Assez des politiques anti-énergie et anti-industrie

L’énergie est la ressource maîtresse qui nous permet de convertir une substance en une autre

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Assez des politiques anti-énergie et anti-industrie

Publié le 16 mars 2011
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Par Paul Driessen

L’énergie est la ressource maîtresse car elle nous permet de convertir une substance en une autre. Au fur et à mesure que les scientifiques de la nature en apprennent davantage sur la transformation des matériaux d’une forme à une autre à l’aide d’énergie, celle-ci deviendra encore plus importante.

— Julian Simon, The Ultimate Ressource 2, Princeton : Princeton University Press, 1996, p. 162.

(Illustration René Le Honzec)

L’énergie est la ressource maître comme le dit Simon. Même les fanatiques anti-énergie l’ont admis dans la mesure du possible de leurs moments les plus sobres. « Un approvisionnement en énergie fiable et abordable est absolument vital au maintien et à l’expansion de la prospérité économique, là où une telle prospérité existe déjà, et à sa création là où elle est absente », a une fois admis le conseiller scientifique d’Obama, John Holdren (1).

Les difficultés énergétiques du Royaume-Uni

La nécessité d’une énergie abordable et abondante a été mise au premier plan lorsque les politiques anti-énergie sont venues heurter les besoins humains. Durant le plus froid décembre qu’ait connu la Grande Bretagne en un siècle, des familles furent forcées de choisir entre garder leur foyer chaud et donner des repas consistants à leurs enfants – ceci grâce aux mesures climatiques qui ont contraint à dépendre considérablement de l’énergie éolienne et ont délibérément conduit à la montée en flèche du prix de l’énergie.

À peine deux mois plus tard, les responsables du réseau de distribution d’électricité du Royaume-Uni ont annoncé au pays que « les jours de l’électricité fiable sont comptés. Les familles, écoles, bureaux, boutiques, hôpitaux et usines devront » simplement « se faire à l’idée » de consommer l’électricité « lorsqu’elle sera disponible », pas forcément quand ils le souhaitent ou en ont besoin. Un nouveau « réseau intelligent » sera utilisé pour répartir l’alimentation en électricité déclinante, par un système de roulement ou selon les décisions bureaucratiques jugeant quels des clients ont le plus besoin de l’énergie disponible – produite principalement par des éoliennes, elles qui fournissaient un ridicule 0,04 % de l’électricité britannique pendant les jours les plus froids de décembre dernier.

L’Allemagne, un cas similaire

Pendant ce temps, le commissaire en charge de l’énergie de l’Union Européenne a annoncé que les prix de l’électricité allemands sont déjà à « la limite supérieure » de ce que la société et les entreprises peuvent supporter. Les taxes, prélèvements et réglementations imposés au nom de la réduction des émissions de dioxyde de carbone et du réchauffement climatique obligent les entreprises à relocaliser leurs activités dans d’autres pays et entraînent « un processus graduel de désindustrialisation » à travers toute Allemagne.

L’ancien Chancelier allemand Helmut Schmidt a réclamé une enquête exhaustive et indépendante sur Groupement Intergouvernmental sur l’Évolution du Climat, ses pratiques et sa science douteuses. Le GIEC n’a plus d’intégrité ou de crédibilité, a-t-il affirmé, et certains de ses scientifiques « se sont révélés être des fraudeurs ».

Ce à quoi l’autocratique Commission Européenne a en gros répondu : « Vous pouvez crever. » L’U.E., a-t-il été décidé, dépensera chaque année 270 milliards d’euros (375 millions de dollars) pour réduire les émissions de CO2 d’au moins 40 % par rapport aux niveaux de 1990 d’ici 2030, et de 80 % d’ici 2050.

Le plan énergie tiers-mondiste d’Obama

Bienvenue dans le Tiers-Monde, Européens, là où l’électricité coûteuse n’est disponible que de temps en temps, à des heures inattendues, au bon vouloir des lubies bureaucratiques et de la quantité d’énergie qu’éoliennes et autres générateurs « environment-friendly » peuvent produire.

Est-ce que les E-U sont les prochains dans la liste ? Les États-Unis empochent les primes imaginaires de son orgie de 814 milliards de dollars de dépenses stimulatrices. Il y a eu une hémorragie de 223 milliards de dollars d’encre rouge au seul mois de Février – en bonne voie pour atteindre la projection de 1,5 milliers de milliards de dollars de déficit prévu pour 2011, selon le Bureau du budget du Congrès.

Plus de 13,7 millions d’américains restent sans emploi ; un autre 8,3 millions est contraint à des mi-temps ; le taux de chômage des noirs est de 15,3 % ; et les prix de l’essence ont atteint 4 dollars par gallon (0,76 € par litre), annonçant davantage de remous pour la toujours fragile économie des E-U.

L’Amérique compte sur une énergie abondante, fiable et abordable – composée à 85 % d’hydrocarbures. Le charbon génère la moitié de l’électricité des E-U, et jusqu’à 90 % dans son cœur industriel – contre 1 % provenant du soleil et du vent. Les nouvelles réserves de gaz naturel promettent une transformation radicale dans la production électrique et la l’approvisionnement en énergie des E-U. Cependant, le pétrole alimente toujours les transports, le trafic maritime et l’industrie pétrochimique – et, en 2010, les États-Unis ont exporté 337 milliards de dollars pour importer 61 % de ce précieux carburant liquide.

Heureusement, l’administration Obama, les écologistes et les politiciens (la plupart Démocrates) prennent cette situation très au sérieux, et font quelque chose à ce propos… dans leur univers parallèle.

Les Démocrates sont prêt à réduire de 5 milliards de dollars le budget fédéral 2011 s’élevant à 3,8 milliers de milliards de dollars (soit 0,15 %), tandis que les Républicains soutiennent que 57 milliards (soit 1,5 %) devraient être « coupés ». Quant à réduire le déficit en augmentant les recettes, la majeure partie de la discussion tourne toujours autour de l’augmentation des taxes de je-ne-sais-quels « riches »  qui existeraient encore quelque part. Sur la question énergétique, les choses sont vraiment déconnectées de la réalité.

Notre énergie, notre potentiel

Déverrouiller les réserves toujours abondantes d’hydrocarbures des États-Unis et libérer notre système innovant et vigoureux de libre entreprise généreraient des centaines de milliards de dollars en leasing, royalties et recettes fiscales pour les gouvernements fédéraux, étatiques et locaux. Des millions seraient à nouveau au travail… pour aider à colmater la fuite d’encre rouge… pour conserver des dizaines de milliards d’investissement et de dépenses de pétrole brut en Amérique… et pour créer une énorme et nouvelle richesse, au lieu de redistribuer une réserve déclinante d’ancienne richesse.

Nous devons forer prudemment, utiliser le pétrole de manière plus efficace dans nos véhicules et centrales électriques, et exploiter le plus possible chaque réservoir souterrain. Et nous pouvons le faire, si le gouvernement nous le permet.

Considérez un moment l’incroyable révolution que le génie du capitalisme américain a présenté au monde : la fracturation hydraulique ou « fracking » pour exploiter des gisements de gaz et de pétrole auparavant inaccessibles. Cette technologie est venue bouleverser les affirmations d’« épuisement » et de « viabilité ». Elle a déjà doublé les réserves des E-U en gaz naturel et a donné à l’Amérique du Nord plus d’un siècle de gaz récupérable, au taux de consommation actuel.

Cette technologie rend aussi accessible la richesse pétrolière de la vaste formation schisteuse Bakken du Montana, du Dakota du Nord et du Saskatchewan. La production de pétrole a déjà grimpé de 3 000 barils par jour il y a cinq ans à 225 000 aujourd’hui. Selon le Ministère américain de l’Énergie, elle pourrait atteindre 350 000 barils par jour d’ici 2035 ; des sources dans l’industrie affirment qu’elle dépasserait un million de barils d’ici 2020. L’emploi lié aux gisements de pétrole a bondi de 5 000 à 18 000 durant cette même période de cinq ans, et pourrait éventuellement atteindre 100 000 emplois. À 100 dollars le baril, même 350 000 barils par jour signifieraient 1,6 milliards annuels en royalties, du seul fait du pétrole de Bakken.

La nouvelle technologie Made In America modifie déjà les paysages énergétique, économique et politique en Europe, et fera bientôt de même partout dans monde. C’est une solution technologiquement possible et économiquement abordable qui génère de nombreux emplois et recettes – par opposition aux solutions à base de poudre de perlimpinpin qui nécessitent des subventions perpétuelles et apportent des ennuis spéculatifs. Le forage offshore et dans le refuge faunique national Arctic (A.N.W.R.) pourraient apporter les mêmes solutions.

Énergie versus Eux

Malheureusement, la Maison Blanche, l’Agence de Protection de l’Environnement, le Département de l’Intérieur, et de trop nombreux membres du Congrès, des législatures étatique et judiciaire, sont résolus à restreindre et empêcher cette révolution pétrolière. Ils veulent choisir les gagnants et les perdants parmi les entreprises, forcer l’Amérique à se convertir aux énergies solaire, éolienne et au bioéthanol, à la fois onéreuses, subventionnées, non-fiables et coûteuses en surface ; puis dire aux gens la quantité d’énergie dont ils pourront disposer et à quel moment.

L’administrateur de l’Agence de Protection de L’Environnement Lisa Jackson utilise des affirmations non fondées à propos de la contamination éventuelle des eaux souterraines afin de retarder les opérations d’hydrofracturation. À la suite du rejet du projet de taxe et bourse carbone par le Congrès, elle a réécrit la loi sur l’air propre (Clean Air Act) pour classer le dioxyde de carbone parmi les « polluants » et ainsi restreindre les émissions de CO2 provenant des centrales électriques, raffineries et autres complexes industriels. Ceci aura pour effet d’augmenter encore plus le coût de l’énergie pour les familles et les entreprises, obligeant davantage de sociétés au licenciement de leurs employés et à la fermeture de leur activité – alors que la Chine et l’Inde construisent de nouvelles centrales au charbon chaque semaine, élevant la quantité globale de CO2 à des niveaux de plus en plus haut.

Le Secrétaire à l’intérieur Ken Salazar a mis fin au leasing et au forage dans le Golfe du Mexique, envoyé des dizaines de milliers de personnes au chômage, ignoré les décisions judiciaires lui demandant de mettre fin à son moratoire, et promulgué des décrets rendant des centaines de milliers d’hectares offshore et onshore interdits au forage. Il a fait opposition à l’exploration dans l’A.N.W.R. car ses richesses pétrolières ne nous rendront pas indépendant en énergie (comme si même d’importants programmes éoliens, solaires, de bioéthanol, et de voitures électriques pourraient le faire).

Le président Obama veut que les prix du pétrole, du gaz, du charbon et de l’électricité « montent en flèche », afin que l’énergie « verte » apparaisse plus attrayante. Le Secrétaire à l’énergie Steven Chu souhaite « booster les prix de l’essence aux niveaux atteints en Europe » – soit plus de 8 dollars par gallon (plus 1,50 € par litre) ! Par dessus tout, ces politiciens anti-hydrocarbures désirent mettre en place un complexe politico-écologico-industrielo-syndicat public autonome, s’appuyant sur des subventions gouvernementales attribuées à des sociétés et industries privilégiées, en échange de leurs contributions à leurs campagnes afin de les maintenir au pouvoir.

Cette folie manifeste et intolérable doit cesser. Il est temps de dire au Congrès que nous avons besoin d’une vraie énergie, pour de vrais emplois, de vrais revenus et une Amérique revitalisée. Et nous en avons besoin maintenant.

(1) John Holdren, « Memorandum to the President: The Energy-Climate Challenge », in Donald Kennedy and John Riggs, eds., U.S. Policy and the Global Environment: Memos to the President, Washington, D.C.: The Aspen Institute, 2000, p. 21.

—-

Repris de Master Resource.

Traduction : Eclipse.

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  • Moui, enfin même si on a toujours de grosses réserves de pétrole, le réchauffement climatique n’en est pas moins un problème …

    Même si c’est la technologie la plus risquée, parier sur le nucléaire, c’est avoir une source d’énergie pas cher, au rendement extrêmement élevé, et empêchant le réchauffement planétaire, le problème étant les déchets (qui seront de moins en moins nombreux et persistant avec les avancées dans la technologie).

    • Le petit réchauffement climatique de 0,7° C depuis 1850, à la suite de la fin du Petit Age glaciaire, et qui s’est effectué de manière non linéaire, rarement en covariation avec le taux de CO2 (sauf sur 1980-1998), n’existe plus depuis 1999, car la température moyenne globale est stable depuis cette date (alors que le taux de CO2 continue à monter -mesures au Mona Loa). De plus, les 3350 sondes océaniques ARGO ont montré un léger refroidissement océanique depuis 2003, et la montée des océans tend à se stabiliser (environ 1 mm/an actuellement – mesures du labo toulousain Legos).

      Par ailleurs, la signature du réchauffement provoqué par le CO2 (naturel et anthropique) en zone tropicale, qui devrait être détectée par les mesures, n’a jamais été détectée, bien au contraire.

      Enfin, outre ces données d’observation qui mettent à mal les projections des modèles numériques du GIEC, de nombreux travaux, publications et expérimentations infirment le dogme du Réchauffement Climatique Anthropique. Par exemple, la théorie de Svensmark, selon laquelle la formation des nuages bas serait fonction du rayonnement cosmique arrivant sur notre planète, ce rayonnement étant modulé par l’activité solaire. Cette extraordinaire théorie est actuellement en fin de test au CERN (projet CLOUD). Notons à ce propos qu’AUCUN média français n’a parlé de ce projet. Omerta dogmatique oblige…
      Donc, le réchauffement climatique est une chimère, mais il est toujours et encore utilisé pour justifier des choix politiques, énergétiques et écologiques catastrophiques….

  • Bravo pour cet article intelligemment écrit, certains arguments semblent valables mais cet article me choque profondément ainsi que le commentaire de @jipebe29
    Lorsque vous parlez de subventions qui font plus de tord que de bien je suis partiellement d’accords, ce n’est pas en aidant sans cesse qu’on trouvera des solutions durables et fiables.
    Mais certaines observations sont simplement choquantes, avec votre article vous semblez dire que tous les moyens sont bons pour trouver de l’énergie et que bien souvent on se met des barrières injustifiées. Regardez des reportages comme Gasland http://www.dailymotion.com/video/xhfvhy_gasland_news ou on ne tient pas compte des conséquences sur la santé, l’environnement etc… J’espère que vous comprendrez qu’il ne faut pas croire tout le monde et que tous les moyens ne sont pas bons pour acquérir de l’énergie.

    Pour finir sur le commentaire de @jipebe29 avec son « petit réchauffement climatique » je crois entendre Claude Allègre.
    Je vous conseille vivement de voyager de voir le monde tel qu’il nous entoure de voir les évolutions catastrophiques provoquées par l’exploitation humaine (au Nigeria par exemple ou les marécages sont devenus des lacs de pétroles)

    Nous devons être intelligents et ne pas commettre les erreurs du passé.

    Malheureusement je suis de plus en plus résigné car ce qui importe à la majorité ce sont les dollars $ et le bien être matériel…

    J’espère juste que ce commentaire ne sera pas modéré !

    • pour une vision complete de l’histoire « gasland », faudra aussi regarder http://www.energyindepth.org/2010/06/debunking-gasland/ (ou l’on apprend que l’auteur de gasland raconte vraiment n’importe quoi sur des points importants…) et évidemment aller jusqu’à http://txsharon.blogspot.com/2010/06/gasland-debunking-debunked.html. (ou l’on « apprend » essentiellement que, scoop, les auteurs de « gasland-debunked » sont liés à l’industrie — ce qu’ils annonçaient eux-mêmes : http://www.energyindepth.org/about/ , et on un peu tendance à forcer le trait sur les reproches à l’auteur, étonnant, non ? …)
      oui, l’industrie peut faire franchement n’importe quoi si on la laisse faire, c’est évident, et oui, il faut certainement la surveiller. De là tout interdire a priori parque qu’un félé imagine que ça peut éventuellement transformer son robinet d’eau en lampe à souder, y’a un monde .

    • Vous mélangez tout ! Quel rapport établissez-vous donc entre le réchauffement et les pollutions locales ?

      On attend l’analyse des données du CERN par les scientifiques pour en finir avec les thèses fondées sur le caractère anthropique du réchauffement.

      Maintenant, il reste la question de l’énergie. L’énergie est au coeur de l’écologie politique. Mais l’écologie politique est une instrumentalisation de l’écologie par ceux qui souhaitent voir s’effondrer les économies capitalistes, en particulier leurs secteurs industriels. Ces idéologues sont prêts à tous les mensonges pour atteindre leur but. Ainsi Gasland : faut-il encore rappeler qu’il s’agit d’une manipulation ?

      Il est largement prouvé que la monopolisation du marché de l’énergie par les Etats (avec des monopoles publics ou des cartels privés oligopolistiques complices de l’Etat) conduit à des catastrophes écologiques profondes, d’ampleur bien plus grandes que celles générées par les entreprises en concurrence véritable. Pour être intelligent et ne plus commettre les erreurs du passé, il convient de confier au marché, sous l’arbitrage ferme et indépendant de l’Etat, avec des règles claires, cohérentes et stables dans le temps, la responsabilité de produire l’énergie au meilleur prix. Aucune autre solution ne préservera mieux l’environnement ni les intérêts économiques du plus grand nombre.

      Vous pouvez renoncer au bien-être matériel : c’est un choix personnel tout à fait respectable et d’autres l’ont fait bien avant vous. Mais ne nous imposez pas votre choix.

    • Allez donc en Islande, le premier pollueur, ce sont les volcans, avec au moins 600 tonnes d’uranium expulsés dans l’atmosphère lors de la dernière éruption. Et ensuite, on vient nous faire c***** avec des centrales nucléaires.

  • Voilà bien une éclatante démonstration que l’écologie (et son dogme du réchauffement climatique) est la nouvelle religion : on ne peut pas opposer d’arguments sérieux à quelqu’un qui « croît » ce qu’on lui dit, surtout si cette parole est portée par un organisme « indiscutable » tel que le GIEC…

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