Quelle stratégie politique pour les libéraux en France aujourd’hui ?

En s’appuyant sur la campagne Bastiat 2012, pourquoi ne pas s’interroger sur le bien fondé de chacune des stratégies politiques chez les libéraux aujourd’hui ?

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Quelle stratégie politique pour les libéraux en France aujourd’hui ?

Publié le 26 février 2012
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En s’appuyant sur la campagne Bastiat 2012, pourquoi ne pas s’interroger sur le bien fondé de chacune des stratégies politiques chez les libéraux aujourd’hui ?

Par Alain Cohen-Dumouchel.

Frédéric Bastiat 2012 est une opération de communication moins anodine qu’il n’y parait. Elle permet de mobiliser des libéraux assez différents ce qui est déjà une performance en soi.

Elle ne s’oppose pas aux initiatives du PLD et d’Alternative Libérale qui ont choisi la voie de l’alliance avec des partis centristes.

Il faut même admettre qu’il existe une synergie entre ces différentes formes de mouvements et d’action.
En effet, en montrant au Modem et au Nouveau Centre qu’il existe une réserve de libéraux qui ne voteront jamais pour eux tant qu’ils ne réviseront pas en profondeur leurs programmes et leurs discours, Bastiat 2012 appuie l’action des infiltrés.

À l’inverse, sans une représentation crédible de libéraux courageux au sein de l’establishment politique, Bastiat 2012 ne serait qu’un exercice de potache.

Gauche libérale soutient donc les trois formes d’action citées (et d’autres), sans discerner de hiatus particulier dans leur forme.


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  • « En effet, en montrant au Modem et au Nouveau Centre qu’il existe une réserve de libéraux qui ne voteront jamais pour eux tant qu’ils ne réviseront pas en profondeur leurs programmes et leurs discours »

    Euh c’est une blague. Je pense que vous surestimer l’influence des libéraux dans la construction des programmes des candidats centristes.
    Ce ne sont certainement pas les libéraux qui feront changer les programmes des candidats mais plutôt la faillite de l’Etat.

    De plus, que des libéraux comme le PLD et liberté chérie fasse alliance avec des centristes (aussi étatistes que les autres) simplement pour avoir une influence plus grande est une abération. Car non seulement ils seront aussi invisibles qu’avant mais ils y perdent leur crédibilité (leur seule force).

    Donc pour résumer, C’est un échec total pour le PLD et Liberté Chérie. Vraiment dommage.

  • Les partis libéraux n’auraient jamais du s’allier avec des centristes tout aussi étatistes que les autres partis…
    Bref, on est pas prêt d’avoir notre Margaret…

    • N’est-il pas trop tôt ? Combien de Français comprennent le libéralisme ? L’éducation et l’information ne sont-elles pas d’abord indispensables ?

      Si oui, sachez que c’est en cours, cf. les admirables efforts d’Un Monde Libre, Institut Turgot, ALEPS, Institut Coppet, Institut Molinari, campagne Bastiat 2012, ou, dans un créneau moins spécifiquement libéral, l’institut de formation politique, ou encore, les sources suisses, belges et canadiennes qui sont tout aussi accessibles. Et j’en oublie.

      Partageons ces initiatives autour de nous, au lieu d’être aveuglément avides de mandats politiques et des émoluments qui vont avec (On cesse vite libéral une fois que ça commence à tomber dans la popoche).

  • Quelle stratégie pour les liberaux aujourd’hui ? La première qui me paraît évidente : arrêter de se séparer dans des petites constructions insignifiantes ( PLD, AL, Gauche Libérale, Liberté Chérie…) et se rassembler dans UNE formation qui pourra ainsi plus facilement faire parler d’elle, avec une seule tête pour être reconnue, au fur et à mesure de diffusion d’articles sur le net, via Contrepoints, FB, Twitter, et pourquoi pas dans les médias…

    Tenter de construire une vraie force libérale, en mettant de côté les points de détails entre les divers courants libéraux, au moins pour pouvoir informer, faire connaître le libéralisme. Car les gens sont demandeurs. Et se rendent compte qu’ils n’y connaissent rien.
    Et surtout, ne pas chercher à s’inféoder à telle ou telle formation politique étatiste.

    • Impossible. L’essence du libéralisme est contraire à l’idée même d’union générale, de centralisation. Le libéralisme ne peut être porter que par des petits groupes, voire des individus tout seul.
      La galaxie libérale ne sera jamais une cohorte bien rangée ; c’est bien sûr facteur d’inefficacité, mais c’est comme ça. Autant en prendre son parti et vivre avec.

  • Sur cette question fondamentale, je partage l’avis de Nick. Je vous invite à relire l’excellent texte de Hayek pour comprendre que la bataille est d’abord celle des idées avant d’être politique. En ce sens, les initiatives comme celle de Bastiat2012 sont en effet plus importantes que de présenter un candidat.
    http://herve.dequengo.free.fr/Hayek/Hayek1.htm

  • Je rejoins Nick de Cusa à 100 %

  • J’ai beau me triturer le cerveau, je me dis que tant que le libéralisme sera le coupable désigné des politiques et de l’intelligentsia socialistes en France, il est impossible d’avancer pour les libéraux.

    Les libéraux ont besoin de visibilité, pour montrer qu’ils sont autres choses que les pdg du cac ou le medef… mais cette visibilité ne viendra que quand les gens s’y intéresseront, or il faut de la visibilité pour toucher les gens… bref.
    Il faudrait aussi quelqu’un, un visage connu pour ça, avec un entrainement commando car il se fera sans doute crasher à la gueule en permanence par tout le microcosme parisien.

    A cet égard, unifier les différents (micro)-partis libéraux serait un énorme progrès, car ce qui les rassemble est bien plus important que leurs divergences sur un certain nombre de sujets.

  • Je sais que le scepticisme politique est un luxe intellectuel qui réconforte l’ego mais qui conduit à l’inaction. Je l’assume et je suis convaincu que les idées libérales en France resteront toujours à l’état de niche dans le marché politique:
    si on calcule le pourcentage de français qui vivent grâce aux salaires, subventions ou allocations de l’Etat ou qui travaillent dans des entreprises/associations qui survivent grâce à l’argent public (subventions, marchés publics, avantages fiscaux, etc) on doit arriver pas loin de 50% de la population active. Si la plupart des familles françaises vivent grâce à l’argent public (argent de ceux qui produisent de la valeur ajoutée …) comment peuvent les idées libérales être acceptées par la majorité ?

    • Les personnes qui bénéficient de la manne publique ne sont pas, pour la plupart d’entre elles, des profiteurs cyniques mais des victimes plus ou moins conscientes de la mafia étatiste. Ces personnes sont accessibles au raisonnement qui consiste à montrer que leur besoin de subventions est certes réel mais qu’il est largement artificiel et a été volontairement entretenu pour les rendre dépendantes, en échange de leur liberté.

    • De nombreux penseurs libéraux sont employés dans le secteur public, il n’y a donc pas forcément de corrélation.

  • Les commentaires sont fermés.

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