Que penser du salaire minimum ?

Le salaire minimum est une violation des droits individuels et une atteinte à la liberté contractuelle. Mesure étatique arbitraire, le salaire minimum crée le chômage

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Que penser du salaire minimum ?

Publié le 2 juin 2011
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Caricature sur le salaire minimum et ses effets

Le salaire minimum est la rémunération minimale qu’un employeur doit attribuer à un employé. Si il existe, il est généralement déterminé par l’État. Il est condamné par la plupart des libéraux, pour plusieurs motifs.

Problèmes posés par le salaire minimum

Le salaire minimum est tout d’abord une violation des droits individuels et une atteinte à la liberté contractuelle. En effet, l’individu prêt à travailler pour un salaire inférieur au salaire minimum ne peut le faire, et l’employeur prêt à l’embaucher se voit refuser ce droit. Le salaire minimum découle de la tendance générale de l’État à intervenir dans les affaires privées et à vouloir « protéger les gens contre eux-mêmes », préférant les voir au chômage plutôt qu’avec un salaire même modique. Le salaire minimum nie donc les droits de propriété de soi, impliquant qu’une tierce personne a le droit de se mêler d’un contrat légitime entre deux adultes consentants.

Le salaire minimum est également une mesure étatique arbitraire : si c’est une si bonne chose, pourquoi ne pas le porter d’emblée à un niveau très élevé, et décider de le chiffrer en millions ou en milliards ? Le choix de tel montant plutôt qu’un autre montant présume que l’État est omniscient et peut deviner quel est le « bon » salaire minimal, ni trop faible ni trop élevé. Or précisément il n’y a que le marché lui-même qui soit capable d’un tel ajustement, ce qui montre que − dans le meilleur des cas ! − le salaire minimum est une mesure inutile.

Le salaire minimum crée le chômage

Les tenants du salaire minimum soutiennent que sur le plan de redistribution, le salaire minimum affecte modérément la distribution des salaires tout en améliorant les revenus du travail de ceux qui se situent au plus bas de l’échelle sociale. Cet instrument de politique économique évalue la force relative de deux effets opposés (le niveau de l’emploi qui se détériore et les revenus des plus faibles qui s’élèvent). Aussi, les économistes interventionnistes considèrent que si le coût est faiblement supporté au niveau de l’emploi, il s’agit d’une politique utile. La déclaration d’une augmentation du salaire minimum a un effet d’annonce très populaire. Contredire ses effets néfastes sur l’économie et sur la société ne peut être facilement démontré par les économistes réalistes.

Même si les études empiriques n’ont pas de valeur de loi, elles suffisent à montrer à ceux qui veulent des preuves, qu’une hausse du salaire minimum est rarement une avancée sociale. Alida J. Castillo-Freeman et R. Freeman, en 1992[1], par exemple, ont trouvé des effets fortement négatifs sur le niveau de l’emploi du fait de l’augmentation substantielle du salaire minimum à Puerto Rico. David Neumark, Mark Schweitzer et William Wascher, en 2000[2], pour les États-Unis; John Abowd, F. Kramarz, D. Margolis, en 1999[3], pour la France et les Etats-Unis; Gábor Kertesi et János Köllo, en2004[4], pour la Hongrie ou Martin Rama, en 2000[5] pour l’indonésie ont également identifié des effets considérables de « désemploi » en conséquences des politiques économiques de forte augmentation du salaire minimum.

D’un point de vue utilitariste, avec un salaire minimum (du type SMIC en France) qui est au-dessus du « prix du marché », le chômage sera plus élevé qu’il n’aurait été sans une telle mesure. Si le salaire minimum était préférable à un salaire déterminé par le marché et le libre-échange, pourquoi alors ne pas le doubler ou le décupler ? En réalité, c’est une mesure totalement arbitraire qui protège certains employés au détriment de ceux qui sont au chômage. Comme le note le Prix Nobel d’économie Gary Becker, « augmenter le salaire minimum, c’est augmenter le chômage »[6]. En 1966, Une étude d’Arthur Bums[7] montre que l’augmentation du salaire minimum de 0.25 dollar provoque l’augmentation conjointe de 8% du chômage des jeunes travailleurs (non blancs). En fait, l’augmentation du salaire minimum fragilise ceux qui sont dèjà fragilisés sur le marché de l’emploi. Ces études furent confirmées par les travaux aux Etats-Unis de Yale Brozen, de Finis Welch, de Jacob Mincer, d’Edward Gramlich, de William Beranek, de Robert H. Meyer & David A. Wise.

Tout l’art du politicien consiste à faire passer une telle mesure comme un « progrès social ». Ainsi, la redistribution des revenus se fait au profit non pas de ceux qui en ont le plus besoin, mais de ceux qui ont le pouvoir de pression le plus important sur le gouvernement, bénéficiant ici du soutien des syndicats[8].

En outre, le SMIC, du fait de son niveau élevé, a une influence particulièrement néfaste en France car il empêche l’ajustement entre l’offre (d’emplois par les entreprises) et la demande d’emplois (des chômeurs) sur certains marchés de l’emploi. Conformément à la loi de l’offre et de la demande, les prix sur le marché (ici le prix du travail est le salaire) devraient permettre un ajustement entre l’offre et la demande, et le retour à un état d’équilibre économique, le « plein emploi. » Les marchés de l’emploi concernés par ce problème sont ceux des emplois peu qualifiés (dont la productivité est inférieure au coût du SMIC pour l’employeur), où justement le chômage en France est particulièrement élevé.

Quand un salaire minimum est instauré, les politiciens n’ont évidemment de cesse de l’augmenter, pour complaire à leur clientèle électorale. Or, malgré leurs prétentions, une telle augmentation n’améliore en rien la situation des salariés : elle accroît artificiellement la demande de travail et en diminue l’offre. Par conséquent, les salariés assez chanceux pour trouver un emploi en profiteront (ils auront un salaire supérieur à ce qu’il aurait dû être), en revanche tous ceux qui ne trouveront pas d’emploi à ce niveau de salaire en pâtiront (alors qu’avant l’augmentation du salaire minimum, ils auraient pu trouver un travail au tarif offert, et éviter ainsi le chômage). Le résultat est que cette mesure interventionniste, comme toutes les mesures interventionnistes, aura augmenté les inégalités, en favorisant certains au détriment des autres.

Du salaire minimum au salaire maximum

Salaire minimum en pourcentage du salaire moyen dans l’OCDE, The Economist

Près de 3 millions de salariés au 1er juillet 2003 sont soumis au régime du salaire minimum, selon une enquête de la Direction Statistique du Ministère de l’Emploi français[9]. L’écrasement de la grille salariale dans l’économie française a donc deux effets : l’éviction du marché de l’emploi par les personnes dont la productivité est inférieure à ce niveau arbitraire défini par l’État français, et le déclassement d’une catégorie toujours plus grande d’individus, se retrouvant à ce niveau minimal de salariat. Au final, le salaire minimum devient le salaire maximum.

Ce phénomène est accentué en France par les allègements de charge qui ont été mis en place sur les bas salaires, incitant les entreprises à ne pas augmenter ces employés. L’Ifrap compare ainsi le pourcentage de salariés au Smic en France (16,8 %) au pourcentage américain (1,5 %)[10].

On observe donc logiquement un faible taux d’occupation des actifs les moins productifs dans l’économie française : les jeunes et les plus de cinquante ans. Cela va sans surprise de pair avec un salaire minimum extraordinairement élevé (Voir le graphique, source OCDE).

Erreur courante : Le salaire minimum est un outil de protection sociale

L’existence d’un salaire minimum est souvent justifié comme une mesure de protection contre les abus des employeurs, qui sans celui-ci ne proposeraient que des « salaires de misère » aux employés, pour une charge de travail qui ne serait pas pour autant réduite. Les employés travailleraient donc autant pour gagner moins.

Cette vision s’avère fausse pour de multiples motifs :

  • Elle part du postulat que « les employeurs », un groupe uniforme, seraient en mesure d’imposer le salaire de leur choix aux salariés, qui ne disposeraient d’aucun pouvoir face à ces employeurs. Cette vision est inspirée de la conception marxiste des relations entre salariés et employeurs ou de la loi d’airain des salaires du socialiste Ferdinand Lassalle. Or, ce dont la « loi d’airain » ne tient pas compte, c’est que les patrons sont exactement dans la même situation face aux ouvriers : les patrons se concurrencent pour débaucher et employer les ouvriers, ce qui permet à ces derniers de discuter du niveau des salaires et de faire jouer la concurrence entre patrons.
  • En outre, les coalitions de salariés existent, ce sont tout simplement les syndicats, qui sont en mesure de négocier de manière collective avec un pouvoir plus important.
  • Dans les faits, le pessimisme de cette vision n’est pas confirmé, comme le montre l’exemple des nombreux pays développés sans salaire minimum (Allemagne, Finlande, Suède, Italie, Suisse), où la pauvreté n’est pas plus élevée que dans des pays avec salaire minimum.

Une proposition de bon sens : le salaire complet

Searchtool-80%.png Article détaillé : salaire complet.

En particulier en France, les salaires sont maintenus à la baisse par le poids colossal des cotisations sociales, sur la réalité desquelles le flou le plus grand est entretenu. Afin de contrôler ces prélévements et donc d’améliorer le pouvoir d’achat des salariés, les libéraux proposent le salaire complet, à savoir le versement au salarié de son salaire net plus les cotisations sociales, en le laissant ensuite choisir le prestataire de ses assurances sociales. La concurrence entre assureurs qui en résultera permet d’enrayer la spirale inflationniste des dépenses des organismes d’assurance sociale, alors que le service rendu diminue de jour en jour.

Bibliographie

  • 1946John van Sickle, Geographical Aspects of a Minimum Wage, Harvard Business Review,. XXIV (Spring), 288
  • 1946George Stigler, The Economics of Minimum Wage Legislation, American Economic Rewiew 36, June, pp358—65
  • 1962Yale Brozen, “Minimum Wage Rates and Household workers, Journal of Law and Economics, 5, October pp103—10
  • 1966Yale BrozenWage Rates, Minimum Wage Laws, and UnemploymentThe New Individualist Review, Vol 4, n°3, Spring
  • 1969Yale Brozen, The Effects of the Statutory Minimum Wage Increases on Teen-Age Unemployment, Journal of Law and Economics, April
  • 1973, James B. Kau et Mary L. Kau, Social policy implications of the minimum wage law, Policy Sciences, Volume 4, Number 1, mars, pp21-27
  • 1974, Finis Welch, Minimum Wage Legislation in the United States, Economic Inquiry, September
  • 1976, Edward Gramlich, Impact of Minimum Wage on Other Wages, Employment, and Family Income, Brookings Papers on Economic Activity 2
  • 1976, Jacob Mincer, Unemployment Effects of Minimum Wages, Journal of Political Economy, August
  • 1977, James Ragan, Minimum Wages and the Youth Labor Market, Review of Economics and Statistics, May
  • 1980, Richard McKenzie, The Labor Market Effects of Minimum Wage Laws; A New Perspective, Journal of Labor Research, 1, Fall, pp258—59.
  • 1982, William Beranek, The Illegal Alien Work Force, Demand for Unskilled Labor, and the Minimum Wage, Journal of Labor Research, Winter
  • 1982, William Keyes, The Minimum Wage and the Davis Bacon Act; Employment Effects on Minorities and Youth, Journal of Labor Research, 3, Fall
  • 1983, Robert H. Meyer & David A. Wise, The Effects of the Minimum Wage on the Employment and Earnings of Youth, Journal of Labor Economics, Vol 1, no. 1
  • 1985Thomas RusticiA Public Choic View of the minimum wageCato Journal, Vol.5, No. 1, Spring/Summer, pp103-131
  • 1989Donald J. BoudreauxThe Minimum Wage: An Unfair Advantage for EmployersThe Freeman, Octobre, Vol 39, n°10
  • 1994, David Card et Alan B. Krueger, Minimum Wages and Employment: A Case Study of the Fast-Food Industry in New Jersey and Pennsylvania, American Economic Review, Vol. 84, n°4, September, pp772-793
  • 1995,
    • a. Donald Deere, Kevin Murphy et Finis Welch, Employment and the 1990-1991 Minimum-Wage Hike, American Economic Review, vol 85, pp232-237
    • b. Donald Deere, Kevin Murphy et Finis Welch, The Minimum Wage Revisited, Regulation – The Cato Review of Business & Regulation, n°18
  • 1997, David Neumark et William Wascher, Do Minimum Wages Fight Poverty?, NBER Working Paper, n°6127
  • 1999Don Bellante et Gabriel Picone, Fast Food and Unnatural Experiments: Another Perspective on the New Jersey Minimum Wage, Journal of Labor Research, Vol.20, No. 4, Fall, pp463-77
  • 2001Clifford F. ThiesMinimum Wages For Women OnlyThe Independent Institute, Working Paper n°30, Avril
  • 2003, J. Arrowsmith, M. Gilman, P. Edwards et M. Ram, The impact of the National Minimum Wage in Small Firms, British Journal of Industrial Relations, 41: 435-456

Citations

  • « Si on supprimait le SMIC, la seule conséquence en serait de rendre leurs chances à une foule d’êtres humains en les rétablissant dans leur droit d’entrer à nouveau sur le marché du travail, alors qu’ils en étaient exclus faute de produire assez pour rentabiliser leur embauche par un éventuel employeur. » (Pascal Salin, « Le SMIC, machine à exclure »[11])
  • « Un salaire minimum a toujours de mauvaises conséquences : une augmentation du chômage et une augmentation de la pauvreté. En outre, ses effets négatifs se concentrent sur les groupes de personnes que les [politiciens] bien intentionnés souhaitaient le plus aider. » (Milton Friedman)
  • « Lorsque l’ouvrier d’un pays riche exige que la loi lui garantisse un salaire minimum pour être protégé contre la concurrence de son camarade d’un pays pauvre, il ne fait rien d’autre qu’empêcher ce dernier d’essayer d’améliorer sa situation en travaillant plus pour compenser la situation qui le défavorise. Et l’ouvrier pauvre qui doit donner dix heures de son travail pour acheter ce que l’ouvrier d’un pays mieux équipé produit en cinq heures est en droit de se considérer comme tout aussi exploité que par n’importe quel capitaliste. » (Friedrich HayekLa Route de la servitude[12])

Notes et références

  1. Alida J. Castillo-Freeman et R. Freeman, 1992, “When the minimum wage really bites: the effect of the US-level minimum on Puerto Rico”, In: George Borjas et Richard Freeman, dir., Immigration and the work force, The University of Chicago Press, Chicago, Illinois
  2. David Neumark, Mark Schweitzer et William Wascher, 2000, “The effects of minimum wages throughout the wage distribution”. NBER Working Paper n°7519
  3. John Abowd, F. Kramarz, D. Margolis, 1999, “Minimum wages and employment in France and the United States”, NBER Working Paper, n°6996.
  4. Gábor Kertesi et János Köllo,, 2004, “Fighting “low equilibria” by doubling the minimum wage? Hungary’s experiment”, The William Davidson Institute Working Paper, n°644
  5. Martin Rama, 2000, “The consequences of doubling the minimum wage: the case of Indonesia”, Industrial and Labor Relations Review, 54, pp864-881
  6. Gary Becker, « Augmenter le salaire minimum, c’est augmenter le chômage », [lire en ligne]
  7. Etude publiée dans son ouvrage, Arthur Bums, The Management of Prosperity, New York: Columbia University Press
  8. Article de l’ALEPS
  9. Acrobat-7 acidtux software.png [pdf]Étude du ministère de l’Emploi
  10. Le Smic en France et aux États-Unis par l’Ifrap, chiffres de la Dares de 2006
  11. Pascal Salin, « Le SMIC, machine à exclure », [lire en ligne]
  12. Friedrich HayekLa Route de la servitude, PUF, édition Quadrige, p.162

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  • « En réalité, c’est une mesure totalement arbitraire qui protège certains employés au détriment de ceux qui sont au chômage.  »

    « Par conséquent, les salariés assez chanceux pour trouver un emploi en profiteront (ils auront un salaire supérieur à ce qu’il aurait dû être) »

    -> Je ne suis pas d’accord avec ces deux passages. Un employeur vous embauche parce qu’il estime que vous allez lui rapporter plus que ce que vous allez lui coûter. Bref, le salaire suit la productivité marginale du travailleur. Donc je ne vois pas comment certains salariés peuvent profiter d’un salaire plus élevé à ce qu’ils auraient du avoir.

    PS : Ce n’est pas Fernand Lassalle mais Ferdinand Lassalle.

    • En réalité, un employeur a toujours une petite marge de manœuvre. C’est précisément cette marge de manœuvre qui permet que certains salariés qui ont un emploi et dont la législation du travail rend le licenciement difficile sont effectivement gagnants lors d’une hausse du salaire monimum. Bien évidemment, cette protection a un coût, et ce coût est nécessairement reporté, en partie sur les salariés précaires et les chomeurs, et en partie sur les employeurs, lesquels sont contraints de réduire leur activité.

      Chaque hausse du salaire minimum fait donc bel et bien quelques heureux, pour une masse de malheureux.

    • Merci pour la coquille ; c’est bien sûr Ferdinand Lassalle. Corrigé.

  • Cette analyse est pertinente, pourvu que les salariés mis en concurence soient soumis aux même règles.
    Or dans un système en cours de mondialisation (pour ne pas dire qu’il est déja mondial) le salaire proposé sera toujours calqué sur le modèle « le plus bas »… alors que les coût de l’emploi pour le salarié (il y a toujours des frais de déplacement) sera lui bien différent d’un pays à un autre.
    Donc, tant que le coût de la vie ne sera pas le même dans tous les pays du monde, il sera impossible de laisser le marché fixer les salaires.

    • Guillaume: « Or dans un système en cours de mondialisation (pour ne pas dire qu’il est déja mondial) le salaire proposé sera toujours calqué sur le modèle « le plus bas ».. »

      Non, Suisse et Norvège n’ont pas de salaire minimum (entre autre): 2200 euro pour une caissière, France 1000 euro.

      France 3200 pages de codes du travail 25% de chômage chez les jeunes, Suisse 40 pages: 3%.

      Faut arrêter de croire que les bonnes conditions ne viennent que contraintes et forcée par la grâce d’état surendetté, incapable de signer un seul budget positif en 38 ans.

    • C’est marrant de voir comment nos étatistes répètent comme un perroquet les mêmes litanies sans se préoccuper de savoir si c’est vrai ou non : « le salaire sera toujours calqué sur le plus bas », « il est impossible de laisser le marché fixer le salaire », bla bla bla…

      Le marché arrive à fixer le prix du blé, du riz, du métal, de la liposuccion, du voyage à l’autre bout du monde mais par décret, il n’arrive pas à fixer les salaires, mais l’Etat lui, le peut (le même Etat qui n’est même pas fichu de savoir sa masse salariale ni de gérer sa caisse), délire !

      Comme dans toute bonne propagande, il suffit de répéter 100x une affirmation gratuite pour que ça devienne vraie. Au diable la réalité.

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