Réchauffement climatique: principe de précaution et biais cognitifs

Ces gens manipulent les données, filtrent l’information, exagèrent les scénarios négatifs et exploitent nos biais cognitifs

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Réchauffement climatique: principe de précaution et biais cognitifs

Publié le 1 juillet 2011
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L’un des sujets auquel l’auteur Dan Gardner ne s’est malheureusement pas penché dans son excellent livre « Risk » est le réchauffement global. C’est possiblement pas peur de représailles qu’il a évité ce sujet pourtant hautement pertinent pour ce livre… Serait-il possible que le risque présenté par les changements climatiques ait été exagéré et que certaines organisations aient manipulé nos biais cognitifs pour servir leurs intérêts? C’est ce que nous explorerons dans le présent billet.

Note : je vous conseille fortement de lire mon article sur le livre « Risk » si ce n’est pas déjà fait avant de lire le présent article.

Le biais de confirmation est très présent dans la sphère environnementaliste. Tout d’abord, les médias ne présentent que les nouvelles confirmant qu’une catastrophe climatique grave est en cours. Toutes les preuves scientifiques démontrant qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter ou que les choses sont moins pire qu’on ne le dit (et il y en a constamment) sont totalement ignorées par les médias. Le citoyen moyen en conclut forcément qu’il y a unanimité parmi les scientifiques à l’égard du risque élevé que posent les changements climatiques, alors que ce n’est vraiment pas le cas. Les médias ont aussi déclenché l’heuristique de disponibilité (la règle de l’exemple). En placardant leurs bulletins de nouvelles de conséquences potentiellement négatives des changements climatiques, ils ont bien inséré ces choses dans le cerveau des gens, ce qui pousse la population à surestimer la probabilité de ces événements (voir ceci). Par ailleurs, comme les gens accordent généralement plus de crédibilité aux études scientifiques qui démontrent un danger ou un risque, qu’à celles qui démontrent qu’il n’y en a pas, les gens étaient très vulnérables à ces scénarios catastrophistes.

La polarisation de groupe fait aussi son oeuvre dans cette histoire. Il est devenu très mal vu d’être sceptique envers le réchauffement global. En fait, le concept de lutte aux changements climatiques est presque devenu une religion. Impossible de soulever un doute en public sans que le tribunal inquisitoire nous condamnent à la mort par lapidation. Cela crée une dynamique dans laquelle l’extrémisme devient la norme.

D’autre part, les balises (ou heuristiques d’ajustement) ont été grandement utilisées par les réchauffistes pour manipuler l’opinion publique, à commencer par Al Gore lui-même dans son film de propagande « An Inconvenient Truth ». On nous a décrit des scénarios catastrophiques complètement irréalistes et exagérés, mais cela importe peu car ces exagérations ont mis en place des balises qui ont eu pour effet de biaiser notre perception du risque réel. Un bon exemple de cela concerne la hausse du niveau des océans (voir ceci).

Les réchauffistes ont aussi utilisé la « règle des choses typiques » en créant des histoires qui semblent plus probables qu’elles ne le sont vraiment à partir d’événements incertains. Par exemple, on nous dit que le réchauffement fera fondre le permafrost, ce qui libérera du méthane, lequel accentuera le réchauffement au point de faire rapidement fondre les glaciers de l’Arctique et de l’Antarctique, ce qui inondera les grandes villes côtières et fera disparaître certaines îles. Cette histoire semble probable et crédible, mais rien de tout cela n’est en train de se produire; ce ne sont que des hypothèses. On nous présente tout de même ce risque comme étant certain et imminent.

Qu’en est-il de l’heuristique d’affect (la règle du bon et du mauvais)? Environ 95% des gaz à effet de serre sont émis naturellement, mais la nature est une bonne chose, elle ne peut représenter un risque. Beaucoup de GES sont émis par l’agriculture, notamment en ce qui a trait aux flatulences provenant du bétail. Il est cependant beaucoup plus facile pour les réchauffistes de s’attaquer au méchant pétrole polluant des sables bitumineux, tueur d’oiseau, destructeur de forêt et empoisonneur d’eau, que de cibler les agriculteurs, ces bons fermiers qui mettent de la nourriture dans notre assiette, même si les émissions de GES de l’agriculture sont plus élevées que celles des sables bitumineux albertains. Les documentaristes ont aussi contribué à mettre des visages animaliers sur la chose (pensez aux fameux ours polaires). En fait, il existe bien peu de preuves scientifiques démontrant que des animaux soient affectés à ce jour (les études ne montrent aucun impact sur les populations d’ours polaires, voir ceci). Finalement, les médias et les groupes environnementalistes ont dressé un portrait exclusivement négatifs des changements climatiques, en évitant de mentionner les avantages (voir ceci). Tel qu’expliqué par Gardner, le biais d’affect fait en sorte que les choses négatives sont perçues comme étant plus risquées et probables qu’elles ne le sont réellement.

Quant au principe de précaution, fortement vilipendé par Gardner dans son livre, les écolos y ont fait allègrement référence, surtout suite aux révélations du « Climategate ». Le raisonnement se résume à ce que puisque nous ne pouvons être certain à 100% que les activités humaines ne sont pas une cause fondamentale des changements climatiques qui mèneront possiblement à des catastrophes pour l’humanité, vaut mieux ne pas prendre de risque et réduire l’activité humaine. Comme c’est souvent le cas, on nous demande de fermer les yeux et d’accepter de subir une baisse certaine de notre niveau de vie, qui créera du chômage et de la pauvreté, pour nous protéger d’un risque hypothétique.

« Ne vous inquiétez pas », nous disent les écolos, « les technologies vertes vont créer des emplois et de la richesse ». C’est totalement faux; la lutte aux GES fait augmenter les coûts de tout ce que nous consommons, ce qui diminue notre pouvoir d’achat et notre niveau de vie (donc notre richesse). Ces mesures détruisent beaucoup plus d’emplois que les emplois spécifiquement créés dans les technologies vertes, cela est déjà évident.

Cela nous amène à considérer pourquoi une telle campagne de peur est-elle menée par autant de gens? Qui bénéficie de cette manipulation propagandiste? Tout d’abord, beaucoup de corporations bénéficient directement des règlementations et des subventions qui accompagnent la lutte aux GES, incluant les entreprises oeuvrant dans les énergies vertes, les entreprises d’ingénierie, de construction et, surtout, les banques qui financeront les milliards de dollars de prêts nécessaires au financement de ces investissements. Il y a ensuite les ONGs environnementalistes, qui en faisant peur au public réussissent à obtenir l’attention des gens ainsi que leurs donations. Les chercheurs scientifiques qui en illustrant des scénarios catastrophistes obtiennent des subventions de recherche, des postes importants et du prestige médiatique (le GIEC est envahi par ces opportunistes). Les médias quant à eux saisissent une occasion en or de faire du sensationnalisme et de gonfler leurs auditoires en utilisant la peur. Et finalement les politiciens, qui appliquent une stratégie gagnante en politique : faire peur aux gens en exagérant les risques pour ensuite leur promettre de les protéger en échange de leur vote.

Ces gens manipulent les données, filtrent l’information, exagèrent les scénarios négatifs et exploitent nos biais cognitifs pour nous faire accepter des mesures destructrices pour l’humanité, mais qui servent leurs intérêts particuliers. C’est le marketing de la peur à son meilleur… Al Gore a aussi bien réussi que Georges W. Bush. Combien faudra-t-il de temps aux faits pour rattraper les fariboles réchauffistes? Concernant l’invasion américaine de l’Irak, il aura fallu beaucoup trop de temps; le mal était déjà fait…

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  • Les fabricants de turbines aiment bien cette histoire aussi puisque ça force à la construction de cycles combinés (turbine à gaz + turbine à vapeur), là où les bonnes centrales thermiques existantes ont encore des décennies de vies devant elles. Ca crée un gigantesque marché complètement artificiel. Le dindon de la farce est le consommateur contribuable, qui va payer pour ces machines via sa facture d’électricité (tout sera fait pour qu’il ne réalise pas qu’il paie plus pour des raisons si injustifiées).

  • Bonjour.

    Réchauffement climatique ou pas, force est de constater que l’on arrivera tôt ou tard à un épuisement des énergies fossiles, et que pour l’instant, du fait de la croissance inexorable de la population et du développement économiques des 2 pays les plus peuplées de la planète, on penche plutôt vers le tôt.
    Dans le même temps, que l’on soit écologiste ou pas, on peut s’inquiéter du potentiel dévastateur de l’énergie nucléaire qui ne semble pas être aussi sous contrôle que l’on a voulu nous le faire croire…

    Dans ces conditions et sauf à se désintéresser totalement de l’avenir de nos enfants ou ne pas voir plus loin que le bout de son nez, on ne peut que constater qu’il est indispensable d’une part de développer des solutions de production énergétique nouvelles et de préférence, tant qu’à faire, des solutions durables et d’autre part de limiter notre consommation d’énergie pour un même niveau d’activité ce qui signifie utiliser des technologies offrant des rendements meilleurs.

    Cela passe évidemment par le développement des technologies vertes et même si effectivement, un certain nombre de grands groupes profitent de la situation énergétique incertaine, il n’en reste pas moins qu’une partie de ces nouvelles technologies seront indispensables dans l’avenir.

    Plus globalement, votre dénigrement des « écolo » m’interpelle car à moins d’être fou allier ou suicidaire, on est tous concerné par l’écologie.
    L’écologie est un mouvement prônant la préservation de la planète le plus longtemps possible, ce qui, jusqu’à preuve du contraire, est une condition sine qua non à la survie de l’espèce humaine!

    Bien cordialement.
    Yanis

    • Je trouve toujours drôle ceux qui parlent de l’avenir de nozenfants, alors que ce sont les mêmes qui laissent la dette filer dans des proportions babylonesques.

      • Sans compter que de toutes façons, on va tous mourir !!!!
        Alors, que l’humanité s’éteigne durant la génération de nos p’tits zenfants ou durant celle de nos arrièrex10^n-petits enfants, qu’est-ce que ça change ?

        Sans compter qu’on peut être certain qu’ils se foutront de nos efforts, foutant tout par terre, tout comme on se fout des efforts de nos ancêtres qui agissaient d’abord pour eux et se feront probablement des guerres mondiales ou je ne sais quoi.

    • « …arrivera tôt ou tard à un épuisement des énergies fossiles… »

      Ce point de vue, le lieu commun le plus largement admis en ce moment, est en fait bien trop myope, comme l’explique l’article suivant :

      http://www.masterresource.org/2011/06/open-ended-resourceship/

    • Il y aura forcément un épuisement des ressources. N’empêche qu’il faut être bien con pour ne pas utiliser le stock disponible sous prétexte … qu’il finira par s’épuiser !
      Tout au plus, on doit plaider pour qu’une fraction suffisante de l’utilisation du stock soit orientée vers le développement d’une solution de substitution quand le stock sera fini ; et seulement à ce moment là. C’est à dire relativement tard, en fait : le problème se posera dans au pire (ou plutôt : au mieux !) dans un demi siècle, puisqu’on a du charbon pour plusieurs siècles au rythme actuel, rythme qu’on peut multiplier 10 en espérant un développement général. Et d’ici là, la technique aura encore progresser, on saura donc produire de l’énergie renouvelable pour encore moins cher qu’aujourd’hui. Plus on attend moins c’est cher : il faut être patient, au lieu de se précipiter aujourd’hui sur des solutions dont on a pas encore besoin.
      L’impatience peut même rendre retarder fortement la réalisation du projet : un jeune de 18 ans aura sans doute un jour besoin d’un T5 loger sa famille, mais la bonne façon pour lui de l’obtenir, ce n’est pas de l’acheter immédiatement à cet âge, c’est de se contenter d’un studio, puis d’un T2, etc en accumulant l’épargne qui lui permettra d’acheter le T5 quand il en aura vraiment besoin. Pour l’investissement énergétique c’est pareil : acheter maintenant du renouvelable 2 à 10 fois plus cher que du fossile, c’est contre-productif.

      • Heureusement, vous êtes tout seul bien plus intelligent que des centaines de chercheurs et de managers employés dans ces sociétés qui sont là pour certaines depuis des dizaines d’années et qui ont fait ces choix que vous regardez de haut de votre QI de 1000.

        • Ah oui, ces « chercheurs » là qui … n’existent pas. Bon, écoutez, troll, trouvez nous un chercheur avec une telle preuve, et surtout, ne nous faites pas languir.

  • quand pseudo-science, peur et ignorance se mêlent de politique…

    nous laissons à nos descendants, entre autres, des dettes abyssales vis-à-vis d’un système financier très contestable, des infrastructures essentielles, comme les réseaux d’eau potable par exemple, dans un état lamentable, et un milliard d’êtres humains qui ne mangent pas à leur faim…

    et on vient nous rebattre les oreilles d’un prétendu réchauffement climatique catastrophique, par NOTRE faute. en nous donnant mauvaise conscience à propos des « générations futures » .
    on nous prend vraiment pour des cons.

    les « générations futures » vont-elles se bidonner ou bien se désoler de « l’héritage » de leurs ancêtres?
    au fait, la température moyenne du globe n’augmente plus depuis 1998…

    • « au fait, la température moyenne du globe n’augmente plus depuis 1998… »

      Belle démonstration scientifique ! :-p

      On est d’accord, l’alarmisme en matière de climat, une phénomène physique d’une complexité folle, et dont l’échelle de temps typique dépasse de loin celle de problèmes qui se passent à des échelles autrement plus ‘humaines’, n’est pas approprié à une posture scientifique.

      Il est d’ailleurs amusant de noter que les plus ‘alarmistes’, ne sont pas les plus ‘experts’, ni les plus ‘humbles’ sur leur propre compréhension du changement climatique.

      Les climatologues mêmes, qui partagent cependant un certains consensus sur la réalité d’un réchauffement moyen depuis 1 siècle.
      Rappel des faits :
      L’élévation de la température moyenne du globe entre 1906 et 2005 est estimée à 0,74 °C (à plus ou moins 0,18 °C près), dont une élévation de 0,65 °C durant la seule période 1956-2006.

      L’augmentation très forte de CO² dans l’atmosphère du aux activités humaines (et autres gaz à effet de serre) fait également consensus.

      Voilà.

      Après, toutes les hypothèses sont permises. Sur la tendance réelle de réchauffement, sa causalité anthropologique, ou encore la part d’une telle variation due à l’homme par rapport à la variabilité naturelle du climat, dont les variations récentes du climat ne sont pas encore sorties.
      Bref, plus de questions que de réponses…

      Néanmoins, les 2 faits rapportés, tendance de réchauffement climatique, et CO² du à l’homme (pétrole, déforestation, agriculture et tutti quanti) font suffisamment consensus pour qu’on les considère comme vrais. Dire le contraire sans construction scientifique serait faire preuve d’obscurantisme.

      La relation entre les 2, l’implication de ces faits, et l’urgence d’ « agir », j’ai envie de dire (comme de nombreux scientifiques pas forcément alarmistes): on verra.

      • « L’augmentation très forte de CO² dans l’atmosphère du aux activités humaines (et autres gaz à effet de serre) fait également consensus. »
        Tu as raison, et n’oublions pas que le C0² n’est pas un polluant. Bien au contraire, il est indispensable et favorise les cultures.

  • la température n’augmente pas depuis 1998, c’est un fait vérifiable. les courbes de mesures sont publiées.

    quant au soit-disant consensus… en voila, de la science !!!
    depuis quand le nombre de convaincus a-t-il valeur de vérité?

    alors jetez donc un petit coup d’oeil la-dessus:

    http://www.pensee-unique.fr/theses.html

    • « la température n’augmente pas depuis 1998, c’est un fait vérifiable. les courbes de mesures sont publiées. »

      ai-je dit le contraire? la tendance que l’on observe, et dont je parle, est plutôt à l’échelle du centenaire. Les 2 ne me semblent pas contradictoires. Et le fait que la température n’ait pas augmenté depuis 1998 n’est pas une démonstration, encore une fois… (a-t-elle augmenté depuis 2000, 2002, 2005, 1984 ?)

      « quant au soit-disant consensus… en voila, de la science !!!
      depuis quand le nombre de convaincus a-t-il valeur de vérité? »

      Pour le profane, c’est souvent la seule façon de juger !

      Pour le scientifique, la construction même de l’ouvrage scientifique demande d’exposer ses sources (la biblio), en en discutant les limites dans le cadre du raisonnement présenté.
      Je suis d’accord avec les effets de groupe, même si je trouve arrogant de vouloir regrouper ce genre de ‘consensus peut-être faux’ sous le terme de ‘pensée unique’.
      Il y a bien plus de divergences qu’on veut bien le dire du côté des experts, chercheurs.

      La transparence même des constructions scientifiques est justement ce qui permet de les déconstruire au besoin.

  • Je vous invite à visiter le blog de Jo Moreau où il inscrit les scientifiques qu’il trouve qui vont à l’encontre du consensus de la secte réchauffiste:

    Exemple:
    http://belgotopia.blogs.lalibre.be/archive/2011/05/26/consensus-climatique-disiez-vous-23.html

    Vous trouverez la listes des 24 pages (pour l’instant) ici:
    http://belgotopia.blogs.lalibre.be/archives/category/climat.html

    Moi j’aimerais quelques degrés de plus pour avoir un récif de corail et des cocotiers sur ma plage en Bretagne. ^^

  • Au passage, excellent article le Minarchiste !

  • Les émissions de co2 ne précèdent pas le réchauffement climatique mais le suivent : ce simple constat dément absolument le caractère anthropique du réchauffement.

    Commettre une erreur est le lot de l’humanité, persister dans l’erreur par le mensonge est infiniment plus grave : c’est immoral, c’est donc un crime.

    L’action humaine ne peut actuellement rien faire qui influence le climat, ni dans un sens ni dans l’autre, compte tenu des masses et des volumes en jeu. Nous subissons le réchauffement, peut-être bientôt, qui sait, le refroidissement et nous n’y pouvons rien. Prétendre le contraire est l’expression du manque d’humilité, du manque d’éthique, de quelques scientifiques, qui se prétendent des dieux du haut de leurs maigres connaissances et, d’une façon générale, des collectivistes (l’Etat peut tout, nous disent-ils).

    N’y pouvons-nous rien ? En réalité, nous pouvons nous adapter. Manifestement, une société libre est la meilleure réponse pour faire face aux difficultés humaines, qu’elles soient de nature climatique ou de tout autre nature, par exemple économique.

    Malheureusement, les réponses collectivistes à la crise, celles que nous choisissons actuellement, réduisent l’humanité à l’impuissance, par la déresponsabilisation des individus et la pénurie de moyens. Le collectivisme constitue une perte de chance pour chacun d’entre nous et pour les générations à venir. Continuer dans le mensonge à propos du réchauffement nous conduira à subir bien plus durement les prochaines catastrophes, démultipliant leurs conséquences (morts, appauvrissement, etc.) du fait du manque d’adaptabilité des individus.

    Les mensonges liés au caractère anthropique du réchauffement seront alors considérés pour ce qu’ils sont : un crime contre l’humanité.

    • Bon, mais nous, on aimerait voir un élément qui va dans le sens de confirmer l’hypothèse anthropique. On est bornés, que voulez-vous.

      • Fail. Same player play again.

      • Cessez de tortiller comme un asticot et donnez moi un élément qui va dans le sens de confirmer l’hypothèse anthropique, qu’on rigole.

      • @ Calmos

        Ce qu’il y a de commun entre la théorie de l’évolution, le climat, et les projections sur le futur, c’est que la science d’aujourd’hui n’a pas la compétence de savoir quoi que ce soit de fiable sur ces trois questions. Tout ce qu’elle peut faire, c’est poser des hypothèses, des hypothèses très incertaines. Alors on peut croire ensuite ce que l’on veut, mais ce n’est pas ensuite une raison pour vouloir imposer sa religion (évolution-création-réchauffement-catastrophisme) sous prétexte de de science à ceux qui ont des convictions autres.

    • Très intéressante et très juste raisonnement.

      C’est d’ailleurs ce même raisonnement qui m’amène inexorablement à la conclusion qu’il est inutile d’essayer de discuter avec un tenant du dogme du RCA : Il ne tient forcément pas la méthodologie scientifique en estime.

      • Calmos, ça va de soi, nous le savons, nous demander de nous prononcer n’est qu’une façon, que vous trouvez subtile, de nous insulter, c’est une simple diversion de votre part, et pas une très fine, franchement. Ce qui compte, de vous à moi, est votre admission implicite de l’absence d’élément s’approchant un tant soi peu de confirmer l’hypothèse anthropique. Et c’est là tout l’intérêt de cet échange qui se prolonge dans toute sa stérilité. Plus vous divergez, mieux on comprend que vous savez.

    • Et la preuve irréfutable (de la nature anthropique du réchauffement) que tu devais soumettre, petit troll, elle est où exactement ? Allons, te déballonne pas comme ça, montre de quel vent tu es fait !

  • « Ah oui, ces « chercheurs » là qui … n’existent pas. Bon, écoutez, troll, trouvez nous un chercheur avec une telle preuve, et surtout, ne nous faites pas languir »

    Comparison of spectrally resolved outgoing longwave data between 1970 and present – Griggs & Harries (2004)

    http://rose.bristol.ac.uk/dspace/bitstream/1983/999/1/paper.pdf

    « This provides direct evidence for significant changes in the greenhouse gases over the last 34 years, consistent with concerns over the changes in radiative forcing of the climate. »

    Combined surface solar brightening and increasing greenhouse effect support recent intensification of the global land-based hydrological cycle – Wild et al. (2008)

    http://www.juergen-grieser.de/publications/publications_pdf/2008GL034842.pdf

    « The increase in surface radiative energy available for the hydrological cycle over recent years may therefore have been a consequence of the increasing thermal greenhouse capacity of the atmosphere »

    Measurements of the Radiative Surface Forcing of Climate – Evans & Puckrin (2006)

    http://ams.confex.com/ams/pdfpapers/100737.pdf

    « In comparison, an ensemble summary of our measurements indicates that an energy flux imbalance of 3.5 W/m2 has been created by anthropogenic emissions of greenhouse gases since 1850. This experimental data should effectively end the argument by skeptics that no experimental evidence exists for the connection between greenhouse gas increases in the atmosphere and global warming.”

    Radiative forcing – measured at Earth’s surface – corroborate the increasing greenhouse effect – Philipona et al. (2004)

    http://www.agu.org/pubs/crossref/2004/2003GL018765.shtml?fb_page_id=11296750277&

    « However, after subtracting for two thirds of temperature and humidity rises, the increase of cloud-free longwave downward radiation (+1.8(0.8) Wm-2) remains statistically significant and demonstrates radiative forcing due to an enhanced greenhouse effect.”

    Global atmospheric downward longwave radiation over land surface under all-sky conditions from 1973 to 2008 – Wang & Liang (2009)

    http://www.agu.org/pubs/crossref/2009/2009JD011800.shtml

    « The decadal variations in global L d under both clear and cloudy conditions at about 3200 stations from 1973 to 2008 are presented. We found that daily L d increased at an average rate of 2.2 W m−2 per decade from 1973 to 2008. The rising trend results from increases in air temperature, atmospheric water vapor, and CO2 concentration. »

    Detecting and Attributing External Influences on the Climate System: A Review of Recent Advances – The International Ad Hoc Detection and Attribution Group (2005)

    http://journals.ametsoc.org/doi/pdf/10.1175/JCLI3329.1

    « The evidence indicates that natural drivers such as solar variability and volcanic activity are at most partially responsible for the large-scale temperature changes observed over the past century, and that a large fraction of the warming over the last 50 yr can be attributed to greenhouse gas increases.  »

    Combinations of Natural and Anthropogenic Forcings in Twentieth-Century Climate – Meehl et al. (2004)

    http://journals.ametsoc.org/doi/pdf/10.1175/1520-0442%282004%29017%3C3721%3ACONAAF%3E2.0.CO%3B2

    « The late-twentieth-century warming can only be reproduced in the model with anthropogenic forcing (mainly GHGs) »

  • c’est exact, le CO2 suit l’augmentation de température, et non l’inverse… ce n’est pas une hypothèse, c’est un fait scientifique constaté par les paléoclimatologues et les glaciologues. bubulle a raison.

    plutôt que d’annoncer des catastrophes invraisemblables, nous ferions mieux d’apprendre à connaître les mécanismes de la Nature, et à nous y adapter….

    « secte réchauffiste », le terme me plaît, il est très pertinent. il signifie aussi qu’il est inutile de discuter. les membres des sectes sont par définition totalement bornés.
    et puis de toute façons, c’est (encore) la fin du monde l’an prochain, alors quelle importance? après Nostradamus, l’éclipse, la tempête, la pâte à crêpes de ma Tatie, et le bug de l’an 2000, voici le calendrier Maya…
    et au cas où il ne se passerait toujours rien, il nous restera toujours les réchauffistes carbophobes catastrophistes qui ressuscitent le vieux mythe du déluge à grands coups de simulations informatiques… brrrrrrrr !!!

    la fin du monde est assurée pour tout le siècle à venir … donc tout va bien. 🙂

  • Très bon article mais le climato-septique convaincu que je suis n’accepte pas votre remarque sur l’agriculture… si vous parlez du CO2 qu’elle rejette par l’emploi de tracteurs…. si vous évoquez le fait du CH4 rejeté par nos vache .. boff… en effet, je vous conseille de lire la mise à jour du 31 octobre 2009 au 2/3 de cette page de cet EXCELLENTISSIME site que vous connaissez pourtant…. http://www.pensee-unique.fr/oceans.html

    Et ensuite, faut bien se dire que oui, de l’élevage et de l’agriculture, on en a besoin… des agro-carburants, par contre , NON !

    Sinon, rien à redire….

    Je conseille à tous de lire le site de la pensée unique, rempli d’articles peer-review, par opposition au rapport du GIEC qui en est très peu fourni par rapport aux nombre d’affirmations…. le site est mis à jour continuellement sur de nombreux sujet…. le lire nécessite des connaissance scientifiques mais est malgré tout très accessible à tout un chacun….

    Cordialement,

    Didier

  • le GIEC n’est qu’une secte politico- pseudo-scientifique, dont le but est de nous faire peur pour mieux nous faire gober les politiques dites de « développement durable »: le consumérisme repeint en vert.

    et les agro-carburants ne sont qu’une ânerie écologiste de plus… utiliser les terres agricoles pour faire rouler nos bagnoles, alors qu’un milliard de personnes ont faim! ça ne peut être que l’idée débile d’un groupe de bobos verdâtres trop bien nourris.

    • Le GIEC, c’est aussi et surtout tout plein d’argent pris dans la popoche des contribuables au profit de ses membres.

  • Très intéressante et très juste raisonnement.

    C’est d’ailleurs ce même raisonnement qui m’amène inexorablement à la conclusion qu’il est inutile d’essayer de discuter avec un tenant du dogme du RCA : Il ne tient forcément pas la méthodologie scientifique en estime.

    • @ Calmos

      De même qu’il est inutile de persuader un évolutionniste, que sa croyance n’a rien scientifique. Ce n’est pas un fait que la terre soit agée de plusieurs millions d’années, encore moins une vérité, mais c’est une théorie, et cette théorie, comme toutes les autres théories, est très contestable et même contestée par toutes sortes de scientifiques, dont certains sont des athées convaincus.

      • D’ailleurs ce n’est pas un fait que nous soyons dans le monde réel et non dans un monde virtuel contrôlé par des machines, mais une théorie.

        On peut aller loin, comme ça. Il y a un mot pour décrire ce genre de pensée: l’obscurantisme.

        Franchement, ça n’a rien à voir avec le débat sur le RCA, qui contrairement à ce que l’un ou l’autre camp aimerait faire croire, est un réel débat dont seule la couverture médiatico-politique est complètement tronquée. Je ne comprenais pas pourquoi Calmos s’acharnait à demander ça, maintenant oui. Effectivement, on peut discuter du RCA scientifiquement (je précise que moi même au pire je n’y crois pas, au mieux je m’en fous), mais pas avec des gens qui commencent par rejeter les résultats les plus basiques de la science. Il n’est pas possible de créer une discussion constructive entre science et croyance.

        • @ Gilles

          Si, c’est un fait que nous sommes dans un monde réel, puisque le réel est défini par rapport à notre perception du monde.

  • Ha ha ha … suffit de dater au C14 les os des dinosaures… c’est quoi cette histoire ?? Une théorie que la Terre à 4 milliards d’années !? Ha ha ha … une théorie CQFD démontrée 100 000 fois !

    Mais c’est quoi cette histoire !? Il y en a encore qui doutent de ça …. c’est à MDR !

  • @ Gilles

    Si, c’est un fait que nous soyons dans le monde réel, puisque le réel est défini par rapport à notre perception.

    @ Calmos

    Il n’y a aucun moyen de prouver scientifiquement l’âge de la Terre, tous les chiffres qui sont avancés ne sont que des chiffres hypothétiques qui sont d’ailleurs régulièrement réévalués.

    @ Didier

    Il n’y a aucun moyen de vérifier que la datation au C14 soit fiable. C’est d’ailleurs pour cela que les scientifiques utilisent plusieurs méthodes différentes de datation, et malgré cela, aucun scientifique sérieux ne prétendra que les datations du monde sont autre chose que des hypothèses.

  • @KuingYamang

    « Au passage, excellent article le Minarchiste ! »

    Merci!

  • « Il n’y a aucun moyen de prouver scientifiquement l’âge de la Terre, tous les chiffres qui sont avancés ne sont que des chiffres hypothétiques qui sont d’ailleurs régulièrement réévalués.  »

    C’est quoi ce délire ?

    • @ Villetocque

      La théorie actuelle de l’âge de la terre a été posée en 1956 et reconfirmée en 1970. Mais rien ne dit qu’elle se maintiendra, elle pourrait très bien continuer de s’adapter à l’évolution de la connaissance scientifique. Et même en s’adaptant, elle restera une théorie, c’est-à-dire une hypothèse.

      • Honnêtement, sans être un grand scientifique, j’ai le sentiment que la théorie de datation de l’âge de la terre repose sur des bases plus stables que la théorie du réchauffement planétaire.

        • @ Villetocque

          Beaucoup ont même le sentiment que les deux sont des vérités indiscutables et ont transformé de la science en religion… En réalité, si concernant le réchauffement, on a pu vérifier que les prédications à court terme des scientifiques ne se sont pas réalisées, concernant la question de nos origines, on a aucun moyen de vérifier quoi que ce soit de toutes ces théories, ce qui à mon sens les rend beaucoup moins fiables que les théories sur le climat.

    • Le délire, c’est d’accepter la dérive de l’échange initial sur cette question sans intérêt, provoquée par un petit troll qui n’a évidemment aucun argument solide à faire valoir sur le RCA.

      • Ca n’a rien d’une question sans intérêt.

        Par exemple : dans le docu catastrophe de Al Gore,la polémique sur le réchauffement se concentre sur des calculs qui remontent à des centaines de milliers d’années, des carottes de glace qui sont censées faire le point sur le taux de CO2 sur 800 000 ans ou que sais je.

        Donc non, ce n’est pas du tout, mais alors là pas du tout, sans intérêt, s’il faut raisonner seulement sur les derniers millénaires parce que ce seraient les seuls sur lesquels l’ensemble des débatteurs seraient d’accord.

        J’ajoute que ma religion n’est pas faite sur la question du réchauffement, mais que l’article lui meme me plait bien car j’y retrouve des biais fréquemment observés dans la communauté scientifique,dont le systeme de récompense est plus que discutable.

        • Je voulais parler du créationnisme, qui est le petit point godwin personnel du troll.

          Sinon, vous partez de l’âge de la terre pour arriver à des carottes de glaces de 800000 ans, deux grandeurs séparées d’un facteur de plus de… 6000 (voir : http://www.insu.cnrs.fr/co/terre-solide/origine-evolution-histoire/l-age-de-la-terre). Non, sincèrement, sujet de peu d’intérêt.

          Tiens, une jolie image à propos des carottes glacières, où l’on voit l’ampleur de l’effet du prétendu RCA : http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/f/f8/Ice_Age_Temperature.png.

          Le RCA, s’il existe, c’est le dernier point à droite sur chaque courbe. Sûr, on va tous crever !

          • Je ne suis pas certain de comprendre votre réponse.

            Au delà de l’interprétation de ces carottes de glace (comme je vous le dis, je n’ai pas compétence sur ce point, je me limite au dégivrage annuel de mon congélateur), j’ai l’impression que plusieurs personnes sur ce site contestent le fait même que ces carottes de glace puissent être un objet de discussion scientifique, au prétexte que la terre pourrait très bien n’avoir que quelques millénaires d’ancienneté. Ce qui signifie que certains seraient prêts à affirmer que ces carottes de glace n’existent pas et donc doivent être mises hors du débat.

            Visiblement, ce n’est pas votre cas, ce qui est rassurant.

            Merci pour le lien très intéressant.

            Cordialement.

          • La réponse me semblait claire : le créationnisme ET le RCA sont deux bobards similaires, de classe intergalactique. L’un comme l’autre méritent de finir à la poubelle.

          • @ bubulle

            Ce qui est des bobards, c’est de faire passer le créationnisme, l’évolutionnisme et le RCA pour des faits scientifiques. Ce ne sont pas des faits, mais des théories, des théories qui font appel à la science, mais qui reposent fondamentalement sur des croyances arbitraires, d’où d’ailleurs toute l’intolérance typiquement religieuse que l’on rencontre en parlant de ces sujets.

            Chacun doit être libre de croire en ce qu’il veut, mais qu’il ne vienne pas imposer sa croyance en la faisant passer pour un fait scientifique, et en utilisant la force légale qui est l’Etat.

  • Le créationnisme est un bobard de classe intergalactique méritant de finir à la poubelle, on est d’accord. Ceux qui parlent d’hypothèses sur l’âge de la Terre sont avant tout des ignorants. Que la Terre soit agée de X milliards d’années ne fait aucun doute dans le monde scientifique, les discussions portant seulement sur la précision à apporter à ce chiffre et sur l’évolution de la vie terrestre (par exemple récemment une nouvelle hypothèse est venue selon laquelle la vie serait apparue bien plus tôt que pensé).

    Par contre le RCA doit absolument être différencié: ce n’est pas un bobard dans le sen où il y a un réel débat scientifique à avoir. Le bobard intergalactique est uniquement sur le traitement médiatico-politique de l’histoire.
    Ainsi lorsque l’on étudie l’influence du Soleil, les variations passées comme l’Optimum Médiéval ou le petit âge glaciaire, l’augmentation des températures sur le dernier siècle suivies de leur stabilisation, tout cela est bien scientifique. Ce qui ne l’est pas est de prétendre donner une réponse unique déformée par tout un tas de pressions médiatico-lobbyistes.

    • @ Gilles

      C’est faux, il y a des scientifiques qui ne sont pas créationnistes et qui doutent du fait que la Terre soit agée de X milliards d’années, le problème, c’est qu’ils subissent le même genre d’ostracisme que ceux qui osent s’opposer au RCA.

      Lorsque les scientifiques n’ont plus aucun doute sur une hypothèse qui n’est pas vérifiable ni par observation, ni par expérience, cela veut dire qu’il y a nécessairement un biais idéologique qui n’a plus rien à voir avec la science. La méthode scientifique exige que l’on doute de tout, et à plus forte raison de ce qui n’est encore que dans le très fort hypothétique.

      • Oui, et il y a même un prix Nobel de biologie, codécouvreur de la structure en double hélice de l’ADN qui affirme que les Noirs sont inférieurs aux Blancs.

        Qu’un scientifique aie une idée est quelque chose, qu’il aie du concret pour la soutenir avec des publications (notamment) en est une autre.

        « Lorsque les scientifiques n’ont plus aucun doute sur une hypothèse qui n’est pas vérifiable ni par observation, ni par expérience, cela veut dire qu’il y a nécessairement un biais idéologique qui n’a plus rien à voir avec la science. La méthode scientifique exige que l’on doute de tout, et à plus forte raison de ce qui n’est encore que dans le très fort hypothétique. »

        Certainement pas, non. Il est vrai que la science repose sur le doute, mais assimiler une certitude à un biais idéologique, c’est n’importe quoi. A ce moment là, vous remettez en question toutes les bases possibles (« 2+2=4 ? Si vous en êtes certains, c’est que c’est biaisé ! », « les dinosaures ont existé ? Si vous en êtes certains c’est que c’est biaisé, et de toute façon la Terre a 6000 ans ! »).
        Et désolé, mais le fait que la Terre aie quelque milliards d’années ne fait pas partie du « très fort hypothétique ». Vous confondez complètement les différents pans de la science. Par exemple on peut dire que les théories sur la formation de la Terre sont bel et bien hypothétiques (même s’il y a un consensus mondial sur celle-ci, il ne s’agit que de ce qui est le plus logique et probable); à l’inverse, quelque chose comme l’âge terrestre est lié à des observations empiriques, et non à de simples hypothèses.

        • L’étude scientifique du réchauffement climatique ne pose aucun problème. C’est la volonté obstinée de lui donner une cause essentiellement anthropique, contre toutes les évidences, qui n’est pas compatible avec la démarche scientifique, surtout quand elle a autant de conséquences politiques malheureuses (en France par exemple, on favorise le diesel qui est extrêmement nocif pour la santé, au détriment de l’essence). Parce qu’il y a le A, le RCA est un bobard, pas une théorie scientifique.

        • @ Gilles

          Sur la remise en question des théories actuelles des origines, je trouve les arguments d’un Michael Denton assez pertinents et de plus sans arrière-fond religieux, à mon sens, ses remises en question s’inscrivent pleinement dans une démarche scientifique.

          Les mathématiques sont une science à part, qui contrairement aux sciences basées sur l’observation peuvent arriver à des certitudes. En effet, personne ne contestera le résultat d’une équation, puisque les équations ne sont qu’une question de pure logique.

          Les ossements de dinosaures sont observables, leur existence ne pose pas non plus de doute. Par contre, savoir à quoi ressemblait l’animal en question est déjà plus hasardeux.

          L’âge de la Terre par contre n’a jamais pu être observé. C’est de la pure théorie. Et cela repose sur des déductions en fonction du temps de formation que l’on suppute des éléments de la Terre. Or il suffirait que ce temps de formation ne soit pas constant au fil du temps pour que les déductions actuelles de l’âge de la Terre soient complètement à côté de la vérité. A moins de pouvoir remonter le temps, il ne pourra y avoir aucune certitude sur l’âge de la Terre.

          • Comme le rappelle justement l’article ci-dessous de Bubulle, les méthodes permettant de calculer l’âge de la Terre sont légion, et ne reposent pas que sur la datation des radioéléments.

            Quant à dire « et si les constantes radioactives avaient changé avec le temps ? » (je suppose que c’est de ça que vous parlez), autant sortir des « et si la lumière avait été moins rapide que le son ? » ou autre questionnements über-philosophiques certes intéressants en cas d’école, mais ne reposant sur rien. C’est bien de vouloir poser des questions, encore faut-il rester cohérent et les pieds sur Terre.

            Et ne croyez pas qu’il n’y aie pas de remise en cause chez les scientifiques, on a même déjà vu les fameuses constantes cosmologiques discutées (autant dire, du très lourd).

            Pour les dinos, je sens le commentaire de la personne ne sachant même pas comment on fait (pas vous, l’autre), mais il est évident que c’est hypothétiques et que, même s’ils se reposent sur des choses concrètes, je n’ai jamais vu encore un groupe d’étude prôner détenir leur apparence ultime. Il suffit de voir les réguliers ajustements portés sur le T-rex pour s’en rendre compte. 😉

          • Faut pas déconner mon bon Ayatollah, incertitude il y a c’est certain mais avec vos gros sabots vous confondez millions, milliards et milliers. Vous profitez d’une incertitude sur une échelle énorme pour y caser une réduction de 95%. « On est pas sur que la terre aie 4.5 milliard ou 4.2 milliard !? oh ben c’est sur elle doit avoir 6000 ans ! »

            Vous pouvez gesticuler et agiter vos petits bras, ça fait 200 ans que la science renvoie les religions de plus en plus loin dans l’ésotérisme et l’imaginaire. Parce que la science, ça marche, ça prouve, ça explique, ça vous permet même de déblatérer vos c…ies à distance. Et la religion ne fait que foirer pour ce qui est d’expliquer le monde.

            Trouvez d’autres angles d’attaque, pour ce qui est de la réalité physique c’est mort pour vous, l’age de la terre ce compte bien en milliards d’années les preuves sont indiscutables.

          • @ Gilles

            Les méthodes de datation de la Terre reposent toutes sur le postulat que les lois naturelles que nous avons observées pendant quelques centaines d’années, voir quelques milliers, seraient valables pendant des milliards d’années.

            Je trouve que ce postulat est très léger, car en général, une très petite période d’observation ne suffit pas du tout pour déterminer ce qui se passerait sur une période extrêmement plus longue. Quelques milliers d’années d’observations, c’est ridicule en regard des milliards d’année que l’on attribue à la Terre. Considérer que la vitesse de la lumière est stable sur des milliards d’années parce qu’elle l’a été sur quelques centaines, c’est poser une hypothèse risquée.

            Il ne s’agit pas d’über-philosophie ou de cas d’école, mais d’un constat logique.

            @ Pat352

            Si vous m’aviez lu correctement, vous auriez vu que je ne défends ni une Terre « jeune », ni une position créationniste, mais que je cherche à remettre la science et la religion à leurs places respectives. Lorsque vous parlez de « preuves indiscutables » pour des théories scientifiques, vous transformez ce qui est scientifiquement de la pure hypothèse en une croyance, un dogme, bref en de la religion… C’est ce détournement de la science en religion que je combats, rien d’autre. Que chacun croit en ce qu’il veut concernant nos origines, mais qu’il n’essaye pas de faire passer sa croyance pour de la science.

  • « Rappel des faits :
    L’élévation de la température moyenne du globe entre 1906 et 2005 est estimée à 0,74 °C (à plus ou moins 0,18 °C près), dont une élévation de 0,65 °C durant la seule période 1956-2006.
    L’augmentation très forte de CO² dans l’atmosphère du aux activités humaines (et autres gaz à effet de serre) fait également consensus.
    Voilà. »

    Ouais et alors ?

    L’industrie du disque est fortement corrélée à l’élévation de la température moyenne globale. Il ne se vendait pas énormément de disques dans le monde en 1900. Puis on note une augmentation lente jusqu’à la seconde guerre mondiale. Enfin, une explosion à partir des années 1950 jusqu’à la fin du siècle (avec une légère baisse depuis le début du XXIe siècle)…
    C’est donc la musique sur micro-sillons, puis numérique, qui pourrait être responsable du RCA !
    J’ai bon ?

    • J’rappelais justement les observations (et l’observation elle même est produit criticable), pour les distinguer de la modélisation, l’interprétation qu’on essaie d’en faire et de confronter à d’autres observations.

      le rôle du GIEC – cul entre 2 chaises (politique et scientifique) – est criticable ! (heureusement)
      En effet, on – l’ONU – l’a créé pour répondre à la question « le climat change, qu’est-ce qu’on y peut ? »
      Si on y peut rien, la pertinence de son existence même serait à remettre en cause !
      Donc biais cognitif, oui.
      Petite précision : les ‘membres’ du GIEC ne sont pas les scientifiques dont les contributions font partie des rapports. (donc faire croire qu’ils sont ‘payés’ par le GIEC est simpliste et faux)

      Est-ce que tout est à jeter? je ne pense pas… (y’a tt de même beaucoup de travail là dedans !)
      Est-ce qu’il y a des erreurs et des synthèses un peu légères (qui effacent les nuances des contributions individuelles), à n’en pas douter…
      Est-ce que la forme de ce rapport est la bonne ?
      Est-ce que ces rapports sont instrumentés par les politiques? Visiblement, et c’est regrettable.

      Et vu que j’adore le débat contradictoire, quelques contradictions sur ‘pensee-unique.fr’ : http://www.energie-gouv.fr/spip.php?article14

      Tout le monde est d’accord pour critiquer la pensée unique…

      « Ouais et alors ? »

      Alors à chacun de se faire son avis, avec humilité, en gardant la tête froide et en évitant de suivre la polarisation du débat par simple esprit partisan.
      Le climat est un objet d’étude d’une complexité gigantesque, les climatologues sont les premiers à le reconnaitre…

      PS : j’connaissais la même, en mettant en corrélation augmentation du CO2, et diminution du nombre de pirates en haute mer (http://www.climate-skeptic.com/photos/uncategorized/2007/10/02/200760920pirate.gif)

  • 0,74 est certes un très joli chiffre, surtout entouré de deux 0,18. Mais comment y est-on arrivé? Quelle portion de la surface de la terre a une série continue ? Quelle portion de l’Afrique, par exemple ? Et des océans ? (Déjà a ce stade le chiffre a du plomb dans l’aile, si on y réfléchissait un bref instant, mais continuons). Combien de stations météo ont de fait une durée continue sur cette période ? Leur environnement immédiat n’a-t-il pas changé ? Asphalte, aéroport ? Certaine sont-elles déménagé ? Sont-elles restées à la même altitude ? Qu’est-ce qui a changé d’autre ? Le nombre de stations a-t-il augmenté ? Diminué ? Les stations connues répondent-elles aux critères de qualité de leurs propres gestionnaires (réponse : à 90% non, cf http://www.surfacestation.org) ? Les données qu’on nous donne sont-elles celle des stations elles-mêmes ou sont-elles corrigées (elles le sont) ? Les corrections tendent-elles à aller dans le sens de la hausse ou dans le sens de la baisse ? Peut-on voir les données brutes pour dupliquer les résultats selon la pratique scientifique en vigueur (ah non, pas possible) ? Quand un station cesse, on fait un approximation par la station la plus proche, mais à quelle distance celle là se trouve-t-elle (dans l’arctique, à des milliers de km, parfois dans le sens de la latitude) ? Et encore des centaines de questions. Vous savez ce qu’il vaut ce joli chiffre de 0,74 ? Franchement, je serais un alarmiste, je dirais « rien » et je dirais 2°C à la place, ça aurait autant de crédibilité. Comme je ne le suis pas, je dis, il me semble, peut être quelques fractions de degrés en 130 ans en période de sortie du petit âge glaciaire, la belle affaire.

    Ensuite on peut entrer dans le questionnement de la proportion de cette hausse de 130 ans qui s’est produite au plus fort des émissionde CO2. Encore de longues soirées de rigolades en perspectiven parce que ce questionnement là, non plus, ne va pas dans le sens du carbocentrisme et de l’hypothèse anthropique.

    Et chaque fois qu’on regarde de près quoi que ce soit qu’avance les anthropiquistes, le niveau de solidité de ce qu’on trouve est du même acabit.

  • Franchement si j’occultais que certains commentaires ci- dessus, émanent de personnes qui ont le droit de vote, il y aurait de quoi se marrer…!!!!

    D’autre part, le sujet de l’énergie étant un sujet des plus sérieux qui a des implications essentielles sur le plan économique, social et environnemental, à court, moyen et long terme, je suis heureux de constater qu’un certain nombre d’entre vous ne se sentent pas impliqué: franchement, on n’a pas besoin de vous pour y réfléchir!

    Au fait pour information, on écrit: nos enfants et non « nozenfants ». Ecrire correctement, c’est déjà une première forme d’intelligence.

  • Il est amusant de constater que le projet BEST confirme les résultats mesurés par les centaines de scientifiques travaillant dans la climatologie et qui abondent au consensus au grand dépit des « sceptiques ». Leurs résultats sont tout à fait conformes aux données NASA-GISS/NOAA/Hadley, avec plus de pessimisme quand à l’augmentation de température prévue.

    Le Berkeley Earth Surface Temperature (BEST) est un projet destiné à fournir une base de données de température de surface (terrestre) indépendante des bases de données NASA-GISS, NOAA, Hadley.

    C’est un projet sponsorisé par le département de l’énergie américain et par l’industrie pétrolière américaine.

    Il est présidé par un sceptique notoire: Richard Muller et comprend en son sein Judith Curry scientifique récemment convertie au scepticisme.
    Ce projet était évidemment loué et encensé dans des sites sceptiques, comme le WUWT, puisqu’il allait nous délivrer de ces affreux tricheurs ou, au moins, incompétents, climatologistes, qui osaient prétendre que l’évolution des températures terrestres était telle qu’ils la mesuraient.

  • Des centaines, des centaines … ce qui se cache derrière le très impressionant « NASA-GISS/NOAA/Hadley » c’est, à quelques différences marginales près, la même série de données, avec tout ce qu’on sait de couverture du globe (minime), d’évolution de la population des stations, de qualité d’emplacement, de corrections et autres homogénéisations en tous genres.

    Bref, en effet, BEST apporte très peu de neuf, et on se demande pourquoi cette publication avant visée par les pairs (WTF!?), et on ne comprend pas d’où vient le fameux graphique sorti dans The Economist (ni pourquoi il s’arrête en 2006).

    On voit bien que vos « centaines » c’est toujours la même fine équipe Hansen-Jones-Mann-Schmidt & Co. dont climategate nous a révélé la déontologie.

  • @ yanis

    Quel « potentiel dévastateur de l’énergie nucléaire » ?

  • Les commentaires sont fermés.

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