Revue d’Actualité du 19 octobre 2011

Abaissement de la note espagnole – Pas d’accord sur l’EFSF – Grève en Grèce

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Revue d’Actualité du 19 octobre 2011

Publié le 19 octobre 2011
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Revue de presseZone euro – La note de l’Espagne abaissée de deux crans par Moody’s
Au lendemain du placement de la dette française sous surveillance, l’agence de notation a dégradé l’Espagne de Aa2 à A1 avec perspective négative. Moody’s explique cette dégradation par les importants besoins de financement et par le niveau élevé d’endettement des entreprises, notamment les banques.

FESF – Pas d’accord pour relever la taille

Deux hauts responsables de l’Union européenne ont apporté un démenti l’article du Guardian qui annonçait un accord franco-allemand pour porté la capacité financière du FESF de 440 à plus de 2 000 milliards d’euros.

Grèce : Le pays se prépare à vivre 48 heures de grève générale à partir d’aujourd’hui
Alors que le mouvement social devrait être particulièrement suivi, il apparaît que les jeunes, en particulier les plus qualifiés, sont de plus en plus tentés par l’exode.

Tristane Banon renonce à poursuivre DSKLa jeune femme a expliqué mercredi matin sur Canal + que la décision du parquet, en reconnaissant l’agression sexuelle, était déjà « une victoire ».

Alerte sur la santé des cliniques privées43 % des établissements étaient en perte l’an dernier. La Fédération des établissements privés de médecine, chirurgie et obstétrique (FHP-MCO) met en cause les tarifs plus avantageux accordés aux hôpitaux publics.

La fédération a déposé en septembre une plainte à Bruxelles contre l’État français. Elle l’accuse de distribuer « une aide d’État au profit des établissements publics de santé » via un « financement discriminatoire ».

Présidentielle 2012 :

– Politique : Eva Joly lie toute participation à un gouvernement de gauche à la sortie du nucléaire. «Il faudra présenter un calendrier de sortie du nucléaire, l’abandon de certains grands travaux devenus absurdes comme l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, en Loire-Atlantique. Il faudra aussi de profondes réformes, comme l’introduction de la proportionnelle. Je ne serai pas ministre dans un gouvernement qui n’inscrit pas ces réformes tout en haut de son programme, et aucun membre d’EELV ne le sera non plus.». Cette menace vise directement François Hollande qui ne propose qu’une réduction de la part du nucléaire dans l’électricité de 75% à 50%. Elle ne semble pas concerner d’éventuels accords électoraux lors des élections présidentielles et législatives.

– Sondage : Hollande devance largement Sarkozy. Selon l’institut CSA, François Hollande atteindrait 35% au premier tour et 62% au deuxième, devançant ainsi largement son adversaire (respectivement 25% et 38%).

Divers :

– Finance : Etats et parlementaires européens sont se sont accordés sur l’interdiction des CDS « à nu » (avec quelques dérogations possibles). L’achat d’un CDS à nu consiste à acheter le CDS sans détenir l’obligation sous-jacente.

– Santé : GlaxoSmithKline franchit une étape clef pour mettre au point un vaccin contre le paludisme. Une éventuelle commercialisation n’interviendrait pas avant 2015. Cette maladie a fait 781 000 victimes en 2009

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Lors de son discours de politique générale, Gabriel Attal a annoncé deux milliards d’euros de baisses d’impôts pour les classes moyennes, financées par la solidarité nationale.

En langage courant, cela signifie payé par les riches. Les classes moyennes ne devraient pas se réjouir trop tôt : François Hollande avait déjà opéré ce type de transfert fiscal au début de son quinquennat et pour lui, être riche commençait à 4000 euros par mois. Le jeune Gabriel Attal était à cette époque membre du cabinet de Marisol Touraine. Le fruit ne tombe... Poursuivre la lecture

Le FMI a publié ses prévisions pour l’année 2024 : 2,9 % pour la croissance mondiale, et 1,2 % pour la zone euro, avec un net recul de l’inflation.

« So far, so good ! »  a commenté, non sans humour, Alfred Kammer, le directeur du Programme Europe de l’organisme international. C’est en effet un peu mieux que ce que l’on pouvait craindre, sachant que la plupart des économies européennes sont fortement affectées par la guerre en Ukraine.

En France, nos dirigeants n’ont pas devant eux une page blanche, loin s’en faut. Des niveaux r... Poursuivre la lecture

Dans la presse en ce moment, les journalistes et tribunes traitent des hausses de prix, et des mesures des autorités.

Chez Les Échos, Patrick Artus critique par exemple les décisions de la banque centrale.

Le point de vue de l’auteur, un économiste à la Paris School of Economics, porte à confusion. Il reproche aux autorités à la fois la lenteur des hausses de taux, et la restriction de l’octroi de crédits :

« Maintenir une politique monétaire modérément restrictive, comme aujourd'hui, ne changera pas ce bilan négatif [de ... Poursuivre la lecture

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