De l’illusion démocratique

L’opinion politique ? Le talon d’Achille de notre civilisation démocratique.

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De l’illusion démocratique

Publié le 9 mars 2011
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Par Stéphane Geyres

La notion d’opinion politique est à mon sens un des grands paradoxes de notre ère supposée civilisée. Chacun est fier de pouvoir avancer qu’il a son opinion en matière de politique, chose qui est le fruit de siècles de luttes âpres pour gagner ce droit de libre pensée et de libre expression. Extrêmement positif donc, digne de fierté, vérité incontestable. Pourtant, il y a un côté sombre à cette évidence apparente, qui pourrait bien cacher combien notre civilisation n’est pas aussi reluisante qu’on veut nous le faire croire.

Lequel d’entre nous n’a pas vécu une conversation animée sur un thème politique un peu conflictuel, où à un moment ou à un autre notre interlocuteur, poussé dans ses retranchements, fuit, esquive par un recours sauveur à l’argument ultime : « nous n’avons manifestement pas les mêmes opinions politiques, restons en là. » Ou encore : « je ne suis pas de cet avis, je suis libre, non ? » L’argument de la liberté d’opinion, celui qui fait le plus mal au libéral convaincu que je suis, à la fois inattaquable et totalement fourbe.

Au passage, constatons que l’opinion politique est plurielle. On parle de l’opinion, mais chacun à la sienne, il y a autant d’opinions que de partis, par exemple, voire plus. On fait des sondages d’opinion, pour « mesurer » l’opinion, voir où le vote va pencher. L’homme politique écoute l’opinion, il a des convictions lui-même mais s’assure d’aller vers là où l’opinion lui demande d’aller.

Il y aurait donc une infinité d’opinions, et cela serait légitime, un progrès essentiel, majeur de notre civilisation, la marque de la victoire de la démocratie. Bien sûr, la liberté de penser et la liberté d’opinion, et d’opinion politique tout spécialement, est un progrès majeur, soyons clair, c’est incontestable. Cet article n’existerait pas sans cette liberté-là. Pourtant, est-ce donc à dire que rien en matière de politique n’est sûr ? Que rien en matière d’organisation sociale, de droit, d’économie, de monnaie ou encore de justice n’est certain ? Qu’il faut continuer de chercher ?

L’opinion est un objet fort intime, elle se construit en nous chaque jour au gré de notre expérience concrète, elle est parfois ballottée. Voici comment mon expérience personnelle a forgé ce qui me sert d’opinion à ce jour. De là, la conclusion viendra naturellement.

Approchant la cinquantaine, ayant eu la chance de grandir à l’étranger et de vivre dans cinq pays, ayant donc en partie échappé aux affres de l’école publique, je suis « instinctivement libéral » depuis de nombreuses années, mais longtemps de manière empirique. J’ai longtemps eu une opinion politique à droite, mais tout en contestant les limitations de vitesse sur route, l’arbitraire des impôts, de leur augmentation et en ne voyant dans « Le Général » guère plus qu’un mètre quatre-vingt douze… Bref, une des nombreuses opinions politiques possibles.

Puis il y a quelques années, lassé de ne rien comprendre à ce que racontent sur le sujet la plupart de mes congénères journalistes – ce qui est bien plus que la part que ces cons génèrent, soit-dit en passant – plein de doutes quant au bien-fondé de certaines théories dont je me demandais si elles étaient avancées ou en retard, je décidais de me mettre à l’économie, histoire de ne pas mourir idiot. Après avoir éliminé les tonnes de site web gavant le lecteur de formules mathématiques tout aussi incompréhensibles et suspectes que les journalistes sus-cités, je tombais, par hasard et enfin, sur de la prose digeste – quoique exclusivement en anglais : le Mises Institute.

La lecture avide de Mises, Rothbard, Hayek, Hoppe et depuis bien d’autres, dont Salin ou Bastiat pour les français, m’a apporté une information clé : l’économie est bien une science, elle ne relève pas de l’art et de son incertain, elle est totalement et rigoureusement codifiée, pas de moyen d’en sortir, A is A comme dirait John Galt. L’école économique autrichienne, contrairement aux autres telles le keynesianisme, qui se complaisent dans d’hypothétiques modèles mathématiques imbitables, décrit l’économie de manière claire et surtout indiscutable, convaincante car basée de manière simple et néanmoins extrêmement logique et rigoureuse sur la nature humaine.

Pour la première fois, je compris qu’il existe des certitudes en économie, et donc que tout un tas de questions dont on nous rebat quotidiennement les oreilles aux infos, dans les journaux et dans les programmes politiques n’ont en fait aucune substance, elles ne se posent même pas, elles ont été réglées depuis longtemps. Et – chose toujours ressentie de manière diffuse auparavant mais jamais formalisée – le rôle de l’état, ou plutôt du gouvernement et de l’administration, d’émerger comme une source lancinante de politiques malencontreuses… Le chômage ? Une conséquence des rigidités du marché du travail. L’immigration ? Suite logique de la politique sociale. La crise financière ? Limpide quand on a compris le rôle d’une banque centrale…

Les principes de l’École autrichienne expliquant l’économie, peu nombreux mais extrêmement puissants, mettent en avant le libre arbitre intime de chaque individu au sein de la société. Indiscutables – quoique source d’urticaire aigu pour tout animal de gauche – ils sont par nature proches des principes du droit et de la justice. J’ai donc eu tôt fait, comme beaucoup de libéraux, d’élargir mon champ d’investigation de la seule économie aux principes – politiques – de droit, justice et d’organisation sociale dont les auteurs « autrichiens » font la promotion.

Pour arriver à une conclusion analogue, à savoir que les certitudes qui nous sont assenées chaque jour quant à la nécessité de l’état, à l’importance de la justice sociale, l’urgence de mettre la priorité sur l’écologie, le caractère universellement libérateur et porteur de progrès que représente la démocratie, l’indispensable indépendance de la justice envers les entreprises, tous ces sujets, là encore, sont galvaudés, basés sur des principes ou des conceptions faux ou erronés, et les questions de morale, droit et justice sous-jaçentes furent réglées le plus souvent il y a plusieurs décennies voire plusieurs siècles.

Mûrit alors la conviction que nous sommes dans un monde dont les mécanismes d’organisation sociale et économique sont en fait parfaitement connus et décrits pour une très large part. Que même si chacun peut les modeler à sa guise pour construire sa vie, les fondamentaux existent, sont incontournables et ne relèvent pas de l’incertitude qu’on semble vouloir nous laisser croire. Par effet secondaire, mon « opinion politique » a évolué, je me suis confirmé comme libéral et ai mûri comme libertarien, convaincu ainsi par les autrichiens.

Ainsi – cœurs sensibles à gauche s’abstenir – tout le monde sait que le capitalisme pur est le meilleur système possible de production de la richesse et d’augmentation généralisée du niveau de vie. Il n’y a aucun doute que toute intervention de l’état, quel qu’il soit et quelle qu’elle soit, dans les affaires économiques réduit systématiquement la performance économique et appauvrit la population. Les fameuses fonctions régaliennes de l’état seraient sans conteste possible de meilleurs services au public que les classiques monopoles publics qui sévissent à peu près partout dans le monde si elles étaient confiées à des entreprises privées en concurrence sur un marché totalement libéré. Les grands problèmes que pose l’écologie ne sont rien d’autres que des questions de droit et d’économie mal posées ou mal gérées. La liste est longue des questions de société qui nous taraudent que l’analyse libertarienne réduit à des questions banales…

Dès lors se pose la question de la fameuse opinion politique. Si tout est si clair, si nous sommes nombreux à le savoir et le comprendre, si la liberté dont tout le monde se revendique impose sa loi et impose responsabilité, propriété et état minimum voire nul, chacun peut bien avoir son opinion, la réalité n’en aura que faire, elle poursuivra sa route inéluctable.

Mon opinion ou la vôtre importe donc peu envers la réalité des choses, petites choses que nous sommes. Pourquoi tétracapilofractionner à ce point, à l’école, dans les journaux, aux infos, dans les conversations de salon, sur l’importance du respect de l’opinion politique de chacun, fut-elle fumeuse ou même funeste ? Pourquoi ne pas plutôt nous inculquer ces fondamentaux, et laisser notre imagination sociale débordante trouver les solutions aux vraies questions de faim dans le monde, de développement des pays pauvres ou encore de gestion de l’eau en zones arides, le tout sur des bases d’organisation sociale éprouvées, lucides, simples et efficaces ?

L’opinion politique est en fait une illusion, une illusion entretenue, une distraction qui tient l’électeur éloigné des questions fondamentales, l’arbre d’une liberté de pensée artificielle qui cache la forêt de l’endoctrinement dans lequel l’état nous maintient pour nous empêcher de prendre conscience de sa vacuité.

La notion d’opinion politique ? Le talon d’Achille de notre civilisation démocratique où l’élu a besoin de notre incertitude pour exister. Le jour où notre opinion libérale sera faite, les jours des usurpateurs politiciens et étatistes seront comptés, et l’horizon de notre liberté sera enfin dégagé.

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  • L’auteur tombe, semble-t-il, dans le piège des idéologues, qui n’ont pas besoin de la confrontation avec la diversité des opinions politiques, puisqu’ils ont absolument raison. Effectivement, la démocratie ne sert à rien quand on est persuadé d’avoir atteint l’absolu théorique, quasi théologique.

    Le monde réel est un poil plus compliqué que le confort douillet d’une théorie parfaite, qu’elle soit autrichienne ou d’un autre horizon. Entre autres, prétendre que la liberté conduirait à l’Etat nul (ou même minimal, sans définir ce que pourrait être ce minimum) n’est rien d’autre qu’une utopie parfaitement suicidaire pour le commun des mortels, tout comme le communisme ou le fascisme l’ont été en leur temps, ou encore l’écologie politique aujourd’hui.

    C’est curieux, chez les humains, ce besoin de faire des idéologies… alors que l’histoire nous a montré que les idéologies ne produisaient que des monceaux de cadavres.

  • @ bubulle

    En fait, vouloir d’office rejeter toutes les idéologies est aussi une idéologie 🙂 , paradoxale certes…

    Si effectivement beaucoup d’idéologies ont été épouvantables, il y en a quand même quelques-unes qui ont eu des effets positifs lorsqu’elles ont été correctement appliquées.

    En ce qui concerne le libéralisme classique, il définit un Etat minimaliste dont le rôle consiste exclusivement à se substituer au droit naturel de légitime défense de l’individu. C’est une définition claire et que je trouve moralement juste.

    Le libéralisme ne prétend pas que cela donnerait un monde parfait, mais un monde assurément moins mauvais que le nôtre où les Etats se comportent de manière immorale, par rapport aux droits naturels.

  • « vouloir d’office rejeter toutes les idéologies est aussi une idéologie »

    Mince, un jésuite libéral ! C’est pas banal, ça !
    (Je plaisante, bien sûr)

    • Je n’ai pas de problème avec la plaisanterie 🙂
      Mais pourquoi jésuite?

      • Face à un reproche, on peut chercher à le nier, le minimiser ou encore le retourner contre son interlocuteur. Un fameux exemple de retournement de l’accusation est le débat sur l’enseignement entre la Sorbonne et les Jésuites, symbole de la rhétorique jésuite. D’où ma remarque… car on ne peut valablement prétendre que « le rejet de toute idéologie est une idéologie » : cette rhétorique est sympathique, sonne bien à l’oreille, peut paraître plaisante à l’esprit mais il n’en reste pas moins qu’elle est vide de sens. Ceci étant dit cordialement.
        Pour revenir à nos moutons, je reproche à l’auteur de contester ce qu’il prétend défendre : la liberté. Ce billet contribue au rejet du libéralisme et donne inutilement des munitions aux adversaires « pathologiques » de la liberté.

        • @ bubulle

          Merci pour l’explication, mais je ne vois cependant pas en quoi ma rhétorique serait vide de sens. Tout dépend ce que l’on entend par « idéologie », je comprends ce terme comme étant « un système de croyance », or, par rapport à cette définition, rejeter tout « système de croyance » est de fait « un système de croyance »…

          • Le rejet des idéologies n’en est pas une. L’idéologie est ce qui différencie celui qui veut imposer par la contrainte de celui qui cherche à convaincre. A ce titre, un libéral ne peut être un idéologue, sauf à s’égarer comme l’auteur le fait. Si une idéologie était un système de croyances, alors ce pourrait être une religion : dans une certaine mesure, cela définit assez bien la pensée des écologistes.

  • « En fait, vouloir d’office rejeter toutes les idéologies est aussi une idéologie. »

    Trop d’impôts tue l’impôts, c’est ni fait ni à faire, pierre qui roule n’amasse pas mousse, mes couilles sur ton nez tu fais le dindon.

  • Donc pour vous, le terme « idéologie » contient la notion d’imposer quelque chose à quelqu’un? Si c’est le cas, je suis bien évidemment d’accord avec vous.

    Mais étymologiquement, « idéologie » signifie « science des idées », donc d’après cette définition on peut considérer que le libéralisme, le communisme, l' »écologisme » ou une religion soient des idéologies, certaines étant néfastes comme le communisme, d’autres étant bénéfiques, comme le libéralisme…

  • Sans doute existe-t-il un autre modèle de production de richesses ? Je suis intéressé.

  • J-F REVEL, « La Grande Parade » (2000) : le libéralisme n’a jamais été une idéologie.

    Un malentendu fausse quasiment toutes les discussions sur les mérites respectifs du socialisme et du libéralisme : les socialistes se figurent que le libéralisme est une idéologie.
    (…)
    Les socialistes, élevés dans l’idéologie, ne peuvent concevoir qu’il existe d’autres formes d’activité intellectuelle. Ils débusquent partout cette systématisation abstraite et moralisatrice qui les habite et les soutient. Ils croient que toutes les doctrines qui les critiquent copient la leur en se bornant à l’inverser et qu’elles promettent, comme la leur, la perfection absolue, mais simplement par des voies différentes.
    (…)
    Le libéralisme n’a jamais eu l’ambition de bâtir une société parfaite. Il se contente de comparer les diverses sociétés qui existent ou ont existé et de retenir les leçons à tirer de l’étude de celles qui fonctionnent ou ont fonctionné le moins mal. Pourtant, de nombreux libéraux, hypnotisés par l’impérialisme moral des socialistes, acceptent la discussion sur le même terrain qu’eux.
    (…)
    Le libéralisme n’a jamais été une idéologie, j’entends n’est pas une théorie se fondant sur des concepts antérieurs à toute expérience, ni un dogme invariable et indépendant du cours des choses ou des résultats de l’action. Ce n’est qu’un ensemble d’observations, portant sur des faits qui se sont déjà produits. Les idées générales qui en découlent constituent non pas une doctrine globale et définitive, aspirant à devenir le moule de la totalité du réel, mais une série d’hypothèses interprétatives concernant des événements qui se sont effectivement déroulés.

  • -isme , -isme, -isme, -isme….
    Le jour où l’on sera capable de réfléchir de nouveau concepts, le jour où l’on aura compris que les frontières créées tous les jours de nouveaux « -ismes » , le jour où les palabres que l’on lis ici viendront d’une intuition et non d’une pseudo réflexion dénuée de toute interprétation personnelle….(la mienne en fait partie, bien entendue)

    Peut être qu’à ce moment là l’humanISME balayera d’un revers toutes ces idéologies pré-machées et dépassées..

    Bouuuhhh le vilain utopiste que je suis, au bucher!! -_-
    Mais les utopies d’hier sont les réalités d’aujourd’hui blablabla…

    Bref… Je suis, comme beaucoup aujourd’hui, fatigué de toutes ces conversations débiles qui tournent autour de sujets tout aussi débiles (oui oui, parler d’un modèle de société aujourd’hui, est stupide et vide de sens, dans la mesure où l’on sait ce dont l’homme a essentiellement besoin, depuis maintenant quelques siècles.)
    Gauche, droite, centre, commu, facho, libero, capitalo, notre père qui êtes aux cieux…Tenait en son bec un fromage.

    La désobéissance civile est aujourd’hui la seule alternative, et elle viendra.
    Donc rangez vos belles paroles, vos discours poncés et bien laqués.

  • Tiens ! on tombe d’accord !! comme quoi….

  • Le manque de compétitivité de La France , La Réalité de La FRance depuis + de 20 années= Introduction : celui qui profite de l’ignorance de l’autre pour lui porter préjudice, commet une fraude.Tant que l’on ouvre pas une huître , l’on croit que c’est un caillou.
    Mon objectif n’est pas de critiquer tel ou tel mais de mettre en évidence la nécessaire obligation de modifier un système qui détruit, pénalise nos TPE-PME innovantes détentrices de brevets et les citoyens en particulier mais pas seulement.
    Il n’y a qu’une chose qui ne change jamais, c’est le changement. »
    Je vous invite à lire :
    1) la justice française est classée 37eme sur 43 pays européens… derrière l’Arménie et l’Azerbadjian
    http://injustice.blog.free.fr/public/La_Justice_Franaise_37eme_sur_43_pays_Europeen_en_2010.pdf

    2) La justice et l’administration ont un rôle économique évident != Cliquez sur l’URL :
    http://injustice.blog.free.fr/public/L_Auditeur_INHES_Bulletin_n_36_de_janvier_2012__article_de_Richard_ARMENANTE.pdf
    Votre Avis m’intéresse !

    3) Transparence International France – Rapport sur les moyens de la justice financière , la réalité de la justice française :
    http://www.transparence-france.org/ewb_pages/div/Rapport_sur_les_moyens_de_la_justice_financiere.php

    4) Haute Corruption des services publics :la France classée 25ème. Vous me direz peut-être que c’est pas trop mal sur 183 pays … mais derrière le Qatar et à égalité avec l’Uruguay… pas de quoi pavoiser lorsque l’on croit que l’ENA forme la meilleure haute fonction publique du monde… La France doit se réformer ! Ça prête vraiment pas à continuer à faire confiance à cette « élite » ?????? ; Cliquez=
    http://www.lecri.fr/2011/12/02/corruption-du-secteur-public-la-france-classee-25e-sur-183-pays/27872
    – Corruption du secteur public : la France classée 25e sur 183 pays Le Cri du Contribuable : http://www.lecri.fr
    – Et ++ Investment, Business & Self-Employment in France : »Do Not Invest in Southern France »
    commentaire sur = http://streetwise-france.com/business-france.htm#dontinvest

    La France qui donne des leçons au monde entier ,C’est comme la glorification du Roi Louis XIV , qui ne s’est jamais lavé durant toute sa vie. La cour à Versailles était une vraie porcherie , une honte.

    En ce moment comme je vous l’ai indiqué, je mène un combat contre les médiocrates de la justice; je vous rappelle mon blog: infos explicatives MAJ …
    Résumé Affaire du Complot en bande Organisée.
    Cliquez ici sur le site = http://injustice.blog.free.fr
    Dans la vie, il y a des combats qui en valent la peine.

  • Rappel historique et analyse détaillée = En fait le problème est culturel, La France est une société démocratique Helléniste, dont la base repose sur les privilèges, comme les grecs les avaient établis. La France n’a pas fait la rupture avec l’Hellénisme, ou plutôt, la rupture a été faite en 1789 à la révolution et a durée 10 années, NAPOLEON a rétabli l’Hellénisme en 1799. L’Allemagne, Le CANADA ….etc ont fait la rupture avec l’Hellénisme. Donc se rapprocher actuellement de l’Allemagne c’est faire une rupture culturelle, un progrès considérable, supérieur selon mon point de vue aux problèmes financiers car les problèmes financiers viennent de notre culture. C’est pour cette raison que L’Allemagne demande que les pays Hellénistes fassent en 1er cette rupture et ensuite il faudra régler les autres. Si non les pays Helléniste recommenceront. C’est mon point de vue . La France est une société sans contrôle qui est soumise à la médiocrité des hommes, ce qui ne se contrôle pas ne progresse pas !

    Ce ne sont pas les politiques qui sont responsables, ils sont le résultat d’un fonctionnement inadapté de la démocratie. Rappel: Une démocratie sans contrôle est soumise à la médiocrité des Hommes, ce qui ne se contrôle pas ne progresse pas. Il faut une autre démocratie, mais les conservateurs de tous les bords ont le pouvoir. Cumul des mandats, le temps des mandats trop long développent les connivences…etc. IL faut donc supprimer le cumul et limiter les mandats, pour permettre un renouvellement des Femmes et des Hommes politiques.
    Le fonctionnement de la démocratie hélléniste est responsable de cette médiocratie . Les mêmes problèmes qu’en France , il faut faire la rupture avec cette démocratie hélléniste comme la CANADA l’a fait…etc
    Résultat de La démocratie Hélléniste :La corruption en Grece en 2012=
    http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2012/04/03/20002-20120403ARTFIG00560-grece-l-ile-aux-aveugles-un-recit-de-corruption-ordinaire.php

    En complément de ces infos=
    Je suis Auditeur et Membre d’un comité Expert INHESJ (Institut National des Hautes Etudes de la Sécurité Intérieure ,de l’intelligence économique et de la justice, Ministère de l’Intérieur) et j’ai publié un article dans la revue de l’INHESJ n°36 de janvier 2012 que je vous avais adréssé: l’administration et la Justice ont un rôle économique évident = je vous invite à lire à nouveau en cliquant sur le lien= http://injustice.blog.free.fr/public/L_Auditeur_INHES_Bulletin_n_36_de_janvier_2012__article_de_Richard_ARMENANTE.pdf

    En ce moment je mène un combat contre les médiocrates de la justice qui a présenté ses excuses publiques ; je vous rappelle mon blog: infos explicatives MAJ , Le Résumé Affaire du Complot en bande Organisée. Cliquez ici sur le site = http://injustice.blog.free.fr
    Bien Amicalement

  • Bonjour ! La presse est un contre pouvoir nécessaire pour progresser=
    Journal TOP ALERTE adhésion 2012 nous avons besoin de vous tous = celui qui profite de l’ignorance de l’autre pour lui porter préjudice, commet une fraude.

    C’est Pourquoi avons nous créé le Journal TOP ALERTE , la réponse: En France les journalistes Français ne se péoccupent pas des citoyens , les journalistes ne sont pas au service de la démocratie (copinages….etc) c’est ainsi. Il faut pourtant un contre pouvoir médiatique pour le progrés de la démocratie!
    J’en veux pour preuve dans mon Afffaire en juin 2011 Le Procureur de la République et La présidente du Tribunal ont présenté publiquement leurs excuses sur les manquements de la justice , et ils ont trouvé curieux le manque d’intérêt de la presse sur ce procés qui a duré 5 jours contre Guy MARIANI un Administrateur judiciaire condamné à 7 ans de prison ferme qui avaient détournés un milliard d’€ en 30 ans.
    C’est pour cette raison qu’en 2005 avec des Amis nous avons décidé de créer le Journal TOP ALERTE pour dénoncer les dysfonctionnements de toutes sortes que subissent les citoyens français, je vous rappelle ci-dessous = Après 20 ans de combat, grâce au soutien de Top Alerte, de mes amis et de ma famille, j’ai gagné, retrouvé mon honneur et ma dignité. Lisez l’article de Top Alerte et tous, ensemble, aidons ce journal qui défend les victimes d’injustices, en adhérant à l’Association Top Alerte. Faites circuler largement vers vos amis (ies) .
    Avec le journal TOP ALERTE si nous avons suffisamment d’adhésion nous pourrons dénoncer les injustices de tous ordres subies par nos concitoyens , les gabegies , de l’administration et autres sans politique politicienne , mais au sens pur du terme. pour le citoyen et nous même : aide-toi le ciel t’aidera!
    Pour permettre au journal TOP ALERTE, ce journal qui fait éclater la vérité, de vivre et se développer, nous avons besoin de votre adhésion, merci de l’attention que vous porterez à cette information, et , par avance merci de votre soutien. Merci donc de partager cette information avec vos Amis (ies) =: cliquez sur les liens URL source:
    1) Journal TOP ALERTE octobre 2011 n°19 (affaire Richard ARMENANTE) :
    http://injustice.blog.free.fr/public/Journal_Top_Alerte_octobre_2011_n_19.pdf
    2) Bulletin d’abonnement et d’adhésion:
    http://injustice.blog.free.fr/public/Bulletin_d_adhesion_Citoyen_TOP_ALERTE.pdf
    3) Info sur le Journal TOP ALERTE , Business plan Français Anglais, Pourquoi ce journal , and so one :http://injustice.blog.free.fr/public/Lancement_Journal_TOP_ALERTE.pdf
    4) Info des journaux TOP ALERTE :
    http://injustice.blog.free.fr/public/Edition_journal_TOP_ALERTE.pdf

    Merci de l’intérêt que vous porterez à cette information.
    Dans l’attente de vous lire, de vous rencontrer, ou de votre appel, je vous prie de recevoir, L’expression de ma reconnaissance et ma considération la plus amicale. Pour TOP ALERTE Richard ARMENANTE doyen du conseil des sages.
    Je vous invite donc à lire les informations d’une affaire incroyable mais vraie sur le Blog ci-dessous:Résumé Affaire d’un Complot en bande Organisée : voir BLOG http://injustice.blog.free.fr

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Nicolas Tenzer est enseignant à Sciences Po Paris, non resident senior fellow au Center for European Policy Analysis (CEPA) et blogueur de politique internationale sur Tenzer Strategics. Son dernier livre Notre guerre. Le crime et l’oubli : pour une pensée stratégique, vient de sortir aux Éditions de l’Observatoire. Ce grand entretien a été publié pour la première fois dans nos colonnes le 29 janvier dernier. Nous le republions pour donner une lumière nouvelles aux déclarations du président Macron, lequel n’a « pas exclu » l’envoi de troupes ... Poursuivre la lecture

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