Eurozone: les marchés s’entêtent

Les accords de Bruxelles n’ont pas convaincu. Pourquoi ?

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Eurozone: les marchés s’entêtent

Publié le 22 décembre 2011
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Les accords de Bruxelles n’ont pas convaincu. Pourquoi ?

Un article de l’aleps

Il fallait une bonne dose d’optimisme, voire d’aveuglement, pour attendre quelque chose du sommet de Bruxelles. Dans son dernier article (« Quai des brumes »), Jacques Garello annonçait le résultat : rien de nouveau sous le soleil européen. Et, de fait, les marchés financiers, après une brève reprise, ont gravement plongé. Est-ce surprenant ?

1° Les modalités de l’élaboration d’un nouveau traité ne sont pas définies, et le choix entre ratification par referendum ou par les parlements n’est pas fait ;

2° Le contenu du traité n’a rien de révolutionnaire, puisqu’il s’agit de fixer les règles de Maastricht et du pacte de stabilisation, que personne n’a respectées à ce jour,

3° Les sanctions ne seraient que symboliques car la « défaillance » des Anglais interdit de recourir aux institutions européennes, et en particulier à la Cour Européenne de Justice. Ce point a été précisé par la Commission dès le lendemain des accords. Ce seront donc les Cours Constitutionnelles nationales qui seraient juges : souveraineté respectée, et lenteur assurée !

4° Le montage du mécanisme européen de stabilisation (MES) qui fait du FMI un prêteur en dernier ressort signe l’acte de décès prochain du Fonds Européen de Stabilisation Financière (FESF) et représente une source de liquidités qui se tarira bien vite.

Enfin, et surtout, aucune mesure sérieuse n’a été prise dans les pays les plus endettés, à commencer par la France. Les agences de notation et les investisseurs internationaux ne se contentent pas de surveiller des données macro-économiques; ils attendent de véritables ruptures en matière de finances publiques, donc un effacement des États, de leurs impôts et de leurs règlements.

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Je ne sais pas si c’est encore la peine d’écrire à ce sujet.

Que les marchés montent ou baissent, puis remontent, etc., ne surprend plus personne. Mais moi je reste surpris. Qui s’étonne encore que les marchés s’étonnent n’a décidemment rien compris à la finance. Je n’ai donc rien compris à la finance.

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