Hommes et femmes, préjugés et lieux communs

La science pensait que les hommes et les femmes avaient des capacités différentes alors que maintenant, on sait que c’est faux.

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Hommes et femmes, préjugés et lieux communs

Publié le 16 mars 2012
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La science pensait que les hommes et les femmes avaient des capacités différentes alors que maintenant, on sait que c’est faux. Tout ce que l’on avait trouvé n’était du qu’à des études totalement inféodées à la domination masculine. Si on a taxé les femmes d’appartenir au sexe faible c’est parce que les hommes sont des salauds. Si si.

Par Philippe P., psychothérapeute.

Juste au moment où je voulais publier un article sur les différences entre hommes et femmes, voici que le magazine Sciences et Avenir publie carrément non pas un article mais un dossier sur le sujet intitulé : « Homme Femme, la sciences face aux idées reçues ».

Et là dès le début pour bien montrer que l’on ne va pas donner dans l’idéologie, on vous balance qu’il y a des idées reçues mais que la science va trancher souverainement. Parce que la science c’est bien connu, c’est un peu Thémis tenant en main une balance et qui les yeux bandés va rendre justice ; mais attention, pas une justice humaines sujette à caution. Non parce que la science, comme la Thémis des grecs, c’est la justice immanente, c’est-à-dire celle qui ne passe pas par la médiation d’une procédure judiciaire et bêtement humaine mais relève directement des dieux. Dire que je pensais que dans les différents labos de recherche on était recruté en fonction des diplômes obtenus alors qu’en fait il faut avant tout être issu de la cuisse de Jupiter.

Déjà le titre met en condition le lecteur qui comprend qu’on va lui expliquer que tout ce qu’il pensait était faux et que la science va trancher définitivement pour remettre un peu d’ordre dans le chaos des idées. Il y a un petit fumet quasi soviétique dans l’approche journalistique mais j’y reviendrai à la fin de mon petit article à moi. On ne vous dit pas que l’on va vous livrer ce qu’en pense la science en fonction des connaissances actuelles, non on vous dit que vous aviez des idées reçues dont on va vous débarrasser prestement parce que vous n’étiez que des crétins pour penser ce que vous pensiez.

Alors, ma première impression en lisant l’article, c’est que je m’aperçois que la science s’était lourdement trompée puisque les connaissances actuelles semblent radicalement opposées aux connaissances plus anciennes. Et pire, ce revirement ne date pas d’un siècle mais de dix ans. En gros en dix années, toute les connaissances ont été bouleversées. Mais rien ne me prouve que les données actuelles ne seront pas elles aussi bouleversées dans dix ans. Je me demande ce que titrera Sciences et Avenir dans dix ans ? À moins que cette fois-ci on tienne enfin le bon bout et que l’on sache définitivement tout des hommes et des femmes. Et puis au pire, avec de bons tribunaux, voire des purges, on peut établir une science orthodoxe capable d’une vraie pérennité.

Ainsi, avant on pensait que le cerveau était sexué mais maintenant on sait que c’est faux. D’ailleurs toute thèse contraire sera dorénavant taxée de neurosexisme c’est écrit en gros dans l’article ! Comme il y a le racisme, le sexisme, il y a maintenant le neurosexisme pour châtier les déviants.

Parce qu’avant la science n’avait produit aucune recherche digne de ce nom mais uniquement d’énormes mensonges faisant la part belle aux stéréotypes. En gros, il semblerait qu’avant la science pensait que les hommes et les femmes avaient des capacités différentes tandis que maintenant, on sait que c’est faux et que tout ce que l’on avait trouvé n’était dû qu’à la phallocratie ambiante et à des résultats complètement biaisés d’études totalement inféodées à la domination masculine. Si on a souvent taxé les femmes d’appartenir au sexe faible, c’est en gros parce que les hommes sont des salauds.

C’est sans doute dû au fait qu’avant les labos étaient justement tenus par ces salauds d’hommes tandis que dans le dossier de Sciences et Avenir, ce sont des femmes chercheurs (chercheuses) qui nous livrent le fruit de leurs recherches. Et c’est bien connu, tandis que l’homme est un arnaqueur qui tire la couverture à lui, la femme est juste et intègre et vous dit vraiment la vérité. Donc, j’en déduis que si hommes et femmes sont égaux, ils ne le sont pas tant que cela parce qu’en termes moraux du moins, il semble que l’homme soit menteur tandis que la femme soit loyale.

Alors que nous apprend l’article. En gros qu’à part en ce qui concerne la reproduction, nous serions pareils. Alors là, les bras m’en tombent. Moi qui pensais naïvement que les femmes voulaient toujours faire couturière tandis que les garçons étaient toujours pompiers, je suis carrément sur le cul. Donc, en termes d’intelligence, nous serions égaux ? Eh bien ça ! Il fallait au moins ce dossier de Sciences et Avenir pour nous le faire savoir. Parce que moi dans l’ignorance crasse qui est la mienne, je n’avais jamais entendu parler de Marie Curie ou de Maria Montessori par exemple.

Et l’article nous explique que si dans certaines disciplines les femmes sont sous-représentées ou obtiennent de plus mauvais scores, c’est parce qu’elles subissent un stéréotype négatif qui leur fait croire qu’elles sont moins douées pour certaines disciplines que les hommes. Tandis que si on les soutient, elles réussissent aussi bien que les hommes. Bref, on redécouvre le modèle d’auto-apprentissage que Bandura a créé dans les années 1960. En bref, si vous dites à quelqu’un que c’est un con qui ne va pas réussir, il aura moins de chance de réussir que si vous l’encouragez en lui expliquant qu’il a ses chances. Alors là, retrouver ce que l’on sait depuis cinquante ans ou presque, c’est de la recherche !

Et puis même moi qui suis sans doute un putain de macho éduqué à l’ancienne, n’ayant jamais fait tourner une machine à laver ni même recousu un bouton de ma vie (la faute à l’éducation que me donna ma mère), je n’ai jamais pensé qu’une femme était plus bête qu’un homme. Et en termes de compétences, je vous assure que mon épouse est une formidable navigatrice. Je n’ai jamais investi dans un GPS, parce qu’avec ma corse assise à côté et une carte Michelin achetée 3€, j’irai au bout du monde sans l’assistance d’une demoiselle de chez Garmin ou chez Tomtom. Non, j’en était persuadé avant de lire Sciences et Avenir, toutes les femmes ne sont pas de pauvres connes mièvres et timorées qui adorent le rose. On  se demande à quel genre de connards  doivent être maqués nos chercheuses ou quels abrutis de père elles ont pu avoir pour imaginer que les hommes pensent forcément autant de mal des femmes.

Ce qui est amusant c’est de mettre la plasticité du cerveau en avant comme si le cerveau était une entité globale. On a beau tenter de tuer la psychanalyse, elle revient sans cesse en avant. C’est curieux pourtant je me souviens de ce que disait Arthur Koestler dès les années cinquante dans Le cheval dans la locomotive : faire une psychanalyse, c’est tenter de faire parler d’une seule voix, un crocodile, un cheval et un homme, en référence aux connaissances que l’on avait du cerveau et de sa manière de fonctionner. En bref, on avait imaginé que le cerveau se composait de strates plus ou moins spécialisées, rhinencéphale, diencéphale, etc.,  mais là on voit que l’ensemble est soumis à une plasticité. Pourquoi pas, après tout je ne suis pas spécialiste du sujet, alors je crois ce que l’on me dit.

Finalement, j’ai appris que hormis la reproduction, les hommes et les femmes sont pareils. Ce qui revient à dire qu’à part des détails minimes comme le système urogénital, et quelques babioles annexes comme le systèmes pileux, la taille et la masse musculaire, les hommes et les femmes sont pareils. C’est vrai en plus que nous avons deux bras, deux jambes, une tête etc. Parfois je me demande pourquoi, en tant que mâle hétéro, je préfère exclusivement les femmes ? Ce doit être dû à un conditionnement que j’ai subi à base de stéréotypes et de vilains préjugés que ma mère, cette mauvaise femme soumise au patriarcat, m’a enfoncé dans la tête de force en perpétuant les valeurs faussées dont elle avait elle-même été victime. Je mériterais un internement dans un camp de tolérance pour avoir eu autant de pensées sexistes.

Bref, le dossier évacue d’un grand geste ample la reproduction en faisant néanmoins un petit détour par l’endocrinologie pour nous dire que bon, si chez le rat, le niveau de testostérone ou d’estrogènes implique des tas de trucs, pour l’être humain, c’est différent à cause de la vie en société. Alors la prochaine fois qu’on testera des médocs sur des animaux, il faudra se dire que c’est un peu à l’arrache parce que la vie en société fait de nous des mammifères très différents d’un chimpanzé. Et nous revoilà avec l’éternel débat entre l’inné et l’acquis. Et puis, on expliquera cela aux femmes ménopausées ou à tous ceux qui souffrent de troubles thyroïdiens. Tout cela c’est dans la tête, utilisez la plasticité de votre cerveau parce que les hormones, hein faut pas en faire tout un plat non plus, ça doit jouer un peu mais pas beaucoup sauf pour les rats peut-être.

Et là ma foi, j’avoue que, parvenu à la fin de l’article, je n’étais pas très avancé. À moins d’imaginer que je venais de lire des positions purement idéologiques, je n’ai pas été très persuadé par les résultats proposés. Alors les études actuelles présentées dans le dossier concluent que les hommes et les femmes sont identiques. Et que les différences que les vieux cons comme moi ont constaté ne sont dues qu’aux stéréotypes et aux préjugés, c’est-à-dire aux constructions sociales. Pourquoi pas, même si j’aurais aimé savoir pourquoi ces constructions sociales se sont maintenues durant des dizaines de milliers d’années sous des latitudes différentes ? Cela personne ne le dit bien sûr.

Et puis, le dossier dans lequel « la science tranche enfin pour nous éclairer et nous éloigner de la superstition » ne nous explique pas non plus pourquoi malgré une égalité de fait dans les sociétés développées, il existe encore une forme de sexualisation des activités qui fait que les femmes et les hommes semblent se spécialiser. D’ailleurs on notera que si la « mode » est à la pratique d’activité réputées masculines par les femmes (moto, politique, etc.), il semblerait que les hommes ne soient pas pressés de pratiquer les activités réputées féminines.

Curieusement, à part une sorte de désir de revanche inspiré par le fait que l’on présente les hommes comme des oppresseurs contre lesquels il faille se battre, il ne semble pas que les sexes aient autant évolué que cela. Et si l’on se réfère à certaines professions autrefois exercées par les hommes et aujourd’hui sur-investies par les femmes (magistrature, avocature, professorat, médecine, etc.), on pourrait par exemple avancer que c’est dû au fait que ces professions soient aujourd’hui soumises à des concours pour lesquels les femmes pourraient être favorisées. En revanche, dès lors que l’on monte dans la hiérarchie, ce sont les hommes que l’on retrouve en majorité, peut-être parce qu’il s’agit pour « monter » d’avoir des enjeux de territoires nécessitant justement de la testostérone. Cela personne ne le dit, ou si on vous dira encore que ce n’est dû qu’à ces vilains stéréotypes et au fait que les hommes font barrage. En revanche, je crois me souvenir qu’en politique ou en management, on nous a souvent fait la leçon selon laquelle il y aurait une manière féminine de diriger plus douce et plus à l’écoute des autres tandis que les hommes seraient brutaux et prévaricateurs.

Donc en résumé, j’aurai appris dans ce dossier dans lequel la science devait avoir la peau des idées reçues sur les différences entre hommes et femmes sont illusoires et ne reposent que sur des stéréotypes et des préjugés, c’est-à-dire sur une interprétation erronée du réel. Et là-dessus fermez le ban et ne tentez même pas de poser une question parce que cela serait mal vu, vous seriez coupable de sexisme. Parce que si les hommes et les femmes sont égaux, il ne faut pas être grand clerc en lisant cet article pour constater que les femmes sont plus égales que les hommes tout de même.

Alors que penser de tout cela ? N’étant pas neurobiologiste, je ne me hasarderai pas à dire si tout ceci est vrai ou faux. Je n’ai pour tout viatique que mon ressenti et cela fait bien mince face aux études publiées par des femmes diplômées d’universités prestigieuses. Je rappelle que je parle de tout cela comme un brave candide, un simple quidam qui croit savoir mais ne sait rien tant que la science ne lui a pas ouvert les yeux. D’ailleurs, on m’explique un peu la même chose en politique en me disant que je suis trop idiot pour avoir des idées et que cela me dépasse et qu’il faut que quelqu’un s’occupe de moi. Bref, je suis sous tutelle permanente.

En revanche, la chose dont je suis sûr, c’est que c’est un mensonge éhonté que de présenter des études scientifiques comme étant parfaitement neutres et totalement débarrassées des préjugés de celles qui les conduisent. La science, notamment dans certains domaines touchant la société ou les affaires, est infestée d’idéologie comme le prouve par exemple le vaste débat sur le réchauffement climatique. N’oublions pas non plus le grand Lyssenko, héros de l’Union soviétique (ce n’est pas rien comme titre) et fêté comme un grand scientifique, qui déclarait que la nature des plantes peut-être moulée par les conditions du milieu et qui désigna les partisans de Mendel comme des ennemis du peuple soviétique. C’est le même qui expliqua qu’il y avait deux sciences, l’une bourgeoise et fausse par essence et la science prolétarienne, vraie par nature. Bref ce n’est pas parce que l’on est scientifique que l’on dit la vérité.

Si j’étais méchant et carrément injuste, je dirais qu’en lisant le dossier de Sciences et Avenir, j’ai parfois distingué l’ombre du grand Lyssenko planer derrière ces thèses soutenues comme étant vraies et définitives. Et puis bon, j’avoue que je me méfierai toujours de ces thèses bidons à base de sciences humaines. Tout cela « pue » les Gender studies qui débarquent en force. Non qu’il faille rester à tout prix dans une représentation ultra stéréotypée des sexes mais que ce renversement brutal et permanent laisse augurer quelque chose qui ressemble bien plus à un combat qu’à des recherches scientifiques exemptes elles-mêmes de ces fameux stéréotypes qu’elles sont justement censées combattre. Quand la misandrie l’emporte sur la misogynie, personne ne gagne.

Parce que lorsque l’on en est réduit à interpréter des faits à l’aune de la psychologie sociale, c’est qu’au pire on est dans l’erreur manifeste, au mieux que l’on n’a pas trouvé mieux pour expliciter un phénomène trop complexe pour le niveau actuel des connaissances. Ainsi, on a pu invoquer que les gros et les drogués étaient faibles de caractère avant de comprendre les mécanismes inhérent à la prise de poids ou à l’addiction. Les thèses psychosociales sont le plus souvent le fait d’esprits simples pour qui le monde décidément trop complexe apparaît cruel et injuste et qui préfèrent plaquer une solutions toute faite que d’admettre que pour l’instant il n’y a pas d’explications satisfaisantes.

Interpréter sans cesse, donner des significations biaisées à tout et tout le temps, c’est appauvrir la réalité du monde pour le rendre factice et conforme à des fantasmes enfantins de toute puissance. À force de vouloir combler le vide de nos connaissances avec n’importe quoi, on finit par ne plus être crédible. Et justement, puisque l’article parlait de plasticité du cerveau, s’il y a un champ d’études qui bénéficie d’une grande plasticité, c’est bien les sciences humaines où l’on a pu raconter tout et n’importe quoi avec le plus grand sérieux. L’affaire Sokal rafraîchira la mémoire à certains.

Mais je ne suis qu’un crétin, alors je garderai mon avis pour moi. Et puis, même si jusqu’à ma mort je penserai qu’il existe des différences fondamentales entre hommes et femmes et que je suis sûr de ne pas me tromper, j’avoue que j’aime pourtant la compagnie des femmes. D’ailleurs elles représentent deux tiers de ma clientèle et je m’entends fort bien avec elles. Et puis, tous ceux qui me connaissent vous l’expliqueront, j’ai toujours préféré les femmes de tête aux coconnes à frou-frous alors on ne peut guère me taxer de sexisme.

Et pour clôturer cet article, je laisserai la parole à une femme peu suspecte d’être inféodée aux hommes :

Le plus beau chez un homme viril c’est un peu de féminité ; le plus beau chez une femme féminine, c’est un peu de masculinité.

Susan Sontag — Against interpretation
Écrivain féministe gauchiste


Sur le web

Contrepoints a également traité de la discrimination salariale hommes/femmes : à lire ici, ici ou .

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  • « Bref ce n’est pas parce que l’on est scientifique que l’on dit la vérité. »

    Un scientifique n’est pas un état, un titre, c’est avant tout une personne qui suit une démarche qui se veut scientifique. Qu’un docteur es-machin, ou un thésard es-bidule ne suive pas la démarche ne remet à mon humble avis pas en cause la science et la démarche scientifique… mai suniquement la personne en question.

    Un beau sophisme.

  • Excellent article, démonstration parfaite que la presse, y compris dite « scientifique » n’échappe évidemment pas au politiquement correct et ses dérives néfastes.

    Cela fait pour ma part plus de 30 ans que je ne lis d’ailleurs plus Sciences et Avenir qui, à mes yeux, est à la science ce que Fred et Jamy sont à la recherche scientifique… C’est-à-dire rien du tout.

    Bon, moi, je retourne à la lecture d’ « Un bonheur insoutenable » d’Ira Levin, j’en suis à la page 127…

  • Il faut en effet arrêter de lire ce genre de torchon racoleur. La science, dure, vraie, technique, qui avance à tâtons et avec précaution ne fait pas ou plus vendre. Alors on invente du sensationnel et du définitif. « Plus vite que la lumière ». On ajoute un point d’exclamation, on tague d’un « exclusif » rabaché et on espère ralentir la lente agonie de toute la presse écrite.
    Nous pourrions adapter une position optimiste, espérer que la supercherie s’arrêtera un jour ou alors regarder la vérité en face et les têtes bien pleines qui finissent leurs études, pour qui esprit critique et raison sont des concepts qui ont été vidés de leur sens par des génération de pédagogues et d’apôtres de la vérité officielle, pourfendeur de la malpensée.

  • Pendant ce temps, de vrais chercheurs faisant de la vraie science sur les différences homme-femme (et tout ce que la Nature a jugé amusant de mettre entre les deux) font des découvertes.

  • En même temps, quand on voit cette magnifique couverture qui va contre son propre gros titre.

  • Certains scientifiques cyniques, comme leurs cousins politiciens, se sont depuis longtemps rendu compte que la connerie se vendait mieux que la verite. Il s’agit la aussi de plaire aux princes, et a leurs cliques, pour pouvoir gagner sa croute mieux que correctement. Le comformisme postbobo et leurs cashable mensonges sont partout. On vit dans une societe pleine de betises bien enveloppees. Je n’ai pas besoin qu’on m’explique que je suis a la fois l’egal de ma femme et different d’elle a la fois. Je peux le constater a l’oeil nu.

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Pierre Valentin est diplômé de philosophie et de science politique, ainsi que l'auteur de la première note en France sur l'idéologie woke en 2021 pour la Fondapol. Il publie en ce moment Comprendre la Révolution Woke chez Gallimard dans la collection Le Débat.

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