Les quatre marches de l’enfer des prostituées

Analyse de la pénalisation des clients de prostituées, par le prisme des quatre marches de l’enfer de Thomas Sowell

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Les quatre marches de l’enfer des prostituées

Publié le 26 décembre 2011
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Analyse de la pénalisation des clients de prostituées, par le prisme des quatre marches de l’enfer de Thomas Sowell.

par Pierre Fouquet

Les dames de joie ont l’habitude depuis 1946 et l’abrogation des maisons closes, de battre le pavé des rues sombres de nos villes. Mais la réforme envisagée par notre chère Roselyne Bachelot pourrait conduire leur pérégrination vers le royaume d’Hadès.

Cette route a été cartographiée par l’immense économiste Thomas Sowell, il y décrit par un mécanisme tenant à l’analyse économique du droit, les quatre marches qui nous conduisent vers l’enfer réglementaire.

Tout débute avec ce que Sowell appelle les « oints du Seigneur (the anointed) », ces oints à qui l’on a confié une mission suprême. Dans ce rôle d’élu, voilà que Roselyne Bachelot, Ministre ô combien connu, rentre en scène. Elle s’est alors penchée comme une mère protège ses enfants, vers les pauvres filles devant vendre leur corps aux monstrueux clients générant par leur bas instinct la demande de chair fraîche.

Ainsi ces bonnes âmes découvrent à l’orée de leur inquisition un problème que les profanes comme nous n’avaient pas pu déceler. De plus grâce à leurs recherches, elles démontrent que ce danger doit être traité immédiatement. L’étape 1 est alors franchie : le problème est découvert.

Immédiatement, la ministre des solidarités lança une commission d’étude sur l’épineux problème des prostituées. Les solutions ne tardèrent pas et plutôt que de remettre en cause une politique abolitionniste aberrante, les membres de cette commission décidèrent de pousser plus loin le vice et de proposer la pénalisation des clients des prostituées. Comme toujours, comme l’a démontré Sowell, cette solution ne peut qu’accroître le rôle de l’État. Car plutôt que de faire confiance en ses citoyens et de leur laisser gérer leur activité, aussi particulière quelle soit, par eux-mêmes, l’État, qui seul a découvert ce problème ignoré par les masses serviles, a les moyens de le résoudre.

Le 31 mars dernier, Roselyne Bachelot, ministre « des solidarités et de la cohésion sociale », a annoncé publiquement son intention de pénaliser les relations sexuelles avec des prostitué(e)s, au motif qu’il n’existerait pas de prostitution librement consentie, et que cette pratique porterait donc indéniablement atteinte à la dignité humaine. « Il ne s’agit pas d’une transaction entre deux individus », a insisté Roselyne Bachelot, « l’achat d’un acte sexuel correspond à la mise à disposition du corps des femmes pour les hommes, indépendamment du désir de celles-ci. » La ministre veut s’attaquer à ceux qui « génèrent la demande » en suivant le modèle suédois, seul pays européen à sanctionner les clients. L’étape 2 n’est pas encore mise en place, mais la proposition de résolution issue de la mission d’information devrait de toute évidence être votée car elle a déjà été approuvée par l’ensemble des groupes politiques de la chambre basse.

Les hommes (et les femmes soyons politiquement corrects) de l’État attendent une amélioration issue de cette solution apportée par leur soin, permettant leur réélection. Pour ces étatistes, l’arrivée dans ce que Sowell appelle le scenario (A) est inéluctable. Cet état d’esprit ressort de manière évidente des propos tenus par la Ministre Bachelot ainsi que des intitulés des rapports émis par la mission d’information : « mettre fin au plus vieux métier du monde. » (titre à dire en regardant le lointain et en mettant la main sur le cœur.)

Mais la politique de Roselyne Bachelot, n’est pas qu’un long fleuve tranquille et d’odieux, de monstrueux, d’infâmes opposants se dressent devant elle. Les imbéciles qui n’ont pas compris que Roselyne était porteuse de la Vérité Vraie qui allait enfin éclairer de sa lumière l’humanité plongée dans les ténèbres de la consommation des charmes. Ces opposants dont je m’enorgueillis d’être, expliquent que rien de tout cela ne va marcher et que nous allons nous retrouver en face de la situation (Z).

Les « oints du Seigneur » et les médias (les médias sont remplis de « oints du Seigneur ») politiquement corrects, accusent immédiatement les opposants d’être des esprits simplistes, de manquer de la compétence nécessaire pour juger (qu’eux ont, bien sûr), d’égoïsme et, cerise sur le gâteau, d’être vendus aux forces du grand capital. Mais tel a été mon chemin de croix lorsque j’ai osé remettre en cause le jugement de Roselyne Bachelot, je ne fus pas le seul, certains parlementaires ont été muselés par le pouvoir en place. Certains d’entre eux ont néanmoins résisté et le sénateur du parti socialiste, Richard Yung m’a confié ô combien il avait été critiqué par les membres de son propre groupe au Sénat.

Nous prévoyons déjà que certaines mauvaises langues nous répondrons que cette proposition n’ayant pas été appliquée, il est parfaitement ridicule de jouer les animaux de mauvais augure. Il nous suffit de nous porter vers le nord de l’Europe pour percevoir les conséquences de cette politique de pénalisation. En effet c’est l’immense majorité des États totalitaires qui a inspiré la politique de répression de la prostitution suédoise. Dans cette catégorie, on trouvait notamment l’Union Soviétique, la R.D.A., la Chine maoïste et le Cambodge des Khmers rouges. Ainsi, sous le régime de Pol Pot, les prostituées étaient traduites devant les tribunaux pour « crime moral ». De nos jours, l’Iran et la Corée du Nord se distinguent particulièrement dans la répression de la prostitution, le régime des mollahs procédant à la lapidation des prostituées, celui de Kim Jong II à leur déportation au goulag.

Voyons donc les conséquences de cette politique en Suède. Ce macabre pronostic est malheureusement confirmé par l’exemple suédois. L’organisme Sex Worker Education and Advocacy Taskforce (SWEAT) rapporte également dans un rapport national de la police criminelle, que la criminalisation des clients y a connu des résultats mitigés. L’explication la plus souvent avancée est que les personnes prostituées ont dû se résoudre à quitter les centres-villes vers les ruelles sombres des cités de banlieue. Des endroits où elles pouvaient dès lors rejoindre leurs clients sans que ceux-ci craignent d’être interceptés par les policiers. À cet effet, une série d’entrevues réalisées par les services sociaux de Suède (Socialstyrelsen) démontrait que les lieux et les modes de « transaction » associés à la prostitution cachée avaient augmenté à la suite de la réforme. La prostitution n’a pas connu de déclin en Suède ; elle s’est plutôt adaptée.

Toujours selon ce rapport, cette nouvelle législation aurait poussé nombre des personnes prostituées suédoises à quitter le pays pour les nations voisines. En contrepartie, l’industrie locale attirerait davantage de personnes immigrantes qui connaissent mal les ressources sociales du pays, évitent les rapports avec les policiers et ne sont pas identifiées ni enregistrées auprès de la société civile ou des institutions publiques.

Cet exode vers des lieux plus éloignés et cachés signifie aussi que les travailleurs de la santé et les organismes qui viennent en aide aux personnes prostituées ont trouvé plus difficile de pouvoir les rejoindre. Ces organismes ont souligné un recul de la portée de leur travail de soutien, de même qu’une hausse significative de leurs coûts et de leur charge de travail tout comme les forces de l’ordre qui ont aussi estimé à dix millions de couronnes (1,8 million de dollars) la hausse de leurs coûts de fonctionnement dans les quatre premières années suivant la réforme.

Si certains doutent encore, il convient de leur rappeler les conséquences de la prohibition de l’alcool aux États-Unis. Que furent, en effet, les conséquences du Volstead Act adopté, en 1919, au nom des ligues de vertu qui luttaient contre l’alcoolisme ? La nature humaine ne pouvant être modifiée par les caprices constructivistes des gouvernants, on peut s’attendre à ce que la prohibition de la prostitution produise des effets tout à fait similaires à celle de l’alcool :

  1. Une partie importante de la clientèle résistera à l’interdiction.
  2. Les élites échapperont à l’interdiction.
  3. La loi sera faiblement et arbitrairement appliquée.
  4. Le proxénétisme gagnera du terrain.
  5. La violence se répandra entre les réseaux concurrents qui voudront contrôler le monopole criminel de la prostitution créé par la loi.

Inéluctablement, la situation se détériore et nous nous retrouvons, comme l’avaient prévu les opposants en (Z) à l’étape 3. Les conséquences de ces politiques sont bien souvent en contradiction totale avec les buts recherchés. Par exemple l’accroissement des prix du tabac n’a que modérément réduit la consommation des français et les a poussés à se tourner vers les réseaux parallèles de distribution, vendant des cigarettes de moins bonne qualité. Ainsi la loi voulant améliorer la santé des français les a conduits à l’aggraver. Il en sera de même pour la prostitution.

Nous nous retrouvons dans une situation bien pire que celle qui prévalait au départ, sauf pour nos « anointed » bien sûr qui ont vu leurs pouvoirs et leur prestige s’accroître considérablement. Comme les « oints du Seigneur » possèdent la Vérité vraie et que leur rôle est de la dire aux masses serviles émerveillées et reconnaissantes, la contre-attaque s’organise autour de trois principes (étape 4) :

1. La situation aurait été bien pire si la solution qu’ils ont recommandée n’avait pas été adoptée, et l’échec, qui n’est que temporaire, vient du fait que leur solution n’a pas été appliquée avec assez de vigueur. Pour Danielle Bousquet, la solution suédoise n’a pris en compte que le côté punitif et pas le côté éducatif. Selon elle, il convient, pour mettre fin à la prostitution, d’éduquer dès le plus jeune âge nos jeunes têtes blondes (mais aussi brunes, rousses…). Et la surveillance n’a pas été assez poussée dans le pays du roi Charles. Mais la France saura apprendre des erreurs de ses voisins. Selon l’étude menée par les services de Roselyne Bachelot, cette clientèle est bien plus nombreuse qu’on ne le pense généralement. Un homme sur huit reconnaîtrait publiquement avoir eu recours aux services de prostituées. Cela implique, si les chiffres sont justes, que l’on va, du jour au lendemain, criminaliser le comportement de 12,5% de la population masculine. Pour surveiller une telle masse de criminels potentiels (entre 2 et 3 millions d’individus), il faudrait à l’État des moyens considérables. Chaque déplacement devrait être surveillé. Chaque communication sur Internet interceptée et décryptée pour savoir si elle ne déboucherait pas sur une rencontre « tarifée ». Madame le député Bousquet prévoit en ce sens de développer à grande échelle les écoutes téléphoniques. Résultat : 1984 et le meilleur des mondes enfin réunis !

2. Des facteurs nouveaux et non prévisibles sont venus déranger leurs plans qui, sans ces facteurs nouveaux, auraient fonctionné à la satisfaction générale, et quiconque en doute devrait être envoyé dans un asile psychiatrique. Mais cette excuse est trouvée sans même la chercher, puisqu’elle est à la bouche et sous la plume de tous les journalistes : la crise ! Qui a aussi touché les pays nordiques. L’on ne pouvait la prévoir et celle-ci a contraint de nombreuses pauvres jeunes femmes et hommes à aller vendre leur corps. La raison en est simple: l’État providence n’a pas été assez développé pour remédier à ce phénomène, quand bien même l’État ultra protecteur a par ses actions inconsidérées poussé les nations vers le gouffre abyssal où nous nous trouvons.

3. Les opposants restent de toute façon ce qu’ils ont toujours été, des esprits simplistes et sans intérêt. Ils n’ont eu raison que par hasard, et d’ailleurs il faudrait qu’ils puissent prouver que la situation désastreuse actuelle a été créée de toutes pièces par les recommandations de nos « oints du Seigneur » et non pas par des facteurs exogènes (voir point n°2). Tel fut le sort réservé aux odieux suédois défendeurs de la philosophie libérale et qui se sont opposés avec vigueur à ce projet, l’insulte d’antiféministe doit maintenant leur paraître doux à l’oreille… Ce sort me fut aussi réservé, participant à un colloque de jeunes chercheurs et désirant traiter de ce sujet, j’ai dû faire jouer l’ensemble de mes talents pour démontrer le bien-fondé de mon thème et démontrer le non-fondé de cette proposition.

Espérons que les ministres qui nous gouvernent ouvriront les yeux sur leur incapacité à régler les difficultés dont ils sont les responsables. Mais l’on peut tout aussi bien se demander si les chiens arrêterons d’essayer de se mordre la queue, et arriver malheureusement à la même conclusion…

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  • Ouf , je suis arrivé au bout.

  • Selon vous, dans quelle mesure les actes sexuels tarifés en France sont ils « librement consentis » ?

  • Je suis pas allé au bout, ça m’a totalement gavé avant… surtout que les arguments avancés sont tout autant critiquables que ceux critiqués. La caution intellectuelle en citant l’économiste Sowell ne fait pas pour autant de ce texte une référence du domaine.

  • @ titi
    Si les arguments avancés sont critiquables, pourquoi ne pas émettre une seule critique construite ?

  • tout a fait d’accord avec librexavier, la critique est facile mais l’art est difficile.
    et je le trouve pas si mal que sa cette article!
    il y a certes quelque maladresse, mais le fond et le forme sont interessantes.

  • excellent article a lire et a relire!

    • article excécrable car il résume la question de l’esclavage sexuel et de la prostitution à une seule problématique (pénaliser ou non), alors que c’est beaucoup, beaucoup plus complexe que ça;

      A effacer rapidement de votre mémoire.

      Et très mal écrit.

      • Sans vouloir vous vexer, la (non)pénalisation de la prostitution doit se voir sur l’angle a-féministe. En effet, des associations des travailleurs du sexe existent même en France pour défendre les femmes (et les hommes) à la pratique de ce métier.
        Ce que je retiens de cet article c’est que:
        – la loi contre la prostitution fait plus de mal que de bien puisqu’il interdit la satisfaction d’un besoin
        – il existera toujours des criminels dans tous les secteurs où la prohibition existe;
        – cette proposition de loi est avant tout morale et non concrète (non applicable).

        Je vous invite donc à nous faire part de cette question « beaucoup, beaucoup plus complexe que ça ».

      • Je ne me préoccupe pas personnellement du sujet de la prostitution, mais du sujet de l’esclavage sexuel, qui est une réalité observable.

        • Ben alors, qu’est-ce que ça vient faire là ? On parle ici de prostitution, pas d’esclavage sexuel. On luttera d’autant mieux contre l’esclavage sexuel que la prostitution en sera bien distinguée.

  • je ne comprend pas ceux qui dise que cet article est mal écrit, le style est ironique c’est tout!
    Bravo Pierre continu comme sa!

  • Excellent article. Mais il y aura toujours des petits constructivistes et autres totalitaires en herbe qui voudront toujours décider à la place des individus ce qui est bon pour eux…
    D’ailleurs je me demande pourquoi ceux-ci s’entêtent à consulter contrepoints.org, clairement affiché comme libéral, alors qu’il existe pléthore de sites à dominance constructiviste/dirigiste/étatiste.

  • @Koris

    « – la loi contre la prostitution fait plus de mal que de bien puisqu’il interdit la satisfaction d’un besoin »

    Pour vous, la prostitution est une activité économique comme une autre ?

  • Celui qui défend la prostitution, la défendrait il si sa femme, sa fille, ou sa mère devait se prostituer un jour?

    La prositution est même pire que l’esclavage, c’est une situation monstrueuse pour servir un seul maître: l’argent d’un côté ou le vice de l’autre.

    Ouvrons les yeux! la prostitution doit être éradiquée par tous les moyens possibles!

  • Lorsque je lis le commentaire de Maroun je me demande si Maroun n’est pas la réincarnation d’un prophète illuminé et barbu de l’ancien testament ou un mollah extrémiste du XXIème siècle …

    Maintenant plus sérieusement : depuis des millénaires que les voix vertueuses s’élèvent contre la prostitution et ceci sans aucun effet pratique parce qu’elle n’a jamais cessé d’exister.
    Pourquoi vouloir criminaliser une activité qu’on n’a jamais réussi à éradiquer ? La vraie raison est que cela permettra à de nombreux apparatchiks et vendeurs de moraline de vivre au crochet du contribuable sous le prétexte d' »éradiquer un fléau » (comme le réchauffement climatique, les inégalités, le racisme, etc.).

    En outre, quelle est la différence (au-delà de la morale subjective) entre une femme ou un homme qui vend un acte sexuel tarifé et une femme ou un homme qui chante, qui fait du théâtre ou qui exerce autre activité professionnelle identique ? Lorsqu’un spectateur paye pour écouter un chanteur lors d’un concert, il achète le droit à écouter sa voix et à regarder son image, ce qui lui procure du plaisir ; pourquoi la voix ou les yeux seraient « moralement correct » et pas le vagin ou le pénis ?

    • @Pagerfi :

      « Pourquoi vouloir criminaliser une activité qu’on n’a jamais réussi à éradiquer ? »

      Je vous propose donc de légaliser le vol.

  • @pagerfi

    Pagerfi, si d’aventure vous étiez dans le besoin et ne trouviez pas d’emploi ailleurs, seriez vous prêt(e), si c’était légal, à vous faire pénétrer sexuellement 5 à 6 fois par jour à l’arrière d’une camionnette ? Votre conjoint(e) ou concubin(e) serait-il (elle) d’accord ?

  • @Pagerfi
    « Pourquoi la voix ou les yeux seraient « moralement correct » et pas le vagin ou le pénis ? »

    Vous oubliez la bouche et l’anus. Quel manque d’imagination.

  • Les commentaires sont fermés.

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