Le terrible aveu de DSK

Aucun article de presse ne l’a remarqué, ne l’a souligné, ne l’a analysé. Pourtant, DSK a fait un terrible aveu lors de son interview télévisée de dimanche

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Le terrible aveu de DSK

Publié le 21 septembre 2011
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Aucun article de presse ne l’a remarqué, ne l’a souligné, ne l’a analysé. Pourtant, DSK a fait un terrible aveu lors de son interview télévisée de dimanche : il a concédé, de façon implicite, son incompétence en matière économique.

Par Vincent Bénard

Illustration : René Le Honzec

Non, chers lecteurs, désolé, mais malgré le titre racoleur de ce billet, il n’y sera nullement question de sexe. Je sais que certains attendaient que je joue de ma verve excitée (non, il n’y a pas de contrepèterie !) dans les bas fonds du fait divers poisseux afin de donner aux colonnes arides de Contrepoints et d’Objectif Eco une petite touche graveleuse qui fait cruellement défaut à leurs lignes éditoriales.

Ceux que le décryptage de ses mensonges intéresse liront cet excellent droit de réponse du rédacteur en Chef de L’Express aux insultes proférées contre cet hebdomadaire par l’ancien patron du FMI.

 

La faillite de DSK…

Pourtant, lors de son interview très complaisamment menée par la toujours très déférente Claire Chazal, DSK a effectué un terrible aveu, même si ce n’est pas celui qu’attendaient Nafissatou Diallo, Piroska Nagy ou Tristane Banon, auxquelles j’adresse d’ailleurs mes sincères encouragements.

Non, l’aveu en question est de nature économique. Il a d’abord affirmé que :

La Grèce va faire faillite, tout le monde doit prendre ses pertes.

Le scoop n’est pas explicite, mais implicite.

Car quelle était la baderne sexuellement incontinente au poste de directeur du FMI début 2010, quand tout le monde nous certifiait, la main sur le cœur, que la Grèce pouvait se sortir de la situation scabreuse dans laquelle, rappelons-le, elle s’était mise, toute seule comme une grande ? Quelle baudruche dirigeait le FMI qui, à l’époque, ne jurait que par un grand plan d’aide et refusait toute éventualité de restructuration de la dette grecque ?

Quel économiste que la presse nous a vendu comme « remarquablement compétent », répondait, dans une interview au Parisien-Aujourd’hui, le 5 mai 2010 :

« Question : Le FMI a-t-il posé des conditions pour son intervention ?

DSK : Lorsque le FMI est intervenu, la plupart des éléments du plan avaient déjà été définis entre les Européens et la Grèce. Le FMI a apporté son expérience de ce type de crises, qui étaient mal connues des Européens, tout en insistant sur trois points. Premièrement, il nous semblait déraisonnable de vouloir ramener les Grecs de plus de 13 % de déficit à 3 % d’ici à 2012. Nous avons insisté pour que cet objectif soit étalé jusqu’en 2013-2014. Deuxièmement, nous avons convaincu les Européens qu’il fallait mettre la Grèce à l’abri de la spéculation pendant dix-huit mois. Pour que les Grecs n’aient plus du tout besoin d’aller emprunter sur les marchés, il fallait engager des sommes beaucoup plus considérables que ce qui était prévu initialement : ce sera finalement 110 milliards d’euros, dont 30 apportés par le FMI. Troisièmement, comme dans tous les programmes mis en place par le FMI depuis la crise globale des deux dernières années, j’ai veillé à ce que l’on protège les plus vulnérables, ceux qui ont les plus petits salaires ou les plus petites retraites.

Question : Existe-t-il un risque de contagion de la crise grecque en Europe ?

DSK : Il y a toujours des risques. On a cité le Portugal mais il est déjà en train de prendre des mesures et les autres pays sont dans une situation beaucoup plus solide. Il faut réussir à éviter la contagion : le plan grec a été dimensionné aussi pour cela. Il faut cependant que chacun reste extrêmement vigilant.

Q : La France pourrait-elle être touchée ?

DSK :  Il n’y a pas de risque réel pour la France, ni pour l’Allemagne ou les grands pays européens.

En reconnaissant sur le plateau de Claire Chazal que la Grèce était en faillite, DSK a donc entériné l’échec complet du plan d’aide qu’il a promu avec l’union Européenne en 2010 pour la « sauver ». Il a donc, sans le vouloir, reconnu qu’il était un économiste d’opérette, et que ses prétendues compétences économiques s’étaient révélées totalement inopérantes. »

 

DSK le visionnaire

Le FMI vient de réviser à la hausse sa prévision de taux de dette publique pour la Grèce en 2012, soit 189 %, alors qu’il ne prévoyait que 172 % en juin. Et donc, selon M. Strauss Kahn, le « plan de sauvetage » qu’il soutenait devait permettre à l’État grec de revenir à 3 % de déficit annuel en 2013-2014…

S’il est heureux que monsieur DSK se soit ainsi auto-démasqué, son incompétence dramatique n’est pas réellement un fait nouveau. Quel phare de la pensée économique sociale-démocrate contemporaine déclarait à l’AFP en février 2010 :

« Le directeur général du FMI estime que les pays doivent désormais mettre l’accent sur les politiques de soutien à l’emploi pour réduire le chômage, qui s’est fortement accru avec la crise économique. On ne peut pas dire que la crise est terminée lorsque le chômage est encore là, a répété M. Strauss-Kahn. C’est pour cela que le FMI a une position très ferme là-dessus. Il ne faut pas mettre fin aux plans de soutien d’activités qui ont été mis en place, les fameux stimulus. Mais notre conseil, c’est de recentrer tous ces stimulus sur l’emploi, sur les politiques de l’emploi, ça doit être maintenant le sujet principal. »

À en juger par les fabuleux résultats des stimuli en question sur l’emploi et la stabilité financière dans le monde entier, on est saisi par la clairvoyance du propos.

Rappelons également que M. Strauss Kahn était allé faire quelques grâces à son ami de l’internationale socialiste Ben Ali, ex-président de la Tunisie, en novembre 2008. Acceptant d’être décoré par ce dirigeant si épris de démocratie et tellement aimé de son peuple,

Il affirmait alors  :

« Je m’attends à une forte croissance économique en Tunisie cette année, la politique économique adoptée ici est une politique saine et constitue le meilleur modèle à suivre pour de nombreux pays émergents tels que la Tunisie. L’opinion du Fonds monétaire international sur la politique économique en Tunisie, a-t-il ajouté, est très positive. Nous n’avons pas de craintes pour l’année prochaine même si à l’échelle de la planète cela ne va pas être facile. En Tunisie les choses fonctionnent correctement. »

Là encore, le caractère visionnaire de DSK n’échappera à personne. Mohamed Bouazizi, paix à son âme, n’avait sans doute pas l’élévation d’esprit nécessaire pour comprendre tout le génie de l’analyse du fonctionnement « correct » de l’économie tunisienne par DSK le grand économiste.

 

Arrêtez de nous casser les pieds avec l’économiste DSK !

Pourtant, gageons que sagement retranché derrière le rapport d’un procureur incroyablement peu combatif qui lui confèrera un semblant de respectabilité, monsieur Strauss Kahn va continuer à écumer les plateaux de télévision pour donner son avis d’ancien directeur du FMI aux masses crédules et aux rédacteurs en chef avides d’indices d’écoute faciles.

Pourtant, il faudrait que l’on arrête de le présenter comme un respecté économiste. Par pitié, que la presse, demain, nous épargne ses péroraisons sur l’état de l’économie mondiale. Dominique Strauss Kahn est le symbole le plus détestable de cette élite incroyablement incompétente et passablement immorale qui nous emmène tout droit dans le mur de la dette pour tenter de conserver ses propres prébendes et privilèges.

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Sur le web.

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Lire également :
L’allocution de DSK.
Le rendez-vous manqué de DSK

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  • Je suis tout à fait d’accord avec votre analyse qui fait preuve d’une grande clairvoyance. En effet, les médias ont tout fait pour nous vendre ‘DSk: le grand économiste ». Mais qu’a-t-il fait de concret pour mériter ce titre ? Quels sont ses faits d’armes prouvés sur le terrain ? Rien, du vide, simplement qu’il a de « bonnes relations » avec les puissants médias.

  • Merci pour cet éclairage salutaire. A grands coups de com, DSK est parvenu à faire croire au public qu’il était un gestionnaire de talent. Bien de libéraux -moi aussi je dois l’avouer- sont tombés dans le panneau.
    Sur le cas grec, ce même DSK qui a largement contribuer à prodiguer une thérapie totalement inefficace voire improductive se permet aujourd’hui de donner les leçons aux dirigeants politiques et à la finance.
    Je n’oserai pas mettre en doute le sérieux des diplômes obtenus par ce personnage. Je constate qu’ils n’ont qu’une utilité: lui permettre de donner des cours remâchés dans l’une des nombreuses universités sinistrées de France. Pas de diriger un état ou une institution de l’acabit du FMI.

  • Un grand bravo pour cet article. Présenter SK comme l’un des plus grand économiste de la terre relève de l’imposture. C’est une appellation qui a été fabriquée et qui est reprise en boucle pour laver le cerveau des braves gens.

    Les hommes comme lui, hantés par le sexe, nous, les femmes on les connaît bien ; ils ne pensent qu’à ça, toute la journée ; ils ne travaillent pas, obnubilés qu’ils sont. J’ai travaillé avec ce genre d’individus ; un jupon passe et ils ne savent plus où ils sont… le regard devient salace, le souffle est court et puissant, il y a même une odeur qui se dégage, c’est infernal… comment réfléchir, comment être sérieux quand toute la tête est prise par ça !
    Dans le cas de SK, si on réfléchit, c’est exactement cela : à la veille d’un RV important avec A. Merkel, qui aurait dû le rendre réfléchi et sérieux, il devient une bête capable d’avoir une relation « précipitée » en fin de matinée, avant un déjeuner avec sa fille, avec une personne qu’il ne connaît pas, un acte animal, sans tendresse, sans respect ; il appelle ça « une erreur de jugement ».
    Même chose pour T. Banon, qu’il reçoit dans « une garçonnière » pour une interview….
    Je pense tous les jours à ces deux femmes…. je sais ce que c’est que n’être pas cru, je sais ce que c’est le « c’est pas moi, c’est elle » et je suis persuadée qu’elles disent la vérité.
    Encore bravo Monsieur Benard et merci.

  • RSCG, payé par le FMI, peut vendre le savon comme le mieux beurre.

  • M E R C I !
    Enfin quelqu’un qui ne fait pas que des commentaires au dessous de la ceinture sur la baudruche du FMI.
    Au fait, connaissez-vous une quelconque publication de DSK dans une revue économique de haut niveau?
    Et pour les naïfs qui croient que le FMI a une quelconque liberté, sachez que son siège est à Washington, et qu’il va prendre ses ordres directement non pas au State Department, mais auprès des grand prêtres du groupe de Bilderberg ou de la Trilatérale et des acteurs inamovibles de la direction occulte des USA comme Zbigniew Brzeziński (ex patron de C. Lagarde).
    Tout ce beau monde est adepte d’un nouvel ordre mondial (dit aussi gouvernance mondiale) bien entendu non élu.

    Et une petite citation pour la route :

    Quelques-uns croient même que nous (la famille Rockefeller) faisons partie d’une cabale secrète travaillant contre les meilleurs intérêts des É-U, caractérisant ma famille et moi en tant qu’internationalistes et conspirant avec d’autres autour de la Terre pour construire une politique globale plus intégrée ainsi qu’une structure économique – un seul monde si vous voulez. Si cela est l’accusation, je suis coupable et fier de l’être.

    (en) Some even believe we are part of a secret cabal working against the best interests of the United States, characterizing my family and me as « internationalists » and of conspiring with others around the world to build a more integrated global political and economic structure – one world, if you will. If that’s the charge, I stand guilty, and I am proud of it.

    Memoirs, David Rockefeller, éd. Random House; 1st Trade Ed edition, October 15, 2002 (ISBN 978-0679405887), p. 405

  • Je suis absolument d’accord avec vous. Le Roi est nu et en plus il est incompétent. J’ai cherché en vain les « Oeuvres » du Professeur StraussKahn sans trouver autre chose que des écrits de nature politicienne ou des rapports écrits dans l’exercice de ses fonctions. Une image nous a été vendue depuis plusieurs années d’un grand économiste, d’un messie, du « meilleur d’entre nous » etc. Tous s’y sont laissés prendre. Même un Daniel Cohn Bendit au Grand Journal qui nous a habitué à plus de clairvoyance. Faut-il rappeler à tous ces messies que les cimetières sont remplis de gens indispensables et que pourtant « elle tourne »… sans eux. Et de bonnes relations avec les puissants, Mr DSK en a certainement, mais cela ne montre ni sa compétence, ni sa pertinence dans les dossiers économiques.

  • Votre analyse me semble altérée par votre animosité vis à vis de DSK. En effet, il suffit de s’informer un minimum pour savoir que depuis le 5 mai 2010, le FMI et le reste du monde ont constaté que la Grèce n’était pas capable de tenir ses engagements car son Etat n’est pas fiable (problème pour prélever les impots, corruption, pas de fonctionnaires pour controler les comptes, etc …). L’analyse de DSK de mai 2010 était basé sur des engagements de la Grèce, à partir du moment où la Grèce n’a pas tenu ses engagements, il a le droit de reviser son analyse, comme tous les économistes.

    • « pas de fonctionnaires pour controler les comptes »

      Ah ben voilà, ce qu’il faut aux Grecs, c’est un peu plus de fonctionnaires pour contrôler les comptes…

    • DSK & Co savaient depuis des mois que les Grecs avaient maquillé leurs comptes pour entrer dans l’euro. Ils savaient à l’avance que les Grecs allaient encore rouler leurs créanciers dans la farine et continuer le grand foutage de gueule.

  • L’erreur est humaine certes, mais l’on nous avait vendu un génie de l’économie, un leader brillant, etc … Alors, c’est un peu court. Si c’est pour prendre les mauvaises décisions en suivant le vent, n’importe qui aurait pu prendre sa place et son salaire mirobolant. Ses « erreurs de jugement » ne se limitent donc pas à sa vie privé, mais existent aussi dans ses décisions politiques. Grâce à ses fines analyses, les européens ont quand même remis 110 milliards d’euros au pot de la dette grecque. Si la Grèce fait défaut maintenant, cet argent se sera ajouté dans les comptes des autres pays et cela amplifiera l’effet domino sur le reste de l’Europe.

  • vous en avez pas marre de le critiquer sans arret pour tout et pour rien, vous n’avez rien d’autres a faire, de toute façon pour vous DSK est coupable, les uns veulent qu’ils s’expriment sur ce qui s’est passer dans la fameuse suite, les autres veulent qu’ils se taisent , mais tout ceux qui disait qu’il ne regarderait pas TF1 le soir de son interwiew sur TF1 , a commenc’, par Mlle BANON, sa Mére qui ont fait appel au boycott ce soir la ont été les premieres a le regarder, comme bien d’autres ont etait 13 millions de téléspectateurs a le regarder.Donc de toute façon s’etaient couru d’avance et quoi qu’il disent bien ou mal , il a été critiquer sur son discours, yen a marre d’entendre tout les jours parler de cette histoire, si c’esst pas DSK, c’est BANON, toujours et encore, si c’est pas BANON , c’est Mansouret qui ose critiquer alors qu’elle a empéché sa fille de porter plainte pendant 8 années durant pour garder sa place au PS, et pour garder DSK, qui a l’époque lui plaisait bien……………,et si c’esst pas Mansouret c’est KOUBBI, qui veut se faire connaitre et qui emploi les memes méthodes que KENNETTH THOMPSON avocat de Naffissatou D, a savoir a s’adresser a la planete entiere, comme si il n’avait pas confiance en sa cliente, et avait besoin d’autres témoignages , pour se faire de la pub, et faire parler de lui ! et tout ce petit monde c’est tout les jours que l’on entend parler d’eux , alors qu’il y a des choses concernant les féministes beaucoup plus grave (bb congeles, le pere qui a balancer son fils de 10 ans par la fenetre ligoter, le pére qui a sequestrer sa fille, l’a violer et lui a fait des enfants ect……………., alors c’est bon laisser la justice faire son travail, et arreter d’etre assoifer de vengeance, Mr DSK a plus que payer, il est HS, fini, KO, et ce n’est pas fini; alors c’est bon yen a marre tourner la page et passer a autre chose!!!!!!

    • C’est vrai, le pauvre petit chat, tout le monde a été méchant avec lui, il faut le laisser tranquille maintenant.
      L’article fait juste remarquer que finalement, cette histoire a été bénéfique pour DSK, puisque ses problèmes privés ont éclipsés sa totale incompétence économique, seule chose qui est sensé nous concerner.

  • Ce qui me sidère personnellement , c’est que la majorité des gens pensent que les qualités morales et la santé mentale ne sont pas des conditions nécessaires pour occuper un poste à responsabilité. Un addict, un pervers, un détraqué, .. (je parle en général, … ) peut être propulsé à un haut niveau sous prétexte qu’il serait compétent.
    S’il est compétent, tout ce qu’il va faire c’est mettre sa compétence au service de son vice, comment ne pas trouver ça évident, ça me dépasse.
    L’affaire Banon et autres (Nagy, Filippetti.) étaient bien connues sur Internet avant que ne se déclenche l’affaire Diallo, mais cela ne semblait nullement être un empêchement pour élire ce triste sire, pour les médias comme d’ailleurs pour Monsieur voire Madame Tout le Monde.
    Incroyable également le déni ou la solidarité de caste de la sphère politique : Moscovici qui dit ne ressentir aucune violence chez DSK (il aurait peut-être mieux compris s’il avait homo), Jack Lang qui trouve qu’un viol de femme ce n’est pas une mort d’homme (en même temps ce n’est pas complètement faux), Jean-François Kahn qui trouve que trousser une domestique ne mérite pas d’en faire tout un foin (il s’est excusé, mais il a dit le fond de a pensée), et si je me souviens bien Chevènement avait tout de suite pensé que la femme devait être une affabulatrice dérangée. Je salue par ailleurs la solidarité féminine dont ont fait preuve Royal et Aubry (je plaisante, je tiens à la préciser).
    Si on regarde bien, tous vieux ou socialistes ou les deux à la fois.
    NB: « baderne sexuellement incontinente » : j’aime bien, ça change de chimpanzé en rut

  • Je ne sais plus qui a dit que c’était toujours un grand plaisir de découvrir sa propre pensée exprimée par un autre – mais en mieux.

    Je n’y croyais pas au DSK super compétent, ni même compétent tout court. Le peu que j’avais vu ou entendu de lui ne contenait aucune assertion remarquable.

    Et puis de toutes façons, il me semble exclu que l’on puisse être à la fois une sorte de grosse merde libidineuse et un type compétent dans un domaine intellectuellement exigeant, les deux activité utilisant le même organe : le cerveau.

    Mais vous l’exprimez si bien et tellement plus clairement que je ne l’aurais fait moi-même, par une combinaison de faits et d’attaques très bien dosé, vraiment j’ai eu grand plaisir à vous lire. Excellent article, tout simplement.

    Un grand merci !

  • Excellent article riche d’enseignements. Merci

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