L’accident nucléaire japonais révèle les limites de l’État

La crise nucléaire japonaise révèle les limites de l’action de l’État planificateur des années ’60

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L’accident nucléaire japonais révèle les limites de l’État

Publié le 17 mars 2011
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Il faut noter d’emblée que ce choc résulte de choix structurels des années 1960, difficilement réversibles au milieu de la crise.

Les centrales nucléaires de Fukushima étaient certes prévues pour résister jusqu’au niveau 7,9 avec une marge de sécurité supplémentaire.

Mais il est maintenant clair que le type de réacteur Mark 1 développé par General Electric aux États Unis et installé en 1971 et 1974 à Fukushima fait preuve de graves défauts structurels. Son système de refroidissement est vulnérable au double choc d’une coupure électrique et d’une inondation détruisant les pompes de secours. Son enceinte extérieure n’est pas assez robuste. Ensuite, la maintenance du combustible usé et très radioactif dans des piscines hors confinement au dessus des réacteurs (cas du réacteur 4) s’avère être une erreur en cas de crise.

La conjonction de ces vulnérabilités avec le tsunami menace pratiquement les six réacteurs de Fukushima Dai-ichi de graves explosions, fusions de réacteurs et fuites massives dans l’air, comme elles ont déjà commencé.

Cette situation extraordinaire révèle les limites des choix rationnels de l’État développeur dans les années 1960.

Lire la suite de cette analyse par Yves Tiberghien sur le site de Telos.

Ce paragraphe a été reproduit avec l’accord de Telos.

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Créer un compte Tous les commentaires (9)
  • faut arrêter de dire que c’est la faute de l’Etat dès qu’il se passe quelque chose !!!
    L Etat, ce sont des êtres humains ! Ce n’est pas une entité venu d’ailleurs !!
    Des gens, des personnes, des êtres humains ont pris des décisions, et c’est tout.

    faut arrêter de se réfugier derrière le méchant Etat ! dès fois, il faut savoir dire que le responsable, c’est la nature de l’Homme.

    • @Romain:

      Vous avez tout à fait raison Romain, toutefois le problème de l’état vient de la proximité: Un boulanger prend des décisions qui le touchent directement. Il est responsable, décideur et payeur. Les mauvais disparaissent sans impacter les autres, par la sélection il ne reste que les plus efficace pour le bénéfice de tous.

      C’est aussi dans la nature de l’homme de bien mieux s’occuper des chèvres de son jardin que de celles des autres, c’est compréhensible. Un fonctionnaire dans sa hiérarchie est loin, il n’est ni décideurs, ni responsable (dilution) ni payeur (l’argent des autres) ni touché par les mesures ni même viré si il est zéro.

      Il faut évidemment un état pour réglementer les dérives néfastes et réaliser les travaux collectifs mais à force de ne jamais « faire la poussière » L’état s’enfonce dans une inefficacité dépensière au fur et à mesure que les couches de fonctionnaires s’empilent sans « sélection » au point d’atteindre un poids tel qu’ils ce mettent à travailler pour eux-même (leurs avantages) et résistent dès lors à toute tentatives de « dépoussiérage » (réforme, suppression de branches inutiles). C’est la « masse critique » au delà duquel l’état commence à être un poids plus qu’un avantage.

      Dettes malgré des impôts très lourd donc inefficacité, bureaucratie, grèves, service faible, nombres de fonctionnaires, impossibilité des réformes, lois et fiscalité ubuesque vous pouvez regarder les statistiques et les analyses: c’est la France.

      ————
      Cela dit, aller chercher les responsabilités de Fukushima dans l’état !?? Je ne cautionne pas, un privé aurait pu merder pareil, c’est bien plus complexe. Je trouve quand même ici des articles bien plus pertinents que sur Libé ou le Fig trop occupés avec leurs psychodrames quotidiens.

      • Mauvais contre-exemple, si le pain est vraiment degeu les gens feront des
        kilomètres, une délicate balance qualité-prix.

        Et ça ne peut durer que jusqu’à qu’un meilleurs que lui s’installe
        puisqu’il y a demande à cet endroit et là le mauvais disparaitra ou
        fera de mauvaises affaires. Il y a bien sélection qui sur des
        centaines de milliers de boulangers contribue à l’assainissement
        sur le long terme.

        Il ne joue qu’avec sont argent et les clients mécontent peuvent
        aller ailleurs, donner leurs argent à d’autres, la liberté c’est
        le choix.

        Il n’y a pas cette régulation ni ce choix dans l’état à la Française,
        les mauvaises branches sont rarement éliminées par de plus efficaces,
        on empile au contraire des couches qui avec leur poids ont les moyens
        de ce défendre et de s’accorder même des avantages.

        Le problème de l’état (à la Française) ce n’est pas la médiocrité,
        elle existe partout au départ en quantité égale, le problème c’est que
        la sélection est faussée et qu’un caste d’intouchable apparait.
        Caste qui fait comme notre boulanger ou n’importe qui, défendre
        avant tout ses propre intérêts mais ce coup si avec l’argent des autres
        et sans laisser aucun choix aux « clients ».

        A la base un humaniste s’en taperait les sboubes. Si d’autres on
        plus tant mieux pour eux. Le problèmes c’est qu’ils jouent avec
        argent, empruntent sur la tête de enfants pour
        continuer à bénéficier de avantages et ne
        rendent pas bien le service pour lequel on paies en menant
        en plus tout le monde dans le mur. (la dette)

        Regardez les statistiquess de performance de l’état Français,
        c’est plutôt médiocre, totalement hors de prix et la dette ne fait
        qu’augmenter.

        • Zut il a prit les « <<> » pour accentuer pour des balises html. il manque des *notres* *nos* etc. vers la fin. J’ai peu d’espoir que vous lisez en entier mais qui sait ? 🙂

        • C’est ça votre « réflexion » ? Une « analyse de fond » de la société basée sur l’étude de Robert le boulanger de votre village ?!?

          L’état à atteint la masse critique, trop de gens en croquent, il roule désormais pour lui, grossit, phagocyte les forces vive et dépense comme une douairière au fond illimité tout en niant le problème. A ce stade oui, il faut des doses de libéralisme sinon c’est le mur à la « grec » et ça va faire mal.

          Laurent Joffrin de libération peu accusé de libéralisme fait les mêmes diagnostiques, vous pouvez y aller c’est décontaminé à l’eau bénite rouge: (prenez quelques gousses d’ail, on ne sait jamais)
          http://www.amazon.fr/gauche-b%C3%A9cassine-Laurent-Joffrin/dp/2221108892

        • « si vous ouvrez les yeux tout grand, sans oeillères, vous réaliserez que c’est bien plus compliqué que j’achète ou je vais ailleurs »

          Mais c’est dingue ça !!!?? Moi qui ne connait que la boulangeries chez robert qui avait justement fermé après un seul pain moisi vous voulez dire qu’il existerait tout un système d’échange !?? Que certaines officines pourraient même… vendre des produits frelaté sans pour autant fermer incessamment ?!!???

          j’en suis stupéfié monsieur ! Moi qui pensait sottement donner un exemplaire exemple, l’irréprochable, le parfait exemple, 100% garanti ! Ah ah, je ris et rougis encore de ma fatuité.

          Mais quel gloire vous devez tirer d’une telle érudition ! Non je vous en prie, ne faites pas le modeste ! Il serait même juste de laisser une pointe d’orgueil transparaitre… Mais que dis-je ? Lâchez vous, bon sang !!! Vous avez droit à l’Arrogance pour le moins à défaut de la légion d’honneur !

  • Vous voulez du concret? dans mon village (Messimy, près de LYON) le boulanger était mauvais. dans le village d’a coté le boulanger était bon. Résultat : au bout de quelques année le bon boulanger avait développer son affaire, ouvert une autre boulangerie dans un autre village, roulait en Mercedes, employait du personnel. L’autre roulait en super 5, sa boulangerie sentait le moisi. Il n’a jamais fermé car il vendait du pain au vieux à proximité mais il est clair que le marché avait sélectionner le vainqueur. Si vous voulez d’autre exemple concernant d’autre commerce « concret » (garagiste, maçon….) je reste à votre disposition.

    • « Encore une fois, mon propos était de critiquer »

      Tient un éclair de lucidité encore, c’est le deuxième, vous courez à la rupture d’anévrisme. 🙂
      Vous croyez vraiment qu’on disserte sur la boulangerie ou le fond vous à réellement échappé ?

      • Certainement très cher, mais comme rien ne passe au niveau supérieur j’ai décidé de me mettre à votre niveau, et vous avez raison, c’est bien plus amusant ! (et reposant, la par exemple j’ai mis en sommeil une moitié de mon cerveau)

  • Les commentaires sont fermés.

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