Tea Party lié à l’extrême droite britannique ?

La dernière chose que la gauche souhaite est un débat au sujet des niveaux de taxation, de dépenses et de dettes

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Tea Party à Washington (CC, NYyankees51)

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Tea Party lié à l’extrême droite britannique ?

Publié le 3 novembre 2010
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La dernière chose que la gauche souhaite, c’est un débat au sujet des niveaux de taxation, de dépenses et de dettes. La somme que nous remettons au percepteur est pour la plupart d’entre nous de très loin le plus gros poste du budget du ménage, bien plus haut que le coût du logement ou de la voiture. Dans la plupart des pays occidentaux, les niveaux de dette et de déficit sont bien au-delà de ce que le centre gauche aurait jugé acceptable il y a trois ans. Il est évident que les supporteurs de l’État obèse préfèreraient avoir à faire à une droite autoritaire et stupide qu’à une droite libérale.

C’est ce qui explique les tentatives répétées, n’est-ce pas, Mary Riddell, de faire croire que les Tea Parties n’ont pas vraiment pour sujet le conservatisme fiscal. Les sondages de supporteurs de la Tea Party suggèrent que leur souci numéro un est le déficit, suivi par l’opposition à la santé étatisée, la baisse des impôts et taxes, l’hostilité au sauvetage des banques, et le soutien à la réforme de l’État-providence.

Une étude récente a montré que 28 % des participants sont indépendants (ni démocrates ni républicains), et 17 % démocrates. Une étudiante du nom de Emily Ekins a fait une étude empirique des signes que l’on peut voir aux rassemblements Tea Party. Une majorité écrasante attaque la taille de l’État : « ne me marchez pas dessus », « ça suffit les impôts ! », « qui est John Galt ? » Évidemment, tout mouvement de masse attire inévitablement des excentriques, et on observe des messages laids et déplaisants comme ceux qui associent Obama à Ben Laden. Ceux là représentent moins de 5 % du total, une proportion qui doit vous étonner si tout ce que vous savez du sujet vous vient des médias européens.

Ce n’était qu’une question de temps avant que cette tentative de les salir par association ne traverse l’Atlantique. Prenez trois minutes pour jeter un coup d’œil à ce reportage de CNN, filmé en Grande-Bretagne, à propos des Tea Parties « infiltrées par l’extrême droite ». Le récit est bâti autour de la visite d’un membre de Tea Party, un rabin au discours ravagé, à un rassemblement de la English Defence League. Aucun doute, dans une organisation aussi vaste et dispersée que la Tea Party, vous trouverez des participants qui sont aussi membres de la ligue contre les sports cruels, de la franc maçonnerie ou de l’église de scientologie. Et alors ?

J’ai déjà blogué sur l’usage risible que font les journalistes du mot lié. Il est toujours possible de fabriquer une histoire autour du fait que X est lié à Y qui fut à une époque lié à Z. Après tout, tout le monde sur cette Terre est lié à tout le monde d’une façon ou d’une autre (voici mon exemple préféré dans le genre). Mais ce qui me frappe, alors même que les Américains se rendent aux urnes, c’est à quel point ces tentatives de salissures ont été totalement inefficaces : l’affirmation que la dépense et l’emprunt sont partis dans une spirale hors de tout contrôle, est considérée par la plupart des électeurs comme parfaitement raisonnable. Tôt ou tard, la gauche va devoir s’engager dans le débat sur ce sujet.

Un article repris de blog de Daniel Hannan hébergé par Telegraph, avec l’aimable autorisation de son auteur.

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