Les succès de l’exploitation du gaz de schiste

États-Unis: l’exploitation du gaz de schiste est un franc succès. En France, on a du gaz de schiste mais on n’a pas de bonnes idées

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Les succès de l’exploitation du gaz de schiste

Publié le 17 novembre 2011
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Alors qu’aux États-Unis, l’exploitation du gaz de schiste selon les techniques développées par George P. Mitchell est un franc succès, en France, on a du gaz de schiste mais on n’a pas de bonnes idées.

Par Georges Kaplan

Dans un rapport spécial publié en 2010 [1], le Conseil Mondial de l’Énergie estimait la ressource mondiale de gaz de schiste à 456 trillions [2] mètres cubes tandis que les réserves de gaz naturel conventionnel étaient évaluées à 187 trillion m3. Le moins que l’on puisse dire c’est donc que le gaz de schiste, c’est tout sauf une ressource d’appoint. En revanche, l’extraction du fameux gaz pose quelques problèmes pratiques et financiers qui sont loin d’être négligeables : primo, il est emprisonné dans des roches (des schistes argileux sédimentaires [3]) peu perméables qui ne permettent pas d’obtenir un débit suffisant pour rentabiliser un forage et ce, d’autant plus que, secundo les fameuses roches se trouvent en général à bonne profondeur et sur des surface relativement étendues. Bref, il y a encore une dizaine d’années, peu de gens croyaient à une exploitation industrielle rentable du gaz de schiste.

Mais George P. Mitchell, lui, y a cru dur comme fer. Né en 1919 d’un couple d’immigrants grecs, c’est l’homme qui va changer la donne. Diplômé de l’université Texas A&M avec une spécialisation en géologie et en ingénierie pétrolière, Mitchell se lance dans l’industrie et, en 1946, fonde la Mitchell Energy & Development. Quand, dans les années 1970, les deux premiers chocs pétroliers propulsent le prix du baril au-delà des 20 dollars (en dollars courants), Mitchell commence à étudier la possibilité d’exploiter les gaz de schistes. Au cours des années 1980-90, il va tester des combinaisons de techniques connues de longue date mais qui n’avaient, jusqu’à ce jour, jamais été combinées ensembles sur la formation géologique de Barnett Shale (Texas).

La première de ces techniques, connue depuis le XIXème siècle, c’est celle du forage horizontal qui permet, à partir d’un seul puits de chercher du gaz ou du pétrole sur une zone plus large. Le seconde, c’est la fracturation hydraulique (ou « fracking ») ; une méthode qui consiste à injecter du liquide dans la roche pour la fracturer et permettre ainsi au gaz ou au pétrole emprisonné à l’intérieur de s’écouler plus facilement. Mitchell l’améliorera en ajoutant du sable à l’eau pour maintenir les fissures ouvertes. Mais son véritable coup de génie c’est de combiner ces deux techniques dans le but de rentabiliser l’extraction du gaz de schiste. Et après deux décennies d’effort, il va y parvenir.

Nous sommes donc au tournant du millénaire et les prix du gaz naturel font de nouveau une embardée spectaculaire. Fortes du succès de la méthode Mitchell à Barnett Shale, qui a par ailleurs été confirmé par des résultats similaires dans la formation de Fayetteville Shale (Arkansas), plusieurs entreprises se lancent dans l’aventure si bien qu’entre 2000 à 2006, la production de gaz de schiste étasunienne progresse de 17% par an pour atteindre un volume d’environ 28 milliards de mètres cubes en 2006 – soit 6% de la production totale de gaz naturel des États-Unis. Mais ce sont surtout les envolées des prix du gaz naturel aux seconds semestres 2005 et 2008 qui vont servir de véritable déclencheur à une petite révolution de l’industrie.

À chaque fois que le prix de quelque chose monte, on voit invariablement ressortir les mêmes théoriciens malthusiens qui viennent nous expliquer que nous allons bientôt manquer de tout, qu’il y a trop de gens sur terre, qu’il faut décroître de notre plein grès sans quoi Mère Nature nous y forcera bientôt. On assiste à un ballet de géologues, de sociologues, de physiciens, de mathématiciens et – bien sûr – de politiciens trop heureux d’avoir une gigantesque catastrophe à nous vendre pour justifier une intervention massive de l’État dans nos vies. Ces gens sont, en général, tout à fait compétents dans leurs domaines respectifs [4] mais en matière d’économie, ils sont en général parfaitement analphabètes. Ce qu’un économiste sait c’est que quand le prix d’une ressource augmente les consommateurs de cette ressource sont incités à consommer moins ou autre chose tandis que les producteurs reçoivent une très forte incitation à investir pour trouver de nouveaux gisements, améliorer leurs productivité ou – à défaut – développer une ressource alternative.

Et c’est exactement ce qu’il va se passer au début des années 2000 dans l’industrie du gaz naturel aux États-Unis. Avec des prix historiquement élevés, c’est toute une industrie qui va soudain trouver très profitable d’investir dans la méthode de Mitchell pour exploiter du gaz de schiste. En quelques années, les exploitations vont se multiplier comme des petits pains dans les gisements de Haynesville, de Marcellus, de Woodford, de Eagle Ford et d’ailleurs si bien qu’entre 2006 et 2010, la production de gaz de schistes étatsunienne progressera de 48% par an en moyenne. En 2010, ce sont ainsi près de 136 milliards de mètres cubes qui sont extraits du sous-sol ; soit 23% de la production totales des États-Unis.

Bien sûr, cette augmentation de la production s’est traduite par une baisse des prix : depuis 2009, les futures gaz naturel du CME se négocient aux alentours des 4 dollars, leur niveau le plus bas depuis dix ans (ajusté de l’inflation). Et pendant ce temps, alors que le gouvernement des États-Unis continue à brûler des milliards de dollars en subventions [5] pour les énergies dites « renouvelables », « durables » ou « vertes » et autres lubies de politiciens biens nourris par les lobbies, les entreprises minières embauchent à tour de bras et, par ricochet, relancent les aciéries, les transports ferroviaires et – d’une manière générale – l’économie d’États comme la Louisiane, le Dakota du nord, le Texas, la Virginie occidentale ou la Pennsylvanie. Dans le cas de cette dernière, par exemple, on estime le nombre d’emplois créés par cette nouvelle activité quelque part entre 44 000 et 72 000 ; dans le conté de Bradford, le taux de chômage qui était de 10% en 2009 a été divisé par deux depuis grâce à l’exploitation du gisement de Marcellus Shale.

Selon les plus récentes projections de la Energy Information Administration (EIA), avec un volume de production de près de 150 milliards de mètres cubes, le gaz de schiste pourrait représenter dès cette année un quart de la production américaine. Et c’est probablement loin d’être fini puisque dans son rapport 2001 [6], la même EIA réévaluait les réserves de gaz de schiste techniquement exploitables aux États-Unis de 9,8 trillions de m3 à – tenez vous bien – 23,4 trillions. À horizon 2035, l’EIA estime que le gaz de schiste pourrait bien compter pour la moitié de la production US. Les prix du gaz naturel se sont d’ores et déjà désolidarisés de ceux du pétrole et on voit déjà fleurir les premiers rapports qui cherchent à évaluer les conséquences géopolitiques d’un monde ou les États-Unis sont non seulement autosuffisants mais même peut-être exportateurs ; on pense naturellement à la Russie et l’Iran.

Un petit graphique vaut mieux qu’un long discours (NB: Shale gas = gaz de schiste) :

Source: EIA, Annual Energy Outlook 2011 (page 3)

Épilogue : encore selon l’EIA, la France détiendrait – avec la Pologne – les plus importantes ressources de gaz de schiste techniquement recouvrables en Europe ; un total estimé à 5 trillions de mètres cubes (sans compter les réserves d’huile de schiste qui vont avec) soit un bon siècle de consommation au rythme actuel. Malheureusement, en France, on a du gaz de schiste mais on n’a pas de bonnes idées : non seulement vous n’êtes propriétaire de votre sous-sol que s’il est vide [7] mais en plus, le 30 juin 2011, alors que les polonais se frottaient les mains, nous sommes le premier pays à avoir interdit la fracturation hydraulique jugée trop polluante par l’habituel quarteron de bobos-écolos adeptes du principe de précaution à outrance [8]. La machine à perdre est en marche, rien ne saurait l’arrêter…

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Sur le web

Notes :
[1] Survey of Energy Resources: Focus on Shale Gas.
[2] Avec 1 trillion = 10^12 ou mille milliards (échelle courte).
[3] Non, je ne fais pas le malin : j’ai copié ça sur Wikipédia.
[4] Les mathématiciens se révèlent particulièrement bons pédagogues quand il s’agit d’expliquer ce qu’est une croissance exponentielle…
[5] Un rapport du département de l’énergie étasunien de 2008 estimait que, sur la période 1961-2008, le gouvernement fédéral avait dépensé environ 172 milliards de dollars dans la recherche et le développement de nouvelles technologies liées à l’énergie. En vain, comme d’habitude.
[6] EIA, Annual Energy Outlook 2011.
[7] Wiki : « En France, la propriété du sol entraîne propriété du sous-sol (article 552 du code civil), mais le code minier prévoit que les gisements miniers ne peuvent exploités qu’avec l’autorisation de l’État et pas nécessairement au profit du propriétaire. »
[8] Voir, notamment, Vincent Benard sur ce sujet.

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  • Très bien cet article, mais encore heureux que le France est interdit l’exploitation de ce gaz. Au lieu de penser à court terme (les 100 prochaines années) et à l’économie, pensez aux générations futures un peu et à l’optimisation de nos ressources. Ce qui gère le monde aujourd’hui c’est l’argent et uniquement ça, des ressources non polluante et illimitée il en existe, mais elles sont gratuites. Cherchez donc du côté de Nikola Tesla et son courant alternatif grâce au bobine de Tesla. Ben ouais mais Edison n’en a pas voulu car on ne pouvait pas y poser de compteur (en résumé biensûr). Même les écolos n’en parlent pas, comme quoi ils n’ont d’écolo que le nom.
    Il y a plein de solution aussi pour l’agriculture, mais bon faudrait pas qu’on est à manger à notre faim, sinon ça ferait désordre….Alors tant pis, certains d’entre nous se feront traiter de marginaux pour s’être intéressés au gaz de Brown, à l’ormus, MMS (Mineral Miracle, Bioxyde de chlore) ou l’orgone et j’en passe…Je suis comme vous, je vais bosser le matin après avoir déposé mes enfants à l’école, c’est galère à la fin du mois et en plus j’ai le temps de rien, mais la vie ce n’est pas ça, mais on ne peut pas se sortir de cette routine, il y a tellement de pression sociale et de factures à payer que l’on se doit d’avancer tête baissée. Il faut réellement ouvrir nos esprits et nos consciences. Alphonse de Lamartine disait un truc très juste « Il y a pire que l’esclavage, c’est d’avoir des esclaves et de les appeler « citoyens ».
    Bonne journée à tous quand même

    • ——————————
      « des ressources non polluante et illimitée il en existe, mais elles sont gratuites. Cherchez donc du côté de Nikola Tesla et son courant alternatif grâce au bobine de Tesla. »
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      Tellement secret que des milliers de sites new-age ce repassent cette imbécilité en boucle et ça marche tellement bien que des millions de gens l’utilisent et n’ont plus aucune facture d’énergie.

      Tesla était un inventeurs de génie mais comme nombres de condisciples il c’est vautré sur certains sujet.

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      Il faut réellement ouvrir nos esprits et nos consciences.
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      Il ne faut pas confondre ouverture d’esprit avec fracture du crâne, vous avez raison sur quelques points mais ce n’est vraiment pas du à votre culture. Vous devriez prendre un peu de temps pour étudier et éviter les sites onnouscachetout.

    • C’est vrai que notre (nos) sociétés vivent des drames: on a jamais eu autant de centenaires, on n’a jamais autant eu à manger, et de bonnes qualité (potassez votre histoire des empoisonnements alimentaires), l’Insee vient d’avouer que le temps de loisir journalier a encore augmenté (4h 58 mn),on a ce merveilleux instrument de communication qu’est l’internet, qui permet à n’importe qui de dire n’importe quoi. Là , je serais d’accord avec votre pessimisme, je ne suis pas sûr que ce soit un progrès…(Je rigole, si, c’est aussi un énorme progrès de cette épouvantable société de la tête dans le guidon).Si en plus, les réserves s’avèrent énormes, c’est désespérant. Il y a un truc que je côtoie régulièrement dans ma passion d’historien, c’est la notion de Progrès.

      • Les médecins estiment que les générations qui viennent (ainsi que les plus jeunes aujourd’hui) vivront moins vieilles que celles qui ont vécu entre la guerre et 2000. Justement à cause de l’augmentation de l’exposition aux polluants de toutes sortes, et des évènements climatiques extrêmes.

        Ce n’est pas parce que tout semble aller bien aujourd’hui qu’il faut se bercer de l’illusion que tout ira bien demain à ce même rythme.

        • C’est qui « les médecins » ? sources, études prédictive sérieuse ?

          Y a pas plus d’évènements climatique extrème en augmentation que de beurre en plaque quand à de nombreuses pollutions elles ont diminuées.

          Par contre la France va bientôt ce casser la gueule à cause de son excès de dette et on va assister à une argentination qui ne va pas arranger l’espérance de vie.

          Mais ça c’est la conséquence directe de l’oligarchie socialo-démocrate.

        • 1100 centenaires en 1970, 15 000 en 2010, projection Insee 2060: 120 000 dans le pire des cas, 380 000 si espérance de vie encore meilleure que prévue, 200 000 si « normal ». Espérance de vie:33 ans vers 1800, 47 ans en 1900, 79 en 2000. Et toutes les sociétés primitives passées ou présentes (non soignées à l’européenne), la trentaine (analyses archéologiques et anthropologiques). Il n’y a jamais eu d »Age d’Or ». L’Age d’or, c’est maintenant et demain.Cultivez-vous, vous vivrez plus vieux.

  • Bonjour,
    Tirer notre économie vers le haut , avec de tel discour..me fait peur..pour faire du blé, toute solution est bonne..tue, pollue rien ne doit arreter … quelle que soit les raisons..rien de doit se mettre en toi et les affaires !
    Mon bon Monsieur, j’espere que votre résidence sera pas loin d’un puit..
    Que vos mômes tomberont maladent, que votre femme déprimera d’avoir la vision de ces puits toute la journée.biensur cela étant pour le bien de votre porte monnaie..vous l’accepterez sans problème..

    • Je connais cette théorie.

    • Pour mettre des éoliennes y a du monde mais pour une ressource énergétique plus sûre et efficace on repassera.

    • Il y a un demi-million de puits au états-unis, cherchez bien les gens empoisonnés et déprimés et revenez nous voir quand vous en trouverez.

      • avec un tel pseudo, on se doute que vous n’allez pas nous vendre du camembert et du saucisson..
        Il y a des dizaines de milliers d’américains qui luttent contre le fléau du gaz de schiste ! Cherchez les bien, et vous verrez à quel point la contestation est etouffée là-bas..
        L’américain moyen que vous êtes en déduira qu’il n’y a aucune opposition..

        • T’es une tel collection d’idée-reçue-des-autres mon pauvre vieux.

          « Cherchez les bien, et vous verrez à quel point la contestation est étouffée là-bas.. »

          Attend, si tu les trouves c’est que la contestation n’est pas étouffée, si tu ne le trouve pas ça ne veut pas dire qu’il y a contestation. (oh zut j’ai du te perde pour le coup ? T’es encore là ?)

          « le fléau du gaz  »

          Bon ben sort tes preuves mon petit, 500’000 puits, ça fait des dizaines de milliers d’empoisonnés et des centaines de villages ravagé ça doit bien laisser des traces ?

          « L’américain moyen que vous êtes en déduira qu’il n’y a aucune opposition.. »

          A voir le film que tu te fait sur un pseudo on comprend le reste.

          • Les compagnies exploitantes font signer des accords financiers, incluant la non-divulgation de l’accord, dès lors que les victimes de la fracturation hydraulique remuent. Elles font installer des réserves d’eau potable par exemple parce que l’eau est devenue imbuvable.

            Faudrait pas oublier les quelques 3000 polluants, y compris radioactifs, que les exploitants injectent (cet article laisse à croire que la fracturation recours uniquement au sable et à l’eau) sans vouloir divulguer plus qu’une centaine de leurs noms, soi-disant pour ne pas divulguer aux concurrents leur recette magique, meilleure bien évidemment.

            Quand on lit vos commentaires on se demande où est la bêtise, si elle est vraiment du côté de l’État (honni soit-il…) ou de l’auteur (j’éviterai «vous» je n’aime pas les attaques ad hominem). L’État a-t-il été bête de renoncer à l’amiante et de tout désamianter? Ce n’est qu’un exemple simple qui me vient à cette heure matinale…

          • « Faudrait pas oublier les quelques 3000 polluants, y compris radioactifs »

            3000 polluants dans le sous-sol ? Mais quel horreur !

            Tu sais pourquoi à Azincourt beaucoup de français sont mort de gangrène gazeuse ou de chocs sceptique ? Parce que les archers anglais plantaient leurs flèches dans la terre avant utilisation et contaminaient sans le savoir les pointes avec des germes tellurique (bactéries anaérobie).

            Ils ont utilisé des traceurs radioactifs c’est vrai mais tu as une notion de ce qu’est un « traceur » ? Tu connais le radon présent naturellement dans les sous-sol granitique et volcanique ? En Bretagne 20 % des décès par cancer du poumon seraient dus au radon selon l’IRSN. (21’000 morts par an aux EU)

            Gentille Terre, méchants hommes !

            Bon maintenant tu va comparer tes « 3000 polluants » (dont entre autre de l’acide acétique, du vinaigre quoi) avec ceux des exploitations et industries qui ont construit les milliers d’objets « indispensable » que tu as chez toi. Compte bien, si tu n’arrive pas à au moins dix-mille produits toxique tu t’es planté recommence.

            Tu sais pourquoi ils les construisent ? Parce que tu les veux, tu les demandes, tu les achètes, tu t’en sert même pour donner tes leçons de propreté.

            Bon maintenant on va regarder du coté des gentils produits bios : Là, c’est du béton ! (ah ah)

            -l’oignon, l’asperge, l’endive, la laitue, la pomme, la pomme de terre pour ne citer que les plus commun contiennent de la quercétine qui induit des tumeurs.
            -Noix musquée, gingembre, cannelle, poivre noir, anis entre autre contiennent du safrol (3,4-méthylendioxyallylbenzène) et de l’isosafrol (1,2-méthylenedioxypropenylbenzène) qui produisent l’apparition de tumeurs du foie chez la souris et chez le rat.
            -bananes, basilic, brocolis, choux, carotte etc. etc contiennent des pesticides naturel dont au moins 5 ont été démontré comme cancérigène et mutagène.

            Il serait grand temps d’acquérir un peu de culture qui te permettrait d’avoir un peu de recul avant de gober sans discernement ce que les marchands de peur haineux te balancent.

            « L’État a-t-il été bête de renoncer à l’amiante et de tout désamianter? »

            Tu as oublié les OGM et Monsanto. Quand on est dans l’hystérie obscurantiste verte faut y aller à fond.

          • Faudrait-voir à pas s’enflammer 🙂 Je n’ai pas parlé de bio, je n’ai pas prêcher pour ni contre ni parler des 3/4 de ce contre quoi tu t’enflammes. Je n’ai pas non plus dit que c’était moins polluant qu’autre chose.

            L’hystérie est dans ton post 😉 Quant à la culture hein… ^^

            Toujours est-il que tu bottes en touche, mais oui il s’agit bien de plusieurs milliers de polluants. Comment le sait-on, parce que des listes fuitent, bien sûr 🙂

            Sinon, je me permets de rigoler, oui j’aime pas faire ça mais là je me permets, parce que tu tombes dans le travers que tu dénonces, en parlant du radon. Bien sûr qu’il y a un radioactivité naturelle due au radon, c’est pas pour autant que ça en fait un non-polluant. La fracturation hydraulique telle que pratiquée augmente énormément les taux de radon. C’est comme de dire que s’éclairer avec une lampe qui émet aussi des UV c’est pas bien grave puisque les UV y en a plein qui viennent du soleil…

            Ah, l’obscurantisme… Le remède à tous les problèmes?

            Et donc, sur la fracturation hydraulique?

          • Tu ne sais pas non plus ce qu’est la remise en perspective ?

            Demande à un de tes prof et revient quand ce sera acquis.

          • flomyen: « La fracturation hydraulique telle que pratiquée augmente énormément les taux de radon. »
            ——————–
            Vous tenez cette info d’où, source, réf, lieu, date, compagnie, quantité… svp ? On passe(rait) de combien à combien dans « énormément » ?

          • « Ils ont utilisé des traceurs radioactifs c’est vrai mais tu as une notion de ce qu’est un « traceur » ? Tu connais le radon présent naturellement dans les sous-sol granitique et volcanique ? En Bretagne 20 % des décès par cancer du poumon seraient dus au radon selon l’IRSN. (21’000 morts par an aux EU) »

            Doubler la valeur de son argument lorsque l’on cite une source « accessible » n’est pas une très bonne idée… L’IRSN parle en réalité d’un rapport « qui pourrait atteindre 10% », c’est marqué… ici:
            http://www.irsn.fr/FR/base_de_connaissances/Environnement/radioactivite-environnement/radon/Pages/1-que-faut-il-savoir-sur-le-radon.aspx

            « 3000 polluants dans le sous-sol ? Mais quel horreur ! »

            Le véritable problème vient du nombre de forages nécessaires à l’exploitation du gaz de schiste. C’est d’ailleurs exprimé dans l’article:
            « [les roches] peu perméables qui ne permettent pas d’obtenir un débit suffisant pour rentabiliser un forage ».
            Les polluants quant à eux, sont en fait des additifs que l’on introduit dans la boue de forage pour différentes raisons techniques. Les opérateurs sont ainsi tenus à une certaine « propreté » lors d’un forage: la boue doit être inerte autant que possible, envahir le moins possible les roches traversées (et les aquifères associés), etc. La France (et l’Europe en général) a notamment édicté des normes très strictes dans ce domaine. Heureusement, on est bien loin des entreprises chinoises qui souillent la Lybie sans inquiétude…
            Pour un forage singulier donc, pas vraiment de problème: le suivi est facile, les quantités de polluant qui échappent à l’attention des techniciens sont bien souvent minimes, le géologue adjoint toise assez bien les risques (hormis quelques surprises évidemment). Cependant, si l’on veut atteindre les objectifs financiers exposés par Total par exemple, on passe à une échelle clairement différente. Le véritable risque est là !!

            Sans aborder trop en profondeur le cas du bassin de Paris, où les réserves de gaz de schiste sont connues, les enjeux sont évidents. Entre l’aquifère stratégique des sables verts de l’Albien, les niveaux de stockage du gaz russe, de nos déchets nucléaires… L’avenir du sous sol français est loin d’être certain.

  • Un article lobbyiste de plus, un !!
    il est sur que l’auteur de cet article n’habitera pas à coté d’un de ces puits…. et il en implanterai sous la tour Eiffel si ça pouvait lui rapporter 3 euros ..

    • aaah ce cher heptan, un homme qui consomme de tonnes d’énergie et de biens mais qui est contre que d’autres (très méchant) aillent chercher ces ressources. Une belle cohérence qui lui permet de ce gaver comme un porc et de s’acheter en plus une bonne conscience.

      Et vous ? vous habiteriez à coté de toutes les mines, puits de pétroles ou usines qu’il a fallu pour construire votre ordinateur sur lequel vous écrivez ces âneries ?

    • Pour les eco-tartuffes comme heptan, tous ceux qui sont pour une énergie qui ne leur plaît pas, c’est des lobbyistes, forcément. Par contre, les multinationales vertes qui brassent du vent pour des gadgets renouvelables et tous les parasites qui se font un max de blé dessus grâce au racket du contribuable, c’est des gentils qui oeuvrent pour le bien des générations futures. C’est comme ça qu’ils voient le monde. Ce serait drôle si le cumul des dégâts causés par ces idiots utiles n’étaient pas aussi flagrants.

  • Bravo a monsieur Kaplan pour cette article qui à le mérite de replacer les choses correctement. Hélas dans notre pauvre pays nous sommes gangrénés par la dictature hygiéniste Lyssenkiste qui malheureusement à coup de mensonges et propagande véhémente a réussi à tuer des projets qui auraient été sources d’emplois et de revenus.

  • « Ce qu’un économiste sait c’est que quand le prix d’une ressource augmente les consommateurs de cette ressource sont incités à consommer moins »

    Et ce que les economistes savent mal c’est que le pouvoir d’achat étant mal réparti, les pauvres sans énergie finissent par creuver la gueule ouverte …

    • Et ce que les cryptomarxistes savent encore plus mal, c’est que l’Etat n’aide pas les pauvres, il les enfonce encore plus.

      • par exemple en taxant à mort toutes les sources d’énergie comme ça les pauvre il crèvent encore plus vite…heuu non en faite ils ne crèvent pas car…l’état vient les sauver…avec l’argent des autres qui comme chacun sais est sans limite

  • en france tout est bon pour rançonner le peuple : plus de centrale nucleaire pas de gaz de schiste mais pas de probleme pour nos futures voitures electriques on pedalera toute la nuit pour aller bosser le matin

  • Quelques articles intéressants, pour comprendre POURQUOI, on a dit non aux gaz de schiste :

    http://owni.fr/2010/12/07/gaz-de-schiste-le-tresor-empoisonne-du-sous-sol-francais/

    « La situation dans les gaz de schiste aujourd’hui est assez comparable à celle de la bulle internet : actuellement, le gaz naturel se vend autour de 4$ le gigajoule [énergie équivalente à 1/6 de baril de pétrole, NdR] mais coûte à peu près 6$ le gigajoule à produire, explique Normand Mousseau, titulaire de la chaire de recherche du Canada en physique numérique de matériaux complexes et auteur du livre “La révolution des gaz de schiste”. »

    Les gaz de schiste sont actuellement une grosse bulle financière. Pas forcément une mauvaise idée de s’y mettre…

    http://owni.fr/2011/07/04/gaz-de-schiste-les-nouveaux-subprimes/

    « La rumeur dans le milieu des indépendants est que les grandes zones d’extraction des gaz de schiste ne sont qu’une énorme pyramide de Ponzi et que le modèle économique ne marche tout simplement pas. »

    http://owni.fr/2011/02/04/gaz-de-schiste-des-fuites-reperees-dans-les-argumentaires-des-industriels-energie-economie-total-nkm/

    Bonne lecture.

  • L’avenir, ce sera peut être des bobos la pensée qui crèveront de faim et de froid, avec avec une vue dégagée, des poumons propres et des sourires aux lèvres.

  • « le gaz naturel se vend autour de 4$ le gigajoule mais coûte à peu près 6$ le gigajoule à produire »

    cette affirmation me semble très étrange

    a priori un spécialiste de la physique des matériaux complexes n’est pas un économiste ni un experte de l’exploitation du gas naturel, et je vois mal comment la russie (par exemple) arriverait à gagner beaucoup d’argent en vendant son gas si le coût moyen de production est supérieur au prix
    (de manière générale, si les industriels perdent de l’argent en vendant du gas, pourquoi ne tendent ils pas à diminuer leur production)

  • Ce n’est pas le principe d’une bulle ? Etre persuadé que ça va être rentabilisé au bout d’un certain temps, qui n’arrive jamais ? Voir les financements arriver sans s’arreter, permettant une explosion de la filière ?

    Les bulles économiques n’ont pas pour unique source l’État, même si certains aimeraient l’entendre…

    • « Ce n’est pas le principe d’une bulle ? »
      ————————-
      Non, c’est le principe d’une rumeur, au vue de la source d’où elle vient (un gars qui n’a jamais mis les pieds sur un chantier de forage et la « rumeur dans le milieu des indépendants »).
      Les escrologistes et les pic-huileux avaient lancé la même sur le pétrole des sables bitumineux de l’Alberta. C’est le principe de propagande usé jusqu’à la semelle utilisé par les pros de l’agit-prop : mentir et encore mentir, il restera toujours quelque chose.

      Le jour où, si jamais, les pros des énergies fossiles, Exxon (qui y a investi des milliards), Total (des centaines de millions), l’USGS… diront que le gaz de schiste serait vendu en dessous du prix de revient, vous reviendrez nous en parler. Mais merci quand même pour la tentative d’enfumage.

  • Cool votre commentaire mais je ne suis pas une bobo ou je ne sais quel truc du style. L’ouverture d’esprit c’est justement regarder autre chose que les livres d’école et le JT sur la une. Tiens d’ailleurs vous saviez que le Nev

  • oups, désolée… je disais donc vous saviez que le Nevada vient d’interdire à ses citoyens de cultiver un potager? d’après vous c’est purement économique pour faire fonctionner les magasins locaux ou juste parce que leur sol est complétement pollué par leurs industries?

  • Il serait bon de comprendre le rôle exact de la Russie, y compris d’éventuels financements, dans l’intense campagne en cours contre le gaz de schiste.

    http://online.wsj.com/article/SB10001424052970204358004577032533741783056.html

    « He [V. Putin] also made an elaborate criticism of shale gas—extracted using novel technologies that he said were environmentally disastrous. Shale gas in the U.S. and elsewhere threatens the markets for Russia’s traditional gas. »

  • Je viens de lire les deux articles. Pour le premier, j’ai du mal à imaginer que les compagnies acceptent de perdre de l’argent en exploitant ces ressources; l’hypothèse d’une bulle comparable à celle d’internet en 2000 est assez tirée par les cheveux. Le second article est un véritable galimatias d’où il m’a sauté aux yeux que le « spécialiste des forages » qui annonce qu’il faut des puits tous les 5 ou 500 mètres semble ignorer les forages horizontaux. Bref, si un doute subsiste, l’argumentation des opposants au gaz de schiste est cependant faiblarde.

  • Juger que même des gigantesques entreprises ne puissent se tromper, c’est oublier que des entreprises qui se plantent, ça arrive souvent. Personne n’est infaillible.

    Maintenant, vous noterez que OWNI ne fait que traduire des articles du NY Times. Je pense pas que ça soit un journal communiste ou écologiste.
    http://www.nytimes.com/2011/06/26/us/26gas.html?_r=1

    http://www.nytimes.com/interactive/us/natural-gas-drilling-down-documents-4.html#document/p385

    Résumez l’article à « des rumeurs chez les indépendants […] », c’est de la mauvaise foi pure et simple.

    • « Maintenant, vous noterez que OWNI ne fait que traduire des articles du NY Times. Je pense pas que ça soit un journal communiste ou écologiste. »
      ——————-
      Bah si, C’EST un journal communiste et écolo, tout comme le Washington Post. De toute façon, ce que peut croire ou pas un journaleux du NYT n’a strictement aucune importance, ce qui importe, c’est la réalité.
      Réfléchissez deux secondes, vous croyez sérieusement que les 22% de la conso en gaz aux USA vient d’un gaz de schiste où le producteur perdrait 30% de son argent (d’après les chiffres de votre rumeur à 2 balles) de sur chaque m3 vendu, et ce depuis des années ? Si vous arrivez à croire à une telle fable, c’est qu’on peut vous faire croire à n’importe quoi.

      D’ailleurs, c’est drôle, si nos escrologistes étaient si convaincus que le gaz de schiste ne peut pas survivre économiquement et que sa fin est imminente avec l’explosion de la bulle, on se demande pourquoi ils ont besoin de dépenser autant de temps, d’argent et d’énergie à le combattre au lieu de s’attaquer aux énergies qui sont de vraies et avérées daubes économiques et écologiques, qui nous coûtent la peau des fesses, et dont la bulle nous explose en pleine figure, now, j’ai nommé les renouvelables (éolien, PV, biocarburants). Cherchez l’erreur…

  • Pour l’effet des ressources pétrolières sur l’économie Canadienne…. Sachez que l’Alberta est la province Canadienne la moins taxée. 50% moins d’impôts et de taxes que le fardeau que doit supporter le Français moyen. Mais, ce sont surement les écolos français qui ont toujours raisons.Ici au Québec, nous sommes aussi cons que nos grands cousins….aye.

  • « Nous sommes le premier pays à avoir interdit la fracturation hydraulique jugée trop polluante par l’habituel quarteron de bobos écolos adeptes du principe de précaution à outrance. La machine à perdre est en marche, rien ne saurait l’arrêter… »

    Quand l’eau et la terre serons définitivement contaminé par la pollution en tout genre (car la fracturation cause d’énorme dégâts écologique) pour que l’on ne puisse plus vivre sur la Terre, on se souviendras du bon temps on l’on pouvait sacrifié toutes vies terrestre au noms des profits et de cette belle «pensée libérale classique française».
    Ha!! Le libéralisme, une chose tellement plus belle que la nature, pour sûr une grande chose a ne surtout pas sacrifié. Avec l’argent, les choses simple comme respirer un air pure (sans gaz), boire (une eau sans gaz et produit pétrochimique) et mangé des produits sains pour être en bonne santé, sa descendance et soi-même, paresse vraiment futile.

    • « Ha!! Le libéralisme, une chose tellement plus belle que la nature »

      Aaah le bobo-écolo, un type qui se gave comme un cochon mais qui ne veut surtout pas qu’on fasse des mines de silicium, des derricks, des tankers, des raffineries, des usines d’assemblage, des routes, des camions et finalement des magasins…

      …Dans lequel il achètera un ordinateur pour lutter contre tout ça. Des centaines de millions de petits écolos qui chacun avec leur ordinateurs bourré de pétrole luttent bravement !

      200 ans depuis le début de l’ère industrielle, on est toujours là on a triplé la population doublé l’espérance de vie et en même temps doublé la surface de forêt en France, quelque chose ne va pas dans votre raisonnement.

      Ah en fait y a pas de raisonnement.

      ——————————————————
      PS: déconnectez vous vite, vous polluez !
      http://www.vincentabry.com/chaque-recherche-google-produit-7-grammes-de-co2-3273

      • Quelle forêt? Celle qui recouvre toutes les zones grises? C’est à dire les zones totalement ou partiellement impropres suite aux ravages de la 1ère Guerre Mondiale? Parce que c’est comme ça qu’on les a escamotées de la conscience collective 😉

        • La conscience collective n’existe pas.

          • Je voulais dire mémoire, au temps pour moi 🙂 C’est à dire, qui sait aujourd’hui qu’il visite ou vit sur des sols, des forêts, complètement pollués par la guerre? Tout a été ôté des yeux.

          • Donc on a construit des dizaines milliers de monuments au mort pour cacher les types en noirs qui replantaient discrètement de la végétation.

            Bien bien…

            Surface de la forêt en France ? surface des champs de batailles ?

          • Vous êtes assez grand et intelligent pour chercher par vous-même, semble-t-il, vu la condescendance que vous manifestez dans vos messages. Je ne vais pas faire tel affront à votre intelligence, tout de même…

          • Je ne te posais pas la question il est évident que je connais déjà la réponse.

            Le principe c’est de bien ce renseigner pour savoir de quoi on parle avant de l’ouvrir, tu devrais essayer.

            Donc je reformule ma phrase à l’usage des malcomprenants: Renseigne-toi sur la surface des champs de bataille de la 1er guerre mondiale, l’évolution de la couverture forestière depuis deux siècles, et la surface actuelle. Ça devrais te donner une idée du niveau ahurissant de ta première réponse.

            Faut vraiment tout t’expliquer à toi.

  • Une autre révolution énergétique est en préparation : l’homme sait fabriquer du pétrole. On sait faire en 48h ce que la nature met des millions d’années à réaliser. Il reste encore des obstacles mais si ce pétrole synthétique devenait abondant et bon marché, ce serait un choc géopolitique et économique aux conséquences difficiles à évaluer en amont.
    Lire : http://cebazatpourdemain.typepad.fr/cebazatpourdemain/2011/02/lhomme-sait-fabriquer-du-p%C3%A9trole-.html

  • Je ne sais plus qui disait que si les pétroliers ou autres se lancent dans le gaz de schiste c’est forcément que c’est une source d’énergie rentable. Il semblerait bien que la réalité soit toute autre, d’après des fuites: http://owni.fr/2011/07/04/gaz-de-schiste-les-nouveaux-subprimes/

    Un système de Ponzi dont les financiers et les pétroliers s’entretiennent. Ils imaginent une issue à la «subprimes».

    • La bonne blague. Il manque la domination d’un peuple saurien et l’Opus Dei.

      • Ça n’est pas comme si c’était des rumeurs de on-dit, ce sont des analyses et des propos (qui n’étaient pas destinés au public) de groupes énergétiques –notamment– impliqués au premier plan dans les gaz de schiste. Il est clair qu’il y a beaucoup d’argent à ramasser aujourd’hui pour des promesses de lendemains qui chantent. C’est pas comme si les multinationales n’avaient pas l’habitude de ce genre de petites «magouilles»… on l’a vu avec les implantations industrielles qui touchent les subventions de l’État/territoriales puis plient bagages dans de courts délais.

        • flomyen : « Ça n’est pas comme si c’était des rumeurs de on-dit, ce sont des analyses et des propos (qui n’étaient pas destinés au public) de groupes énergétiques  »
          ——————————————
          bah si, c’est des rumeurs et des brèves de comptoirs colportés par les pastèques et dont les sources totalement invérifiables peuvent être aussi bien du Pape que de la concierge, bref, ça ne vaut pas un clou.

          Et puis, arrêtez de mentir constamment, les implantations industrielles qui touchent les subventions d’Etat et qui plient bagages, c’est dans tout ce qui est renouvelable (cf par ex. notamment les 500 MILLIONS $ d’argent publics partis en fumée pour Solyndra), pas dans le gaz de schiste. Le prix du gaz aux USA a fortement chuté en 5 ans et est devenu presque 3X moins cher qu’en Europe grâce au gaz de schiste, pas par l’opération du St Esprit. C’est une révolution énergétique qui, contrairement à l’arnaque des renouvelables, a profité non seulement aux producteurs mais à TOUTE population et aussi au gouvernement par les milliards reversés en droits d’exploitation, en taxes et en impôts sur les bénéfices, ça c’est des faits massifs et incontestables, il suffit de consulter les chiffres (prix du gaz US, bénéfices des exploitations de gaz de schiste de Barnett ou de Marcellus…).
          En face, tout ce que les pastèques ont contre le gaz de schiste, c’est encore et encore des mensonges stupides destinés aux gogos dans votre genre, bref poubelle.

        • Oui oui. D’ailleurs, Total et les autres sont réputés pour ne survivre que grâce aux subventions et aux exploitations non rentables, hein.

          • Toujours excessif dans vos propos… ai-je dit ça? Je dis simplement que ces entreprises flairent là un bon filon de subventions à bon compte, données sur des projections peut-être farfelues, qui elles-mêmes contribuent à rendre ce business intéressant avant même qu’il ne soit totalement exploité industriellement. De la spéculation à bon compte, vu qu’on trouve des gens à qui refiler la merde, en dernier ressort les États (il suffit d’un peu de chantage au chômage –lire aux électeurs– ou au «too big to fail» selon le type de structure concerné).

            • Si les états sont suffisamment bêtes pour distribuer des subventions, ils auraient tort de se priver. Du reste, je ne pense pas que vous refusiez, propre sur vous, l’argent que vous donne l’état.
              Mais plus simplement, le gaz de schiste est exploité depuis plus de 10 ans dans certains endroits, si ce n’était pas rentables, croyez-moi, ils auraient arrêté.

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