Succès de la rigueur irlandaise

La faillite du keynésianisme est impossible à rater

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Succès de la rigueur irlandaise

Publié le 27 août 2011
- A +

Les plans de rigueur seraient mauvais selon la théorie keynésienne, qui plaide pour des dépenses supplémentaires de l’État en période de crise. Et si la réalité montrait l’inverse, avec l’exemple irlandais?

Par Alexis Vintray

Il y a encore peu, l’Irlande était dans une situation désastreuse, obligée de demander l’aide de l’Europe. Pourtant, depuis quelques mois, la situation s’est spectaculairement améliorée alors que les gouvernements en place ont tous mené une politique de rigueur sans précédent. Au point que Reuters pose la question: Is one PIG breaking free? Un des « Pigs » (l’Irlande) ne serait-il pas en train de s’en sortir?

Ainsi, au premier trimestre, le PIB a cru de 1,3% par rapport au trimestre précédent (5,2% en rythme annuel), en particulier grâce à une forte hausse des exportations. En juin, l’excédent commercial a atteint un record historique de 4,08 milliards €, une hausse de 8% par rapport à mai.

L’hypothèse de croissance du PIB de 2% prise par le gouvernement pourrait être dépassée. Une condition essentielle pour réduire le fardeau de la dette publique, qui est attendue à 111% pour 2011.

Sans surprise, ces bons résultats se traduisent par le retour de la confiance des investisseurs, convaincus par la volonté affichée d’assainir la situation au plus vite. Alors que les taux à 10 ans touchaient un maximum de plus de 14% en juillet, ils sont redescendus sous les 9%. Une performance que l’intervention de la BCE pour acheter des titres n’explique pas: là où les taux irlandais ont chuté de plus de 5%, les taux portugais n’ont chuté que de 2%. La même tendance est visible par rapport à la Grèce, dont les taux sont repartis de plus belle à la hausse (voir le graphique ci-dessus pour les taux à deux ans, seekingalpha.com)

Des résultats qui ne doivent strictement rien au keynésianisme mais, à l’inverse, beaucoup au régime drastique que le pays s’est imposé. Ainsi, si le commerce extérieur a explosé, c’est que les salaires comme l’inflation ont fortement baissé depuis le début de la crise en 2007. En quelques années, les Irlandais ont  récupéré la moitié de la compétitivité perdue dans la décennie précédente selon Alen Mattich dans le Wall Street Journal.

Inflation en Irlande (ESRI)

Même constat pour l’inflation, qui avait cru nettement plus rapidement que dans la zone euro entre 1999 et 2007 (+36% contre +22%). Depuis 2007, les prix ont légèrement chuté (-0,5%) contre une hausse de près de 6% dans la zone euro. La Grèce a laissé ses prix filer de plus de 10%, tandis que l’inflation au Portugal atteignait +5,7%. Conséquence, les produits irlandais se retrouvent comparativement moins chers que les produits du reste de l’Europe.

On notera aussi que l’Euro, en empêchant la dévaluation de la monnaie, a empêché l’Irlande de retrouver sa compétitivité par la dévaluation, et obligeant à cette « dévaluation interne ».

Tout aussi intéressant, le gouvernement irlandais a refusé de toucher à sa fiscalité des entreprises, très basse, et a au contraire axé son plan de rigueur sur la baisse des dépenses publiques. Avec les résultats probants mentionnés plus hauts, qui confirment ce que les économistes disent depuis longtemps. Comme l’écrit l’économiste de Harvard, Alberto Alesina (voir l’article de Contrepoints) :

Economic history shows that even large adjustments in fiscal policy, if based on well-targeted spending cuts, have often led to expansions, not recessions. Fiscal adjustments based on higher taxes, on the other hand, have generally been recessionary.

Les pays baltiques, qui ont eux aussi choisi une politique de rigueur avec chute de l’inflation, compression des salaires et mesures pour revenir rapidement à l’équilibre budgétaire, voient également leur situation économique s’améliorer rapidement. Au point que Fitch Ratings fasse de ces pays des sources d’inspiration pour régler la crise de l’Euro.

Certes, le pays n’est pas complètement sorti d’affaire et continuera à payer le prix des excès de la bulle immobilière de la décennie précédente pendant quelques temps encore. En outre, la menace d’une nouvelle récession pèse comme une épée de Damoclès sur les perspectives de croissance. Mais les premiers résultats et la comparaison avec les autres « PIGS » remettent en cause les hypothèses keynésiennes et offrent probablement des leçons à tirer pour la France ou la « rigueur » ne contient aucune moindre réduction des dépenses publiques…


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  • « On notera aussi que l’Euro, en empêchant la dévaluation de la monnaie, a empêché l’Irlande de retrouver sa compétitivité par la dévaluation, et obligeant à cette dévaluation interne. »

    Absolument ! Le cas irlandais démontre l’erreur d’analyse de ceux qui préconisent ou espèrent la disparition de l’euro. Cette crise n’est pas une crise monétaire mais la crise de l’Etat-providence.

  • En France, le mini plan de rigueur de Juppé, pour faire entrer le pays dans l’euro, n’a pas empêché l’économie de profiter de la croissance mondiale. Jospin a bénéficié à l’époque d’une économie en partie assainie. Malheureusement, au lieu d’en profiter pour la renforcer, il s’est lancé dans une politique idéologique.

  • Et en Belgique, n’en parlons pas … d’autant plus que tous nos politiciens défendent corps et âmes l’indexation automatique des salaires !

    Dingue, dingue, dingue….

  • Encore la preuve qu’on relance la croissance par l’Offre, ici entraînant une forte reprise du commerce extérieure, et non par une Demande soutenue par des dépenses étatiques genre primes à la casse destinées à soutenir la consommation…..

    C’est, encore une fois, Hayek contre Keynes…..

  • Ces monnaies tiennent par la confiance (monnaie fiduciaire) Si l’Etat (providence ou pas) tombe en faillite, alors la monnaie perd son principal element de confiance donc son principal element de valeur… La crise des finances de l’Etat provoque NECESSAIREMENT une rise monetaire puisque la monnaie est une somme de dettes dont l’Etat est le principal debiteur. Si ces creances ne valent plus rien la monnaie aussi perd tout.
    VOus avez raison si vous parlez e l’origine de la crise. Effectivement les finances de l’Etat arrivent avant chronologiquement mais au final on aur les deux probleme croyez moi.

    • Un Etat non providentiel et régalien ne peut pas faire faillite, ses dépenses étant en toute hypothèse adaptées à la capacité de financement de la population dont il émane. L’Etat-providence est bien le coeur de la crise, non la monnaie. Il est responsable de la crise non seulement par ses dettes mais également par ses interventions perturbant les décisions des individus et empêchant les marchés de s’équilibrer.

      • « L’Etat-providence est bien le coeur de la crise, non la monnaie.  »
        Oui et non. Si on a un état endetté à mort mais une monnaie solide (ex : à étalon), c’est plus délicat de faire sombrer la monnaie.

        • Le problème de l’étalon est de donner à l’Etat le pouvoir exorbitant de le déterminer. S’il s’endette, l’Etat aura tout loisir d’adapter l’étalon selon ses besoins, voire de le suspendre, et on se retrouve avec des problèmes similaires à ceux des monnaies de « confiance ». Décidément, c’est la question de la dette publique qui est au centre des difficultés. Toutes les autres questions découlent de ce fait générateur.

          • Non, pas si la monnaie n’est pas monopole d’état ou si ce n’est pas lui qui établit l’étalon.

          • Totalement d’accord pour les monnaies privées : c’est très certainement la solution. En attendant, si la monnaie reste monopole public, je ne vois pas comment l’Etat pourrait ne pas fixer lui-même l’étalon, même indirectement.

      • « L’Etat-providence est bien le coeur de la crise, non la monnaie. »

        Non mais la j’en tombe de ma chaise,, L’état providence appauvrit le peuple ….

        Et si on Taxé réelement les revenus des grosses societés et si on rendais le compte a vue gratuit comme au début en augmentant les taxes sur les profits des banques.Des idées il y en a a foison et de l’argent aussi !!!

        Et si on imprimé nous meme notre monnaie !!!! voila le font du probleme une dette qui a depassé 65% 70%du PIB est mathematiquement impossible a remboursé .Alors allez y serrez les vis on s’en fout on a deja plus rien.

        Si on index les salaires on diminie la vitesse d’avancement de la pauperisation du peuple meme si les prix augmente.
        Sauf que ceux qui écrivent les lois(certainements pas le peuple meme si c’est notre devoir citoyen le plus important), l’inflation est le pire puisque leurs montagnes de billets fonds a vue d’oeil .
        Fallait nous en laissez un peu y a 30 ou 40 ans et on en serait pas la

        Pour le prochain partage je sais pas si vous serez admis 😀

      • « L’Etat-providence est bien le coeur de la crise, non la monnaie »
        La monnaie-fiat tel que l’euro avec la BCE titrisant et l’inflation est une des caractéristiques de l’Etat-providence.

        • Elle sert a quoi ta phrase tremendo tu mets des mots l’un a coté de l’autre bien.
          Etat providence de quoi deja, elle est ou la providence ?

          Pour avoir des riches il faut des pauvres,c’est un fait, tres bien. Et si on parlait deja de dignité pour tous !
          Il faut retourné aux fondamentaux car la bonne idée de depart est completement surbmergé et deconstruite par des kilos de papier de lois qui ont menée a notre situation actuel .

          Allez 3 ou 4 pourcent d’augmentation du Pib et 1 % d’inflation dans l’idéal pour vous (partisans de la desindexation) ca serez le reve sauf que IL EST IMPOSSIBLE DE CROITRE a l’infini dans une zone Défini ici la terre !
          On produit 1 on depense 0.99 maximum ca c’est un calcul simple et pourtant non appliqués ! le seul moyen de survivre sans le controle de notre monnaie

          Le fond du probleme restera toujours qui frabrique notre monnaie !
          Le reste n’est que bricolage

          • D’abord je n’ai pas été aussi irrespectueux, donc soigne ton langage.
            Ensuite, pour avoir des riches il ne faut pas nécessairement avoir des pauvres, les riches vendent des produits mais s’il y a trop de pauvres il n’y a pas de débouchés pour leurs produits a priori. Ensuite, cette phrase signifierait que les riches le seraient devenus aux dépends des autres, ben non, un type a une idée il apporte son capital, s’associe et emprunte puis emploie des gens pour faire marcher son entreprise, il les sort de la pauvreté. Oû vois-tu que les riches le sont parce qu’il y a des pauvres?
            Ensuite, vous affirmez de manière péremptoire que l’on ne peut croître à l’infini, mais si en permanence il y a de nouvelles découvertes scientifiques commercialisables, alors oui on ne cessera de croître. De même que les gains de productivité sont permanents, il n’y a que les partisans de la décroissance pour croire en leurs salades.

          • Ah en fait, ton orthographe calamiteuse s’explique par le fait que tu ne comprends pas ce qu’est la monnaie, ce que fait la BCE, ni l’Etat providence, as des définitions alternatives et froufroute des raisonnements étranges qui n’ont ni queue.

            Il n’y a donc rien de spécial à répondre. À part Blouplfhutryt !, par exemple.

      • L’euro a incité à l’irresponsabilité budgétaire typique des Etats-providence. Des critères arbitraires de convergence inclus dans le traité de Maastricht ne peuvent être respectés si aucune sanction n’est prévue. Ce n’est d’ailleurs pas à l’Europe d’imposer des sanctions à des Etats souverains. C’est surtout que si tout le monde compte sur tout le monde pour avoir une discipline budgétaire à sa place afin de sauver la crédibilité de l’euro sur les marchés, et bien personne n’est discipliné au bout du compte, pas même les allemands et surtout les allemands qui furent les premiers à enfreindre le traité de Maastricht.

  • Désolé Tremendo je m’emporte facilement 🙂

    Je suis d’accord avec toi sur le fait d’investir de prendre un risque pour gagné de l’argent au depent de qui ? du gars un peu moins malin qui n’a pas su faire fructifié la meme idée par exemple .

    Mais être riche c’est avoir des privilèges materiel par rapport a d’autres, trés bien ,il faut bien un ‘dessus du panier’ pour entrainé le reste à vouloir gagné ces privilèges.

    Mais si tout le monde avait la meme somme d’argent plus de riche plus de pauvres ,quels ennuis ! on tue la créativité , la soif d’entreprendre pour vivre mieux.
    Il faut donc un juste milieu pas trop riches (on prends) et pas trop pauvres (on donne) Il faut bien definir des limites acceptables par les deux coté de la barriere.

    Tremendo
    Ensuite, vous affirmez de manière péremptoire que l’on ne peut croître à l’infini, mais si en permanence il y a de nouvelles découvertes scientifiques commercialisables, alors oui on ne cessera de croître. De même que les gains de productivité sont permanents, il n’y a que les partisans de la décroissance pour croire en leurs salades.

    Comment gagne t’on en productivité ? cela fait longtemps deja que ca se fait sur le dos du petit : Blocage des salaires, degraissage massif. Comme vous le dites moins de potentiel d’achat par habitant dans la categorie populaire et donc le patron gagnera de l’argent moins vite . Et parce qu’il veux croitre plus il utilisera des methodes toujours plus destructrices pour ceux qui au final achete/ais leurs produits.

    L’euro a incité à l’irresponsabilité budgétaire typique des Etats-providence. Des critères arbitraires de convergence inclus dans le traité de Maastricht ne peuvent être respectés si aucune sanction n’est prévue.

    Vous parlez d’iressponsabilité budgetaire mais qui écrit les lois qui nous menent vers ceci. Ce sont bien des juristes, des avocat ,et autres personnes payé au final par on ne sait qui, enfin suivez le fric .

    Ou on fait un vrai etat féderal a 6 ou 12 maximum (Avec le pouvoir de création monetaire adossé a un physique reconnu internationalement) . Ou chacun reprend ces billes . et la terre continuera de tournée ce n’est que du pognon !
    Mais la a 27 laissez moi rire.

    En europe nous somme bien en phase de sous-dévellopement car c’est maintenant l’Asie le centre du monde il n’y a que nous qui faisont semblant de ne pas le savoir.
    Les Renaults sont maintenant dessiné et lancé en asie avant d’arrivé chez nous . Le fric il va se faire la bas et peut ere dans 40 ans quand on crevera tous de fin les chinois voudront ptet bien nous laissé fabriqué quelques rondelles pour leurs trains ou leurs avions !

  • Désolé H16 mais je ne verifie pas l’orthographe a chaque fois.
    Le signalé c’est Bien mais me discriminé pour sa … Certaine personne ont du quitté la feuille de papier trop jeune pour mangé
    Mes propos ne sont pas forcement tres structuré mais les votre sonta mille lieux des réels problemes !

    Restons sur des fondamentaux
    Tu me parle de BCE qui ne sert a rien a part une belle facade ,Allons allons Quand une entité aussi puissante garde le meme type a sa tete pendant des années est-ce normal ?
    Avez vous deja regarder des sessions du parlement européens quels spectacle honteux il nous méprise nous qui les payont ! Je n’ai pas elu Baroso L’election indirect c’est MAGNIFIQUE

  • Désolé je tire a vue aujourd’hui 😀

  • Le PIB irlandais s’est effectivement redressé nettement , mais le PNB (qui exclut les bénéfices réalisés par les très nombreuses entreprises étrangères installées en Irlande) a baissé de 4,3% sur la même période.

    Cette divergence reflète l’atonie de la demande intérieure déprimée par les plans d’austérité et la crise immobilière. Donc certes, L’Irlande fait mieux que la Grèce car elle a une capacité exportatrice, mais quid quand la demande extérieure va se contracter, ce qui ne va pas manquer d’arriver au 2e semestre? Alors, la spirale infernale risque de reprendre.

    Et indépendamment de cet aspect quid quand la pression déflationniste continue à la baisse des salaires, des prestations sociales etc deviendra socialement insupportable? L’Irlande fait d’ailleurs moins bien que l’Islande qui a pu elle bénéficier de l’oxygène de la dévaluation. Voir les travaux de JJ Rosa, à qui on ne peut pas dénier son appartenance à la pensée libérale.

  • Dramatic (EN) -> spectaculaire (FR)

    La situation s’est dramatiquement améliorée, c’est un anglicisme hideux et ça n’a aucun sens en français.

  • De toute façon, quand on fait des coneries, on finit toujours par les payer.
    Alors autant faire vite.
    Oui,des gens vont souffrir,les plus pauvres évidemment,à cause de ceux qui veulent continuer à aggraver les situations.
    Mais outre les situations individuelles,il y a le niveau général d’une collectivité qui chute inexorablement.Et comme c’est graduel,beaucoup ayant fui,ceux qui restent oublient l’histoire et s’accommodent en trouvant seulement l’actualité difficile,en attendant qu’elle empire.
    Génial le keynésisme: à force que tout le monde emprunte à tout le monde,tout le monde sera en dette avec tout le monde.On y est !
    Ca marcherait très bien,(sauf qu’à la fin personne ne voudra plus rien foutre)s’il n’y avait toujours les nations et les Etats,enfin les gouvernements centraux. On est entrain d’y remédier ; bientôt il n’ y en aura presque plus….pour commander les autres.

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