pcq je suis au travail.
      Mes sources ne sont pas l’humanité, mais l’OCDE. ce qui écarte toute vos élucubraztions sur les statistiques. Vous pouvez le vérifier facilement vous même en tapant OCDE – esperance de vie – RDA RFA. Vous observerez également, si la curiosité vous pousse à le faire, que l’espérance de vie de l’ancien bloc de l’Est diminue alors qu’il était semblable à l’Ouest avant sa chute.
      2/ Je répondais à votre pt 2 qui suppose la supériorité du libéralisme sur le communisme, tant dans sa production intellectuelle que du point de vue de la santé.
      Bonne journée

      • Là, on touche au sommet de la mauvaise foi !

        Comme toutes les autres statistiques, les données concernant l’espérance de vie de l’ancien bloc de l’Est étaient trafiquées au service de la propagande des dictateurs communistes. Les utiliser comme base de comparaison produit des résultats (comme dire ?) … aléatoires.

        La vérité est pourtant toute simple : l’espérance de vie sous les régimes communistes était faible. L’apparent recul de l’espérance de vie après la chute du mur n’est que la mise lumière du caractère morbide et criminel de ces régimes, dès lors que la vérité statistique a été rétablie.

        Depuis qu’ils sont libres, les anciens pays de l’Est voient leur espérance de vie progresser pour rejoindre les standards des pays occidentaux. Leur courage pour surmonter la catastrophe communiste force le respect.

      • Je comprends pas en quoi un système qui impose par la force et dans un bain de sang une norme à laquelle TOUS les individus doivent souscrire ne vous parait pas, sur le simple plan philosophique inférieure à la philosophie libérale qui, de ce point de vue est infiniment plus tolérante vis-à-vis des choix de chacun.

    • «1 – Le libéralisme n’est pas une idéologie, mais une philosophie, la différence ?

      Une philosophie raisonne sur l’être humain tel qu’il existe, une idéologie raisonne sur un être humain fantasmé»

      Je dirais que le libéralisme est un ensemble de principes basés sur la liberté individuelle, on peut la qualifier de philosophie.

      Par contre, l’idéologie consiste originellement en une école de l’après révolution française qui étudiait les sciences sociales en utilisant des méthodes venant des sciences naturelles, ce qui était du scientisme pur. Un de ses buts était de créer une société parfaite, basée sur cette méthode et le Saint Simonisme découle directement de ça.

      L’idéologie est donc une construction théorique de la société idéale et le libéralisme ne rentre pas dans cette définition ; les libéraux ne cherchent pas à créer une société idéale mais que les principes de liberté individuelles soient respectés.

  • De toute façon, si l’argent ou les revenus étaient uniformément répartis entre tous, les inégalités persisteraient.
    Il y auraient des gens plus grands, plus forts, plus beaux, plus intelligents que d’autres.
    Les jaloux se lamenteraient parce que leur voisin aurait une femme plus jolie que la leur, etc…
    Malgré le fait que la naissance soit une loterie et que certains partent avec un avantage physique ou patrimonial, l’important est qu’il y ait un maximum d’égalité sur la ligne de départ. Ensuite, chaque individu doit faire son chemin et obtenir une juste récompense de son mérite.
    Les champions sportifs, par exemple, font des sacrifices : pas d’alcool, pas de tabac, peu de sexe, peu de loisirs, beaucoup d’efforts, beaucoup de souffrances, etc…
    Si aux jeux olympiques n’importent gros lard gavé de cassoulet et de bière, qui n’en branle pas une, partage la médaille d’or avec le champion cité plus haut, alors c’en est fini de notre civilisation de travail, d’excellence, de devoirs, etc…

    • @ Abitbol :

      je ne partage pas votre vision rétrograde du cassoulet :))

    • « Malgré le fait que la naissance soit une loterie et que certains partent avec un avantage physique ou patrimonial, l’important est qu’il y ait un maximum d’égalité sur la ligne de départ. Ensuite, chaque individu doit faire son chemin et obtenir une juste récompense de son mérite. »

      Oui certes. Mais il n’y a pas « un » départ. Chaque instant est un nouveau départ, qui voit des hommes mourir et d’autres venir à la vie.

      Cf l’homme le flux la monnaie .

      Et ceci étant intégré oui. Je suis d’accord avec le reste de l’assertion.

  • Wikiberal est une encyclopédie ouverte à laquelle chacun peut contribuer.

  • Je lis l’article en diagonale et tombe sur ceci : le « « paradoxe du riche » : le riche, s’il veut le rester, est obligé de mettre son argent dans le circuit économique, par la dépense ou l’épargne, au bénéfice du reste de la société. Quand on le contraint par la force à le faire (impôt), cela diminue d’autant le volume de cet argent « utile », détourné par la pègre étatique. »
    Rien que cette phrase est contraire à ce qui s’observe aujourd’hui. Car si il y a une crise économique mondiale, c’est bien parce que l’argent ne tourne plus assez dans l’économie réelle et gonfle la bulle spéculative.Par contre, la période fordiste faisait circuler le pognon dans l’économie réelle par l’investissements dans les entreprises et bénéficiaient à toute la COLLECTIVITE (en majuscule pour faire hérisser les poils des libéraux)

    • Justement, la « bulle spéculative » n’est pas une vraie richesse (sauf sur le papier) tant que cet argent ne va pas dans l’économie réelle. Moi aussi je peux écrire « un milliard d’euro » sur un bout de papier, ça ne me rend pas riche pour autant.

      • Précisément, elle est spéculative et c’est bien pour cela que ce n’est pas une vrai richesse. Et pourtant, 90% des transactions financières concerne l’économie virtuelle. Et comme toute bulle est vouée à exploser…

        • Tout d’abord stéphane commence à t’insulter, quel belle preuve de sa capacité à argumenter. J’admire

          Enfin, pour démontrer (encore avec les chiffres bolchévique de l’OCDE) que K7 voici un graphique intéressant…

          http://abel.jerome.free.fr/img/ProfitEmploi.jpg

          Ce que dis K7 est très simple, lors de la période fordiste, on payait plus les salariés, ce qui augmentait le marché globale et permettait aux entreprises de vendre leurs stocks donc de produire plus. On avait une politique de la demande par la hausse des salaires.

          Puis vint Keynes qui développa la politique de la demande par la dette (la social démocratie tel que vous passez votre temps à la critiquer).
          Puis vint Hayek qui développa la politique de l’offre (qui sont les théories que vous adulez).

          Mais quand un communiste vous ressort les anciennes théories marxistes qui se combine avec les anciennes théories libérales (au sens de Smith) vous ne comprennez plus rien. Vous amalgamez avec l’URSS et nier 1 siècle et demi de lutte de classe et de progrès de l’humanité.

          La crise actuel vient en effet une politique de la demande financé par la dette, car la dette, c’est consommé du temps, consommé son avenir et le temps vous rattrape toujours. Mais il fut un temps où on n’endettait pas l’état pour mener des politiques sociales, on augmentait les salaires… qui retomber dans les poches des capitalistes ^^. C’est ce dont parle K7.

    • @ K7 :

      manifestement, vous n’avez pas compris l’origine de la crise actuelle…

      La période fordiste ??? ùmaisde quoi parlez vous, argument débile …

    • k7, la bulle spéculative que vous dénoncez est causée par le surpoids des Etats collectivistes.

      Il n’y a pas vraiment de crise économique mondiale : l’économie mondiale privée se porte plutôt bien, continue de croître et les pays les plus libéraux ne connaissent pas la crise. Il y a en revanche une crise profonde des secteurs publics des Etats interventionnistes surendettés, en qui plus personne ne fait confiance, au premier rang desquels la France et l’Europe, suivies par les USA et tôt ou tard par la Chine.

      Cette crise des secteurs publics à travers le monde est du reste parfaitement logique : on ne peut pas impunément développer les secteurs publics sans en payer durement le prix un jour ou l’autre, puisque les services publics sont incapables de produire la moindre richesse.

      • surpoid des états collectivistes. Sur quelle planète vivez-vous? 90% des transactions financières concernent l’économie virtuelle et circulent librement – non taxé – au travers le monde. Le travail est davantage taxé que le revenu que l’on tire de ces transactions. Je veux bien vous suivre sur le surpoid des Etats, à la condition de dénoncer le sauvetage des banques par nous tous et sans aucune contrepartie de régulation de la finance. Car si il y a bien un surpoind des Etats, il est bien dans ce fait précis.

        • @ K7 :
          eb bien, quand les dépenses publiques en France ateignent 56 % du PIB, on peut parler d’état collectiviste non ?

          Tout à fait d’accord avec vous, l’état a sauvé les banques car c’est ducapitalisme de connivence, de copains (qui sont lespatrons des banques si ce n’est les amis enarques du pouvoir ??).

          Le poid de l’état se reflète encore là.

          Quand à la régulation des banques, elle ne fait qu’enfler, mais si à la tête il y a des malhonnête et incompétents, cela ne sert à rien …

          • Lol, et combien en subvention pour les entreprises ?

            Un collectivisme qui assiste les plus riches !

            Salopris de patron bolchévique ! Membre du Komintern !

        • Ce concept d’économie financière virtuelle est une belle légende et, comme toutes les légendes, c’est un mensonge qui s’appuie sur un fond de vérité. Le fond de vérité, c’est qu’il n’y a pas d’économie, d’emplois, de création de richesses, sans capitaux libres.

          Concernant la France spécifiquement, pas un centime n’a été mobilisé pour sauver les banques jusqu’à l’affaire Dexia, banque quasi-publique dirigée par des fonctionnaires pour servir des crédits à des administrations irresponsables qui n’avaient pas besoin de s’endetter. S’il y a eu un détournement de notre argent, c’est bien au profit de l’Etat obèse et non au profit d’une prétendue économie financière virtuelle.

          S’il faut dénoncer une économie virtuelle, c’est celle sous contrôle de l’Etat-providence obèse avec sa fausse monnaie, ses faux services publics et ses faux droits distribués aux rentiers modernes : retraités, fonctionnaires en surnombre, subventionnés sociaux.

          • Eh beh, il a peur pour son magot bubulle

          • « Concernant la France spécifiquement, pas un centime n’a été mobilisé pour sauver les banques  »
            Ça ma toujours fait marrer ça, vous savez très bien qu’une perte, même privé, est toujours répercuter sur la société au final.
            Oui vous avez surement un gros magot à protéger pour vouloir détruire avec tant d’ardeur le seul acteur qui puisse l’atteindre. Peut être un fiscaliste ou un banquier dans un paradis fiscal ? Enfin vous connaissez la liste….

        • Mais justement, les libéraux sont formellement opposés au sauvetage des banques par les États. C’est même un principe de base du libéralisme capitaliste

          • Exactement !

            C’est à l’actionnaire de payer ! pas à l’état.

            Un actionnaire qui bénéficie aux gains et non des pertes n’est ce pas un paradoxe ?

            Il y a donc bien un décalage entre la théorie et la pratique et il y a donc bien des irrégularités dans le système.

            A titre personnel, je préfère parler de pouvoir et d’influence ça aide bien mieux à comprendre que les idéologies et les philosophies ^^.

            D’ailleurs, le directeur de l’Ecole de Guerre Economique, lieutenant colonel de réserve et surrement membre des services de renseignement économique qui a rendu des rapports à plusieurs ministres disait dans un article du livre suivant :

            http://livre.fnac.com/a3825090/Christian-Harbulot-Manuel-d-intelligence-economique?oref=00000000-0000-0000-0000-000000000000&Origin=SEA_GOOGLE_PLA_BOOKS&mckv=AvbXA5nE&pcrid=14636273783

            Que le protectionnisme arrangeait la nation qui avait une compétitivité faible et avait besoin de développer son économie.
            Que le libéralisme arrangeait la nation qui avait une bonne compétitivité et avait besoin de vendre ses stocks.

            Les nations compétitive ont besoin de promouvoir le libéralisme chez les autres.

            (c’est fort résumé)

            Tout ça pour dire que…
            Il n’y a que l’intérêt de la nation.

            N’est ce pas logique quand on se dit que, disposant du pouvoir régalien, la nation a la force d’imposer son point de vue au sus des liberté.

            Or sachant que le libéralisme ne contredit pas la détention des pouvoirs régalien à l’état comment vouloir négocier philosophie ou idéologie avec le détenteur du pouvoir de mort ?

            Vous savez, la meilleure théorie universelle, c’est encore le Loup et l’agneau…

    • COLLECTIVITÉ ne veut pas dire COLLECTIVISME, de la même façon que SOCIÉTÉ ne veut pas dire SOCIALISME (Donc vous pouvez continuer à l’écrire en majuscule, et cela n’hérissera aucun poils des libéraux). D’ailleurs, si l’argent « ne tourne plus assez dans l’économie réelle » comme vous dites, alors c’est quoi selon vous ce qui fait gonfler une bulle, l’air?

  • affligeant d’avoir passé mon temps à lire un tel ramassis de conneries

    • @ florent balcerzak :

      si ce n’est que pour insulter les gens, pas la peine de vous exprimer.

      Quelle drôle d’éducation …

  • les socialistes sont obsédés par le pognon et surtout celui des autres.

  • @Galuel « le fait que les prix baissent décourage l’investissement ».

    Depuis que la loi de Moore est en marche, c’est sûr que les investissement dans les microprocesseurs se sont effondrés.

    Je viens de lire quelqu’un qui rumine l’expression « très faible intellectuellement ».

    Mais qui ?

  • « Les doctrines collectivistes reposent sur la jalousie sociale, ce qui les conduit de façon nihiliste à préférer la pauvreté pour tous à une richesse inégalement partagée. »
    Je l’ai toujours su.
    Le riche étant toujours l’autre, c’est bien pratique… 🙂

    • Question idiote en passant: vous penser vraiment qu’on « crée de la richesse » ?

      Notre croissance n’était-elle tout simplement pas un simple transfert de richesse ? (comme l’argent du Pérou par ex.)

      Et que la « crise » actuelle serait un simple transfert de richesse des économies Occidentales vers les BRICS et consorts..

      Ça peut paraitre simpliste mais bon. En même temps un génie n’a-t-il pas affirmé que « rien ne se perd, rien ne crée, tout se transforme » ? 😉 Créer de la richesse reviendrait donc à dire que l’Homme est plus fort que la Physique ?

      Merci d’avance pour vos éclaircissements.

      Slts

      P.S.: ne vous servez pas uniquement des données Occidentales pour vos analyses, elles ne reflètent qu’un seul point de vue ;-).

      • C’est la transformation qui créé justement la richesse.
        Si vous prenez tous les matériaux qui constituent un Iphone par exemple, et que vous en additionnez le coût, vous n’arrivez pas au prix de Iphone. Au passage, de la matière grise et de la fabrication ont été ajoutées. Le téléphone vous permet de joindre n’importe qui dans le monde : si ça ce n’est pas une « richesse », sans parler de tous les contenus que auxquels vous avez accès qui doivent être fabriqués, etc…

      • Ok la richesse serait donc la transformation en fin de compte.

        Ou l’addition de : matières premières + Matière grise + huile coude.

        On ne parle que de richesse matérielle s’entend.

        Slts

        • JS, tu viens d’un autre temps ^^

          Celui de la valeur travail…

          On est désormais à la valeur utilité.

          Nul besoin de matière première ni d’huile de coude !
          Ca, on le vole aux émergents

  • blblblblbla : la moitié de la population en Europe est à présent précaire … ce dont les gens comme vous rêviez d’imposer …

    Votre propagande ridicule ne changera rien au fait que cette volonté de précariser le travail aboutira à la fin du système est annoncée. Pas la peine d’agiter l’épouvantail collectiviste qui ne fait plus peur à personne.

    • Encore un collectiviste égaré… Peut-être un ado qui lit le Capital pour se rebeller et boit les paroles de son prof d’éco…

      Morveux.

    • Enfin quelqu’un de lucide !

      Comme si nous allions sauver la société de ses problèmes contemporains avec encore plus de libéralisme !

      Comme pour Philippe le Bel, l’emprunt russe, la fin de la seconde guerre mondiale.

      La dette, on la paye pas, et on relance l’économie par la demande. Mais pas en endettant (la technique de socialiste Keynesien que vous détestant tant et qui, soit dit en passant, s’accomode très bien au libéralisme en transformant le taux de profit en faveur du travail en dette qui revient au capital par les intérêts et qui a permis d’acheter la paix social avec l’assistanat) non, en augmentant les salaires !

      Me diriez vous, pauvre fou !

      Je répondrai
      1/ Le RSA, c’est un type qui se saoulera dans un bar avec vos impôts au lieu de faire la révolution, ça vous emmerde peut être mais votre patron, ça lui fait la paix.

      2/ Augmenter les salaires oui ! Oui je l’ai dis, oui je l’assume et NON je vous le dis, ne m’insultez pas !
      Il faut augmenter les salaires…

      … mais pas en france !

      En Chine par exemple, la hausse des salaires en Chine développerai le marché intérieur Chinois qui serait porteur d’opportunité pour les entreprises françaises et augmenterai le coût du travail en Chine ce qui diminuerai la compétitivité des produits importés.

      Je vous laisse réfléchir à cette idée…

      Le premier libéral qui me descend je lui parle de dumping, du pouvoir d’achat qui baisse, de la demande qui diminue, du marché qui se résorbe, de carnet de commande qui se vide, de chiffre d’affaires en moins. Comment paiera t’il les salaires ?

      T’inquiète Bob, tu as raison ;-).

    • expliquez moi pourquoi comme par hasard les pays qui s’en sortent le mieux sont les pays les plus libérales (autriche, pays bas,..) et les pays en crise sont les pays les plus socialistes socialistes (grece, espagne, france,..) . les pays dans le monde qui ont la meilleur situation économique et démocratique sont libéraux.

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