Maurice Allais, libéral ?

Avec la mort du prix Nobel d’économie Maurice Allais le 9 octobre à 99 ans, le qualificatif qui revient sans cesse est celui de libéral socialiste

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Maurice Allais, libéral ?

Publié le 11 octobre 2010
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Avec la mort du prix Nobel d’économie Maurice Allais le 9 octobre à 99 ans, le qualificatif qui revient sans cesse est celui de libéral socialiste, dans la lignée des idées d’Auguste Walras. Pour éclairer la place de Maurice Allais dans la pensée libérale, nous vous proposons un texte de l’économiste Pascal Salin, tiré de son ouvrage Libéralisme (2000, Odile Jacob) :

[Après Bastiat], changeons maintenant de siècle pour nous tourner vers l’œuvre d’un économiste que nous avons choisi comme représentatif du XXe siècle, Maurice Allais.

Ce choix se justifie par le fait qu’il est le seul économiste français à avoir obtenu le prix Nobel d’économie et qu’il est par ailleurs généralement considéré comme un libéral.

Il est donc intéressant de rechercher les sources de son libéralisme. Un point d’histoire permettra peut-être de situer rapidement la position de Maurice Allais. Celui-ci a été l’un des quarante intellectuels du monde entier rassemblés par Friedrich Hayek en 1947 au Mont Pèlerin en Suisse pour une réunion qui a donné naissance à la fameuse association mondiale de libéraux, la Société du Mont Pèlerin. Or, Maurice Allais a refusé de signer le texte constitutif de cette organisation à cause de l’importance excessive donnée, selon lui, aux droits de propriété.

Comme on le sait bien, Maurice Allais est un ancien élève de polytechnique et il n’est donc pas surprenant qu’il soit économiste mathématicien. Il est un représentant de l’école française d’économie mathématique et il a beaucoup contribué à former un nombre important de ses représentants actuels. Il n’y a aucun doute que, du point de vue de cette école, Maurice Allais est un innovateur dont la contribution au progrès de l’économie mathématique fut importante. Mais ce qui nous intéresse ici c’est d’évaluer dans quelle mesure Maurice Allais se rattache aux différents courants libéraux et dans quelle mesure ses travaux nous aident à mieux comprendre le fonctionnement d’une société libre.

Une chose doit être tout d’abord soulignée : Maurice Allais a des convictions personnelles fortes contre le collectivisme et en faveur de la liberté individuelle. Il a toujours été un militant anti-collectiviste et il a, bien avant d’autres, fait le pari de l’écroulement du communisme. Mais le problème qui nous paraît intéressant à analyser est celui de l’articulation entre cette inclination personnelle en faveur de la liberté et son œuvre théorique. Pour cela nous commencerons par préciser sa méthodologie, puis nous évoquerons ses positions dans différents domaines particuliers.

 

Pour Maurice Allais, il y a une seule méthode scientifique dans tous les domaines de la connaissance et il n’y a pas, par exemple, de différence entre les sciences humaines et les sciences physiques.

Comme il l’écrit lui-même :

« Il n’y a de science que là où existent des régularités susceptibles d’être analysées et prédites. »

Ou encore :

« La soumission aux données de l’expérience est la règle d’or qui domine toute discipline scientifique.»

Il est clair que Maurice Allais est loin de la position méthodologique des grands libéraux français et du courant autrichien. Il serait plus proche, du point de vue méthodologique, d’un autre libéral français renommé de notre époque, Jacques Rueff.

Certes, Maurice Allais affirme que les mathématiques sont seulement un instrument et, de ce point de vue, il s’écarte de la pratique d’un grand nombre d’économistes modernes qui développent sans fin un pur formalisme mathématique. Mais on peut aussi penser qu’il est absolument impossible de quantifier un certain nombre de phénomènes qui sont pourtant essentiels pour comprendre le fonctionnement d’une société.

En voulant faire de la mesure le caractère de la scientificité, on risque par conséquent de prendre la partie pour le tout.

Maurice Allais pense que son modèle de l’équilibre général constitue une description réaliste de l’économie et de la société et il a le projet d’expliquer ainsi tous les problèmes économiques, sociologiques et politiques. Il est certes vrai que l’élaboration de modèles mathématiques de l’économie occupe une place importante dans la science économique. Prenons l’exemple du modèle d’équilibre général de Léon Walras. Quelles que soient ses hypothèses spécifiques, ce modèle a un grand mérite, à savoir qu’il attire l’attention sur l’interdépendance qui existe entre toutes les variables (prix et quantités échangées). Il a, de ce point de vue, un caractère pédagogique indéniable.

Mais des positions très diverses peuvent en être dérivées.

Ainsi, on peut en tirer la conclusion qu’en manipulant une variable quelconque, on modifie potentiellement toutes les variables (même si la plupart des effets sont d’un ordre de grandeur négligeable). Or, dans la mesure où l’on n’a pas la connaissance parfaite de toutes les relations qui existent entre toutes les variables dans l’ensemble du monde, il se peut fort bien que cette manipulation aboutisse à des effets indésirables, que l’on essaiera alors de corriger, en faisant apparaître de nouveaux effets indésirables. On appellera éventuellement ces conséquences des effets pervers ; ils traduisent en fait l’insuffisance de nos connaissances : si l’on avait une information parfaite, ces effets n’apparaîtraient pas comme pervers, on s’attendrait à ce qu’ils apparaissent et ils seraient appelés effets normaux. Toujours est-il que l’information étant toujours limitée, on ne peut pas prévoir tous les effets dus à la variation d’une variable. C’est parce qu’ils ont conscience à la fois de l’interdépendance des variables et de l’insuffisance de l’information que nombre de libéraux sont opposés aux interventions étatiques.

Mais un modèle comme le modèle walrassien peut aussi conduire à l’illusion scientiste consistant à croire que l’on peut connaître et quantifier les principales relations entre variables économiques et il ne faut donc pas s’étonner si de nombreux esprits formés à la rigueur mathématique deviennent des planificateurs socialistes : ils s’imaginent qu’ils détiennent les clefs de la connaissance.

Comment situer Maurice Allais par rapport à ces courants ?

Il indique lui-même que son modèle d’équilibre général peut être utilisé aussi bien pour expliquer le fonctionnement d’une économie centralement planifiée que celui d’une économie décentralisée.

Dans les deux cas, le critère ultime pour évaluer le fonctionnement d’une économie est celui de l’efficacité dans l’allocation des ressources. Or, on a le sentiment que Maurice Allais n’a pas cédé à la tentation planificatrice et organisatrice non pas à cause de ses propres avancées théoriques, mais à cause des convictions libérales qui sont les siennes par ailleurs. Mais il n’en reste pas moins caractéristique qu’il parle souvent de la gestion de l’économie et de la répartition des revenus. Il considère au fond que la gestion macro-économique et la répartition des revenus constituent deux processus séparables et que l’État peut éventuellement jouer un rôle pour les réconcilier, c’est-à-dire pour éviter les « injustices » dans la redistribution.

Certains libéraux considèrent par contre qu’il n’y a pas à « gérer » une économie et même que le terme « économie », en tant qu’entité distincte, est dénué de sens. Ils considèrent aussi que le concept même de redistribution est fallacieux. Il implique en effet un acte volontaire (plus ou moins centralisé) conduisant à répartir des ressources existantes. Or, les ressources sont toujours créées par des hommes et, dans une société fondée sur le contrat et l’appropriation privée, il n’y a pas à « répartir » des ressources, comme si elles constituaient un bien libre.

La vision particulière de Maurice Allais au sujet de la société procède directement de son approche théorique.

Pour lui, en effet, une situation d’équilibre général est équivalente à une situation d’efficacité maximale, c’est-à-dire une situation dans laquelle il n’est pas possible d’obtenir un surplus distribuable. Il en tire la conclusion que la répartition est arbitraire : l’efficacité maximale est obtenue dans une économie de marchés (c’est-à-dire dans laquelle il existe des marchés efficients avec des prix libres), mais n’importe quelle répartition des surplus est possible, comme si les individus ne disposaient pas de droits de propriété sur les biens.

Et pourtant Maurice Allais est loin de négliger le rôle de la propriété privée dans certains de ses écrits. Mais elle a un statut quelque peu instrumental : au lieu de reposer sur une conception éthique (la reconnaissance de la liberté individuelle, comme nous le verrons par la suite), au lieu d’être défendue  pour elle-même, la propriété privée lui paraît utile, parce qu’elle favorise le développement d’une économie efficiente, ce qui semble au fond constituer pour lui l’objectif ultime. La propriété privée pousse les individus à créer des surplus (distribuables). Une économie reposant sur des marchés décentralisés et sur la propriété privée est donc une condition de l’efficacité productive, mais aussi de la liberté politique.

Parce que la propriété privée ne constitue pas pour Maurice Allais le fondement même d’une société libre, contrairement à ce que pensent les libéraux humanistes et ainsi que nous le verrons par la suite, une place importante peut être dévolue à l’État. En effet, tous les citoyens ont des vues divergentes au sujet de l’intérêt général (cette notion n’ayant évidemment pas de sens lorsqu’on admet l’appropriation privée par tout homme des fruits de son activité). Il faut donc que l’État définisse et applique des compromis sociaux. C’est pourquoi Maurice Allais attribue un certain nombre de rôles fondamentaux à l’État, en particulier pour satisfaire les besoins collectifs et les financer, mettre en œuvre la politique monétaire, définir et réaliser les transferts de revenus, définir le cadre institutionnel des économies de marchés, autant de thèmes que nous retrouverons par la suite.

Cette liste situe Maurice Allais loin de ceux des libéraux qui mettent en cause la notion même de besoins collectifs, la monopolisation de la création monétaire par l’État, le bien-fondé des transferts effectués par la contrainte ou même la nécessité d’une intervention publique pour la définition du cadre institutionnel. Et comme on peut donner une définition indéfiniment extensible du concept de  besoin collectif, il existe un risque sérieux d’interventionnisme étendu de la part de l’État.

Maurice Allais lui-même n’hésite d’ailleurs pas à justifier l’intervention étatique dans le domaine du logement, de l’investissement, de la recherche, de la culture ou encore pour imposer la participation des travailleurs dans l’entreprise et confisquer les « rentes de rareté ». On peut alors se demander si cette liste est tellement éloignée des pratiques effectives des États modernes et on voit mal quel principe général peut alors conduire à limiter cet interventionnisme. On peut même souligner que Maurice Allais est hostile à l’inflation, mais défend le caractère public des systèmes monétaires et se déclare en faveur d’une indexation obligatoire ; qu’il est favorable au libre-échange – au moins entre pays comparables, mais soutient l’actuel processus centralisé d’intégration européenne, avec une monnaie unique, une banque centrale unique et un certain degré de protection vis-à-vis des pays extra-européens ; qu’il est favorable à une économie de marchés, mais aussi à ce qu’on appelle la « politique de concurrence » et les lois anti-trust.

Peut-être pourrait-on aller jusqu’à dire que, pour Maurice Allais, une société libre est désirable non pas pour des raisons de principe, mais en tant que moyen pour obtenir une économie efficiente.

C’est ainsi qu’il défend l’idée que « la propriété privée n’est pas un objectif en soi, moins encore un idéal, c’est, à condition qu’elle soit suffisamment répartie, un moyen nécessaire pour préserver l’homme contre toute tyrannie ».

Il écrit par ailleurs :

« Dans une économie de propriété privée, chaque groupe social peut assurer la diffusion de ses idées parce qu’il détient une partie du pouvoir économique et par la même les moyens matériels de poursuivre sa lutte pour le pouvoir. »

Les ressources ne sont pas analysées d’abord comme le produit de l’activité humaine par des individus qui les possèdent, mais comme une sorte de richesse collective qui doit être utilisée et répartie en fonction de critères d’efficacité et de justice sociale. Or, si le premier critère peut relever de la théorie économique, le second relève des opinions ses écrits sur l’importance des droits de propriété. Mais ils ne constituent pas pour lui un moyen d’expliquer la création de la richesse et le fonctionnement de la société. Ils renforcent seulement la tendance des individus à travailler dans un sens conforme à l’efficacité.

Considérons également les propositions de Maurice Allais concernant la fiscalité. Maurice Allais est le défenseur dune réforme fiscale dans laquelle tous les impôts actuels seraient remplacés par trois impôts seulement : la TVA, un impôt sur le capital et le prélèvement provenant de la création monétaire.

Or, prenons le cas de l’impôt sur le capital.

Maurice Allais propose qu’il soit prélevé uniquement sur les biens de capital physiques (et non sur les actifs financiers qui en représentent la propriété), ce qui traduit bien le refus de toute perspective subjective de l’activité humaine. Cet impôt a, dans l’esprit de Maurice Allais, un but quelque peu moralisateur puisqu’il serait censé frapper indirectement les revenus non gagnés et pas les revenus gagnés, les revenus non légitimes et pas les revenus légitimes.

Cette distinction nous paraît particulièrement difficile à accepter, dans la mesure où toute création de ressources résulte nécessairement d’un effort personnel de travail, d’épargne ou d’imagination. Ainsi, pour Maurice Allais, entrent dans la catégorie des revenus non gagnés les profits dus à l’inflation, ceux dont bénéficient le propriétaire d’une terre dont la valeur est accrue par une réalisation collective, ou même l’intérêt reçu par le propriétaire d’un capital qui n’a pas d’effort spécifique à faire. Or, nous dépendons tous continuellement des décisions d’autrui et nous en retirons des profits ou des pertes selon que nous aurons été plus ou moins aptes à prévoir correctement et à accepter les efforts correspondants. Le mérite d’une économie libre consiste précisément à ce qu’elle incite chacun à agir de manière à obtenir un gain futur (qui n’est pas forcément monétaire). Et qui décide de l’impôt et bénéficie pour cela du monopole de la contrainte publique – peut décider que tel gain est légitime, que tel autre ne l’est pas.

Prenons l’exemple de la rémunération du capital.

Pour Maurice Allais, le profit réalisé par un entrepreneur est légitime, alors que l’intérêt obtenu par un épargnant ne l’est pas. Une épargne représente pourtant nécessairement un sacrifice de satisfactions actuelles, que le taux d’intérêt permet de compenser. Mais pour Maurice Allais, le montant d’épargne est indépendant de son rendement et il considère donc qu’un impôt sur le capital ne diminuerait pas l’épargne, de telle sorte que l’impôt sur le capital serait neutre et ne diminuerait pas l’accumulation de capital et la croissance.

Cette position extrême est tout d’abord contestable logiquement et empiriquement (si l’impôt sur le capital confisque la totalité du rendement de l’épargne, celle-ci perd toute utilité et elle devient nulle car il n’y a plus d’incitation à épargner). Par ailleurs, cette position de Maurice Allais rejoint l’attitude pragmatique habituelle qui consiste à ne pas s’interroger sur la légitimité de cette atteinte à des droits de propriété qui sont, eux, parfaitement légitimes.

Plus précisément, Maurice Allais établit une distinction entre le bénéfice normal des entrepreneurs, provenant de leur activité risquée et le profit, qui représente pour lui le rendement du capital physique. II semble penser qu’il n’y a aucun mérite particulier à posséder un capital physique, de telle sorte que cette possession doit être taxée. II y a là un écart profond – une fois de plus à propos des droits de propriété – entre Maurice Allais et cette position libérale pour laquelle la propriété est inhérente à la nature humaine et pour laquelle en lui portant atteinte, on fait un acte immoral car on porte atteinte à cette nature humaine.

L’éthique de Maurice Allais est en fait proche de celle de certains constructivistes : elle autorise chaque individu à décider, à partir de sa propre subjectivité, que telle situation est injuste, que telle autre ne l’est pas, sans qu’il soit nécessaire de faire référence à un quelconque principe général. Il peut en résulter alors tout naturellement que les détenteurs du pouvoir de contrainte public se croient « légitimés » à imposer leurs propres jugements de valeur, au nom, par exemple, de la justice sociale.

Maurice Allais n’est donc certainement pas un économiste libéral de la lignée d’un Frédéric Bastiat ou d’un Friedrich Hayek. Possédant certes de fortes convictions libérales personnelles, il est plutôt un libéral utilitariste et pragmatique, représentant typique et talentueux des économistes mathématiciens français, mais aussi du changement de perspective des libéraux à l’époque moderne.

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  • « De mortibus nihil nisi bonum » et c’est pour cela que Pascal Salin ne lui rentre pas dans le lard, mais les contradictions sont criantes dans ce qui tenait lieu de pensée à Maurice Allais, et cet auteur a quand même le courage d’en exposer quelques-unes.

    On notera qu’il reconnaissait à la fois la légitimité des profits de l’entrepreneur tout en voulant confisquer les « plus-values de la spéculation »… comme si les « plus-values de la spéculation » n’étaient pas des profits d’entrepreneur, y compris en matière d’immobilier.

    Peut-on y rajouter l’inconséquence si commune aux économistes mathématiciens et qui consiste à raisonner à la fois comme si les Droits de propriété existaient et comme s’ils n’existaient pas ?
    Maurice Allais était nul en philosophie politique, il ne devait même pas savoir que ça existe en tant que connaissance accessible et prouvée :
    il ne savait donc pas que les Droits de propriété peuvent et doivent être légitimes –et que les hommes de l’état, en tant que tels, n’ont aucun Droit ;
    en revanche, il aurait dû savoir tirer les conséquences du fait qu’aucun économiste ne peut mettre sur pied aucune représentation de l’économie sans reconnaître au départ que ces droits de propriété, faute de quoi on ne peut même pas définir des jugements de valeur.
    Or, que font les « économistes » qui recommandent des politiques économiques, sinon nier en partie ces droits de propriété, sans la reconnaissance desquels leurs « modèles » ne peuvent même pas être définis ?

    Que des gens formés aux mathématiques soient incapables de percevoir l’absurdité de leurs conceptions normatives illustre un fait reconnu mais bien souvent oublié : que la philosophie, c’est comme les mathématique et donc ça s’apprend ; surtout quand, comme l’ont compris les autrichiens, la théorie économique en fait partie.

    • On peut quand même rendre cette justice à Maurice Allais qu’il n’a jamais donné dans le charlatanisme keynésien.

      Alors que même Pascal Salin a publié naguère une étrange « Macroéconomie » où il reproduit les raisonnements absurdes d’icelui, négateurs des lois de l’arithmétique, sans seulement faire l’aumône au lecteur de lui donner les moyens de comprendre qu’ils le sont.

      A la suite d’un pari ?

  • Pour en savoir plus à propos de ce que dit fort justement Sebaneau, voir http://fr.liberpedia.org/Maurice_Allais

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