Encore un fiasco vert

Des millions de compteurs d’énergie « verts » devront être remplacés parce que la technologie ne fonctionne pas correctement

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0
Emplois verts (René Le honzec

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Encore un fiasco vert

Publié le 30 janvier 2012
- A +

Des millions de compteurs d’énergie « verts » devront être remplacés parce que la technologie ne fonctionne pas correctement.

Par Richard North, depuis Bradford, Royaume-Uni

Le Daily Mail rapporte des problèmes concernant le déploiement des compteurs « intelligents » dans les lieux commerciaux ou domestiques. Le nœud du problème semble provenir du fait que les fournisseurs d’électricité vont un peu trop vite et installent leur propre version de la technologie sans attendre la version standardisée, dont les spécifications ne seront pas annoncées avant mars.

Il semble que le manque d’inter-opérabilité entre les différents types de compteurs signifie qu’une compagnie donnée ne peut utiliser que sa propre technologie et pas celle des concurrents, ce qui impose parfois un remplacement du compteur lorsque l’abonné change de fournisseur.

Ce faux départ, cependant, ne modifie en rien le planning du gouvernement qui est toujours déterminé à avoir fait remplacer 30 millions de compteurs électriques et 23 millions de compteurs de gaz d’ici à 2019, au coût de 11,7 milliards de livres facturés aux consommateurs.

Mais avec ce qu’on estime à 4 millions le nombre de compteurs « non compatibles » installés d’ici 2014, il semble que les fournisseurs eux-mêmes augmentent inutilement leurs coûts, ajoutent des retards, d’autant que ces compteurs devront être remplacés.

Savoir si ce projet sera achevé reste une excellente question : les associations de consommateurs continuent à émettre des réserves, notant que ces appareils vont permettre aux fournisseurs de couper la distribution énergétique à distance, ce qui veut dire qu’au moment où le bazar actuel et les implications logiques du déploiement de ces compteurs « intelligents » se feront sentir, la résistance des consommateurs pourrait bien s’accroître.

Aux États-Unis, on observe déjà une opposition bien organisée, et son équivalent anglais vient de s’ouvrir en mettant sur sa une que les émissions électromagnétiques de ces compteurs étaient cancérigènes. Tout ce dont nous avons besoin maintenant est que les groupes écolos tombent sur ces compteurs, et la farce sera vraiment complète. Et s’ils ne le font pas, ce seront les hackers qui pourraient bien terminer le travail.

—-
Sur le web

Voir les commentaires (4)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (4)
  • Euh… Si je voulais la preuve que le libertarien est le parfait idiot utile qui gobe tout ce qu’il lit sur internet. Les compteurs « intelligents » sont déployés parce qu’ils permettent de faire de la télérelève au lieu d’envoyer des agents prendre leur voiture et d’identifier les fraudeurs qui volent du courant électrique. A part que c’est la couleur de linky, vous en voyez ou du vert là dedans ? C’est quoi la suite vous allez aussi demander l’arrêt du téléphone parce qu’envoyer un coursier avec un télégramme c’était tellement mieux ?

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

La nécessité de décarboner à terme notre économie, qui dépend encore à 58 % des énergies fossiles pour sa consommation d’énergie, est incontestable, pour participer à la lutte contre le réchauffement climatique, et pour des raisons géopolitiques et de souveraineté liées à notre dépendance aux importations de pétrole et de gaz, la consommation de charbon étant devenue marginale en France.

Cependant, la voie à emprunter doit être pragmatique et ne doit pas mettre en danger la politique de réindustrialisation de la France, qui suppose une... Poursuivre la lecture

Voilà maintenant quatre ans que le Royaume-Uni a officiellement quitté l'Union européenne. Depuis le Brexit, la Grande-Bretagne a connu trois Premiers ministres, et d'innombrables crises gouvernementales. Néanmoins, malgré le chaos de Westminster, nous pouvons déjà constater à quel point les régulateurs du Royaume-Uni et de l'Union européenne perçoivent différemment l'industrie technologique. Le Royaume-Uni est un pays mitigé, avec quelques signes encourageants qui émergent pour les amateurs de liberté et d'innovation. L'Union européenne, qua... Poursuivre la lecture

2
Sauvegarder cet article

Chaque année, le public se soucie davantage de l'environnement. Nous sommes de plus en plus conscients de l'impact que nous avons sur la planète, du changement climatique, de la pollution et de la manière dont nous dégradons la nature. Ce qui semble être une tendance plutôt positive.

Malheureusement, certaines marques semblent plus enclines à dissimuler les pratiques néfastes pour l'environnement dans leurs chaînes d'approvisionnement qu’à consacrer le temps et l'argent nécessaires pour y remédier.

 

De nombreux exempl... Poursuivre la lecture
Voir plus d'articles