Il n’y a pas d’écart salarial hommes/femmes

Comme l’explique le WSJ, l’écart de salaire homme femme n’est pas dû à une discrimination sexuelle

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Il n’y a pas d’écart salarial hommes/femmes

Publié le 13 avril 2011
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D’après un important groupement féministe pour l’égalité des salaires des femmes, le National Committee for Pay Equity, le 12 avril est la date jusqu’à laquelle les femmes doivent travailler en plus de l’année précédente pour avoir un salaire égal à celui des hommes sur un an : d’après les associations féministes représentées par ce Comité, les femmes touchent 20% de salaires en moins qu’un homme à travail égal… Les faits et la logique montrent pourtant, de façon répétée, qu’il n’en est rien.

A cette période de l’année, on retrouve un peu partout le même genre d’articles, consacré à l’abhôminable différence de salaire entre les hommes et les femmes.

Contrepoints avait déjà mentionné, dans quelques articles (ici, notamment), les tripotages statistiques assez grossiers que certains n’hésitent pas à faire pour accréditer le mythe d’une différence notable de salaire entre les hommes et les femmes.

La manipulation est simple : on prend, pour un secteur donné, toute la masse salariale des femmes et on la divise ensuite par leur nombre. On fait de même côté masculin et on compare les deux. Youpi, la comparaison ne laisse aucun doute : les femmes gagnent moins que les hommes «en moyenne».

C’est évidemment une parfaite escroquerie intellectuelle puisqu’on n’a pas tenu compte des anciennetés, des parcours professionnels, des différences de temps de travail à la journée et dans l’année, des éventuels barèmes…

Cette année, un intéressant article du Wall Street Journal nous fournit quelques éléments supplémentaires de réflexion à ce sujet, nourris par la crise récente qui traverse le monde en général et les États-Unis en particulier.

On note ainsi que les taux de chômage (aux US, dans le cas qui nous occupe ici) sont plus haut pour les hommes (9.3%) que pour les femmes (8.3%). De plus, le taux d’hommes employés a plus chuté pendant l’année (de 71.4% à 70.4%) que pour les femmes (de 58.8% à 58.3%) ; ces chiffres montrent qu’il y a alors plus d’hommes découragés dans leur recherche d’emploi que de femmes.

La raison structurelle, au moins en cette période de crise, peut être à chercher du côté des secteurs qui emploient traditionnellement les hommes, comme la construction, le BTP ou les transports, secteurs qui ont subi de plein fouet la crise actuelle.

Or, si l’on accepte que les hommes et les femmes travaillent globalement dans des secteurs différents, on ne devrait pas s’étonner de trouver des différences aussi au niveau des salaires. Tout est, finalement, dans la raison invoquée pour expliquer ces écarts.

Si l’on choisit la version féministe, on mettra rapidement ces disparités sur le dos d’une méchante discrimination ardemment défendue par les vilains patrons, majoritairement turbolibéraux, donc acoquinés avec le Démon moyennant un pacte signé avec leur sang ou celui d’une victime tenue en esclavage dans une cave sombre.

Si on s’en tient aux éléments statistiques collectés avec soin, on se rend compte que la thèse Méchants Patrons et discrimination sexiste… ne vaut rien : les femmes employées à temps complet travaillent en moyenne 8.01h par jour, à comparer au 8.75h pour les hommes… Et cette différence de 9% pourrait expliquer, au moins en partie, une différence salariale.

Un autre élément à prendre en compte et très vite oublié par certaines activistes est le type de travail qu’occupent les hommes et les femmes. Et bingo, statistiquement aussi, un nombre de femmes — suffisant pour être visible sur les grandes masses de populations observées — choisit un travail un peu moins bien rémunéré mais aux horaires plus réguliers et aux conditions mieux adaptées à leurs demandes. Les hommes, a contrario, choisissent des jobs un peu plus risqués, un peu mieux rémunérés mais aux contraintes plus fortes. Cela se traduit d’ailleurs directement dans les accidents sur les lieux de travail, avec une sur-représentation masculine.

Women : like men, only cheaper

Mais le pompon, c’est que la différence salariale Homme – Femme tend à diminuer voire s’inverser au détriment de l’homme lorsqu’on tient compte de tous les facteurs définissant un poste donné. Une étude faite en 2010 par Reach Advisor a montré que parmi les travailleurs célibataires et sans enfant de 22 à 30 ans, les femmes gagnaient en moyenne 8% de plus que les hommes. Si l’on se rappelle que le taux d’instruction et la qualité des diplômes est notoirement meilleure chez les femmes que chez les hommes et que l’ensemble des économies occidentales font de plus en plus appel — par tertiarisation — à des travaux plutôt intellectuels, cet écart ne surprend pas tant que ça.

Enfin, à ces éléments statistiques s’ajoute un élément de logique : puisqu’il semble de notoriété publique que les femmes touchent donc systématiquement moins que les hommes à travail égal, pourquoi diable les patrons continuent-ils d’employer des hommes, plus cher de 20 à 30% ? Les employeurs seraient donc assez malins pour discriminer activement les femmes et les empêcher d’accéder aux postes mieux rémunérés, mais trop sots pour le faire avec les hommes. Sauf à rentrer dans le mécanisme intellectuel douteux du complot mondial, on n’explique guère un tel comportement.

Mais ceci est sans importance puisque le mantra principal, qui pose la discrimination sexuelle comme préalable à toute analyse des différences salariales, est devenu absolument indiscutable au point qu’on ne retrouve plus que lui dans tous les articles de presse.

A lire aussi : pourquoi les lesbiennes gagnent-elles plus que les autres femmes ?

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  • Enfin un article qui rétablit la vérité!
    Pendant qu’on y est, on peut aussi mesurer statistiquement la différence de salaires entre les blondes et les brunes ou entre les homos et les hétéros etc etc. A quoi cela rime tout çà? A supprimer la liberté de choix des individus au profit d’un petit nombre de politiciens.

  • « Enfin, à ces éléments statistiques s’ajoute un élément de logique »

    J’avoue… Le truc tout con auquel on se demande pourquoi on n’y a pas pensé plus tôt… ^^ « 

    • J’etais dans le même cas avant la lecture de cet article. C’est d’autant plus dommageable quand votre prof d’Éco (fan d’Alter eco) vous régurgite sa propagande dans une salle ou les élèves pensent que cette inégalité salariale relève du bon sens.

      Le bon sens est la pire des illusions.

  • « un nombre de femmes — suffisant pour être visible sur les grandes masses de populations observées — choisit un travail un peu moins bien rémunéré mais aux horaires plus réguliers et aux conditions mieux adaptées à leurs demandes »

    le verbe « choisir » est-il approprié ?
    « Aux horaires plus réguliers » = temps partiels (moins touchés par la crise que les temps pleins et moins rémunérateurs)
    « adaptées à notre demande » … euh vous croyez que des boulots temps-partiels précaires pour moucher les gosses c’est « notre demande » ?

    « Une étude faite en 2010 par Reach Advisor a montré que parmi les travailleurs célibataires et sans enfant de 22 à 30 ans, les femmes gagnaient en moyenne 8% de plus que les hommes.  »
    Ça dès qu’on n’a pas d’enfants, on est payée à notre juste valeur. On n’est pas que bonnes à changer les couches et soigner les rhumes !

    Demande-t-on à un homme s’il veut des enfants lors d’un entretien d’embauche?
    C’est là que se pose le vrai problème de la discrimination !

    • A quand l’implantation obligatoire d’un utérus aux hommes histoire qu’ils ne puissent pas se défiler honteusement de leur charges maternelles !

    • La « discrimination », quel vilain mot, vous voulez dire cette même discrimination qui vous fait préférer un bel éphèbe à un petit gros ? Cette même discrimination qui vous fait préférer des amis intelligents et drôles à des types ennuyeux ? Saperlipopette, il faut absolument éradiquer la « discrimination » !

  • « Ça dès qu’on n’a pas d’enfants, on est payée à notre juste valeur. On n’est pas que bonnes à changer les couches et soigner les rhumes !»

    Encore ce discours insupportable :

    1) Les enfants sont importants, il est vrai que l’État ne paient pas leurs naissances à sa juste valeur, mais ce n’est pas la faute des hommes, c’est une question non masculine/féminine, mais politique (la natalité doit-elle être plus rétribuée par l’État).

    2) « payées à notre juste valeur » : on ne paie pas le potentiel des gens, mais ce qu’ils font. S’ils travaillent moins et sont plus souvent absents pourquoi faudrait-il que les employeurs, les clients les paient plus ?

  • C’est dingue toutes ces femmes qui veulent le beurre, l’argent du beurre et le cul de la crémière sans devoir en assumer le moindre coût. Une femme qui décide d’avoir des enfants met son employeur dans la merde. Il doit passer du temps à recruter une remplaçante, parfois il doit aussi la former. Faut aussi lui laisser du temps pour être opérationnelle sur son poste. Tout ceci a un coût.

    • « Et le père dans tout ça ? »

      Depuis quand les hommes possèdent-ils un utérus ?

      • Comme je le précise plus bas : la question n’est pas celle du congé maternité (qui est dans l’ensemble assez bien géré au sein des entreprises), mais celle du temps parental, et du temps domestique lié aux enfants, voire à la famille dans son ensemble (ainés compris). Ce temps là dure bien plus que les 16 semaines du congé maternité… et le père n’a pas besoin d’utérus pour s’occuper d’enfants déjà nés, que je sache.

        • Le congé maternité est « à la base » fait pour que les femmes récupèrent de leur accouchement et par la même occasion élèvent leurs enfants.

          Je sais bien qu’un accouchement est stressant pour nous les hommes mais quand même :p

  • Je suis choquée par tellement de mauvaise fois…
    Déjà, EVIDEMMENT, la plupart des études tiennent compte de l’ancienneté et du temps de travail. Vous pensez vraiment que les sociologues, dont c’est le travail, ne tiennent pas compte de ces paramètres explicatifs ??

    Premier exemple trouvé sur google scholar, un peu ancien (2000) mais je ne pense pas que les choses aient beaucoup changé depuis 🙁http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/estat_0336-1454_2000_num_337_1_7501) : cet article mentionne différents facteurs contribuant au salaire : ancienneté, temps de travail, expérience, type de travail. Selon cette étude, il y a une différence entre h-f. Et plus de la moitié de cette différence demeure « inexpliquée » par tous ces facteurs : c’est la discrimination homme-femme…
    Et il y en a encore des études comme ça… C’est ainsi que l’observatoire des inégalités conclue qu’à poste et expérience équivalents, les femmes touchent 10 % de moins (http://www.inegalites.fr/spip.php?article1400).

    Le Wall Street Journal ne mentionne qu’UNE seule étude, parmi les nombreuses disponibles, ne concernant que les hommes et les femmes citadins, sans enfants, âgés entre 22 et 30 ans… Avouez que ça ne concerne que peu de monde. Pas de quoi généraliser.

    « Et bingo, statistiquement aussi, un nombre de femmes — suffisant pour être visible sur les grandes masses de populations observées — choisit un travail un peu moins bien rémunéré mais aux horaires plus réguliers et aux conditions mieux adaptées à leurs demandes. Les hommes, a contrario, choisissent des jobs un peu plus risqués, un peu mieux rémunérés mais aux contraintes plus fortes. »

    Comment peut-on parler de choix alors que c’est toujours et encore aux femmes qu’incube la majorité des tâches ménagères ? Comment peut-on dire que les femmes « choisissent » des emplois moins rémunérés connaissant la répartition du travail à la maison, d’une part, et sachant d’autre part que les filles, depuis leur enfance, sont conditionnées pour choisir des filières peu prestigieuses. Sur mon blog je parle beaucoup de ce conditionnement, notamment à l’école, références scientifiques à l’appui (et pas qu’une au milieu de milliers d’autres !!). Voir notamment ici : http://antisexisme.wordpress.com/category/a-lecole-at-school/

    « C’est dingue toutes ces femmes qui veulent le beurre, l’argent du beurre et le cul de la crémière sans devoir en assumer le moindre coût. Une femme qui décide d’avoir des enfants met son employeur dans la merde. Il doit passer du temps à recruter une remplaçante, parfois il doit aussi la former. Faut aussi lui laisser du temps pour être opérationnelle sur son poste. Tout ceci a un coût. »
    Et si les hommes commençaient un peu à s’occuper de leurs enfants ? Peut-être que les femmes mettraient moins leurs employeurs dans la merde…

    • Mais qui est de mauvaise foi ?

      Vous n’avez pas honte, de venir vous plaindre du sort de la fraction de la population qui vit le plus longtemps ?

      Par exemple qu’est que vient faire la question du partage des tâches ménagères ? Pourquoi éprouvez vous le besoin de mobiliser un domaine pareil, qui n’a rien à voir avec la question des écarts salariaux ?
      Parce que vous raisonnez comme suit : « il existe des discriminations, donc il y en a aussi dans le domaine du travail, donc je suis fondé à analyser toute différence comme a priori une discrimination ». Ce raisonnement ne tient pas debout. Ce n’est pas parce qu’il existe des discriminations que tout est discrimination.

      Si les femmes étaient partout et toujours moins cher que les hommes de 20 %, ou même de 10 ou 5%, les entreprises qui peuvent employer indifféremment les deux sexes seraient monstrueusement plus rentables en n’employant que des femmes, et ce, spécialement dans les fonctions les plus chères, donc les postes hiérarchiquement plus élevé. Gagner 5 ou 20 % sur la masse salariale, c’est doubler ou décupler la marge, le profit, de quoi écraser la concurrence en un rien de temps. Si c’était vrai, ça ce serait vu. Et on ne voit rien de tel. Pourquoi ? Parce que les discriminations qui existent ne porte pas sur le salaire à travail égal ; les femmes gagnent moins dans le monde du travail parce qu’elles y en font moins (ce qui est cohérent avec le fait qu’elles en font plus à la maison !).

      Qu’il y ait, de la discrimination oui, même beaucoup, c’est possible. Ça n’autorise pas à déblatérer à tort et à travers, à raconter n’importe quoi.

      L’école, un lieu de discrimination à l’encontre de filles ? mais dans quel monde vivez vous donc ? A qui donne-t-on les bonnes notes, les bons points, les punitions : aux filles ou aux garçons ? Qui redouble, qui s’en va dans les filières de la plèbe (la technique, la science, les choses matérielles dont l’école fait fi) ? qui est orienté vers les nobles filières de l’esprit, des lettres ?

      Oui, je crois bien qu’on détourne les filles de la science, et vous savez quoi ? moi, scientifique, je le ferai avec la mienne (et là je me marre à votre indignation…) Vous avez juste oublié le détail, le seul qui compte : la science, la technique, l’expertise, le matérialisme, c’est ce que l’école et la société méprise. Arte, la chaine noble, projette les c.. de Mme Robin qui pisse à la raie des scientifiques et raconte ses salades, et c’est sur la méprisable direct 8 qu’on voit « les constructeurs de l’extrême » (oui, ce sont des mecs, des vrais, des machos, dehors dans le froid, la pluie, la crasse et le risque ; tout fiers de se trouver dans le trou du cul du monde, et d’y être traités comme des merdes…).

      Parce que telle est la morale qu’on enseigne aux garçons : tout pour ELLE, le reste pour toi. Morale macho ? sans doute ; à l’encontre des filles ? quelle bêtise ! Alors ma fille pourrait être scientifique, oui, elle pourrait ; elle pourrait aussi bien nettoyer des chiottes, mais j’aime autant qu’elle s’oriente vers mieux que ça. Et vous, trop bête, vous y voyez une discrimination à l’encontre des filles, alors que c’est au contraire cette forme de politesse et de machisme qui veut que la merde, le danger, le risque, c’est pour nous, les hommes. Mais pour vous, féministe, c’est forcément de la discrimination contre vous… Et bien non : c’est de la discrimination à l’encontre des hommes.

      Cela dit, je vous dis merci quand même, pour de vrai, du fond du cœur. Moi ça me va bien de faire passer ELLE avant moi, mais si ELLE veut ma place de merde et me laisse la sienne, je tope, et surtout, je rigole. Plus vous réclamez l’abolition de ses soi-disant discriminations, plus votre condition se détériore, et plus vous êtes revendicative, ça rajoute au comique. Et pendant ce temps la condition des hommes s’améliore (moins de boulot, moins de responsabilité et de soucis, plus de temps à jouer avec les enfants : trop bien ! ). Merci les truffes !

      • Oui mais voila : tout cela n’est qu’élucubrations. Quand on fait aujourd’hui le bilan de carrière des femmes de 60 ans sans enfants, on s’aperçoit qu’elle est sensiblement égale (un poil meilleure) que celle des hommes ; aucun sexisme là-dedans (ou alors, en sens inverse de ce qu’on annonce partout à son de trompe). Oui, les enfants sont un facteur qui nuit à la carrière professionnelle, et c’est bien normal puisqu’on ne peut pas être au four et au moulin, et oui ça impacte en général les femmes (et, ne vous en déplaise, ça aussi ça n’a rien de choquant). Ce constat ne porte aucun sexisme, ça n’a rien à voir avec ce dont les noirs ont pu endurer. Vous voulez être traitée comme un homme dans le monde professionnel ? facile, il suffit de vous comporter comme un homme, et personne ne regardera (de travers) votre sexe (alors que les noirs pouvaient bien tout faire comme un blanc, ça ne changeait rien pour eux : c’est ça, une vraie discrimination) ; vous aurez même sans doute un petit bonus, ce qui veut dire que s’il y a sexisme, il est contre les hommes et non en leur faveur.
        Maintenant, si votre revendication c’est le beurre et l’argent du beurre (donner plus d’importance à la vie personnelle qu’à la vie professionnelle ET recevoir une reconnaissance professionnelle comme si vous faisiez l’inverse), OK, mais c’est une autre histoire et vous n’y avez pas le beau rôle de la pauvre victime…

        Cela dit, si ça vous déplait tant d’avoir la partie la plus sympa de la vie et de vivre 5 ou 10 de plus que le mâle, continuer à gueuler pour être traitées comme des hommes, c’est à dire des riens sans importance. Vous finirez bien par obtenir gain de cause.
        Mais en fait sans doute pas, ou pas longtemps. La main qui tient le berceau restera toujours la main dominante, la cruelle évolution fait simplement disparaitre les lignées de femmes qui veulent se faire mâles, autant dire se faire mal.

        • On est juste pas d’accord sur l’essentiel : ça n’a rien d’une discrimination (et prétendre le contraire est insultant à l’égard des gens qui ont vécu une discrimination, une vraie, de celle où on préfère embaucher un blanc inculte qu’un noir diplômé, ou payer un blanc plus qu’un noir). Les employeurs font parfaitement la différence entre les individus (hommes ou femmes) qui bossent pour eux, et ceux (hommes ou femmes) qui s’intéressent plus à leur vie de famille : c’est logique et légitime, et tout montre que, même si le sexe est bien corrélé à ce facteur, ce n’est pas le sexe qui est pris en compte. Une femme qui bosse comme un homme est payé autant et plus qu’un homme, alors il est où, le sexisme ? Dans votre œil de sexiste.

          Et non, je n’ai absolument pas évolué par rapport à mon post précédent : cette question des tâches ménagères n’est rien d’autre qu’un homme de paille, une demande de tenir compte des choux dans la pesée des carottes. Ça n’a rien à voir avec la question des écarts salariaux, dont tout indique qu’ils n’existent pas ou, quand ils existent, sont plutôt en faveur de femmes.

          Quand à l’unisexisme, bah on verra bien, mais mon petit Doigt-arwin me dit que la division sexuelle des tâches, qui existent dans quasiment toutes les espèces vivantes, n’est pas prêt de disparaitre. Les hommes féminisés n’ont aucun besoin des femmes (significativement on en trouve plus chez les homos que chez les hétéros), et les femmes masculinisées ne font pas d’enfants …

        • Vous voilà réduite à l’attaque ad hominem, et à des supputations confortable pour vous… C’est tout ce qui vous reste comme argument ? qui est de mauvaise foi, de nous deux ? Vous n’avez même pas vu que je faisais allusion plus haut à ma fille … (bah, au passage merci, ça me fait une occasion de penser à elle, et à toute la famille, ça me met toujours en joie).

          Vous avez tout faux, dans vos supputations, vos raisonnements ; votre vision du monde est étriquée et fausse. Moi, macho ? possible, je ne suis pas bon juge, et puis vous avez vos propres critères ou, selon ce que vous avez écrit, on est macho dès qu’on admet que la division sexuelle des tâches est un produit naturel de l’évolution. Bah, si tous les évolutionnistes sont des machos à vos yeux (y compris les femmes ? ou ça inclus seulement les hommes ? attention, cette question recèle un appât à sexiste … ), je préfère largement que vous m’appeliez « macho » plutôt que créationniste…

          Tâcher seulement de raisonner un peu plus avec votre cerveau « froid » et un peu moins avec votre chaude glande de l’envie/jalousie, un peu plus avec les faits et un peu moins avec les mythes, un peu plus avec votre bon cœur et un peu moins en fonction de vos déceptions par rapport à un idéal (enfin, idéal… ça se discute…). Un peu plus « localement » à votre étage et un peu moins « globalement » au niveau de la généralité du monde ; un peu plus à propos des vrais hommes de votre entourage (dont vous êtes responsable !) et à peu moins à propos des affreux machos imaginaires du monde entier de votre cauchemar.
          Et ce monde où il y a deux sexes se comportant différemment et ayant donc statistiquement des positions différentes dans la société vous déplait (différences qu’on peut toujours analyser comme des « inégalités », donc des « discriminations »), si vous voulez construire un « merveilleux » monde unisexe où tout le monde est interchangeable sans considération de sexe (pas impossible que la technique supprime le besoin d’utérus pour avoir des enfants, qu’elle transforme le sexe en activité purement récréative et la procréation en activité industrielle, si c’est ce que vous voulez…), tout montre que c’est possible et on ne vous interdit même pas de le bâtir. On vous demande juste de ne pas fonder ça sur la pure mauvaise foi, comme ces calembredaines de discriminations imaginaires ; et de ne pas oublier au passage les vraies discriminations qui existent, surtout quand elles sont déguisées en mesure anti-discriminations (comme par exemple et pas au hasard, la récente interdiction de la prise en compte du sexe dans les primes d’assurance automobile, ou, inversement, la non-prise en compte de la durée de survie prévisible –qui dépend du sexe — dans le calcul des retraites).

          • Cher P,
            Vous écrivez :
            « la division sexuelle des tâches est un produit naturel de l’évolution.  »
            Ce me semble être parfaitement idiot d’un pur point de vue historique. Je vous laisse vous pencher sur la modification des structures organisationnelles des sociétés du matriarcat vers le patriarcat, les traditions d’héritage séculaires qui perdurent encore dans certaines cultures mais que nous avons – heureusement – éradiqué chez nous depuis peu de temps (pour mémoire, le droit de vote, le droit de disposer de son temps, de son argent et de son corps sans avoir l’aval de son époux, tout ceci ne datant que du siècle dernier). Permettez moi donc d’être plus que dubitative quant à votre argument spécieux de « division sexuelle des tâches » qui serait « un produit naturel de l’évolution ». La seule division sexuelle dont je veux bien admettre qu’elle soit le fruit de l’évolution, c’est la reproduction. Pour le reste, c’est n’importe quoi, chez les humains comme chez bon nombre d’autres espèces animales.
            Maintenant, étudions « à propos des vrais hommes de votre entourage (dont vous êtes responsable !) » Qui est responsable de quoi exactement ? Les mères d’avoir mal élevé leurs fils (qui n’avaient donc pas de père ???) ? Les femmes de supporter l’incurie de leurs maris ? Ca ne vous dirait pas de grandir un peu et d’assumer la propre responsabilité de vos comportements ?
            Quant à comparer les discriminations entre elles, cela ressort pour moi de la pure mauvaise foi, je ne saurais jamais choisir entre la peste et le choléra.

        • Le sujet de ce thread N’EST PAS la discrimination homme / femme au travail, c’est au contraire le démontage en règle d’une prétendue discrimination bien précise : celle selon laquelle les femmes serait payée 20 % de moins. Rien de plus, rien de moins.

          Il s’avère que c’est simplement faux, que les employeurs ne regarde pas le sexe, et que toute chose égale par ailleurs ils traitent les femmes comme les hommes (voire un peu mieux, on va pas chipoter…). C’est ce que la statistique, la vraie (pas vos élucubrations de discrimination statistique, où vous rebaptisez « discrimination » un phénomène qui relève de la « différence », ce dont je ne suis pas surpris puisque vous vivez dans un monde ou toute différence est une discrimination…)

          Que, souvent, les choses ne sont justement pas égales par ailleurs, c’est une autre affaire parfaitement hors sujet ici. Il n’en demeure pas moins qu’il y a pas de discrimination, et c’est tout ce qui nous importe. Une femme peut parfaitement obtenir le même travail et le même salaire qu’un hommes, certaines le font, beaucoup ne le font pas. Déterminismes naturels, sociaux, ou pure contingences ? Peut importe.

          encore une fois : libre à vous de rêver et même d’organiser un monde unisexe, on vous demande juste de pas mentir sur vos raisons, ne pas vous faire passer pour une pauvre victime opprimés par les méchant macho/machistes. Par des discriminations, des vraies, il en existe.

        • (Vous voila pris en flagrant délit de discrimination statistique : ayant croisé des pleurnichardes, vous en déduisez que toute personne qui parle de discrimination se pose en victime… )

          Le sujet de ce thread est AUSSI la discrimination homme / femme au travail : c’est cette discrimination (à l’embauche, et à la progression de carrière) qui génère (en partie seulement : il y a beaucoup d’autres facteurs) la fameuse statistiques objet de l’article.

          « Les employeurs ne regardent pas le sexe, ». Vous avez tort, que dire de plus…

          La question « comptez vous avoir des enfants dans les années qui viennent » est très, très fréquemment posée aux femmes candidates, que ce soit en évolution interne ou à l’embauche.

          Et chose étrange (je dis cela sans ironie), je n’ai souvenir d’aucun homme autour de la trentaine (âge moyen à la naissance d’un premier enfant) s’étant vu demander si, au cours des années à venir, il devrait avoir à réduire sa disponibilité pendant trois à six ans pour s’occuper d’enfants. La question serait pourtant objectivement pertinente (je croise personnellement beaucoup de jeunes pères sont aujourd’hui très investis dans leur paternité et réduisent sensiblement leurs horaires, souvent à la demande de la mère.)

          Donc, oui, les employeurs regardent le sexe des candidats. Définitivement et massivement.

          Il n’y a pas d’autre expression que « discrimination statistique » pour dépeindre ce phénomène. Si vous en trouvez un autre, à votre guise, mais c’est le terme consacré par les ouvrages qui en traitent.

          Je rappelle la définition de ce concept économique : « rejeter un individu en raison de défauts qu’on lui prête parce que les membres de son groupe d’appartenance sont supposés – à tort ou à raison – avoir souvent ces défauts. » (pour une définition en anglais http://en.wikipedia.org/wiki/Statistical_discrimination_%28economics%29).

          N’ayant jamais connu de discrimination raciale, je ne peux comparer. Mais c’est un phénomène qui est extrêmement pénible à vivre pour qui n’est pas prévenu à l’avance de son existence.

          Sur le reste, si cela peut vous rassurer, l’attitude de la plupart des femmes que je connais qui sont confrontées au phénomène est souvent très positive, et combattante, pas du tout pleurnicharde, et loin des attitudes victimaires que vous leur prêtez. Je ne sais si c’est une attitude générale, mais en tout cas cela donne espoir.

          Et finalement, si l’on additionne les handicapés, les « minorités visibles », les trop vieux, les trop jeunes, les trop femmes, les trop gros et les pas assez beaux, l’on pourrait dire que la majeure partie de la population active risque d’être discriminée. A ce compte là, il vaudrait mieux juste dire que les hommes de 28 à 39 ans sont favorisés, cela irait plus vite.

          En ouverture, se pose aussi la question des discriminations statistiques dont sont victimes les hommes. Un ancien camarade de promo, aujourd’hui dans la grande distribution, me disait qu’il déconseillait l’embauche d’hommes, surtout jeunes, aux caisses car « ils ouvrent trop leur gueule car ils n’ont pas assez de crédit sur le dos et pas encore de gosses ». Sur un ton moins âpre : les professions très féminisées, et ouvertes aux peu qualifiés (assistantes maternelles, ou ce qu’il reste des métiers de secrétariat) sont aussi marquées par ce phénomène.

          • Alors oui, j’ai trente ans on m’a déjà demandé si je voulais des enfants lors d’un entretien d’embauche. Et pas qu’une fois. J’ai aussi été harcelé par ma cheffe pour que je marie sa fille. Elle s’est aussi permise d’émettre des jugements critiques à l’égard des femmes que je fréquentais et cherchait à contrôler tous les aspects de ma vie jusqu’au plus intime.

            Tu parlais plus haut de rétribution « à notre de juste valeur », donc tu estimes qu’il est légitime cet écart de salaire de 8% en faveur des femmes. Tu es donc sexiste. Tu ne veux pas l’égalité mais dominer. Tu penses que les femmes valent mieux que les hommes mais tu ne veux pas voir que la société n’est favorable à l’épanouissement des hommes contrairement à ce qui est sans cesse rabâché.

            Comme beaucoup de femme tu veux le beurre et l’argent du beurre. Tu veux faire des enfants, t’occuper d’eux, avoir un rapport privilégié avec eux, qu’on te confie leur garde en cas de séparation mais tout en pouvant profiter de pension et prestation compensatoire, être payé autant tout en ayant travaillée moins.

            Question travail peu valorisant les hommes ne sont pas en reste. Je fais un taf de chien. La seule femme de l’équipe est notre responsable. Elle est donc la seule femme mais au poste le plus élevé avec un salaire plus important à la clé. C’est une grosse bosseuse. C’est loin d’être la seule, mais il faut toujours qu’elle en fasse des tonnes en se victimisant. Du coup elle gravit les échelons et peut gueuler sur tous les toits qu’elle y parvient dans un milieu d’homme, donc forcément machiste on s’en doute! C’est cette rengaine qui est insupportable. Et bien sûr nos autres collègues féminines qui elles travaillent bien à l’abri et au chaud au contact des clients ou dans les bureaux la soutiennent car c’est une femme et donc par définition une pauvre opprimée de la société phallocrate. Qu’elles n’aient aucun élément pour accréditer leur thèse n’y changent rien: elles sont les opprimées. Nous sommes les oppresseurs. Nous autres, pauvres mâles tous juste bons à décharger les camions, avons tous pourtant des connaissances techniques sans lesquelles cette entreprise ne pourrait fonctionner. C’est d’ailleurs ce qui nous rend incompréhensible pour nos RH, toutes des femmes plus formées aux lettres qu’aux sciences dures. A l’arrivée nos salaires sont plus bas que ceux des femmes pré-citées car elles occupent des postes tertiaires lorsque nous ne sommes considérés que comme de simples manutentionnaires (et il en faut!). Horaires décalés pour nous et ancienneté sont notre seul moyen d’atteindre un bon salaire.

            Moralité, d

      • « moins vous êtes considérée comme disponible pour le boulot. »

        Je me demande dans quel monde vous vivez, franchement. Les grands-mères, les amies, les voisines, les nounous, les solidarités familiales, ça semble ne pas exister dans votre esprit.

    • « Comment peut-on parler de choix alors que c’est toujours et encore aux femmes qu’incube la majorité des tâches ménagères ? »

      Tailler la haie est une tâche ménagère. Passer le motoculteur aussi. Faire la vidange, réparer la bagnole. Pas uniquement faire la cuisine et torcher les gosses.

      « Et si les hommes commençaient un peu à s’occuper de leurs enfants ? »

      Nous ne devons pas vivre dans le même monde.

    • C’est quoi cette généralité sur les hommes? Je fais le ménage chez moi et m’occupe très bien de mes enfants, faudrait peut-être que vous arrêtiez d’insulter tous les pères qui jouent normalement leur rôle.

  • Parler d’égalité entre l’homme et la femme est déjà une idiotie en soi puisque l’homme et la femme sont très différents, ils ne peuvent être égaux, le seul fait de poser le problème est une absurdité.

    Si l’on parle d’égalité des droits, cela est déjà très différent, il ne s’agit alors plus du même problème que l’égalité des capacités mais là encore comment peut-on parler d’égalité des droits quand les hommes vivent en moyenne huit ans de moins que les femmes, qu’ils font les travaux les plus durs, les plus sales, les plus malsains (mines de charbon, amiante, travaux aux fours, etc.) et les plus meurtriers et surtout les plus importants de la société : construire les maisons, les routes, les ponts, les ports, les usines, les autos, les bateaux, les avions, etc.

    Lorsqu’il y a un casse pipe, c’est toujours pour les hommes, les femmes faisant globalement semblant de participer et surtout les petits boulots : bureaucrates, vendeuses, etc. Il faut remarquer aussi que dans les secteurs où les femmes dominent en nombre : l’enseignement, la magistrature, la médecine, globalement elles ne dominent pas en niveau, loin de là, alors que si elles avaient globalement les capacités des hommes elles occupent peu de créneaux professionnels dans l’ensemble.

    La tactique des femmes est de s’infiltrer partout, de n’y pas faire grand-chose parce qu’en petit nombre, dans le bâtiment par exemple, et de faire croire aux femmes et aux hommes stupides qu’elles peuvent faire ce que font les hommes ce qui est globalement complètement faux mais bien conforme à leur illogisme, inobjectivité et hypocrisie. J’ai souvent observé que le mensonge est beaucoup plus naturel chez les femmes en général mais lorsque les hommes s’y mettent, mythomanes par exemple, ils deviennent là aussi bien plus forts que les femmes.

    Il est souvent difficile de distinguer chez les femmes entre leur côté mensonger et hypocrite et leur illogisme et leur inobjectivité. Par exemple lorsque les féministes d’Etat parlent du prestigieux corps des pompiers qui paie un lourd tribut en morts et en blessés graves dans ses activités de sauvetage des autres, ils répondent à côté de la plaque pour avoir raison. C’est une tactique féminine classique. S’agit-il de mensonge et d’hypocrisie ou d’illogisme et d’inobjectivité ? Je leur accorde le bénéfice des quatre.

    Il est bien connu que les femmes maîtrisent mieux le langage que les hommes (grâce auxquel elles les arnaquent). Heureusement que les hommes maîtrisent mieux l’espace, faculté grâce à laquelle ils travaillent beaucoup plus efficacement pour les celles qui leur crachent dessus, depuis quelques dizaines d’années tout particulièrement, ce qui me ramène à mon slogan largement justifié : « Tous unis contre le sexe de l’arnaque ».

    Qu’elles commencent par gagner leurs retraites dont nous payons les trois-quarts. Pendant des siècles et des millénaires, elles n’ont pas revendiqué grand-chose car elles avaient la meilleure place au foyer avec les enfants pendant que les hommes se faisaient crever au sens propre et au sens figuré dans des travaux épouvantables. Lorsque ceux-ci ont inventé et développé des machines qui ont soulagé peu à peu leur peine, ils ont perdu leur auréole de martyrs et alors est apparu le féminisme, pour les exploiter autrement, un peu plus, puis pourquoi pas pour avoir le beurre et l’argent du beurre.

    Au plan sexuel, il est bien évident que les différences sont particulièrement grandes et par conséquent parler d’égalité est tout à fait absurde. Sans nier les droits des femmes dans ce domaine, leurs besoins ne sont pas les mêmes que ceux des hommes ce qui est encore un avantage.

    • Ton message m’afflige. J’en ai raz-le-bonbon des habituelles rengaines féministes, mais ce n’est pas en exprimant que tu penses les femmes moins capables que les hommes que tu fais avancer le schmilblik.

      J’ai travaillé et travaille avec des femmes compétentes, agréables pour certaines autant qu’avec des hommes souvent bourrus et parfois fainéants voir même nuls.

      Oui une femme n’a pas autant de force que moi. On pourrait dire ça s’arrête là, mais non. C’est une partie du problème. Travailler dans un bureau serait dur pour moi. Je l’ai fait quand je vivais en Amérique Latine (d’où je viens) et c’était insupportable. J’avais besoin de terrain. J’avais besoin de bouger, de sentir la pluie, de mettre mes muscles et la testostérone qui va avec au service de mon pays. Ayant fait de la boxe étant plus jeune, j’ai été habitué à courir tous les matins et à cumuler entrainement et travail. Me retrouver derrière un bureau à mener une vie de toutou ça a été une dure épreuve même si j’ai pu ainsi sortir de la pauvreté. Pour autant je suis un bon technicien, je parle et écrit trois langues etc.

      Travaillant à cette époque pour une ONG, j’ai eu le droit à un discours et un comportement despotique et d’une misandrie totale de la part de ma cheffe qui dénigrait systématiquement ses collègues masculins, pourtant dévoués, respectueux et efficace, mais soumis parce-que homme et donc potentiellement des salauds comme il leur a bien été appris. C’est un classique du monde des ONG dominé par « las especialistas de genero » ou de « gender théory » si vous préférez, qui pratiquent le délit de langage à l’égard du mâle soupçonnable et donc forcément coupable. Lire que tu exprimes des opinions misogynes en dénigrant les capacités des femmes ne m’amuse pas plus: ce n’est pas mon combat.

      Ma conclusion est que nous avons assez d’élément pour pouvoir argumenter contre des dogmes qui nous sont imposés de façon claire et précise sans avoir à dénigrer les femmes comme tu le fais. Je trouve ça d’autant plus dommage que j’ai lu parmi le reste de tes propos des choses intéressantes.

    • Smail: égalité ne veut pas dire similitude.
      Egalité = valeurs comparables.

    • 😀
      Désolée, j’ai rien à dire, mais je me suis tellement marrée en lisant que je ne peux pas m’empêcher de poster !!
      C’est un tel ramassis de clichés, merci pour ce petit moment, on se croirait presque dans un sketch 😀

  • Il y a un autre élément à prendre en compte : c’est que si l’homme gagne plus parce qu’il travaille plus alors que la femme passe plus de temps à la maison, au sein du couple, il y a un équilibre puisque les gains des époux sont partagés au sein de la communauté. En quelque sorte, le mari verse une compensation à son épouse qui s’occupe des enfants et renonce partiellement à sa carrière. Rien de plus logique…

    On peut alors se demander si la répartition des rôles établie avec cette compensation est la meilleure possible et s’il ne faudrait pas viser un équilibre entre tâche familiale et professionnelles entre les époux.

    Je ferai simplement observer que les mouvements de gauche qui présentent les femmes comme les « victimes » d’un mauvais équilibre entre vie familiale et vie professionnelle ne cessent en même temps de déconsidérer la seconde en dénonçant le culte de la concurrence, de l’argent et de la consommation et en prônant le retour aux vrais relations humaines (comme celles qui existent dans la famille) : « moins de bien et plus de liens ».

    En bref, les femmes seraient discriminées parce qu’elles se consacreraient trop à un genre d’activité jugé bon et pas assez à un genre d’activité décrié.

    • « On peut alors se demander si la répartition des rôles établie avec cette compensation est la meilleure possible et s’il ne faudrait pas viser un équilibre entre tâche familiale et professionnelles entre les époux. »
      Ouais, au fond le bon vieux schéma de la femme à la maison et du mari qui bosse. Ce genre d’idéal donne la société à l’allemande, avec son taux de natalité calamiteux.

      Plus sérieusement, à une époque ou plus d’un mariage sur deux finit en divorce, c’est prendre un risque énorme que de sacrifier sa vie professionnelle et de se placer dans la dépendance de quelqu’un avec qui vous n’avez plus qu’une chance sur deux de terminer votre vie.

      • La prestation compensatoire n’est elle pas sensée jouer ce rôle? Et que penses-tu de la garde quasi systématiquement accordée aux mères au détriment du père?

        Et il n’est pas question de rester au foyer toute sa vie sinon de choisir à un moment donné de son existence d’avoir des enfants et de s’en occuper. En ce qui me concerne je trouve cela normal que la société propose des solutions économiques pour que les femmes puissent vivre leur maternité dans de bonnes conditions, mais je ne crois pas non-plus au père noël. Comme d’autres ont dit on ne peut pas être au four et moulin.

  • « Donc, oui, les employeurs regardent le sexe des candidats. »

    Je répète ma question : depuis quand les hommes possèdent-ils un utérus ?

  • Théo31, relisez ce post. Il n’y est nullement question du congé maternité (16 semaines), mais du temps parental (16 ans), ce qui est très différent.

  • Alors oui, on m’a déjà demandé si je voulais des enfants lors d’un entretien d’embauche.

    Tu parles de juste valeur, donc tu estimes qu’il est légitime cet écart de salaire de 8% en faveur des femmes. Tu es donc sexiste.

    Comme beaucoup de femme tu veux le beurre et l’argent du beurre. Tu veux faire des enfants, t’occuper d’eux, avoir un rapport privilégié avec eux, qu’on te confie leur garde en cas de séparation mais tout en pouv

  • Votre article est fort intéressant. J’anime un blog sur l’identité masculine dans la société contemporaine et je serais heureux de pouvoir vous compter parmi les « followers » de mon blog car toutes les questions sur l’égalité hommes/femmes (égalité, inégalités vraies ou fausses) y sont débattues.

  • Je ne comprends pas la soi-disant logique du raisonnement: d’un côté le monsieur nous dit que le chômage des hommes est supérieur à celui des femmes, et de l’autre nous dit que si vraiment les femmes étaient moins chères que les hommes, on les recruterait plus…Or, c’est justement ce qu’il vient de dire: le chômage des hommes serait supérieur. Mais pas parce qu’ils reviennent plus cher?

    D’autre part, monsieur contrepoints nous parle des USA… études américaines, journaux américains, etc. Ce qui se passe(rait) aux USA serait transposable en France?

    Si c’est transposable en France, alors, c’est renversant: apprendre que des législateurs, des syndicalistes, des inspecteurs-trices du travail, etc. = un grand nombre de personnes a priori compétentes en matière de droit du travail, ont bûché dur, passé du temps, débattu, pour concocter des Lois anti-discriminatoires, pour obliger les entreprises de plus de 20 salariés à établir régulièrement des rapports sur l’égalité hommes-femmes dans l’entreprise, etc. et ont fait tout ça pour RIEN !
    Tous ces professionnels ignoraient que les discriminations sexistes n’existaient pas dans l’entreprise!! Ils auraient dû s’adresser à monsieur contrepoints, ils auraient économisé beaucoup de temps et d’argent…

    • Ecrire ce message pile le jour où on annonce 45000 chômeurs de plus, conséquence de la lutte acharnée contre la création de richesses de ces fameuses personnes « a priori compétentes en matière de droit du travail », c’est du cynisme de haut vol. Bravo pour l’humour noir !

    • Le chômage ce sont les gens qui veulent trouver un emploi. Les femmes sont aujourd’hui encore moins demandeuses de travail, ainsi les chiffres du chômage et de l’emploi ne sont pas directement liés.

      Y a t’il une quelconque raison de ne pas pouvoir transposer à la fRance?

      Effectivement, beaucoup de personnes sont payés par la population français contre son intérêt.
      C’est systématiquement les entreprises à fort salaire à qui l’on tente d’imposer plus de femmes. L’inverse n’est pas vrai, les professions majoritairement féminines (éducation, soin à la personne etc…) ou à faible revenu n’ont pas de pression pour « l’égalité ».

      C’est tout simplement du clientélisme politique, et dans une certaine mesure, beaucoup d’agitation pour pas grand chose.

      • Totallystone,
        Je ne comprend rien à votre post. Je lis mais ne vois pas où vous voulez en venir.
        Les femmes sont moins demandeuses de travail. Admettons (j’en sais rien alors je ne réfute pas). Mais j’ai du louper un truc parce que je ne sais pas pourquoi vous faites cette distinction.
        Ensuite pourquoi ne pourrait-on pas transposer ? Mais pourquoi le pourrait-on ! Les USA et la France sont organisés de manière sensiblement différente me semble-t-il, ce n’est pas parce qu’on regarde leurs films, qu’on boit leur coca et que ce sont deux pays dits démocratiques que cela en fait des clones. Alors peut-être pourrait-on transposer, mais sur quelles bases s’il vous plait ?
        Et alors franchement, votre dernier paragraphe me laisse tout-à-fait perplexe. Quel est votre propos ? Vous regrettez qu’on ne pousse pas plus les hommes dans des métiers physiquement, émotionnellement etpsychologiquement difficiles *et* pas très bien payés, alors qu’on voudrait que les femmes puissent avoir un meilleur accès à des métiers plus valorisés tant socialement que financièrement ? Votre logique m’échappe…

  • un peu tardivement j’apporte mon commentaire: une femme vivant en moyenne 10 ans de plus qu’un homme recevra une retraite (partie intégrante de la rémunération du travail puisque n’existant que si on reçoit un salaire) pendant 10 ans de plus…soit à la louche 40 ans de salaires et 10 ans de pensions pour un homme, et 40 ans de salaires et 20 ans de pensions pour une femme. Toujours à la louche, çà représente 20% de plus. Donc ou bien le calcul des « féministes » est juste et il y a égalité, ou bien il est faux (voir édito) et ce sont les hommes qui sont moins bien payés! L’INJUSTICE NE SE TROUVE JAMAIS DANS DES DROITS INEGAUX, ELLE SE TROUVE DANS LA PRETENTION A DROITS EGAUX

    • Vous oubliez que notre retraite est une retraite par répartition et non une retraite par capitalisation.
      Ce qui veut dire que ce que l’on touche n’est pas le montant de ce qu’on a cotisé.
      Dès lors, la durée pendant laquelle on touche la retraite n’a pas à être mise en question.

  • Ce ne sont pas les seules causes, même s’il est déjà utile de souligner ces facteurs. En effet, on pourrait largement mettre sur le dos des congés maternité le différentiel de salaire en France (en admettant que l’on raisonnement globalement, indépendamment du secteur). En effet, les employeurs doivent aussi prévoir que des femmes, d’autant plus qu’elles sont jeunes, pourraient partir en congé maternité. Il leur faudrait alors former quelqu’un d’autre qui ne resterait que temporairement, le temps que la personne qui avait pris un congé maternité revienne. Quand bien même la quasi-totalité du coût salarial est prise en compte par un tiers, par la sécurité sociale en l’occurrence, il y a aussi d’autres coûts que l’entreprise doit prendre en compte et qui aboutissent à des rémunérations plus faibles pour les femmes. Voilà ce qui arrive quand on met en place un Etat-providence qui distend le système d’incitations et détruit les signaux. Puis, comme je ne me lasse pas de le répéter, pourquoi ces féministes ne visent-elles pas « l’égalité salariale » pour tous ? Ne serait-ce pas la conséquence logique de leurs élucubrations ? Par ailleurs, on n’entend pas beaucoup les féministes se plaindre de la sous-représentation des hommes dans le secteur de la santé ou de l’éducation. Bref, tout cela, c’est du gros bullsh*t.

  • Bon article, merci.
    Vous auriez pu ajouter une pique sur le soi-disant déséquilibre des tâches ménagères : si un homme passe en moyenne 2h de plus au travail, il me paraît normal de passer moins de temps sur le ménage…
    Pour toutes celles qui hurlent qu’elles n’ont pas choisi des horaires plus réguliers ou du temps partiel : bien sûr que si c’est un choix.
    Un choix peut-être guidé par un « poids social », par le fait que leur homme ne puisse pas le faire, ou ne le veuille pas.
    Mais ça reste un choix : personne ne les oblige à demander un temps partiel ou à faire des enfants avec quelqu’un de jamais disponible.

    Vous croyez que les patrons, eux, choisissent de vous donner cette possibilité de temps partiel, qu’ils sont ravis d’avoir des contraintes pour des horaires réguliers?
    C’est une chance, profitez-en. Ou n’en profitez pas, mais foutez la paix à celles qui en profitent et qui acceptent un salaire inférieur en échange.

  • bravo pour cet article.
    Je le reprends dans mon blog pour expliquer que la parité et l’égalité sont totalement contradictoires

    http://jefaisdelapolitiquesanslesavoir.unblog.fr/2013/06/22/parite-et-egalite-les-freres-ennemis/

  • Cet article me révolte. A poste identique, objectifs identiques, horaires et responsabilités identiques, ancienneté diplômes identiques et enfin avec plus d’expérience professionnelle je suis une femme et touche 8,200€ nets par an de moins que mes collègues hommes, et ce au siège d’une énorme compagnie multinationale. Je porte mon cas au prudhommes après avoir tenté une négociation à l’amiable, alors la voilà la réalité française et arrogante. Cet article c’est du bullshit!!!!

  • « pourquoi diable les patrons continuent-ils d’employer des hommes, plus cher de 20 à 30% ? » Parce qu’il sait que dans 85% des cas la femme va devoir s’absenter pour s’occuper des enfants , pour accoucher, va être moins bien physiquement car elle s’occupe de tout le ménage sans que son homme ne fasse rien d’autre que poser les pieds sous la table en rentrant et donc sera plus efficace le lendemain au boulot ?

  • il paraît que parmi les jeunes diplômés des Écoles de commerce, 56% des hommes négocient leur premier salaire contre 12% des femmes !

  • L’écart salarial prétendu entre hommes et femmes n’est rien de plus qu’une manipulation statistique, c’est bien expliqué ici http://wp.me/p14Erm-5vT

  • Et pour ne pas vous assommer plus que ça d’articles, je vous poste ici un résumé complet, citant sources, statistiques et raisons générales de pourquoi les économistes dénoncent le gender-wage gap myth http://thenonpolitician.homestead.com/Economics/GenderPayGap.html

  • Selon les chiffres du département du travail aux États-Unis, il n’y a aucune différence entre les salaires hommes et femmes. http://www.consad.com/content/reports/Gender%20Wage%20Gap%20Final%20Report.pdf

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