Louis XVI, l’homme qui ne voulait pas être roi

L’analogie de la situation de 1789 avec la situation que nous connaissons actuellement est frappante, par certains aspects

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0
Hollande roi (Crédits : René Le Honzec/Contrepoints.org, licence Creative Commons)

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Louis XVI, l’homme qui ne voulait pas être roi

Publié le 2 décembre 2011
- A +

L’analogie de la situation de 1789 avec la situation que nous connaissons actuellement est frappante, par certains aspects.

Un article du Parisien Libéral

Est-ce que le gouvernement Fillon faisait partie des 3 millions de spectateurs qui ont regardé « Louis XVI, l’homme qui ne voulait pas être roi », avant-hier soir sur France 2 ?

Synopsis :

Le 10 mai 1774, Louis XVI monte sur le trône de France alors que rien ne le destinait à être roi. Après la disparition de son père et de son frère aîné, il devient le successeur désigné de son grand-père Louis XV, un souverain vieux et détesté. Il n’a que 20 ans. Son projet est de faire le bien du peuple. Avec Turgot, son ministre des Finances, il envisage un train de réformes qui amputeraient les revenus de la noblesse et du clergé. Car les caisses de l’État sont vides. Il rappelle Malesherbes pour réformer la justice alors que les idées des Lumières se répandent. Mais il se heurte à l’opposition des privilégiés et du Parlement. Un échec qui conduira à la fin de la monarchie française… (source Europe 1)

L’analogie de la situation de 1789 avec la situation que nous connaissons actuellement est frappante, par certains aspects : les caisses vides, les privilégiés, les injustices. Cependant, nous ne sommes pas en 1789. Les politiciens qui nous gouvernent ne tombent pas de nulle part. Ils ont choisi leurs responsabilités, après en avoir rêvé le matin en se rasant. D’autre part, ils ne peuvent pas être surpris par la situation. Les warnings sont au rouge depuis des années. Ils ont beau railler Moody’s, Fitch, S&P ou les traders, les faits sont là. Enfin, ils sont fiers de participer à cette entreprise de destruction massive qu’est l’interventionnisme étatique, en cherchant par exemple à « aider » les PME (lire à ce sujet Toujours plus d’économie administrée).

Le pire est que ce qui se passe en Grèce donne une idée de l’ampleur du carnage qui nous attend si nous ne faisons rien, et continuons à payer 5 millions de fonctionnaires, 4 Opex (Côte d’Ivoire, Tchad, Liban, Afghanistan), les déficits de la SNCF, 7 niveaux hiérarchiques de la commune à l’État, des retraites ruineuses à une population toujours plus âgée et cette nouvelle noblesse qu’est la corpocratie oligarchique du pruvé-piblic, étant bien entendu qu’un certain nombre de business du CAC 40 doivent moins au vrai capitalisme pur et dur qu’à la bienveillance de l’État soi-disant neutre.

On comprend que certains commencent à s’organiser, afin d’être prêts quand la France sera devenue l’Argentine de 2001 (lire 99 objets à stocker en cas de crise grave). Car, en cas de crise grave, personne – et surtout pas l’État – ne viendra à votre aide.

En ce qui concerne Louis XVI, nous ne sommes plus en 1789…

… personne ne sera guillotiné en haut lieu. Il n’y a juste que les contribuables, déjà pressurés, qui seront saignés. Qui empêchera leur massacre en 2012 ?

—-
Sur le web

Voir le commentaire (1)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (1)
  • Le parallèle avec 1789 n’est pas faux même si je ne crois pas en une Histoire qui se répète. Pour ce qui est du Roi martyre je recommande la biographie de Jean-Christian Petitfils qui éclaire de manière équilibré ce roi et ce règne si complexe. Quand à notre avenir je ne saurais le prédire et l’on a appris à être beaucoup plus fin dans la tyrannie qu’à l’époque…

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Le libéralisme classique français a été porté par des auteurs presque exclusivement masculins, et qui pour certains des plus fameux (Turgot, Bastiat, Tocqueville) n’ont pas laissé de postérité : ce qui devrait engager à ne pas rechercher leur opinion sur la sexualité. C’est pourtant ce que je ferais, et la démarche n’est peut-être pas vaine.

 

Les premières conceptions religieuses

Aux premiers âges de l’histoire de l’humanité, la sexualité, incomprise, est déifiée : des autels sont dressés devant des pierres d’apparence ph... Poursuivre la lecture

Parmi ceux qui, en France, condamnent l’islam et les musulmans, il y a les croyants et les non-croyants.

Or les croyants, d’abord, doivent se souvenir que la religion a besoin de concurrence. À peine la démonstration a-t-elle besoin d’être faite.

Dès 1684, Basnage de Beauval explique que quand une religion n’a point de concurrents à craindre, elle s’affaiblit, se corrompt.

En Angleterre, Voltaire fait cette remarque que la concurrence des religions y est extrêmement favorable à la liberté :

« S’il n’y avait en Angl... Poursuivre la lecture

Adam Smith, un nom banal et un prénom éminément symbolique. Ce 5 juin 2023, nous célébrions le 300e anniversaire de la naissance de celui qui est souvent considéré comme le père fondateur de la science économique. Nous célébrions, enfin, façon de parler. Qui célèbre aujourd'hui Adam Smith ?

Sa gloire paraît bien ternie aujourd'hui dans un monde de plus en plus antilibéral. Au XIXe siècle, le personnage et son œuvre étaient vus avec circonspection, voire aigreur, quand ce n'est pas avec dépit, par de nombreux libéraux français. À leurs ... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles