Hollande parle. La France regarde ailleurs.

Lorsque Hollande répond à une interview, ses réponses font bâiller.

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Hollande parle. La France regarde ailleurs.

Publié le 6 décembre 2011
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Hollande parle. La France regarde ailleurs.

Samedi dernier, Hollande a pris son courage à deux mains et quelques notes rédigées par son équipe de campagne avec la troisième pour accorder une interview au JDD. Petit moment d’ennui qu’on décortiquera rapidement et dans lequel ce qui n’est pas dit est bien plus révélateur que ce qui est dit.

Dans cette interview, le candidat à la crédibilité présidentielle nous expose quelques unes de ses opinions sur l’Allemagne et sur le traitement de la crise actuelle.

On a ainsi droit à quelques remarques d’une profondeur calculée sur l’importance d’avoir de bonne relation avec ses voisins, notamment lorsqu’ils ont des sous et qu’ils sont allemands. D’ailleurs, lors de son récent déplacement pour aller serrer la paluche aux socialistes du cru, il a bien fait comprendre l’importance des bonnes relations de voisinages, des horaires pour arroser la pelouse, la nécessité de ne pas tondre le gazon le dimanche matin et toutes ces petites choses qui rendent la vie pépère entre voisins.

Et puis on découvre, pas vraiment stupéfait et entre deux bâillements, que l’aimable François veut ménager le partenaire germain surtout parce qu’Angela ne sera pas toujours là, et qu’à la faveur du prochain vote en 2013, la politique économique actuelle pourrait y changer. Oui, je sais, dit comme ça, on frôle le Machiavel sous Lexomil, mais je fais ce que je peux : le matériel fourni par le candidat socialiste est, pour tout dire, si exempt de toute espèce de polémique et du moindre frisson d’opinion un peu tranchée qu’on se noie vite dans un flot de banalités sucrées qui écœurerait même un Bisounours.

On peut toujours tenter de monter en épingle le fait qu’il trouve la construction européenne démocratique (alors que tout montre que la voix du peuple n’y est plus guère ni entendue, ni écoutée), mais force est de constater qu’il se contente en réalité de souhaiter qu’elle le fut plus, sans même vocaliser une critique quelconque sur l’état de l’union actuelle.

Pire, il repousse gentiment l’idée d’un nouveau traité, mécanisme correctement jugé trop long pour aboutir à un résultat crédible dans un temps suffisamment court, et en profite donc pour évoquer « sa » solution pour sortir les pays de l’ornière, en transformant le FESF en banque. Si on n’avait pas déjà entendu cette idée dans la bouche de Sarkozy, on pourrait, vaguement, accorder quelques points d’originalité au pauvre François qui semble, calmement mais sûrement, à la ramasse.

Je n’évoquerai pas (par ennui plus que par pudeur ou gentillesse) le paragraphe dormitif sur le nucléaire dans lequel le gros mammifère rumine deux secondes sur son idée de diminuer la proportion de l’atome dans la production d’électricité en France. Il l’a déjà dit, un peu, entre deux chamailleries puériles avec la phalange biocompatible des socialistes officiels de Efa Choly.

Hollande. Bâillements et douceur de survivre.

Mais en passant en revue les quelques points précédents, on n’a, finalement, même pas abordé la moitié de l’interview.

Parce qu’en réalité, Hollande s’est, au fil des questions du JDD, essentiellement employé à dénigrer les gesticulations du candidat / président Sarkozy : il revient longuement sur ce qu’il pensait de son discours de Toulon, sur ce qu’il pensait de ce que pensait Sarkozy sur les 35H, en expliquant l’opinion qu’il a des discours du chef de l’État sur la retraite à 60 ans, en analysant les allées et venues du chef de la majorité en Allemagne.

Bref : il est, littéralement, l’observateur de l’embryon de campagne du président / candidat Sarkozy, pas plus. On lui sent l’âme d’un chroniqueur, versé dans les petites joies timides du commentateur du banal quotidien. Dans ses analyses, on retrouve la même gourmandise raisonnable que celle d’un comptable de petite PME lorsqu’il aboutit à l’équilibre de ses comptes annuels.

Mais de candidat socialiste bataillant pour imposer ses idées, point.

Il est pour les 35H, mais on s’en serait douté. Il répond que Sarkozy les a démantelées, certes, mais Aubry et ses mignons le répètent depuis que la droite est au pouvoir (et cela commence à faire un bail, maintenant). Il explique que Sarkozy n’a pas réussi à « moraliser le capitalisme », selon l’expression qu’il avait lui-même forgée, mais là encore, c’est un constat qu’absolument tout le monde a déjà fait, y compris le président (même si c’est à demi-mots).

Pour tout dire, lorsque Hollande commence à parler, en fin d’interview, de ses propres projets, on est déjà à moitié assoupi et on ne prête plus vraiment attention au ronron qui s’est installé ; quelque part, un candidat dont la voix peine à couvrir le bruit de la clim, ça nous a quelque chose d’un tantinet pathétique.

Finalement, Hollande dit vouloir être le candidat de l’apaisement. En l’écoutant, en le lisant, on ne peut en douter. Mais il n’est pas le candidat de l’apaisement qu’un chef imposerait après une rude bataille. Hollande, c’est plutôt l’apaisement qui engourdit le bon vivant après un repas plantureux.

Et à bien y réfléchir, je ne suis pas sûr qu’une bonne sieste aidera vraiment le pays à se relever.
—-
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  • « …Et à bien y réfléchir, je ne suis pas sûr qu’une bonne sieste aidera vraiment le pays à se relever. »

    Surtout une sieste hollandaise ! lol

  • La troisième main de Fraise-des-Bois, c’est la trompe ? Agile de la trompe, le Hollande !

  • Je ne suis pas socialiste, quoique de gauche. je dois dire que je trouve cette chronique plutôt mauvaise, tellement orientée contre la personne même d’Hollande que ça en devient beaucoup trop caricatural pour que votre tentative de critique soit pertinente.

    Je ne vais pas relever ici toutes les attaques hors de propos mais juste deux :
    – Efa Joly : pourquoi épeler son nom ainsi?

    – le coup de l’apaisement : que vous raccourcissez en sieste. Effectivement, Hollande ne convainc pas aujourd’hui, pas même moi qui le défend ici. Mais, en même temps, c’est parce que nous sommes au sein d’une crise davantage qu’économique mais morale, sociétale…: l’écart entre riches et pauvres, le retour des vieilles lubies nationalistes mal digérées, les discours creux (cf ceux de toulon par exemple) que nous avons besoin avant tout du retour du bon sens, perdu de vue depuis 5 ans. Hollande dit certes des choses simples aujourd’hui et elles paraissent « décevantes » mais parce que son rival n’a fait que dire des choses « fortes » mais complétement creuses, j’oserai le terme de « dramatiquement stupides ». Hollande
    dit des choses simples mais vous auriez tort de le prendre pour un simplet : tout les commentateurs politiques vous contrediront sur ce point ( sauf si votre référence est « le petit journal » ou « les guignols de l’info » bien sur… ce qui ne m’étonnerait en fait qu’à moitié)

    Et rappelez-vous aussi que les crises profitent toujours aux extrêmes, attiser le feu des solutions radicales, c’est souvent faire le jeu des extrêmes et si la sieste vous ennuie vous n’avez que l’embarras du choix du vote à droite- extrême droite (comment les distinguer?) et extrême gauche ; avec un peu de chance, vous passerez alors vos dimanches non pas à dormir mais à défiler, à faire des ratonnades ou même à bruler des livres qui sait? (tout dépendra de vos origines sociales et raciales bien sur…)

    Amicalement

    • Bonsoir,

      Pour toi, il n’existe qu’un seul axe politique, l’axe droite-gauche. C’est logique, ça se comprend, il faut dire que le formatage (ou matraquage, comme tu préfères) politico-médiatique français ne nous apprend que cet axe, en stigmatisant l’opinion publique et en montant la gauche contre la droite, avec les extrêmes qui vont avec.

      Si tu parcours quelques articles de ce site, tu pourras constater que, de notre point de vue, Mélenchon = Hollande = Sarkozy = Le Pen = politique « sociale », càd plus d’Etat et moins de libertés individuelles en gros. Et par là-même destruction de l’économie du pays.

      Si tu préfères, nous nous considérons, politiquement sur un axe nord-sud et non gauche-droite.

      A toi de voir, évidemment si tu acceptes cette hypothèse qui est notre, mais tu pourras constater, objectivement, que sur ce site, il n’y aucun ultra ni néo libéral, juste des libéraux.

      Mon but ici n’est pas de te convaincre que j’ai raison et que tu as tort, car je crois fondamentalement qu’il n’y a que toi qui peux le faire, et si tu en as envie. Simplement, je t’invite à ne pas te tromper sur nos buts et intentions.

      C’est tout.

        • +1 Évidemment.

          Le constat est simple Serge :

          -Depuis 25 ans la France n’a pas signé un seul budget positif. (vérifie)
          -En cause un gestion catastrophique des comptes publique dénoncé depuis 20 ans par la cours des comptes (présidée par un socialiste) rapports dont tout le monde ce fout.
          -Aucun homme politique français ne parle de réduire ou d’optimiser les dépenses, soit ils accusent d’hypothétiques « autres » du manque d’argent (sic), soit ils parlent de faire plus d’emprunts (re-sic).

          Là c’est la fin, tout le monde le sait sauf une bonne partie des français complètement enfumé par des points de détails risible, une méconnaissance crasse de l’économie et des petites luttes de clans complaisamment relayée par les médias aussi incompétents que la classe politique en économie.

          Face à l’atomisation du « modèle Français » qui se prépare en ce moment même (dégradation de la note, emprunts de plus en plus difficile), Hollande ne fait pas mieux que les autres : Le déni au mieux, l’enfumage au pire, la critique du camp « d’en face » de toute manière.

          C’est pourtant pas compliqué : Personne ne peut vivre à crédit indéfiniment.

  • Bonsoir,

    je suis un peu déçu de n’avoir reçu aucune réponse sur le fond de mes questions…
    A la place je n’ai eu le droit qu’à la « demande » d’acceptation d’axiomes (que je croyais pourtant réservés aux sciences – l’économie pourrait donc prétendre en être une?).
    Ces axiomes ; « Mélenchon = Hollande = Sarkozy = Le Pen = politique « sociale », càd plus d’Etat et moins de libertés individuelles en gros » m’ont d’ailleurs laissé un peu perplexes:

    – je ne vois pas très bien dans quelle mesure on peut qualifier la politique sarkozyste de « sociale »? l’Etat n’a fait que se désengager sous son quinquennat et découper le service publique.
    En conséquence, cette phrase m’étonne un peu : « Aucun homme politique français ne parle de réduire ou d’optimiser les dépenses » Sarkozy n’a fait que ça depuis un certain temps, détruisant l’Éducation et la Santé entre autres, hypothéquant ainsi l’avenir du pays et favorisant leurs privatisations au profit de certains de ses amis.

    – « Mélenchon = Hollande = Le Pen », c’est à mon avis regarder le monde par le petit bout de la lorgnette : je comprends l’approche économique sous l’angle « interventionniste » mais elle est beaucoup trop partielle : par exemple,les conséquences des politiques économiques de M. Mélenchon ou Mme Le pen, certes interventionnistes, auront sans nul doute des conséquences diamétralement opposées sur l’économie française… L’essentiel est une question de curseur du rôle de l’état dans l’économie et de contenu du programme de chacun des partis politiques. Cela change absolument tout. Et personne, à part peut être Mme Lepen, ne propose de mesure digne des plans quinquennaux soviétiques (comprenez, un interventionnisme extrême, avec des mesure obsolètes et à côté de la plaque)

    – Quand à la dette, bien sur qu’on peut vivre à crédit ; cf les Etats Unis. Ils le font depuis presque un demi siècle et ils dominent le monde. (Je provoque..)
    Ceci étant, il ne faut pas réécrire l’histoire : car même si elle est plus ancienne, cette dette a fortement augmenté ces deux dernières années notamment pour financer les banques et les sauver de la faillite en 2008. Et aujourd’hui, on devrait, nous, citoyens, se serrer la ceinture pour la réduire? A moyen terme, il faut certes la résorber, mais en quelques mois ou quelques années c’est une bêtise : comment financer son remboursement quand nous aurons tuer notre moteur économique à grand coup de plans de rigueur…?

    Enfin, sur le plan « Pour toi, il n’existe qu’un seul axe politique, l’axe droite-gauche » non, déjà il me semble difficile de placer tous les acteurs/partis politiques sur un « axe » quelqu’il soit; un axe signifierait qu’il existe un continuum entre ses deux extrémités, or, je ne le crois pas. D’ailleurs, je me place en dehors du débat politique au sens des partis, qui sont dépassés! Je me place d’avantage sur le plan des idées, des valeurs ( je l’ai dit, je suis de gauche, mais je suis consterné par les propositions socialistes depuis 2002)

    Amicalement,

    Serge

    • Tu voudrais que je réponde quoi à tes non-questions ?

      Quand on affirme sans sourciller « l’Etat n’a fait que se désengager sous son quinquennat  » alors que dans le même temps, sa dette s’est accrue de plus 500 milliards, on comprend qu’on n’a pas à faire ici à un raisonnement basé sur les faits mais simplement sur les idées à la mode. Si l’état s’est « désengagé » en enfonçant le pays de 500 milliards, où diable sont passés ces montants empruntés sur les marchés ? Dans la poche des banquiers ? 1 ou 2 ou même 10, je veux bien, mais 500 milliards, ça se serait vu, non ? Alors, où, sinon dans l’ensemble de toutes les protections sociales, la sécu, l’appareil d’état, etc… ? Et prétendre comme tu le fais qu’on peut vivre à crédit, c’est tout simplement se moquer du monde. Tente le coup de ton côté, pour voir combien de temps ça tient. Et préviens nous avant que les huissiers passent saisir ton ordinateur avec lequel tu écris tes commentaires.

      Hollande est exactement comme Sarkozy sur le plan politique : il ne propose qu’une seule solution, plus d’état partout. Sarkozy le propose dans un feu d’artifice de gesticulations désordonnées, Hollande le propose dans un ordre calme, pondéré et qui assoupi le peuple. C’est tout. Après, il faut simplement avoir le courage et/ou la lucidité de l’admettre.

      Écarquiller les yeux, ça fait un peu mal au début. Mais après, ça permet de découvrir le monde.

      • J’ai essayé d’encourager Serge de façon mesurée et plus que courtoise à réviser ses positions concernant le libéralisme ; force est de constater que ça n’a eu aucun effet. Mais, comme je lui disais, il ne tient qu’à lui, s’il en a la volonté, d’envisager l’hypothèse qu’il puisse se tromper sur certains points.

        De fait, h16, tu as entièrement raison, mais le raisonnable n’est évidemment ni du côté de la gauche, ni du côté de la droite, et Serge nous le démontre (une fois de plus) parfaitement.

        Ceci dit, pour l’immense majorité des gens, admettre que l’on a tort est… mission impossible.

    • « conséquences des politiques économiques de M. Mélenchon ou Mme Le pen, certes interventionnistes, auront sans nul doute des conséquences diamétralement opposées sur l’économie française… »
      N’importe de quoi, Cela voudrait dire qu’un des deux partie va se planter complètement, et l’autre absolument réussir, ils vont simplement se planter tout les deux.

      http://www.contrepoints.org/2011/11/22/56896-tiens-le-fn-devoile-son-nouveau-programme-socialiste

      Carte du paysage politique..
      http://www.contrepoints.org/2011/11/07/54348-cartographie-du-paysage-politique-francais

  • Bonjour,

    à H16

    « Tu voudrais que je réponde quoi à tes non-questions ? »

    1- Le premier détail a pour moi son importance, l’orthographe d’Eva joly m’interroge.. que signifie t-il? et ne bottes pas en touche, ce serait un peu trop simple.

    2 -. »Si l’état s’est « désengagé » en enfonçant le pays de 500 milliards, où diable sont passés ces montants empruntés sur les marchés ? Dans la poche des banquiers ?  »

    Je n’ai pas dit que l’état s’était désengagé, mais qu’il était en train de le faire! grosse, grosse nuance… Sarkozy continuera sur cette voie, pas par conviction libérale comme la votre ( qu’il m’intéresserait de connaitre davantage d’ailleurs = si vous avez un article sur votre vision de la résolution de la crise, je suis intéressé) , mais parce que c’est à sa mode et celle de ses amis. Après, si vous continuez encore à écouter et surtout croire ce que raconte quelqu’un comme Sarkozy… il a bcp dansé, sur bcp d’airs différents pour bcp de gens, le seul dénominateur commun étant son intérêt personnel (encore une fois, je me place en dehors de la politique, mais au niveau des faits et des valeurs)

    3 – « Et prétendre comme tu le fais qu’on peut vivre à crédit, c’est tout simplement se moquer du monde. »
    – c’était une blague… je pensais avoir été clair
    – mais comme je le disais plus haut, La vie à crédit à été et reste le mode de fonctionnement des plus grandes puissances mondiales actuelles, conséquence d’une certaine pensée libérale. On récolte ce que l’on sème.

    4 – « Hollande est exactement comme Sarkozy sur le plan politique : il ne propose qu’une seule solution, plus d’état partout. Sarkozy le propose dans un feu d’artifice de gesticulations désordonnées, Hollande le propose dans un ordre calme, pondéré et qui assoupi le peuple. C’est tout. Après, il faut simplement avoir le courage et/ou la lucidité de l’admettre. »

    C’est là votre erreur fondamentale à mon avis : réduire la politique à la définition du rôle de l’état dans l’économie. L’économie est primordiale, n’est qu’un point de ce que doit traiter l

    5 – « Écarquiller les yeux, ça fait un peu mal au début. Mais après, ça permet de découvrir le monde. » Tout à fait d’accord…

    à pecqror

    « N’importe de quoi, Cela voudrait dire qu’un des deux partie va se planter complètement, et l’autre absolument réussir, ils vont simplement se planter tout les deux. »

    Non, ce n’est pas ce que j’ai dit…Il y a juste qu’ignorer le « comment », le « pourquoi » de leurs programme débouche à mon avis sur une analyse pauvre et non pertinente des conséquences potentiellement prévisibles de leurs actions s’ils étaient élus… Disant cela, je ne préjuge en rien du succès de l’un ou de l’autre.

    à AlainLib

    « mais le raisonnable n’est évidemment ni du côté de la gauche, ni du côté de la droite, et Serge nous le démontre (une fois de plus) parfaitement. »
    Je ne pense pas non plus qu’une vision raisonnable puisse être appréhendée sur un axe Nord/Sud (Libéralisme Vs Interventionnisme si j’ai bien compris) au moins aussi pauvre… Le monde est complexe et mériterait d’être traité dans toutes ses dimensions il me semble?

    Cordialement

    • Le raisonnable, c’est de se fixer des priorités : la priorité NUMERO 1 en France actuellement est de résoudre le problème de la dette, sous peine d’effondrement du pays en entier et du système.

      Et c’est pas compliqué : soit on augmente les recettes fiscales, soit on diminue les dépenses de l’Etat.

      Eh ben, nous, on propose de diminuer les dépenses et, ce faisant, d’alléger la pression fiscale de nos entreprises, de relancer ainsi, par le biais d’une compétitivité retrouvée, l’entrepreneuriat et l’emploi, et toute notre économie. Point.

      Or, de ce point-de-vue là, je répète donc mon équation, plus que jamais d’actualité : Mélenchon=Hollande=Sarko=Le Pen qui tous sans exception ne proposent aucune réduction des dépenses de l’Etat, au contraire.

      Et ça, j’appelle ça être raisonnable et réaliste.

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